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La Bible est-elle vraiment inspirée ? L'accomplissement de nombreuses prophéties et la découverte de nombreux vestiges archéologiques confirment son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir !
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible en français courant éditée par l'Alliance Biblique Universelle, 1983. Les commentaires anonymes et non signés ne seront plus publiés. Merci et bonne lecture. © Copyright 2009-2023 Tous droits réservés

mercredi 29 décembre 2010

Que représente vraiment la marque de la bête ?

Dans le livre de l’Apocalypse, l’Eternel nous met en garde en ces termes :

«…Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu…» (Apoc. 14 : 9-10).

Cette marque qui sera imposée à un grand nombre de gens aura des implications économiques et sociales non négligeables puisque, autant pour les riches que pour les pauvres, il sera impossible d’acheter ou de vendre sans cette marque (Apoc. 13 : 16-18).
Comme chrétiens, il est évident que nous devons mettre tout en œuvre pour éviter de recevoir cette marque ; mais encore faut-il savoir ce qu’elle représente vraiment ?

Ce mot « marque » provient du grec « charagma » qui signifie : signe ou marque imprimé, sculpté, gravé, ciselé au incisé. Au premier sens du terme, il s’agirait donc d’une marque physique qui est apposée, mais nous verrons que d’autres passages bibliques semblent faire référence à un sens figuré.

Plusieurs hypothèses ont déjà été avancées quant à la signification de cette marque. Ainsi depuis l’arrivée d’Internet et son expansion fulgurante à travers le monde, de nombreuses théories concernant ce sujet sont apparues sur le Web.

Avant l'apparition d'Internet certains ont vu, dans le système des code-barres, l’arrivée de la cette fameuse marque. En effet, ce système numérique était constitué d’un code associant des traits et des nombres, dont trois traits situés aux extrémités et au milieu du code qui étaient sensés représenter le chiffre 666.
 
Quelques années plus tard, d’autres technologies plus performantes ont également suscité l’inquiétude des chrétiens soucieux d’éviter cette marque.
Citons d’abord la puce électronique imposée par nos gouvernements sur les documents officiels comme les cartes d’identité, de mutuelle et bancaires.
Cette puce est sensée conserver en mémoire des données administratives comme l’état civil, l’adresse de résidence, la situation socio-professionnelle, etc. Et, pour autant que je m’en souvienne, il nous avait été dit, à l’époque, qu’aucune donnée privée et confidentielle ne serait reprise sur la puce. A bon entendeur salut !

Pour ma part, je dois reconnaître que j’ai été chercher ma nouvelle carte d’identité (obligatoire) avec une certaine appréhension. Mais, voilà, elle se trouve dans mon portefeuille ! Quelle sera la prochaine étape ?

Depuis peu, on parle de plus en plus d’une puce électronique (micro-chip) plus sûre et infalsifiable puisque placée sous l’épiderme du bras ou de la main de l’individu.
Cette puce de la taille d’un grain de riz conservera l’ensemble des renseignements administratifs, médicaux et bancaires de l’individu. Un simple passage devant le scanner permettra de nous identifier ou de créditer ou débiter notre compte bancaire.

Bien sûr, ce système n’est pas encore imposé, mais il est opérationnel et il est déjà utilisé dans certaines circonstances comme, par exemple, chez certains clients de discothèques qui préfèrent payer leurs entrées et leurs consommations via ce système. Cela évite les vols et la perte d’argent.

Une autre technologie très en vogue aujourd’hui devrait également nous mettre en garde. Le réseau informatique Internet, lui-même, est fait d’une telle façon que nous sommes obligés d’utiliser le code WWW pour accéder aux sites web. Or, la transcription de ce code en chiffres représente, dans la langue hébraïque, le nombre 666 ( triple vav).

Bien sûr, vous me direz qu’il n’y a aucun mal à utiliser cet outil formidable que constitue Internet. Quel moyen de communication extraordinaire. En l’espace de quelques minutes, vous pouvez entrer en communication avec un ami qui vit à Tokyo et un autre à New York, et cela en ayant imprimé votre dernière lettre et réglé votre facture d’électricité. Tout simplement génial !
Oui d’accord, mais sommes-nous certains que ce système Web, par ailleurs incontrôlable et utilisé par toutes les mafias du monde, ne sera pas un jour utilisé, en connexion avec les cartes à puces et/ou les micro-chips, par un pouvoir autoritaire qui n’aura, bien entendu, d’autres préoccupations que notre sécurité et notre confort ?…

Enfin, n’y a-t-il pas une autre signification au sujet de cette marque de la bête ?
Au début de ma conversion, j’ai souvent entendu le Pasteur dire que la Bible s’interprétait par elle-même. C’est exact, et nous allons découvrir que la Bible révèle, non seulement ce que représente la marque de la bête, mais aussi son opposée : la marque de Dieu.
Lorsque nous découvrirons en quoi consiste cette marque (ou ce signe) de Dieu, il nous sera facile de comprendre quelle est son opposée (la marque de la bête).

Dans Exode 13 : 9 et 16, il est dit que la Pâque :

«…sera pour vous un rappel, tout aussi bien qu’une marque sur votre bras ou sur votre front…».

Dans Deutéronome 6 : 8 et 11 : 18, il est conseillé d’attacher les commandements sur son bras et sur son front, pour ne pas les oublier. Bien sûr, dans ce cas-ci, il s’agit d’un sens figuré. Le front étant, comme tout le monde le sait, le centre de la mémoire et la main ou le bras le membre de l’action.
D’autre part, le shabbat, qui est le 4e commandement, est considéré comme un signe ou une marque de reconnaissance des vrais serviteurs du Tout-Puissant (Exode 31 : 13 ; Ezéchiel 20 : 12, 20).

« Ce jour sera à jamais un signe de la relation qui unit les Israélites à moi-même; en effet j'ai créé le ciel et la terre en six jours, mais le septième jour je me suis interrompu pour me reposer. » (Exode 31 : 17).

Et enfin, dans le livre de l’Apocalypse, on peut clairement faire la distinction entre ceux qui ont reçu la marque de la bête et ceux qui gardent la Parole de Dieu et le témoignage de Jésus :

«…Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son non.
C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » (Apoc. 14 : 11-12).

Par conséquent, si le respect des fêtes de l’Eternel, dont la Pâque, et l’obéissance aux commandements, dont le shabbat, constituent la marque ou le signe de Dieu, il est logique de retrouver à l’opposé la marque de la bête, dont le jour d’adoration est le dimanche, jour du soleil (sunday), et les fêtes, des jours de liesses issus du paganisme (Noël, Toussaint, Pâques, etc.).

Il n’est pas impossible qu’un système informatique global connecté avec nos cartes à puces, qu’elles soient d’identité, de mutuelle ou bancaires, voire des micro-chips sous cutanés, soient un jour instaurés par nos gouvernements afin d’assurer la sécurité des citoyens et la transparence des informations. 
Et ce système de fichage, qui semble si pratique, pourrait tout aussi bien tomber dans les mains de dirigeants bien moins intentionnés. Les opposants de tous bords et les récalcitrants au régime seraient vite tracassés.
Il est inutile de vous décrire tous les dangers et les dérives qu’un tel système peut engendrer. La Bible nous invite à rester vigilant et à refuser tout compromis.

Mais pensez-vous qu’il suffise de scruter les journaux et de regarder les infos du journal télévisé chaque soir pour éviter cette marque ? Cela serait un peu facile ! Cette marque sera forcément liée à l’acceptation d’un système de valeur qui est opposé à Dieu. Ceux qui refuseront cette marque refusent déjà d’obéir à ce système de pensée. Ils ont déjà choisi leur camp, même s’ils doivent faire des sacrifices ou vivre dans la pauvreté et dans l’ostracisme.

Ceux qui désirent respecter le shabbat et les fêtes de Dieu ont déjà beaucoup de difficultés à obtenir des congés en dehors de la période habituelle de vacance pour participer aux fêtes, ou simplement trouver un emploi qui ne s’exerce pas le samedi. Je vous assure que cela devient de plus en plus difficile !

Réfléchissons mes amis : si cette marque de la bête représentait uniquement un système de puce ou de carte qui sera imposé à la fin des temps, quel aurait été le mérite de ces vrais chrétiens qui ont vécu à l’époque romaine ou au milieu du XVIe siècle (sans cartes!) et qui ont dû également refuser cette marque de la bête ?
Ces milliers de véritables croyants qui nous ont précédés auront également droit à la résurrection pour avoir remporté la victoire.

Voici ce que l’Apôtre Jean écrit :

«…Je vis aussi ceux qui avaient remporté la victoire sur la bête, sur son image et sur le chiffre qui correspond à son nom. Ils étaient debout sur cette mer de verre et tenaient les harpes que Dieu leur avait données. » (Apoc. 15 : 2) ;

«…Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été exécutés parce qu’ils avaient annoncé la vérité révélée par Jésus et la parole de Dieu. Ils n’avaient pas adoré la bête, ni son image, et ils n’avaient pas reçu la marque de la bête sur le front, ni sur la main. Ils revinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans. ( …) Heureux et particulièrement bénis sont ceux qui ont part à cette première résurrection !…» (Apoc. 20 : 4-5).

Cette marque de la bête existe depuis le début. Elle constitue une entrave au respect des commandements (spécialement le quatrième). Et, si les premiers chrétiens n’ont pas été confrontés à l’inquisition papale du Moyen Age, à leur époque, ils ont dû refuser de rendre un culte obligatoire et public aux empereurs romains. A chaque époque son système de répression.
Ce système de puce (ou autre) représentera probablement une matérialisation de cette fameuse marque de la bête, à la fin de notre civilisation. Mais cette marque est avant tout spirituelle.

Rappelons-nous :

«…C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » (Apoc. 14 : 12).

Salutations fraternelles,

Fête des Tentes 2008.
(Révisé en décembre 2010)
Jacquy Mengal