Présentation :

La Bible est-elle vraiment inspirée ? L'accomplissement de nombreuses prophéties et la découverte de nombreux vestiges archéologiques confirment son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir !
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible en français courant éditée par l'Alliance Biblique Universelle, 1983. Les commentaires anonymes et non signés ne seront plus publiés. Merci et bonne lecture. © Copyright 2009-2023 Tous droits réservés

mardi 15 février 2011

Retour et rassemblement de Juda et Israël

« Alors la population de Juda rejoindra celle d'Israël, et toutes deux reviendront du pays du nord au pays que j'ai donné à leurs ancêtres comme propriété personnelle.» (Jérémie 3 : 18)

Avant-propos

Le sujet abordé, ici, à travers ces quelques pages, risque de surprendre plus d'un lecteur.
En effet, d'une part, nous tenterons de faire la lumière sur une prophétie importante et malheureusement incomprise par la plupart des chrétiens et des Juifs.
D'autre part, comme nous serons amenés à distinguer différents peuples entre-eux, certains pourraient nous reprocher des intentions, à priori, racistes ou partisanes que nous n'avons bien sûr pas.

Ainsi, avant toute chose, soyons clair! Notre propos n'a aucune visée élitiste et il n'est absolument pas question de faire l'apologie de la suprématie d'un peuple par rapport à d'autres.
Comme l'apôtre Paul l'écrivait; le Dieu d'Israël est également le Dieu de tous les hommes sans exception :

« Ou bien, Dieu serait-il seulement le Dieu des Juifs ? N'est-il pas aussi le Dieu des autres peuples ? Bien sûr, il l'est aussi des autres peuples, » (Romains 3 : 29).

Mais, si les Ecritures parlent d'un peuple d'Israël spirituel (sens figuré), cela ne signifie pas pour autant que le peuple physique d'Israël ait disparu ou qu'il ait perdu toute légitimité. Bien au contraire, il y a des promesses, des prophéties et des avertissements qui s'adressent autant au peuple d'Israël physique qu'à l'Israël spirituel. Il en est de même pour le peuple juif (partie d'Israël physique) et ceux qui se revendiquent « circoncis de cœur » (les véritables chrétiens).

Distinction entre Juda et Israël

La plupart des gens sont persuadés que le peuple juif représente exclusivement Israël et réciproquement. Les deux termes seraient pour eux synonymes.
Or, en étudiant attentivement l'Histoire du peuple d'Israël dans la Bible, on remarque qu'après la division du royaume de Salomon, le nom « Israël » se rapporte le plus souvent aux dix tribus du Nord, alors que « Juda » désigne plutôt le peuple juif (1).

Reprenons la citation de Jérémie 3 : 18 qui ouvre cet article. Voici une prophétie qui, d'après le contexte, se rapporte au temps messianique.
Si nous lisons que le peuple de Juda rejoindra celui d'Israël et que tous deux regagneront leur pays ancestral, cela signifie forcément qu'il y existe deux peuples à part entière qui se réuniront dans un avenir plus ou moins proche.

Il est donc essentiel de comprendre cette distinction et de reconnaître quels sont les peuples désignés par les noms « Israël » et « Juda », car un grand nombre de prophéties se rapportent tantôt à l'un, tantôt à l'autre, ou aux deux peuples à la fois.
Voici ce que le prophète Zacharie écrivait sous l'inspiration de l'Esprit saint :

« Ensuite, je cassai le second bâton, celui de l'unité, pour rompre la fraternité entre les gens de Juda et d'Israël. » (Zacharie 11 : 14).

Nous remarquons que Juda et Israël sont frères, mais que leur unité est rompue. Que s'est-il passé ?

Deux peuples, deux destins ...

Si les peuples de Juda et d'Israël ont eu une histoire distincte après leur division, leur origine est cependant commune.
Jacob, petit-fils d'Abraham, dont le nom fut changé en celui d'Israël eu douze fils et une fille (Dina) de quatre femmes différentes. Soit, de Léa, fille de Laban : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issakar et Zabulon. De Bila, servante de Rachel : Dan et Neftali. De Zilpa, servante de Léa : Gad et Asser. Et enfin de Rachel, fille de Laban : Joseph (2) et Benjamin (Gen. 29 : 31-35; 30 : 1-24 et 35 : 16-18).

Au fil des siècles, ces douze patriarches formèrent des clans, puis des tribus que le roi David unifia au sein du royaume d'Israël. Le roi Salomon affermit le trône mais, aussitôt après sa mort, le royaume fut divisé vers 930 av. J.-C.
Les dix tribus du Nord firent sécession et se séparèrent de la Maison de David constituée de la tribu de Juda, de celle de Lévi et de Benjamin (I Rois 12 : 16-24; II Chron. 11 : 13-14).
Dès cette époque les dix tribus du Nord devinrent le royaume d'Israël, alors que les habitants de la Maison de David appelés Judéens ou Juifs formèrent le royaume de Juda (II Rois 16 : 6, version Segond).

Cette désunion entre Juda et Israël conduira même les deux peuples à des conflits fratricides (II Chron. 13).
Alors qu'Israël se détournait de plus en plus de son Dieu (Osée 12 : 1-2), Juda demeurait fidèle à l'Alliance sainte et conserva le sceptre (Royauté et prééminence messianique, Ps. 108 : 9).

Hélas, malgré les avertissements des prophètes, le royaume du Nord ne se détourna point de sa mauvaise conduite et la catastrophe annoncée depuis de nombreuses années s'abattit sur Samarie, capitale du royaume d'Israël (Lév. 26 : 33; Ezék. 20).

En 721 av. J.-C., Sargon II, roi d'Assyrie et successeur de Salmanasar V s'empara de Samarie. Il déporta la population d'Israël au delà de l'Euphrate, comme l'avait fait dix ans auparavant le roi assyrien Téglath-Phalasar qui déporta principalement les habitants de Galilée et du pays de Neftali (II Rois 17 : 1-6; 15 : 29).

Même si de nombreux fugitifs parvinrent à rejoindre Jérusalem, la majorité des Israélites du royaume du Nord fut déportée et seuls quelques milliers furent autorisés à rester sur place (II Chron. 34 : 6-7, 9).
Après la déportation, les Assyriens installèrent des « Samaritains » dans le pays pour pallier la dépopulation (II Rois 17 :24). Ainsi, le royaume d'Israël disparut et ne fut jamais reconstitué par un roi issu de la lignée d'Israël :

« ... Seule la tribu de Juda subsista » (II Rois 17 : 18).

Mais la fidélité du royaume du Sud fut de courte durée. Quelque 120 années après l'exil d'Israël, la rébellion de Juda provoqua à nouveau la colère du Seigneur qui permit au roi de Babylone, Nabuchodonosor, une première déportation des Juifs en 606 av. J.-C. Peu après, le Temple fut détruit et le reste de la population déporté à Babylone en 586 av. J.-C. (II Rois 23 : 26-27; 25 : 9-15).

Comme l'avait annoncé le prophète Jérémie, le pays fut abandonné pendant une durée de septante années (Jér. 25 : 11). Et, au terme de cet exil, Cyrus permit aux Juifs de revenir à Jérusalem et de s'installer dans le pays.

« ...Quand le royaume de Babylone aura duré soixante-dix ans, alors j'interviendrai pour vous et je réaliserai le bien que je vous ai promis : je vous ferai revenir ici, à Jérusalem. » (Jérémie 29 : 10).

Beaucoup de gens sont persuadés que tous les Israélites revinrent d'exil. Mais cette croyance largement répandue est tout à fait fausse.
Dans les livres d'Esdras et de Néhémie, seuls les Juifs sont mentionnés dans la liste des exilés qui revinrent de Babylone. Ces gens étaient issus des tribus de Juda, de Lévi et de Benjamin (Esdras 1 : 5; 2; Néh. 7 : 6-72). Les autres Israélites, qui ont été déportés en 721 av. J.-C., ne sont pas revenus avec leurs frères juifs en 536 av. J.-C.; cela est un fait historique certain.

Bien sûr, les Juifs représentent une partie du peuple d'Israël; c'est donc pour cette raison que certains passages les désignent comme étant des Israélites; ce qu'ils sont bien évidemment! (Esdras 1 : 4; Néh. 7 : 61). Mais comme le déclarait un évangéliste américain francophone :

« Les Juifs sont des Israélites, certes, mais tous les Israélites ne sont pas des Juifs! »(3)

Les dix tribus « perdues » d'Israël

Nous savons que la destruction de Jérusalem et du Temple en l'an 70 a été à l'origine de la diaspora du peuple juif à travers le monde. Mais, bien avant cette diaspora juive, les autres Israélites (non-Juifs) avaient déjà été dispersés aux quatre coins de la terre. Voici ce que l'apôtre Jacques écrivait :

« Jacques, serviteurs de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut! » (Jacques. 1 : 1, version Segond).

Que sont alors devenus les Israélites après leur déportation au delà de l'Euphrate et où sont-ils ?
Voici une énigme historique qui a déjà suscité bon nombre de controverses et provoqué des débats contradictoires. En effet, plusieurs hypothèses sont proposées par des historiens et différents groupes religieux, qu'ils soient juifs ou chrétiens.

Pour les partisans de la théorie de « l'Anglo-israélisme »(4), les dix tribus d'Israël auraient migré vers le Nord et leurs descendants se seraient installés dans les pays Anglo-saxons.
Cette idée est évidemment rejetée vigoureusement par tous ceux qui considèrent que le peuple juif constitue intégralement Israël.

Pour d'autres, comme certains rabbins(5), les descendants des dix tribus auraient été identifiés parmi les Pachtounes en Afghanistan, les « Bnei Ménaché » du Mizoram en Inde et les Chiang-Min du Sichuan en Chine.
Enfin, il existe d'autres hypothèses plus improbables qu'il est inutile de mentionner.

Ces différentes théories ont déjà fait l'objet d'une abondante littérature et d'études argumentées. Il me paraît donc superflu de rajouter matière à controverse, d'autant plus que si certaines recherches sont intéressantes(6), d'autres, par contre, ont peut-être eu la faiblesse de céder aux tentations du récit légendaire et des mythes qui gravitent autour de ce thème.

Mais que dit en fait la Bible au sujet du destin des dix tribus d'Israël ?
Les Ecritures recèlent plusieurs prophéties, parfois très anciennes, qui s'adressent directement aux descendants des douze tribus d'Israël; donc aussi bien aux Juifs, qu'aux autres Israélites de l'ancien royaume du Nord.
Des promesses de bénédictions décrivent des tribus qui deviendraient des peuples et des pays puissants, riches et influents dans le monde (Gen. 24 : 60; 48; 49; Deut. 28 : 1-14; 33).
Mais il y avait aussi des avertissements et des malédictions dans le cas où l'Alliance sainte serait délibérément rompue (Deut. 28 : 15-68; 31 : 16-29).

Ceux qui proclament avoir découvert les tribus d'Israël en Afghanistan, en Inde et en Chine, ont l'habitude de décrire ces gens comme ayant conservé des noms, des coutumes et des mœurs plus ou moins proches du judaïsme. Pour eux, cela faciliterait leur conversion officielle au judaïsme et leur intégration en Israël.

Mais les Ecritures ne disent pas tout à fait la même chose! Les véritables descendants des dix tribus d'Israël ne possèdent plus aucune tradition ni coutume issue du judaïsme ancien (Osée 1 : 9). L'identité même de ces tribus est perdue, car elles ont rejeté Dieu et ne portent plus le nom d'Israël :

« Il y a si longtemps que nous ne sommes plus le peuple sur lequel tu règnes, le peuple qui porte ton nom!... » (Esaïe 63 : 19).

Aujourd'hui, c'est Juda qui porte le nom d'Israël (Esaïe 48 : 1).

Tous ces gens en Afghanistan, en Inde, en Chine mais aussi les Falashas éthiopiens (Soph. 3 : 10) qui ont conservé des traditions et des coutumes qui les rattachent au judaïsme sont en fait des convertis de longue date au judaïsme antique. Ils sont Juifs par conversion (parfois très ancienne) ou quelquefois par mariages mixtes (7).

On ne peut rejeter les Ecritures, et elles sont très précises quant au devenir des descendants d'Israël.
Les Pachtounes, les Falashas ou les « Bnei Ménaché » n'ont jamais bénéficié des promesses faites aux dix tribus d'Israël. Ces gens qui conservent des coutumes juives bénéficieront des promesses faites à Juda pour autant qu'ils l'acceptent et qu'ils rejoignent Israël (8).
Si la théorie de « l'Anglo-israélisme » paraît quelque peu excessive, il semble néanmoins qu'elle contienne un fond de vérité historique.

En effet, la Bible nous décrit un exil forcé de tribus qui se sont dirigées vers le Nord (Jér. 16 : 15), puis qui se sont disséminées aux quatre coins de la terre (Jér. 31 : 8; Ezék. 34 : 6). A l'exception de Juda, ces peuples auraient perdu leur identité originelle (Deut. 32 : 26; Jér. 3 : 8), mais subsisteraient jusqu'à la fin des temps, car un reste reviendra dans le pays de Samarie (Jér. 31 : 4-5).

Les différents peuples issus de ces tribus deviendraient riches et puissants (Gen. 48 : 19). Ils détiendraient « la porte de leurs ennemis » (Gen. 24 : 60, version Segond) et repousseraient ceux-ci avec force (Deut. 33 : 17; Michée 5 : 6-8). Certains seraient des navigateurs et des commerçants (Gen. 49 : 13; Deut. 33 : 18). Mais tout cela ne durerait qu'un certain temps, car ils continuent à désobéir à l'Alliance sainte (Amos 9 : 10; Osée 7 : 8-10).

Réfléchissons mes amis, quels sont les peuples qui correspondent le mieux à ce destin extraordinaire ? Ce sont les descendants des peuples celtes aux origines si mystérieuses!(9)

Les Celtes ont envahi l'Europe de l'Ouest dès la fin du 7e siècle av. J.-C., soit après la disparition de l'empire assyrien, le vainqueur des Israélites.
Ensuite, une partie des Celtes, poussée par l'empire romain puis par les invasions barbares du Ve siècle, a migré vers l'Angleterre. Et tous le monde sait que les colons qui arrivèrent en Amérique sont précisément des Britanniques, des Irlandais, des Français, des Belges et des Hollandais; ceux-là même qui se sont disséminés aux quatre coins du monde pour coloniser de nouvelle terres et accroître leurs richesses.

Les Celtes avaient des coutumes et des mœurs qui laissent apparaître leur origine israélite : ils débutaient le mois à la nouvelle lune et le jour au coucher du soleil! Leur nouvel-an commençait en automne et les druides, comme les Lévites, étaient exempts du service militaire et d'impôts! Les Bardes et Ovates, comme les musiciens israélites, appartenaient à la caste sacerdotale et la harpe représentait un instrument emblématique (figurant sur le demi-shekel israélien et l'euro irlandais). Et, ils avaient en commun la coutume (païenne) de sacrifier sous les arbres (surtout les chênes, Ezék. 6 : 13) et de couper la tête de leurs ennemis! (II Rois 10 : 7).

Ainsi, les descendants d'Israël se trouveraient aujourd'hui dans les pays conquis par les Celtes. Soit, L'Europe occidentale (France, Suisse, Belgique, Hollande, Danemark, Scandinavie) et dans les pays Anglo-saxons (Royaume-Uni, Irlande, Etats-Unis, Australie, Canada, Afrique du Sud, Nouvelle Zélande). Même s'ils sont dispersés parmi les peuples et dans les pays où ils habitent (nos nations ne sont pas homogènes), ils ont toujours bénéficié d'une certaine prépondérance (Michée 5 : 6-8).

Israël et Juda reviennent dans leur pays

Avec la création de l'Etat d'Israël en 1948, le peuple juif, qui a toujours conservé son identité, a déjà regagné en partie son pays ancestral, et cela était prophétisé (Nomb. 13 : 6; 14 : 24; Zach. 14 : 14).

Mais, une fois encore, la plupart des croyants pensent que l'ensemble des prophéties qui annoncent le retour de tout Israël en Terre sainte concernent uniquement le peuple juif.

Il est vrai que le retour des Juifs au sein de leur foyer national constitue, sans aucun doute, un premier accomplissement de la prophétie, mais les Ecritures sont tout à fait claires : Juda (le peuple juif) sera rejoint par un reste des descendants de l'ancien Israël et les deux peuples seront à nouveau réunis :

« Alors Juda et Israël retrouveront leur unité, ils se donneront un chef unique et seront maîtres du pays. Ah, le grand jour de Jizréel. » (Osée 2 : 2).

Si Juda a déjà regagné en partie la Terre sainte, le reste des descendants d'Israël accompagné par les Juifs encore en diaspora reviendront ensembles pour s'établir dans leur territoire ancestral : les antiques collines de Samarie et dans l'ancienne Phénicie! (Abdias 1 : 16-21).

« Je te rétablirai, chère Israël; de nouveau tu prendras ton joli tambourin pour te joindre aux danseurs joyeux. De nouveau tu planteras des vignes sur les collines de Samarie, et les vignerons pourront enfin profiter de leurs plantations. De nouveau un jour viendra où, sur les collines d'Efraïm, ceux qui veillent s'écrieront : « Allons, montons à Sion auprès du Seigneur notre Dieu! » (Jérémie 31 : 4-6).

Ce rassemblement se réalisera au début de l'ère messianique, car c'est le Seigneur lui-même qui ira rechercher les rescapés d'Israël et de Juda partout où ils se trouveront à cette époque-là (Deut. 30 : 4).

« Il dressera un signal pour avertir ces nations qu'il va rassembler les exilés d'Israël et regrouper les Judéens dispersés aux quatre coins du monde. » (Esaïe 11 : 12).

Il semble cependant qu'un premier accomplissement de cette prophétie aura lieu juste avant la venue du Messie (Apoc. 7 : 1-8). Ces quelque 144 000 personnes sont issues aussi bien, des anciennes tribus d'Israël, que du peuple juif (les tribus de Juda, Lévi et Benjamin).

Aussi incroyable que cela puisse paraître, la plupart de ces gens (exceptés les Juifs qui se savent Israélites) ignoreront dans un premier temps qu'ils sont des descendants de l'ancien Israël, jusqu'au moment où ils finiront bien par s'en rendre compte! Car ils seront irrésistiblement attirés par le Seigneur et ils désireront retourner en Israël. C'est, en effet, le Seigneur qui rassemblera ces gens par son Esprit.

Si la Bible parle d'un « reste » qui doit revenir au pays, c'est malheureusement parce que le monde actuel va devoir faire face à cette grande tribulation, dont parle plusieurs prophètes (Esaïe 10 : 20-23). Les descendants d'Israël seront eux-aussi affectés par cette grande détresse.
C'est donc après cette tribulation que les Juifs et un reste des Israélites regagneront la Terre sainte :

« C'est alors, déclare le Seigneur, qu'Israélites et Judéens viendront d'un même pas, marchant tout en pleurant pour me chercher, moi leur Dieu. » (Jér. 50 : 4).

Israël spirituel

Nous savons à présent qu'un reste des descendants des dix tribus rejoindra le peuple juif pour former à nouveau l'ancien royaume d'Israël comme au temps de sa splendeur.
Cela signifie-t-il que les autres hommes sont écartés des formidables promesses divines ?
Absolument pas! Le Seigneur aime tous les hommes :

« Pierre prit alors la parole et dit : - Maintenant, je comprends vraiment que Dieu n'agit pas différemment selon les personnes : tout homme, de n'importe quelle nationalité, qui le respecte et fait ce qui est juste lui est agréable. » (Actes 10 : 34- 35).

Tout être humain, quelque soit son origine ou sa couleur de peau, fait partie du peuple de Dieu (l'Israël spirituel) pour autant qu'il reconnaisse Yéchoua comme son Sauveur et Messie, et qu'il consente à vivre selon les lois divines (Esaïe 56 : 2-8; Luc 24 : 47).
En fin de compte, le vrai Juif est celui qui est circoncis de cœur (Rom. 2 : 29; Jér. 4 : 4).
Ce que désire le Seigneur, c'est que le plus grand nombre d'hommes soit sauvé, qu'ils soient Juifs ou non-Juifs, Israélites ou Gentils :

« ... une partie du peuple d'Israël est devenue incapable de comprendre, mais cela ne durera que jusqu'à ce que l'ensemble des autres peuples soit parvenu au salut. Et voilà comment tout Israël sera sauvé, comme le déclare l'Ecriture : « Le libérateur viendra de Sion, il éliminera la désobéissance des descendants de Jacob. » (Romains 11 : 25-26).

Autres références :

Promesses de bénédictions : Gen. 17 : 2; 22 : 16-18; 27 : 26-29; 35 : 11-12.

Distinction entre Juda et Israël : Jér. 11 : 10; II Rois 17 : 13; Zach. 8 : 13; Osée 8 : 14; Ezék. 4 : 4-7; 23.

Division de Juda et Israël : II Chron. 10 : 16-19.

Juda obtint le sceptre : Gen. 49 : 10; Ps. 78 : 67-68. Joseph, le droit d'ainesse : Deut. 33 : 16-17.

Avertissements pour Israël : Esaïe 28 : 1-4; Osée 1; Amos 2 : 6-16, et presque tout le livre d'Amos; Michée 1 : 5-7; Jér. 3 : 8; Ezékiel 36 : 19-23.

Avertissements pour Juda : Jér. 3 : 8-10; 4 : 5-18. Pour Juda et Israël : Jér. 11 : 10.

Captivité et retour des Juifs en - 536 : Esdras 1 : 1-4; II Chron. 36 : 21-23.

Retour et rassemblement d'Israël et Juda : Jér. 12 : 14-15; 30 : 10-11; 31 : 1-34; 46 : 27-28; Ezék. 28 : 24-26; 34 : 11-16; 36 et 37; Osée 2 : 18-25; Amos 9 : 12-15; Michée 2 : 12-13; Soph. 3 : 19-20; Zach. 8 : 6-8; 10 : 6-12; Hébr. 8 : 8-12.

Notes :
  1. Cette distinction ne signifie pas que les Juifs ne sont plus considérés comme des Israélites. Ils sont bien sûr Israélites à part entière puisqu'ils sont descendants d'une partie des tribus (Esdras 2 : 2/ 4 : 12; Rom. 9 : 3-6; 11 : 1).
  1. Manassé et Efraïm, les deux fils de Joseph, sont considérés comme deux tribus distinctes. Quelquefois même, Efraïm représente les dix tribus d'Israël (Ezék. 37 : 16; Jér. 31 : 6).
  1. Dibar Apartian (Worldwide Church of God), Les pays de langue française selon la prophétie, USA, 1982, page 3.
  1. La théorie de l'Anglo-israélisme prétend que les Anglo-Saxons sont les descendants des dix tribus d'Israël et que la Couronne britannique trouverait son origine dans la postérité du trône de David. Cette théorie est née suite à la séparation de l'Eglise d'Angleterre avec l'Eglise catholique au XVIe siècle. Et quoique par certains aspects, cette hypothèse peut être corroborée par la Bible, il est regrettable qu'elle soit entachée de mythes et de légendes qui la discréditent. Par ailleurs, cette théorie a malheureusement été récupérée par certaines organisations racistes et élitistes.
  1. L'institut juif Amishav, fondé en 1975 par plusieurs rabbins d'Israël tente de localiser les descendants des tribus d'Israël.
  1. L'organisation juive Brit-Am et les Eglises de Dieu issues de l'organisation Worldwide Church of God ont écrit plusieurs ouvrages intéressants sur le sujet.
  1. Avant leur arrivée en Israël, les Falashas pratiquaient un judaïsme assez archaïque et plusieurs chercheurs tentent toujours de découvrir l'origine de leur conversion. Pour rappel, Moïse s'était uni à une femme éthiopienne; il n'est donc pas impossible que cette union ait engendré une descendance. On sait également que les bonnes relations entre le roi Salomon et la reine de Saba ont pu être à l'origine de multiples conversions. Le livre des Actes cite également le cas d'un dignitaire éthiopien qui de toute évidence était Juif (Actes 8 : 27).
  1. Si quelques milliers de « Bnei Ménaché » et autres membres de la communauté Chiang-Min sont déjà revenus en Israël, par contre les Pachtounes d'Afghanistan convertis à l'Islam depuis de nombreuses années ne sont pas du tout prêts à migrer en Israël et encore moins à se convertir au judaïsme.
  1. Les Galates sont d'origine celte. Le fait que l'apôtre Paul les considère comme des païens prouve que Dieu les avait bien rejetés au point d'effacer le souvenir même de leur origine israélite (Jér. 3 : 8).
Salutations fraternelles,

Fête des Tentes 2010
Jacquy Mengal