Présentation :

La Bible est-elle vraiment inspirée ? L'accomplissement de nombreuses prophéties et la découverte de nombreux vestiges archéologiques confirment son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir !
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible en français courant éditée par l'Alliance Biblique Universelle, 1983. Les commentaires anonymes et non signés ne seront plus publiés. Merci et bonne lecture. © Copyright 2009-2023 Tous droits réservés

lundi 17 décembre 2012

Les Palestiniens obtiennent un statut à l'ONU ! Un appel au réveil pour tout Israël !

De Dennis Northington (traduit par J. M.)

L'Assemblée Générale des Nations Unies a approuvé de manière écrasante la demande de l'Autorité palestinienne afin d'obtenir le statut d' « État observateur non-membre ». Les Palestiniens recherchaient cette nomination, malgré une vive opposition et de possibles répercussions négatives de la part d'Israël et des États-Unis.

Les Palestiniens veulent ce statut d'observateur non-membre, car actuellement ils n'ont pas de représentant observateur non-membre. Cette nomination devrait leur permettre de participer aux débats de l'Assemblée Générale, et ils pourraient demander à rejoindre la Court Pénale Internationale et d'autres agences de l'ONU.

Cent trente-huit pays ont voté en faveur de la reconnaissance de ce statut pour l'Autorité palestinienne; bien au-delà de la simple majorité requise par les 193 États membres. Il y eut aussi 41 abstentions et neuf votes « non », dont ceux des États-Unis, d'Israël et du Canada.

S'exprimant peu avant le « vote du jeudi », le Président Mahmoud Abbas de l'Autorité palestinienne pressait l'Assemblée Générale pour que soit « délivré un Acte de naissance » de l'État de Palestine par les États membres à l'appui de leur adhésion.

Le vote s'est déroulé exactement 65 ans, jour pour jour, après que l'Assemblée Générale des Nations Unies ait voté la reconnaissance de l'État juif selon un plan de partition avec une Union Économique le 29 novembre 1947.

Deux ans plus tard, une éclipse lunaire totale eut lieu le 13 avril 1949 lors de la fête de la Pâque et de nouveau lors des Tabernacles, le 7 octobre 1949. Le modèle des éclipses qui tombent aux Jours saints se répéta à nouveau lors de la Pâque du 2 avril 1950 et le premier jour des Tabernacles, le 26 septembre 1950.

Les jours d'éclipses lunaires de 1949 furent coupés en deux par « la Loi du Retour » (ha-shvt-Article 5710-1950) qui fut promulgué par la législation parlementaire israélienne le 5 juillet 1950, fournissant un décret pour le retour du Peuple juif en Terre promise.

Après la guerre des Six Jours en 1967, Israël a pris le contrôle de Jérusalem et du Mont du Temple. De nouveau à cette époque, un groupe de quatre éclipses tombèrent lors des jours de fête de la Pâque et des Tabernacles. Soient :
  • Éclipse lunaire totale le 24 avril 1967 lors de la Pâque.
  • Éclipse lunaire totale le 18 octobre 1967 lors de la fête des Tabernacles.
  • Éclipse lunaire totale le 13 avril 1968 lors de la Pâque.
  • Éclipse lunaire totale le 6 octobre 1968 lors de la fête des Tabernacles.
D'ici deux ans, nous allons voir à nouveau la même configuration céleste pour la Pâque du 15 avril 2014, puis pour les Tabernacles, le 8 octobre 2014; nous verrons alors la lune s'assombrir lors de ces deux jours clés de fête de YHVH.

L'année suivante, pour les fêtes du printemps et d'automne, ces éclipses totales se répéteront lors de la Pâque du 4 avril 2015 et aux Tabernacles, le 28 septembre 2015, un peu comme un deuxième témoignage.

Il y a une chose qu'il faut savoir : l'histoire nous enseigne qu'Israël avait dû faire face à des conflits au moment des précédentes éclipses tombant lors de ces jours de fêtes, mais Israël en est sorti victorieux.

Est-ce que cette étape de l'ONU prépare le terrain d'une guerre que personne ne désire, mais qui est déjà écrite dans les lignes de nos anciennes prophéties ?

« Publiez ces choses parmi les nations ! Préparez la guerre ! Réveillez les héros ! Qu'ils s'approchent, qu'ils montent, tous les hommes de guerre ! De vos hoyaux forgez des épées, et de vos serpes des lances !
Que le faible dise : je suis fort ! Hâtez-vous et venez, vous toutes nations d'alentour, et rassemblez-vous ! Là, ô Éternel, fais descendre tes héros ! Que les nations se réveillent, et qu'elles montent vers la vallée de Josaphat ! Car là je siégerai pour juger toutes les nations d'alentour. » (Joël 3 : 9-12, version L. Segond).

« ... Car l'Éternel des armées visite son troupeau, la maison de Juda, et il en fera comme son cheval de gloire dans la bataille. De lui sortira l'angle, de lui le clou, de lui l'arc de guerre; De lui sortiront tous les chefs ensemble. Ils seront comme des héros foulant dans la bataille la boue des rues; Ils combattront, parce que l'Éternel sera avec eux (...) Epraïm sera comme un héros; leur cœur aura la joie que donne le vin ... » (Zacharie 10 : 3-5, 7, version L. Segond).

« Car je bande Juda comme un arc, je m'arme d'Ephraïm comme d'un arc, et je soulèverai tes enfants, ô Sion, contre tes enfants, ô Javan ! Je te rendrai pareille à l'épée d'un vaillant homme.
L'Éternel au-dessus d'eux apparaîtra, et sa flèche partira comme l'éclair; Le Seigneur, l'Éternel, sonnera de la trompette, il s'avancera dans l'ouragan du midi. » (Zacharie 9 : 13-14, version L. Segond).

« Ils (Juda et Ephraïm) voleront sur l'épaule des Philistins à l'occident, ils pilleront ensemble les fils de l'orient; Edom et Moab seront la proie de leurs mains.
Et les fils d'Ammon leur seront assujettis. » (Esaïe 11 : 14, version L. Segond).

A la lumière de ces prophéties et d'un autre grand conflit qui se profile, on peut très bien voir la fin de l'exil d'Ephraïm et un autre décret promulgué pour un retour dans le pays.

Nous pourrions considérer que 2014-2015 pourrait très bien être lié à la fin de la période de bannissement d'Ephraïm, et peut-être a un changement dans la législation de l'Alya pour le Jubilé.
Nous pourrions aussi envisager que le signification même du Jubilé pour Dieu, qui fut donné à Moïse, correspond à l'année du retour (l'année annoncée au son de la trompette), selon Lévitique 25 : 13 : « Lors de l'année du Jubilé, chacun de vous pourra rentrer en possession de ses terres. ».

De plus, il est important de savoir que 2015 pourrait très bien marquer la 40e année jubilaire depuis le ministère du Messie.

Ce pourrait-il que ces 40 années jubilaires depuis le ministère du Messie Yéchoua puissent correspondre aux 40 années durant lesquelles le peuple de Dieu dû « manger la manne » ? Le peuple de Dieu aurait alors été comme dispersé à travers le désert de la planète terre, après que le Seigneur soit monté dans sa gloire.

Le chiffre quarante a beaucoup d'importance dans le calendrier de Dieu.

Abraham est arrivé 40 Jubilés après Adam. Yéchoua est apparu 40 Jubilés après Abraham. Et à présent le 40e Jubilé après l'enseignement du Messie est juste devant nous. Pour couronner le tout, nous pourrions aussi voir converger en même temps le 70e anniversaire de l'arrivée d'Israël sur sa Terre.


Commentaire :

J'ai choisi de publier ce message, écrit et posté par Dennis Northington le 1er décembre 2012 sur le blog messianique : Zechariah's Patrol Report, parce qu'il nous montre que rien n'arrive par hasard ici-bas et que l'horloge divine est d'une précision stupéfiante.
Sans aucun doute, la compréhension prophétique de Dennis Northington au sujet du rassemblement de Juda et Israël est tout à fait exacte et conforme à l'Écriture.

Salutations
Jacquy Mengal

mardi 16 octobre 2012

Bible et business; où sont nos valeurs ?

L'argent ! Voici bien un sujet qui reste tabou pour certains; et pourtant cela vaut bien la peine d'en parler puisque ce moyen d'échange incomparable concerne pratiquement tout le monde (riches et pauvres).
Du reste, les Écritures parlent assez souvent de l'argent et de l'attitude qu'il convient d'avoir par rapport à celui-ci ainsi qu'aux biens matériels en général.

L'argent est-il une mauvaise chose ?

Ne soyons pas hypocrites, nous aimons tous recevoir une bonne rémunération pour le travail que nous effectuons, et généralement personne ne refuse une gratification pécuniaire substantielle ou ne rejette une bonne affaire.
D'ailleurs, la Bible nous donne plusieurs exemples de personnes devenues riches et influentes, qui n'en étaient pas moins honorables et justes (1) :

« Abram était très riche. Il possédait de grands troupeaux ainsi que beaucoup d'argent et d'or. » (Genèse 13 : 2). Voir aussi Gen. 24 : 35.

« Cette année-là Isaac fit des semailles dans le pays et il récolta cent fois ce qu'il avait semé, car le Seigneur le bénissait. Ses biens ne cessaient d'augmenter, de sorte qu'il devint très riche. » (Gen. 26 : 12-13).

« Jacob s'enrichit énormément et devint propriétaire d'un grand nombre de moutons et de chèvres, de servantes et de serviteurs, de chameaux et d'ânes. » (Gen. 30 : 43).

« Quand le soir fut venu, un homme riche, de la ville d'Arimathée, arriva. Il s'appelait Joseph et était lui aussi disciple de Jésus. » (Matt. 27 : 57).

La richesse n'est pas un péché en soi. Mais il est évident que l'attrait excessif pour l'argent (l'avarice) et l'enrichissement à tout prix (la cupidité) peuvent corrompre l'homme et le conduire vers une forme d'idolâtrie :

« Ne vous amassez pas des richesses dans ce monde, où les vers et la rouille détruisent, où les voleurs forcent les serrures et dérobent. Amassez-vous plutôt des richesses dans le ciel, où ni les vers ni la rouille ne peuvent détruire, où les voleurs ne peuvent pas forcer de serrures ni dérober. Car là où sont tes richesses, là aussi est ton cœur. » (Matt. 6 : 19-21).

« Celui qui se confie en ses richesses dépérit. Les justes prospèrent comme des arbres verdoyants. » (Prov. 11 : 28).

« Celui qui aime l'argent n'en a jamais assez et celui qui aime la richesse n'en profite pas. Cela non plus n'a pas de sens. » (Eccl. 5 : 9).

« Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres; il haïra l'un et aimera l'autre; il sera fidèle à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'argent. » (Luc 16 : 13/Matt. 6 : 24).

C'est d'ailleurs ce qui a troublé « le jeune homme riche », lorsque le Seigneur lui demanda d'abandonner ses richesses pour le suivre (Matthieu 19 : 16-24). Cet homme obéissait pourtant parfaitement à la loi de Dieu, mais il était manifestement trop attaché aux biens matériels et n'a pu y renoncer le moment venu.
De la même façon, Yéchoua reprocha souvent aux Pharisiens, pourtant très zélés du respect des lois et des ordonnances de la Torah, leur attachement à l'argent :

« Les Pharisiens entendaient toutes ces paroles et se moquaient de Jésus, car ils aimaient l'argent. » (Luc 16 : 14).

La dîme

Sous la Première Alliance, l'œuvre de Dieu était financée par le système des dîmes (I0 % des revenus).
La dîme était destinée aux Lévites qui accomplissaient jour après jour leur travail sacerdotal (Lév. 27 : 30-33). La seconde dîme était économisée et conservée par l'individu pour les frais occasionnés aux fêtes (principalement celle de Soukkot, Deut. 14 : 22-27), et enfin une troisième dîme (prélevée tous les 3 ans) était destinée aux pauvres et aux Lévites (Deut. 14 : 28-29).

Aujourd'hui, certaines congrégations et églises réclament une dîme à leurs membres en déclarant que le pasteur remplace de Lévite d'autrefois. Parfois même, le non-versement de cette dîme est considéré comme une faute et entraîne l'exclusion du groupe ! (2)

Il est normal que ceux qui œuvrent pour la Parole de Dieu reçoivent une rémunération proportionnelle à leur travail (I Cor. 9 : 4, 11 et 13-14), mais est-il vraiment nécessaire d'imposer l'obligation du versement d'une dîme aux membres de l'assemblée ?

« Car lorsque la prêtrise est changée, il faut aussi qu'il y ait un changement de loi. » (Héb. 7 :12).

Dons et offrandes

D'autres groupes fonctionnent parfaitement bien sans imposer le paiement de la dîme, mais plutôt grâce aux dons ou offrandes offerts librement et anonymement par leurs membres.
Comme cela se faisait déjà à l'époque de la Première alliance, les trois fêtes principales de l'année biblique étaient l'occasion de faire un don à ceux qui avaient la charge du peuple de Dieu :

« Trois fois par année, tous les mâles d'entre vous se présenteront devant l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu'il choisira : à la fête des pains sans levain, à la fête des semaines, et à la fête des tabernacles. On ne paraîtra point devant l’Éternel les mains vides. Chacun donnera ce qu'il pourra, selon les bénédictions que l’Éternel, ton Dieu, lui aura accordés. » (Deut. 16 : 16-17). Voir aussi Ex. 23 : 14-16.

Remarquons que dans le Nouveau Testament les premières congrégations fonctionnaient avec le système des dons et des offrantes volontaires (Jean 13 : 29; Actes 2 : 45; Actes 4 : 32-37; etc).

« Il faut donc que chacun donne comme il l'a décidé, non pas à regret ou par obligation; car Dieu aime celui qui donne avec joie. » (II Cor. 9 : 7).

Bien sûr, il est tout à fait louable de vouloir verser sa dîme de façon ponctuelle ou régulière. Abraham et Jacob l'ont fait ponctuellement, avant que le sacerdoce lévitique ne soit en fonction (Gen. 14 : 20 et 28 : 22); et il existe même une promesse de bénédiction pour ceux qui offraient leur dîme de bon cœur (Malachie 3 : 10-12).
Ceux et celles qui désirent verser une dîme doivent le faire de bon cœur, et surtout sans contrainte ni menace de se voir exclu d'une assemblée, s'il ne le faisait pas régulièrement (3).

Néanmoins, si le versement de la dîme n'est plus une obligation, il est évident que ceux qui enseignent et s'occupent de leur congrégation ont droit à une rémunération proportionnelle à leur travail. Car il s'agit bien d'un service et comme chacun sait : « tout travail mérite salaire» (Luc 10 : 7). Le don ou l'offrande constitue dès lors un moyen tout indiqué pour honorer le travail des pasteurs et enseignants.

« Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu n'emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. » (I Cor. 9 : 9).

« Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l'autel ont part à l'autel ? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de l’Évangile. » (I Cor. 9 : 13-14).

« Mais toi, quand tu donnes de l'argent aux pauvres, fais-le de telle façon que même ton plus proche ami n'en sache rien. » (Matt. 6 : 3; l'anonymat).

« ... Vous avez reçu gratuitement, donnez aussi gratuitement. » (Matt. 10 : 8).

La crise financière

Il est certain que l'argent (fiduciaire et scriptural) est un facteur essentiel et indispensable de toute activité économique et commerciale florissante.
Malheureusement, ces dernières années, nous assistons à des dérives graves liées à une mauvaise utilisation des moyens financiers mis à disposition sur un marché mondialisé. Sans entrer dans des explications longues et fastidieuses, chacun comprendra que l'utilisation pervertie de l'argent nous conduit dans des situations de crises financières et économiques désastreuses, telles que nous les connaissons aujourd'hui (bulles financières, subprimes, taux d'intérêts excessifs pour les prêts, mais trop bas pour les placements, inflation, corruption, placements à risque et « toxiques », endettement des pays et des citoyens, rôle des banques, etc).

De toute évidence, c'est le mensonge, l'égoïsme, la spéculation et la cupidité (de certains) qui sont à l'origine de ces crises financières chroniques (n'oublions pas la crise de 1929 aux U.S.A. et plus proche de nous la crise des subprimes en 2008). Mais le plus triste, c'est que ce sont surtout les plus démunis qui subissent les conséquences désastreuses de ces crises.

« Car l'amour de l'argent est la cause de toutes sortes de maux. Certains ont eu une telle envie d'en posséder qu'ils se sont égarés loin de la foi et ont accablé leur cœur de bien des douleurs. » (I Timothée 6 : 10).

Tout le monde en conviendra : l'argent ne doit pas être une finalité, mais plutôt un moyen. Rappelons que le 8e et 10e commandements concernent notre comportement face à l'argent (et aux biens matériels en général) :

« Tu ne commettras pas de vol. » et « Tu ne convoiteras rien de ce qui appartient à ton prochain ... » (Deutéronome 5 : 19 et 21).

« Ne vous laisser pas dominer, dans votre conduite, par l'amour de l'argent; contentez-vous de ce que vous avez, car Dieu a dit : 'Je ne te laisserai pas, je ne t'abandonnerai jamais '. » (Hébreux 13 : 5).

Mais l'homme s'est détourné des lois de Dieu, et en l'occurrence, ici, des règles concernant la finance (entre individus, entre pays et vis-à-vis du Créateur).
Il y a en effet des lois et des prescriptions dans la Bible qui régissent toute activité ayant un rapport avec l'argent :

La façon de le gagner :

« Vous avez six jours dans la semaine pour accomplir votre ouvrage, mais le septième jour vous cesserez toute activité, afin que vos bœufs et vos ânes puissent se reposer, et que les serviteurs et les étrangers puissent reprendre haleine. » (Ex. 23 : 12).

« Mieux vaut un maigre salaire gagné honnêtement que de gros revenus tirés d'affaires louches. » (Prov. 16 : 8).

« Vous n'aurez pas dans votre sac des poids inexacts, certains plus lourds et d'autres plus légers. » (Deut. 25 : 13).

« L'homme avide d'argent attire la ruine sur sa famille. Celui qui ne se laisse pas acheter jouira d'une longue vie. » (Prov. 15 : 27).

Le prêt et le crédit :

« Si vous prêtez quelque chose à un compatriote, argent, nourriture ou autre, n'exigez de lui aucun intérêt. Vous pouvez exiger des intérêts d'un étranger, mais pas d'un compatriote ... » (Deut. 23 : 20-21).

« Le riche a les pauvres en son pouvoir. Ceux qui empruntent sont les esclaves de leurs créanciers. » (Prov. 22 : 7).

« Si quelqu'un s'enrichit en prêtant de l'argent à des taux excessifs, sa fortune reviendra à un homme généreux envers les pauvres. » (Prov. 28 : 8).

« Seul un insensé se rend responsable de la dette d'autrui en tapant dans la main de quelqu'un. » (Prov. 17 : 18). Voir aussi Prov. 6 : 1; 11 : 15; 20 : 16; 22 : 26 et 27 : 13.

La politique socio-économique et financière :

« 11 Ne commettez pas de vol, n'usez pas de mensonge ou de fraude au détriment de vos compatriotes. (...) 13 N'exploitez personne et ne volez rien; ne gardez pas jusqu'au lendemain le salaire dû à un ouvrier. » (Lév. 19 : 11, 13).

« Ne profitez pas de la pauvreté ou de la misère d'un ouvrier, que ce soit un compatriote ou un étranger vivant dans une ville de votre pays. » (Deut. 24 : 14).

« Le peuple maudit ceux qui stockent leur blé, mais il est reconnaissant à ceux qui le vendent. » (Prov. 11 : 26).

« Des collecteurs d'impôts vinrent aussi pour être baptisés et demandèrent à Jean : - Maître, que devons-nous faire ? Il leur répondit : - Ne faites pas payer plus que ce qu'ordonne la loi. » (Luc 3 : 12-13).

« Payez à tous ce que vous leur devez : payez l'impôt à qui vous devez l'impôt et la taxe à qui vous la devez ... » (Rom. 13 : 7).

Lévitique 25 (l'année sabbatique, le Jubilé, le droit de rachat et le prêt aux pauvres), etc.

Une des raisons de la Colère de Dieu

On ne peut être qu'indigné et révolté, lorsque l'on voit la misère et la pauvreté de tous ces gens de part le monde qui sont les victimes collatérales de ces crises financières à répétition et de l'exploitation honteuse des puissants de ce monde.
Nous sommes arrivés à une époque où l'écart entre personnes extrêmement riches et désespérément pauvres n'a jamais été aussi grand. Le nombre de gens qui, dans le monde, vivent dans la précarité et la misère ne cesse de croître chaque année. Cela est d'autant plus injuste que le gaspillage et la surconsommation dans nos pays riches atteignent des proportions jamais égalées.

D'autre part, il nous suffit d'ouvrir un livre d'Histoire pour se rendre compte que la plupart des révolutions populaires ont souvent été les seules réponses possibles de gens désespérés face à l'injustice, l'oppression et l'asservissement des puissants. Mais toutes ces révoltes menées tout au long de l'Histoire n'ont manifestement pas changé grand chose. C'est davantage le cœur de l'homme qui doit changer plutôt que ses idéaux politiques.
La prochaine révolution ne sera pas conduite par les hommes, mais bien par le Seigneur des Armées lui-même. C'est lui qui mettra fin à l'exploitation et à l'injustice des hommes :

« En effet, l'or et l'argent du monde entier m'appartiennent. » (Aggée 2 : 8).

« Ces hommes ne se détournèrent pas non plus de leurs meurtres, de leur magie, de leur immoralité ou de leurs vols. » (Apoc. 9 : 21).

« Ni leur argent ni leur or ne pourront les sauver au jour de la colère du Seigneur ... » (Sophonie 1 : 18).

« Faites donc mourir tout ce qui est terrestre en vous : l'immoralité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs et l'avarice (car l'avarice est une sorte de culte des idoles). C'est à cause de telles fautes que la colère de Dieu va frapper ceux qui refusent de lui obéir. » (Col. 3 : 5-6). Voir aussi Eph. 5 : 5.

Notes

1) On ne me suspectera pas de défendre les riches, puisque je ne fait pas partie de cette classe privilégiée. Ceci dit, au sein de nos assemblées, il nous faut respecter et accueillir tout le monde, riches et pauvres, sans distinction de classe.

2) L'obligation de la dîme n'a jamais été une caractéristique de la véritable Église de Dieu. Faut-il rappeler que l'Église Catholique romaine l'imposait au Moyen-Age, au moment même ou elle instaurait sa fameuse Inquisition !

Aujourd'hui, certaines congrégations imposent la dîme, alors qu'elles ne respectent même pas le shabbat (qui, lui, est pourtant bien un des commandements du Décalogue !).

3) Je ne parlerai pas de certains sites web, qui affichent ostensiblement leur demande d'argent et qui sont souvent de véritables « boutiques » en ligne ; ainsi que ces sectes qui ne se privent pas non plus de réclamer avec insistance et contrainte une dîme à leurs membres. Dans ce cas, l'argent versé est généralement un bon moyen d'enrichissement (des dirigeants bien évidemment).

Ceci dit, je ne critique pas la dîme, qui a toujours été le moyen privilégier de financement de l'œuvre de Dieu, mais je pense que certaines églises abusent de ce précepte en le rendant obligatoire et contraignant, sous menace d'exclusion si non-payement. Les dons et les offrandes ne sont-ils pas des moyens plus appropriés aujourd'hui ? ...

Salutations
2012, (révisé en avril 2015)
Jacquy Mengal

vendredi 5 octobre 2012

Le Dernier Grand Jour

La dernière fête qui clôture le cycle annuel des 7 fêtes de Dieu est appelée « le huitième jour de la fête » (Nombres 29 : 35); ou comme le disait le Seigneur lui-même : « Le dernier jour, le grand jour de la fête ... » (Jean 7 : 37, version L. Segond).

« Chaque jour de la semaine, vous m'offrirez un sacrifice consumé. Le huitième jour, vous vous rassemblerez de nouveau en mon honneur et vous m'offrirez également un sacrifice consumé. Le jour de ce rassemblement final, vous n'accomplirez pas votre travail ordinaire. » (Lévitique. 23 : 36).

Cette fête, qui est célébrée le lendemain du 7e jour de la fête des Tabernacles, occupe la dernière place dans le cycle des fêtes pour une raison bien précise.
En effet, comme nous avons déjà eu l'occasion de le voir précédemment, l'ordre de succession des solennités correspond à la chronologie du plan de Dieu pour les élus et pour l'humanité entière.

Dans le judaïsme, cette fête est appelée Chemini Atseret (8ème Jour de l'Assemblée), qui en Israël est célébrée en même temps que la fête de Sim'hat Torah.
Si la fête de Chemini Atseret est l'occasion pour les Juifs de se retrouver une dernière fois ensemble, la fête de Sim'hat Torah clôture le cycle annuel de la lecture de la Torah.

Pour nous, Chrétiens et Juifs messianiques, puisque la fête des Tabernacles représente le Millénium à venir, la fête du Dernier Grand Jour symbolise la résurrection des morts et le Jugement final :

« J'ai cette espérance en Dieu, espérance qu'ils ont eux-mêmes, que les hommes, les bons comme les méchants, seront ramenés de la mort à la vie. » (Actes 24 : 15).

« Je vous le déclare, c'est la vérité : au jour du Jugement le châtiment sera moins dur pour les habitants de Sodome et Gomorrhe que pour les habitants de cette ville-là. » (Matt. 10 : 15). Voir aussi Matt. 11 : 24 et Jean 5 : 25-29.

Mais de quel jugement et résurrection s'agit-il ici ?
Les Écritures nous parlent de deux résurrections et de plusieurs jugements. (Par exemple, les jugements de Sodome et Gomorrhe, de Babylone, du faux prophète et de la Bête, etc).

Voici ce que l'apôtre Paul écrivait à Timothée à la fin de sa vie :

« Quant à moi, l'heure est arrivée où je vais être offert en sacrifice; le moment est venu pour moi de mourir. J'ai combattu le bon combat, je suis allé jusqu'au bout de la course, j'ai gardé la foi. Et maintenant, le prix de la victoire m'attend : c'est la couronne de justice que le Seigneur, le juste juge, me donnera au jour du Jugement. Et il ne la donnera pas seulement à moi, mais à tous ceux qui attendent avec amour le moment où il apparaîtra. » (II Timothée 4 : 6-8).

Ici, de toute évidence, il s'agit de la première résurrection et du jugement qui concerne les véritables croyants. Si l'on veut comprendre cette notion de premier Jugement et de première résurrection, il est primordial de mettre ce passage en relation avec Apoc. 20 : 1-6 ; I Thes. 4 : 13-18; I Cor. 15 : 12-28, 51-52 et I Pierre 4 : 17.

Mais, il y aura une seconde résurrection et un Jugement final pour tous ceux et celles qui ne feront pas fait partie de la première résurrection (celle des véritables croyants).
Et c'est précisément cette seconde résurrection qui est célébrée avec la fête du Dernier Grand Jour.

Depuis le début de l'humanité, la plupart des hommes ont été séduits par le Malin et ils se sont détournés du Créateur, formant ainsi leurs propres religions et systèmes de valeurs.
Néanmoins, il y a toujours eu des gens qui se sont bien comportés dans leur vie, malgré leur méconnaissance de la Vérité. Ces gens seraient-ils perdus à jamais, après leur première mort ? La réponse est évidente : non, le Seigneur est juste et il veut donner à toutes ces personnes l'opportunité de choisir entre la Vie et la Mort. Je parle ici de la vie éternelle ou de la seconde mort.

« Ne vous en étonnez pas, car le moment vient où tous les morts qui sont enterrés entendront sa voix et sortiront de leurs tombeaux. Ceux qui ont fait le bien ressusciteront pour recevoir la vie, mais ceux qui ont fait le mal ressusciteront pour être condamnés. » (Jean 5 : 29).

Continuons notre lecture dans Apocalypse 20 : 11-15. Ce Jugement final concernera tous les humains morts depuis Adam. Ces milliards d'êtres humains, qui n'ont pas eu l'occasion de connaître la Vérité ou qui n'ont pas été appelés durant ces 6 000 ans, auront aussi l'opportunité d'obtenir la vie éternelle, pour autant qu'ils en aient été jugés dignes et qu'ils acceptent la Vérité.
Quant à ceux qui auront cette chance de connaître Dieu durant le millénium, l'accès à la vie éternelle, après leur mort (physique), sera bien plus aisé puisqu'ils ne seront plus trompés par Satan et qu'ils connaîtront la Vérité.
C'est donc après le Millénium et l'ultime conflit de Gog et Magog que ce Jugement final de l'humanité aura lieu (Apoc. 20 : 7-10).

Les fêtes, qui célébraient à l'origine les différentes étapes de l'année agricole, ont été utilisées par le Seigneur pour nous révéler son plan de rédemption pour ses élus et pour l'humanité entière.
Mes amis, ce plan divin n'est-il pas magnifique ? Dès le Jardin d'Éden, nous avons fait le mauvais choix. Mais le Tout-puissant ne nous a pas rejetés. Par son plan pour l'humanité, Il veut nous accorder une seconde chance et nous donner la liberté de choisir entre la Vie et la Mort. En fait, ce qu'il désire c'est que nous fassions partie de sa Famille :

« Jésus répondit : - Il est écrit dans votre loi que Dieu a dit : « Vous êtes des dieux. » Nous savons qu'on ne peut pas supprimer ce qu'affirme l'Écriture. Dieu a appelé dieux ceux à qui s'adressait sa parole. » (Jean 10 : 34/Ps. 82 : 6). Voir aussi Héb. 2 : 5-8.

Ici se termine cette série de 7 articles sur les fêtes de Dieu. Je ne prétends pas avoir épuisé le sujet; loin de là ! D'autres que moi ont écrit (et écriront) de très bons articles au sujet des fêtes et de leur signification. Je vous invite à lire ces écrits, mais, soyons prudents, comme les Juifs de Bérée qui examinaient toutes choses (Actes 17 : 11).

Liste des fêtes de Dieu :

1. Pâque (Pessa'h) = sacrifice du Messie pour nos péchés.
2. Fête des Pains Azymes (Hag Hamatzot) = abandon et rejet de l'esclavage du péché.
3. Pentecôte (Shavouot) = première moisson des élus.
4. Fête des Trompettes (Yom Teruah) = seconde venue du Messie et résurrection des élus
5. Jour des Expiations (Yom Kippour) = écartement de Satan et intronisation du Messie.
6. Fête des Tentes (Hag HaSoukkot) = règne du Messie pendant 1 000 ans (Millénium).
7. Dernier Grand Jour (Chemini Atseret) = seconde résurrection et Jugement final.

Bonne fête du Dernier Grand Jour (Chemini Atseret) et à bientôt.
Jacquy Mengal

jeudi 27 septembre 2012

La Fête des Tabernacles

Tente bédouine
Nous voici arrivés à la sixième et avant-dernière fête de l'année biblique qui se déroule du 15 au 21 tishri. La fête dure sept jours et on se rassemble le premier jour:

« Le quinzième jour du septième mois, vous vous rassemblerez pour adorez le Seigneur et vous n'accomplirez pas votre travail ordinaire. Célébrez, durant sept jours, une fête en l'honneur du Seigneur. » (Nombres 29 : 12).

Le nom même de fête des Tabernacles, appelée aussi fête des Tentes ou des Huttes (Hag Soukkot en hébreu), nous rappelle qu'après la sortie d'Égypte, les Israélites ont séjourné durant 40 ans sous des tentes, mais aussi sous la protection du Seigneur. C'est du reste en souvenir de cet évènement que le judaïsme commémore toujours aujourd'hui la fête de Soukkot :

« Durant cette semaine, vous, les Israélites, vous devrez tous vous installer dans des huttes, afin que vos descendants sachent que j'ai fait habiter leurs ancêtres dans des huttes, lorsque je les ai conduits hors d'Égypte. Je suis le Seigneur votre Dieu. » (Lév. 23 : 42-43). Voir aussi Osée 12 : 10.

Mais, cette solennité porte également le nom de fête des Récoltes, car c'est après les vendanges et les dernières récoltes automnales que le peuple d'Israël se rassemblait pour célébrer avec beaucoup de joie et de réjouissances la fin des récoltes. Il s'agit donc avant tout d'une fête joyeuse qui préfigure l'ère messianique (le Millénium) :

« Lorsque vous aurez terminé de battre les céréales et de presser le raisin, vous célébrerez pendant sept jours la fête des Huttes. Vous en ferez une fête joyeuse, vous, vos enfants, vos serviteurs et vos servantes, ainsi que les lévites, les étrangers, les orphelins et les veuves qui vivent parmi vous. Cette fête en l'honneur du Seigneur votre Dieu durera sept jours, dans le lieu qu'il aura choisi. Réjouissez-vous pleinement, car le Seigneur vous accordera d'abondantes récoltes et le succès dans tout ce que vous entreprendrez. » (Deutéronome 16 : 13-15).

La fête des Tabernacles préfigure l'ère messianique

En effet, dans le plan de Dieu, lorsque le Messie sera revenu (fête des Trompettes) et qu'il aura mis Satan à l'écart afin qu'il ne trompe plus les hommes (Jour des Expiations), le Seigneur instaurera son Royaume sur terre et régnera depuis Jérusalem avec les saints ressuscités :

« Tu as fait d'eux un royaume de prêtres pour servir notre Dieu, et ils régneront sur la terre. » (Apoc. 5 : 10).

La fête des Tabernacles symbolise très bien cette époque messianique, appelée aussi le Millénium, car c'est au cours de ces 1 000 ans de paix et de bonheur que les hommes pourront enfin vivre dans un monde débarrassé du mal. De cette façon, ils pourront plus facilement arriver à la fin de leur existence (physique) avec l'espoir de ressusciter à leur tour, lors du Jugement dernier (Apoc. 20 : 11-15). Ce sera alors la seconde résurrection (symbolisée par la seconde récolte, qui est celle d'automne) :

« Vous célébrerez ensuite la fête des moisson, au moment où vous moissonnez les premiers produits des champs que vous cultivez. Et en automne, à la fin de l'année, vous célébrerez la fête de la récolte, lorsque vous aurez fini de récolter les produits de vos plantations. » (Exode 23 : 16). Voir aussi Exode 34 : 22.

Quant à ceux qui seront déjà ressuscités lors de la 7e trompette (la première récolte), ils obtiendront enfin la promesse faite par le Seigneur d'une demeure éternelle et non plus de cette tente terrestre (notre corps) dans laquelle nous vivons aujourd'hui. Le Millénium sera pour eux, et pour nous - je l'espère mes amis - un grand bonheur et une joie indescriptible d'être aux côtés du Seigneur.

« 1 Nous savons, en effet, que si la tente dans laquelle nous vivons – c'est-à-dire notre corps terrestre – est détruite, Dieu nous réserve une habitation dans les cieux, une demeure qu'il a faite lui-même et qui durera toujours ... » (II Cor. 5 : 1-10). Voir également Héb. 11 : 9-10.

Une fête d'avenir !

Contrairement à ce que certains affirment, le respect de cette solennité est toujours de mise aujourd'hui. Rappelons que notre Seigneur est monté à Jérusalem lors de cette fête, en dépit des risques encourus pour sa vie, nous donnant ainsi l'exemple à suivre (Jean 7 : 1-24).

Et, lors du Millénium, toutes les nations de la terre devront envoyer des ambassades à Jérusalem à l'occasion de la fête des Tabernacles pour adorer le Seigneur dans son Temple :

« 16 En ce temps-là, les survivants des nations qui ont attaqué Jérusalem se rendront chaque année dans cette ville, pour adorer le Seigneur, le roi de l'univers, et pour célébrer la fête des Huttes ... » (Zach. 14 : 16-19).

Remarquons que c'était déjà une ordonnance pour tous les Israélites de monter à Jérusalem chaque année pour célébrer la fête des Tentes (ainsi que la fête des Pains sans levain et celle de la Pentecôte). C'est également l'occasion de faire un don lors de cette fête automnale (Deut. 16 : 16-17). Célébrons donc la fête avec joie en pensant aussi à ceux qui nous enseignent.

Note :

Pour tous ceux qui pensent que la nouvelle année a lieu au début de l'automne, notez que la Bible précise bien que Soukkot à lieu à la fin de l'année (biblique) et non au début : « ... Et en automne, à la fin de l'année, vous célébrerez la fête de la récolte ... » (Exode 23 : 16).

Joyeuse fête des Tabernacles (Hag Soukkot).
Jacquy Mengal

mardi 18 septembre 2012

Le Jour des Expiations

Cérémonie du Yom Kippour
Le Jour des Expiations, mieux connu sous le nom hébreu de Yom Kippour (Jour du Grand Pardon), est incontestablement une des fêtes les plus solennelles du judaïsme. Lors de ce grand jour de fête, plusieurs prières sont récitées à la synagogue, dont le célèbre Kol Nidrei qui ouvre la fête le soir du 9 tishri.

Cette solennité que l'on célèbre le dixième jour du septième mois est un shabbat annuel et un jour de jeûne complet :

« Le dixième jour du septième mois, vous vous rassemblerez pour adorer le Seigneur, vous jeûnerez et vous ne devrez faire aucun travail. » (Nombres 29 : 7).

« 27 Le dixième jour du septième mois sera le grand jour du pardon des péchés. (...) 32 Vous en ferez un jour de repos, semblable au sabbat, et vous jeûnerez. Vous observerez ce repos sabbatique, du neuvième jour du mois au soir jusqu'au lendemain soir. » (Lévitique 23 : 27-32).

Sous la Première Alliance, le Jour des Expiations était l'occasion d'une grande cérémonie à Jérusalem au cours de laquelle le grand-prêtre effectuait le rituel du pardon des péchés pour le peuple et pour lui-même :

« En effet c'est le jour où l'on effectue sur vous le geste rituel du pardon des péchés et de la purification et où vous êtes ainsi purifiés de toutes vos fautes devant le Seigneur. Vous devez en faire un jour de repos complet et de jeûne. Cette prescription est valable pour toujours. » (Lév. 16 : 30-31); et tout le chapitre 16 du Lévitique.

C'était le seul jour de l'année où le grand-prêtre avait le droit de pénétrer dans le Saint des saints pour accomplir le rituel du pardon des péchés :

« Mais seul le grand-prêtre entre dans la seconde tente, et il ne le fait qu'une fois par an. Il doit y apporter du sang d'animal qu'il offre à Dieu pour lui-même et pour les péchés que le peuple a commis par ignorance. » (Hébreux 9 : 7).

Mais c'était également à l'occasion du Yom Kippour de la 49e année qu'était proclamée, pour l'année suivante (la 50e), l'année du Jubilé (Lév. 25 : 8-9).

Que représentent les deux boucs dans Lévitique 16 ?

Lors de la cérémonie de la fête des Expiations, les Israélites devaient apporter aux lévites deux boucs destinés à un rituel dont la signification revête une importance considérable et malheureusement parfois mal comprise par certains.

Les deux boucs étaient conduits devant le Sanctuaire et après tirage au sort, l'un des animaux était attribué au Seigneur et l'autre à Azazel (Lév. 16 : 5, 7-8).
Le bouc destiné au Seigneur était sacrifié pour le pardon des péchés, mais l'autre attribué à Azazel était envoyé dans le désert après que l'on ait énuméré sur lui toutes les fautes et désobéissances des Israélites (Lév. 16 : 9-10).

Il est évident que ce rituel avait une signification symbolique puissante et même prophétique. Par analogie, on peut facilement comprendre que le bouc offert en sacrifice pour le pardon des péchés du peuple représente le Seigneur Yéchoua lui-même qui s'est offert en sacrifice à notre place et pour nos péchés (Lév. 16 : 15-19).

L'autre bouc, sur la tête duquel le grand-prêtre a posé ses mains en énumérant toutes les fautes et les péchés du peuple, représente Satan qui est le responsable du péché (Lév. 16 : 20-28).

Si le Seigneur, qui était sans péché, a été sacrifié à notre place pour les fautes que nous commettons, c'est finalement Satan, l'auteur du péché, qui supportera la responsabilité du mal commis (Apoc. 12 : 7-9).
Remarquons que le bouc destiné à Azazel n'a pas été sacrifié, mais il a été banni et envoyé au désert, loin des hommes; tout comme Satan, qui bien que toujours vivant, sera jeté dans l'abîme afin qu'il ne puisse plus égarer les hommes durant le Millénium :

« Il saisit le dragon, le serpent ancien, c'est à dire le diable ou Satan, et il l'enchaina pour mille ans. » (Apoc. 20 : 2).

Quel est le sens de cette fête aujourd'hui ?

Depuis que le Seigneur s'est offert en sacrifice une fois pour toutes en acceptant de supporter à notre place la punition qui aurait dû nous toucher, il n'est plus question de pratiquer des sacrifices d'animaux dans un sanctuaire :

« 9 Puis il ajoute : 'Me voici, ô Dieu, je viens pour faire ce que tu veux.' Ainsi, Dieu supprime tous les anciens sacrifices et les remplace par le sacrifice du Christ. 10 Parce que Jésus-Christ a accompli ce que Dieu voulait, nous sommes purifiés du péché par l'offrande qu'il a faite de son propre corps, une fois pour toutes. (...) 12 Le Christ, par contre, a offert un seul sacrifice pour les péchés, un sacrifice dont l'effet dure toujours, puis il s'est assis à la droite de Dieu. » (Héb. 10 : 9-12).

Mais alors, me direz-vous, cette fête a-t-elle encore un sens aujourd'hui ?
Assurément ! Cette fête trouve très bien sa place dans la succession des fêtes bibliques représentant la chronologie du plan divin pour l'humanité.
En effet, après la fête des Trompettes qui symbolise la venue du Messie, et avant la fête des Tabernacles qui représente le Royaume de Dieu instauré sur terre (le Millénium), vient le Jour des Expiations, qui célèbre le pardon de nos péchés grâce au sacrifice du Messie Yéchoua (symbolisé par le bouc sacrifié pour nos péchés), la confirmation de son autorité comme seul Roi et Sauveur et le bannissement de Satan (le bouc envoyé au désert).

Note :

Remarquons que les deux boucs sont présents devant le Sanctuaire (symbole du trône de Dieu); tout comme Satan lui-même qui a toujours accès au Sanctuaire céleste (Job 1 : 6 et 2 : 1).
D'autre part, c'est toujours Satan qui dirige les royaumes du monde actuel (Matt. 4 : 8-9). Il ne sera détrôné que lorsque le Messie reprendra le pouvoir sur le monde entier (Apoc. 11 : 15).

Salutations et bonne fête des Expiations (Yom Kippour).
Jacquy Mengal