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jeudi 5 avril 2012

La Fête des Pains Azymes

Le levain, symbole du péché

Nous savons que pour l'ancien Israël, tout comme pour le peuple juif aujourd'hui, la fête de Pessah (la Pâque) et des Pains sans levain (Azymes) commémorent la libération du joug de la servitude endurée en Égypte (Nom. 33 : 3).

La coutume de manger des pains sans levain durant les sept jours qui suivent la Pâque vient du fait que les Israélites ont dû quitter l'Égypte à l’aube du quinzième jour en n’ayant pas eu le temps de faire lever la pâte de leurs pains. C’est donc en souvenir de cette sortie précipitée que cette fête des Pains sans levain est toujours célébrée aujourd’hui.

« Les Égyptiens, croyant qu'ils allaient tous mourir, poussèrent les israélites à quitter rapidement leur pays. C'est pour cette raison que les Israélites durent emporter leur pâte à pain avant qu'elle ait levé; ils tenaient leur pétrin sur l'épaule, enveloppé dans leur manteau. » (Exode 12 : 33-34).

Pour nous, Chrétiens messianiques, si la fête de la Pâque commémore le sacrifice du Messie pour le pardon de nos péchés, la fête des Pains sans levain symbolise la libération de l'esclavage du péché.

De la même façon que les Hébreux ont dû quitter l'Égypte, où une multitude de divinités païennes étaient adorées, il nous faut également sortir de ce monde pécheur, dont le levain est la représentation allégorique.

En effet, le levain symbolise le péché, et en s'abstenant d'en manger durant cette fête, nous reconnaissons la nécessité de devoir se libérer de son emprise et de son esclavage :

«... Vous connaissez le proverbe : 'Un peu de levain fait lever toute la pâte'. Enlevez ce vieux levain de péché pour que vous deveniez tout à fait purs. Vous serez alors semblables à une pâte nouvelle et sans levain, ce que vous êtes déjà en réalité. Car notre fête de Pâque est commencée, puisque le Christ a été sacrifié comme notre agneau pascal. Célébrons donc notre fête, non pas avec du pain contenant le vieux levain, le levain du péché et de l'immoralité, mais avec du pain sans levain, le pain de la pureté et de la vérité. » (I Cor. 5 : 6-8). Voir aussi Galates. 5 : 9.

Mais qu'est-ce que le péché au juste ?

La première lettre de Jean nous donne une définition très claire de ce qu'est le péché :

« Tout homme qui pèche désobéit à la loi de Dieu, car le péché est la désobéissance à la loi. » (I Jean 3 : 4).

Ainsi donc, la transgression de la loi de Dieu nous conduit directement au péché (Rom. 7 : 14-20). De la même façon, la satisfaction de la chair, de notre nature humaine, est péché contre Dieu (Rom. 13 : 12-14). Et le fait de vivre dans le péché est considéré comme vivre sous une forme d'esclavage (Rom. 6).

Quelles sont les conséquences du péché ?

Nous savons que le salaire du péché est la mort. Mais, bien avant la mort qu'il entraine, le péché conduit d'abord à l'amertume, au chagrin, au remord, au ressentiment et à la dépression (Rom. 5 : 12-14).

Mais, à plus long terme, il peut aussi nous mener à la mort éternelle, car les pécheurs endurcis qui refusent de changer leur comportement mauvais n'hériteront pas du Royaume des Cieux (I Cor. 6 : 9-11; Apoc. 21 : 7-8).

Bien sûr, nous avons tous péché et aucun homme ne peut dire qu'il est sans tache :

« ... car il n'y a aucun homme qui ne désobéisse jamais ... » (I Rois 8 : 46). Voir aussi Rom. 3 : 9-23).

Et malheureusement, ce sont bien nos péchés qui nous éloignent du Seigneur (Esaïe 59 : 1-21).

Le sang, prix du péché

Depuis le début de la création, le sang a toujours été considéré comme le symbole de la vie, et le prix du péché c'est précisément le sang, c'est-à-dire la vie (Héb. 9 : 22; Lév. 17 : 11).

Les sacrifices sanglants d'animaux, qui rythmaient le culte du Temple, étaient là pour nous rappeler ce prix du péché et par la même toute sa gravité.

Pouvez-vous imaginer le fait de devoir se séparer d'un animal qu'on a élevé et auquel on peut être attaché. Cela ne devait pas être très agréable et parfois même insupportable pour les anciens Israélites. Ces sacrifices représentaient un prix très lourd à payer, d'où la nécessité  et l'importance d'arrêter de commettre des fautes.

A présent, ces sacrifices ne sont plus nécessaires, car notre Seigneur Yéchoua a versé son sang une fois pour toute pour tous ceux et celles qui acceptent son sacrifice et se repentent sincèrement (Héb. 9).

« De même, le Christ aussi a été offert en sacrifice une seule fois pour enlever le péché de beaucoup d'hommes. Il apparaîtra une seconde fois, non plus pour enlever le péché mais pour sauver ceux qui l'attendent. » (Héb. 9 : 28).

Salutations

Fête des Pains Azymes (Hag Ha-Matzot) 2012
Jacquy Mengal

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