Présentation :

La Bible est-elle vraiment inspirée ? L'accomplissement de nombreuses prophéties et la découverte de nombreux vestiges archéologiques confirment son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir !
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible en français courant éditée par l'Alliance Biblique Universelle, 1983. Les commentaires anonymes et non signés ne seront plus publiés. Merci et bonne lecture. © Copyright 2009-2023 Tous droits réservés

jeudi 14 novembre 2013

La Bible est-elle fiable ?

Rouleau d'Esaïe trouvé à Qumrân
La Bible est probablement le livre de tous les superlatifs.
En effet, si ce livre reste un des ouvrages le plus traduit et le mieux vendu au monde, c'est aussi, parmi les livres religieux, celui dont les textes sont les plus interprétés et suscitent le plus de controverses; voire de l'hostilité de la part de ses détracteurs (1).


Un ensemble unique de livres ...

La Bible, du grec « ta Biblia » (les livres), est composée de 66 livres (2) qui ont été écrits par une quarantaine d'écrivains (3) sur une période de temps de plus ou moins 1500 années.
La première partie des Écritures, appelée « Ancien Testament » par les Chrétiens et Tanakh (la Bible hébraïque) par les Juifs, compte 39 livres qui ont été rédigés en hébreu (avec des parties en araméen) entre 1400 et 400 av. J.-C. Son Canon a été fixé définitivement à Jamnia (Israël) en 98 ap. J.-C.
La deuxième partie appelée « Nouveau Testament » comprend 27 livres qui ont été rédigés en grec entre 49 et 95 ap. J.-C. Ils sont reconnus uniquement par le monde chrétien et leur Canon a été fixé au IIe siècle de notre ère.

L'intérêt de la Bible réside non seulement dans les différents genres littéraires qu'elle nous offre (prophétique, poétique, historique, etc), mais également en tant que source historique comparative ancienne, et bien entendu, pour chaque croyant, dans sa révélation inspirée par le Dieu d'Israël.

Le Premier Testament (4) est divisé en trois parties principales auxquelles le Seigneur Yéchoua s'est référé à plusieurs reprises, lors de son ministère :

«- Voilà ce que je vous ai déclaré quand j'étais encore avec vous : tout ce qui est écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, dans les livres des prophètes et dans les psaumes devait se réaliser. » (Luc 24 : 44).

Ces trois parties étant :

Le Pentateuque (Torah), le Livre de la Loi ou Livre de Moïse (Deut. 31 : 24-26; Josué 8 : 34; II Chron. 25 : 4; Néh. 8 : 14 et Matt. 5 : 17),
Les Prophètes (Nebiim), ou Livres des prophètes (Matt. 7 : 12),
Les Psaumes (Ketubim), appelés aussi Autres Écrits (Luc 24 : 44).

Au départ, il faut savoir qu'il y avait un plus grand nombre de livres et c’est par sélection que s’est constituée la Bible que nous connaissons aujourd'hui.
Et si certains livres n’ont pas été retenus, tels ceux appelés apocryphes, d’autres ont été perdus, quoique certains aient été conservés en partie dans d'autres livres du Premier Testament.

Ces livres « perdus » sont :

- Le Livre des Guerres du Seigneur, qui était un recueil de poèmes (Nomb. 21 : 14),
- Le Livre du Juste (Josué 10: 13), également un recueil de poèmes, dont « La Complainte de l’Arc » qui est repris dans II Sam. 1 : 18-27,
- Actes de Salomon (I Rois 11 : 41),
- Le Livre de Samuel, le voyant (I Chron. 29 : 29 ; I Sam. 9 : 9-11),
- Le Livre de Nathan, le prophète (I Chron. 29 : 29 ; II Chron. 9 : 29; II Sam. 12),
- Le Livre de Gad, le prophète (I Chron. 29 : 29),
- Prophétie d'Ahia, de Silo (II Chron. 9 : 29),
- Vision du prophète Yédo (histoire de Jéroboam, fils de Nebat et roi d'Israël; II Chron. 9 : 29),
- Actes du prophète Chemaya (histoire de Roboam; II Chron. 12 : 15),
- Livre d'Iddo, le voyant, où figurent les listes généalogiques (II Chron. 12 : 15),
- Actes de Yéhou, fils de Hanani, repris dans I Rois 16 (II Chron. 20 : 34),
- Actes de Hozaï (histoire du roi Manassé; II Chron. 33 : 19),
- Le texte de la « Complainte sur la mort du roi Josias » (II Chron. 35 : 25).

Bien sûr, les livres originaux de la Bible ont tous disparu depuis fort longtemps et nous ne possédons que des copies de copies.
Quant à ces livres « perdus », leur absence ne constitue pas une lacune importante, puisque ces livres étaient des poèmes, des récits historiques ou des prophéties à court terme.

Pour le Nouveau Testament, le fragment le plus ancien que l’on ait découvert date de 125 ap. J.-C. Il s'agit du papyrus P52, dit de « John Ryland » où sont inscrits, au recto, le verset de Jean 18 : 31, et au verso, ceux de Jean 18 : 37-38.
Pour le Premier Testament, le document complet le plus ancien que nous possédions est le Codex Leningradensis daté de 1008 ap. J.-C, et qui se trouve à Saint-Pétersbourg.

Il y a aussi des fragments datés du VIe au VIIIe siècle, dont ceux découverts au Caire, et le fragment du papyrus Nash (Ier ou IIe siècle de notre ère) découvert en Égypte et qui contient les 10 Commandements et les versets de Deut. 6 : 4-5.

Il faut aussi mentionner le Codex Sinaïticus (IVe siècle), qui est partiel, le Codex Alexandrinus (Ve siècle) presque complet et le Codex Vaticanus (IVe siècle) qui, comme son nom l'indique, se trouve au Vatican.

Les manuscrits de Qumrân

On peut dès lors comprendre toute l’importance de la découverte exceptionnelle des manuscrits de la mer Morte en 1947.
Parmi l’ensemble des nombreux manuscrits (5) mis au jour et récemment traduits figurent presque tous les livres de la Bible (le plus souvent à l'état partiel), dont celui d’Esaïe qui est complet.
Après une longue et fastidieuse traduction de l'ensemble des manuscrits de la mer Morte, on s’est rendu compte que nos copies les plus anciennes (provenant de la version massorétique (6)), étaient assez fidèles, à quelques détails près, à ces manuscrits datés du 1er siècle av. J.-C. au 1er siècle ap. J.-C.

Ainsi, les quelque mille ans, qui séparent cette copie du livre d'Esaïe trouvée à Qumrân de celle du Codex Leningradensis (1008 ap. J.-C.), n’ont pas altéré la transmission fidèle du Texte.
On peut donc être assuré que l’intégrité des écrits de la Bible et leur bonne transmission à travers les siècles ont été soigneusement préservées grâce aux travail rigoureux et minutieux des scribes juifs :

« Les Juifs sont les gardiens des oracles de Dieu » (Romains 3 : 2).

« Le ciel et la terre disparaîtront, tandis que mes paroles ne disparaîtront jamais » (Luc 21 : 33).

Y a-t-il des erreurs dans la Bible ?

Les détracteurs de tous bords objecteront qu'il est impossible qu'un ensemble de livres écrits sur une si longue période et par tant d'hommes provenant d'horizons si différents ne comporte aucune erreur.
Et bien oui, certaines erreurs se sont glissées dans le Texte mais, de toute évidence, il ne s'agit que d'erreurs de traduction, de compréhension ou tout simplement d'interprétation.

Voici un exemple classique d'erreur de traduction : le terme « mer Rouge », noté dans Exode 15 : 4 de la Bible de L. Segond, s'écrit aujourd'hui « mer des Roseaux » ou encore « mer des Joncs », car la traduction « mer Rouge » est une erreur avérée d'un copiste qui écrivit au XVIIe siècle dans la Bible anglaise du roi Jacques « Red Sea » (mer Rouge) au lieu de « Reed Sea » (mer des Roseaux).
Malgré la correction faite dans nos Bibles modernes depuis quelques années, cette erreur perdure encore chez certains croyants.

Un autre exemple d'erreur d'interprétation se trouve dans Luc 23 : 43. Selon l'endroit où l'on place la virgule dans la phrase, on pourrait comprendre que le Seigneur promit à un des crucifiés, qui se trouvait à ses côtés, qu'il ressusciterait le jour même de sa mort :

« Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. »

Alors que toute la Bible déclare que la résurrection n'a pas encore eu lieu et que le Seigneur, lui-même, ne ressuscita pas ce jour-là ! Manifestement, il s'agit, ici, d'une erreur de ponctuation qui conforte une autre erreur d'interprétation ! En plaçant la virgule après le mot « aujourd'hui », on lira :

«Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis. ».
Ce qui est plus conforme à la vérité, compte tenu de tous les autres versets qui proclament que la résurrection n'a pas encore eu lieu. Notons également que la ponctuation était absente dans le texte original et qu'elle fut nécessaire lors de la traduction du texte en français.

Puis, voici une erreur de compréhension. Dans Luc 23 : 54, la Bible en français courant écrit :

« C'était vendredi et le sabbat allait commencer. ».

Il s'agit bien ici d'une erreur de compréhension, car ce n'était pas un vendredi, veille du sabbat hebdomadaire, mais bien la veille d'un sabbat annuel, qui était en l'occurrence le Premier jour des Pains Azymes. Et la veille de ce jour était selon toute vraisemblance un mercredi, jour du sacrifice de la Pâque et de la crucifixion du Seigneur ! Voici la version L. Segond :

« C'était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer ».

Ainsi, si la Bible a bien été écrite par des hommes avec leur caractère, leur tempérament, leur éducation et leur culture, c'est avant tout sous l'inspiration divine qu'elle a été rédigée :

« Nous savons qu'on ne peut pas supprimer ce qu'affirme l'Écriture ... » (Jean 10 : 35).

« Car aucune prophétie n'est jamais venue de la seule volonté d'un homme, mais c'est parce que le Saint esprit les guidait que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » (II Pierre 1 : 21).

Bien sûr, il y a des anachronismes et des petites contradictions, mais elles ne sont qu'apparentes et elles s'expliquent très facilement en analysant le texte dans sa version originale. Ce qui fait la force de la Bible et sa surprenante fiabilité est que le message qu'elle donne est identique, du livre de la Genèse à la fin du livre de l'Apocalypse.
Sa cohérence est stupéfiante et c'est le même « fil conducteur » qui unit et lie l'ensemble des livres entre eux.
C'est pour cela qu'il est nécessaire de rassembler tous les passages parlant d'un même sujet pour défendre un point de vue et prouver qu'une doctrine est bien fondée.

« 9 A qui veut-on enseigner la sagesse ? A qui veut-on donner des leçons ? Est-ce à des enfants qui viennent d'être sevrés, qui viennent de quitter la mamelle ?
10 Car c'est précepte sur précepte, précepte sur précepte, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là. » (Esaïe 28 : 9-10).

On peut donc vraiment considérer les Écritures comme étant la Parole inspirée de Dieu :

«Ta parole est la vérité» (Jean 17 : 17).

Les livres apocryphes et pseudépigraphes

Les livres dits apocryphes («cachés» ou «douteux») par les Protestants et appelés Deutérocanoniques par les Catholiques sont des livres qui sont apparus pour la première fois dans la traduction dite des « Septante » (Bible hébraïque traduite en grecque dès le IIe siècle av. notre ère).
Mais, lors de l'établissement définitif du Canon de la Bible hébraïque, ces livres n'ont pas été reconnus comme divinement inspirés et n'ont donc pas été repris dans la liste des livres canoniques, et cela pour diverses raisons.

Il existe aussi des livres apocryphes du Nouveau Testament qui n'ont pas été repris dans le Canon du Nouveau Testament pour les mêmes raisons que pour le Premier Testament.

Parmi ces livres apocryphes, il y a ceux qui sont appelés « pseudépigraphes », c'est à dire qui sont faussement attribués à un auteur connu (ex. : le Protévangile de Jacques).
Tous les apocryphes du Nouveau Testament sont pseudépigraphes et datent du IIe siècle. C'est du reste en raison de la prolifération de tous ces livres douteux que l'établissement d'un Canon fut nécessaire, afin d'enrayer les déviances des gnostiques et montanistes.

D'une façon générale, ces livres apocryphes n'ont pas été retenus dans les Canons du Premier et du Second Testament parce qu'ils posaient des problèmes de cohérence, de crédibilité ou comportaient des fables et des notions parfois contradictoires par rapport aux livres reconnus depuis le début; et ceci est valable pour les deux Testaments.

Jérôme, dans sa traduction de la Bible en latin au IVe siècle (la Vulgate), a inclus les apocryphes du Premier Testament, mais avec une mise en garde sérieuse sur la crédibilité de ces livres. Quant aux Catholiques, ils ont inclus ces livres dans leurs versions en réaction à la Réforme protestante qui les avait rejetés (7).

Ces livres apocryphes appartiennent à plusieurs styles différents (poétique, historique, fabuleux et apocalyptique), et si le livre de I Macchabées est intéressant d'un point de vue historique, un livre comme Bel et le dragon est un récit tout à fait légendaire.

Liste des livres apocryphes de la Septante :

1. Le Livre de Tobie (ou Tobit),
2. Le Livre de Judith,
3. Le Livre de la Sagesse,
4. Le Livre du Siracide (ou l'Ecclésiastique),
5. Le Livre de Baruch (+ La Lettre de Jérémie),
6. I Macchabées,
7. II Macchabées,
Les suppléments grecs d'Esther,
Les suppléments grecs de Daniel, dont : le cantique des 3 jeunes Hébreux, l'histoire de Suzanne et l'histoire de Bel et le dragon.

Personnellement, s'il m'arrive de me référer aux livres des Macchabées en tant que source historique, je ne considère pas ces livres apocryphes sur le même plan que ceux reconnus et, bien que je ne sois pas Protestant, je préfère m'en tenir à la déclaration de Luther : «Apocryphes : livres à ne pas considérer à l'égal des Écritures Saintes, mais utiles et bons à lire».

Le Nouveau Testament remplace-t-il l'Ancien ?

Il est très surprenant d'entendre certains chrétiens dire que le Nouveau Testament a davantage d'importance que l'Ancien ou qu'il remplace tout bonnement ce dernier !
Cette idée est non seulement erronée, mais contredite par l'Écriture elle-même.

« Selon son habitude, Paul alla dans la synagogue. Trois sabbats de suite, il discuta des Écritures avec les gens qui étaient là, il les leur expliquait et montrait que, d'après elles, le Messie devait souffrir et être ramené de la mort à la vie. » (Actes 17 : 2-3).

« Alors Jésus s'adressa aux foules et à ses disciples : - Les maîtres de la loi et les Pharisiens, dit-il, sont chargés d'expliquer la loi de Moïse. Vous devez donc leur obéir et accomplir tout ce qu'ils vous disent; mais n'imitez pas leur façon d'agir, car ils ne mettent pas en pratique ce qu'ils enseignent. » (Matt. 23 : 1-3).

« Ceux-ci {les Béréens} avaient de meilleurs sentiments que les Juifs de Thessalonique; ils reçurent la parole de Dieu avec beaucoup de bonne volonté. Chaque jour, ils étudiaient les Écritures pour voir si ce que Paul disait était exact. » (Actes 17 : 11).

« car, avec des arguments solides, il démontrait publiquement aux Juifs qu'ils étaient dans l'erreur : il leur prouvait par les Écritures que Jésus est le Messie. » (Actes 18 : 28).

Mais de quelles Écritures est-il question ici ? De la Bible hébraïque bien sûr, le Premier Testament, qui est la base de la foi de chaque croyant, qu'il soit Juif ou Chrétien.

Lorsque les apôtres et les premiers chrétiens se réunissaient chaque sabbat et parlaient au peuple, c'est avec les livres de la Première alliance (l'Ancien Testament) qu'ils enseignaient. Ce qui est logique, puisque le Nouveau Testament n'était tout simplement pas encore écrit !

« Jésus se rendit à Nazareth, où il avait été élevé. Le jour du sabbat, il entra dans la synagogue selon son habitude. Il se leva pour lire les Écritures et on lui remit le livre du prophète Esaïe ... » (Luc 4 : 16-17).

« 14 Pierre se leva alors avec les onze autres apôtres; il se mit à parler d'une voix forte et dit à la foule : - Vous, Juifs, et vous tous qui vivez à Jérusalem, apprenez ceci et écoutez bien ce que je vais vous dire. (...). 16 Mais maintenant se réalise ce que le prophète Joël a annoncé » (Actes 2 : 14-16).

« Depuis ton enfance, en effet, tu connais les Saintes Écritures; elles peuvent te donner la sagesse qui conduit au salut par la foi en Jésus-Christ. » (II Tim. 3 : 15).

Le Premier Testament n'a bien sûr pas été remplacé par le Nouveau. Si ce Premier Testament est la base de notre foi et le fondement de nos connaissances, le Second Testament ne fait que magnifier le Premier et rendre témoignage du Messie que nous avons reconnu en Yéchoua (Jésus-Christ).

« Vous étudiez les Écritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle : ce sont justement elles qui parlent de moi ! » (Jean 5 : 39).

Pourquoi étudier les Écritures ?

Comme vous le savez, beaucoup de gens ont un certain a priori lorsqu'on leur parle de la Bible; et ils sont encore plus réticents, si on les invite à la lire ou à l'étudier.
En effet, si certains considèrent les Écritures comme un livre dépassé, ennuyeux ou rébarbatif, d'autres pensent qu'il ne s'agit rien d'autre que d'un recueil de légendes ou de mythes anciens auquel il ne faut attacher aucune importance !
Mais, nous qui sommes croyants, nous savons très bien qu'il s'agit ni plus ni moins que de la Parole écrite de Dieu et que tous les livres qui la composent sont inspirés par le Seigneur, lui-même :

« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner la vérité, réfuter l'erreur, corriger les fautes et former à une juste manière de vivre. » (II Tim. 3 : 16).

Ainsi, nous remarquons que cette Parole est utile pour instruire et corriger les erreurs. Par conséquent, il nous faut l'étudier régulièrement pour bien la connaître, comme le faisaient les apôtres et les prophètes.

« L' Écriture déclare : 'L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole que Dieu prononce'. » (Matt. 4 : 4/Deut. 8 : 3).

Mais, quelle est vraiment l'utilité d'étudier les Écritures ?

1) Nous avons vu que la connaissance des Écritures servait à instruire et corriger (d'abord nous-mêmes, et puis les autres), mais elle entretient également la foi et l'espérance : Rom. 15 : 4; Actes 24 : 14-15.

2) Elle sert à connaître la Volonté de Dieu et à la mettre en pratique : Matt. 7 : 24-27; 23 : 1-3.

3) Elle est également utile pour comprendre les temps prophétiques : Matt. 2 : 3-8/Michée 5 : 1; Jean 1 : 45; 5 : 46-47; 6 : 45; 7 : 52; Dan. 12 : 4 et Apoc. 1 : 1-3.

4) Car, en effet, tout ce qui est écrit se réalisera (ou s'est déjà réalisé) : Matt. 26 : 54, 56; Jean 17 : 12; 19 : 24/Ps. 22 : 19 et Dan. 9 : 1-2/Jér. 29 : 10 .

5) Et enfin, elle sert à confondre les imposteurs et les détracteurs de tous bords (ainsi que les esprits démoniaques) : Matt. 4 : 1-11 (Yéchoua répondit à Satan avec les Écritures); Héb. 4 : 12-13 et II Pierre 3 : 16.

Si la connaissance des Écritures n'est pas tout, elle est bien sûr utile et nécessaire pour croître dans la grâce et la connaissance du Seigneur et elle nous conduira en fin de compte à vie éternelle, qui nous est offerte par le Messie Yéchoua :

« - Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles qui donnent la vie éternelle. » (Jean 6 : 68).

Notes :

1) Rappelons tout de même que de nombreux croyants furent brûlés sur les bûchers de l'inquisition pour la seule faute d'avoir possédé une Bible et de l'avoir lue et/ou propagée.

2) Dans ce chiffre ne sont pas repris les livres apocryphes, mais seulement les 39 livres de l'Ancien Testament et les 27 livres du Nouveau Testament.

3) Moïse est vraisemblablement le plus ancien de ces écrivains (Deut. 31 : 24-26), et l'apôtre Jean le dernier d'entre-eux (Apoc. 1 : 1-3).

4) L'appellation « Ancien Testament » pouvant sembler péjorative, je préfère utiliser le terme « Premier Testament ».

5) Outre des fragments et des copies partielles de tous les livres de la Bible (excepté celui d'Esther), on a également retrouvé une copie complète du livre d'Esaïe, ainsi qu'un grand nombre de fragments et de copies de livres appartenant à la communauté essénienne.
Ce rouleau d'Esaïe est à ce jour la plus ancienne copie de ce livre que nous possédions.

6) Le Texte massorétique est une des versions de la Bible hébraïque écrite en hébreu et constitue le Canon hébraïque. Cette version est la plus souvent utilisée pour la traduction de l'Ancien Testament des chrétiens. (La Septante est l'autre version grecque de la Bible hébraïque). Ce sont les Massorètes (« Maîtres de la Tradition ») qui introduisirent le système de notation des voyelles pour l'hébreu entre le 7e et le 11 siècle.

7) C'est pour cette raison que les versions de la Bible dites « catholiques » comportent les livres Deutérocanoniques, alors que les versions protestantes ne les ont pas repris.

Salutations
Novembre 2013
Jacquy Mengal