Présentation :

La Bible est-elle vraiment inspirée ? L'accomplissement de nombreuses prophéties et la découverte de nombreux vestiges archéologiques confirment son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir !
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible en français courant éditée par l'Alliance Biblique Universelle, 1983. Les commentaires anonymes et non signés ne seront plus publiés. Merci et bonne lecture. © Copyright 2009-2023 Tous droits réservés

vendredi 31 janvier 2014

L'autre péché de Sodome et Gomorrhe

Lorsqu'on évoque les villes de Sodome et Gomorrhe, on pense habituellement que leur condamnation résulte du comportement homosexuel de la plupart des habitants des deux cités. Le nom même de Sodome ne nous rappelle-t-il pas une pratique sexuelle prohibée par la Bible ?

« Vous ne devez pas coucher avec un homme comme on couche avec une femme ; c'est une pratique monstrueuse. » (Lév. 18 : 22). Voir aussi Rom. 1 : 26-27.

Certes, si les habitants de Sodome et Gomorrhe ont offensé le Seigneur par leur façon de vivre, nous allons voir que ce péché était loin d'être la seule faute qui leur fut reprochée.

« Abram resta dans le pays de Canaan. Lot campa près des villes de la région du Jourdain et alla planter ses tentes jusqu'à Sodome. Les habitants de cette ville offensaient gravement le Seigneur par leur mauvaise conduite. » (Gen. 13 : 12-13).

« Le Seigneur dit alors à Abraham : - Les accusations contre les populations de Sodome et Gomorrhe sont graves, leurs péchés sont énormes. » (Gen. 18 : 20).

« Rappelez-vous Sodome, Gomorrhe et les villes voisines, dont les habitants agirent comme ces anges ; ils se livrèrent à l'immoralité sexuelle et recherchèrent des relations contre nature : ils subissent la punition d'un feu éternel et leur exemple est ainsi un clair avertissement donné à tous. » (Jude 7). Voir aussi II Pierre 2 : 6.

Mais, pouvons-nous être certains que ces villes ont bien existé et où se trouvent-elles ?

L'existence de ces villes enfin attestée

Pendant très longtemps, le récit de la destruction de Sodome et Gomorrhe a été considéré comme un mythe de l'Antiquité ou une légende biblique au caractère moralisant.
Il est vrai que les premières recherches entreprises pour localiser ces cités de l'âge du bronze se sont souvent soldées par un échec, car on ne tenait pas vraiment compte des causes réelles de leur destruction, pourtant bien précisées dans les Écritures.

« C'est alors que le Seigneur fit tomber du ciel sur Sodome et Gomorrhe une pluie de soufre enflammé. » (Gen. 19 : 24).

La découverte de ces deux villes a en effet été rendue possible grâce à la compréhension du phénomène responsable de leur destruction soudaine.
Lors de ses visites dans cette région du sud-est de la mer Morte en 1929 et 1934, le géologue américain Frederik G. Clapp (1879-1944) avait émis l'hypothèse, que c'est la pression provoquée par un séisme qui aurait expulsé dans l'air du bitume et du soufre se trouvant à l'état naturel dans le sous-sol.
Ces morceaux de bitume associés au soufre (présent également en abondance dans le sous-sol de la région) seraient devenus, sous l'effet de la pression et au contact de l'air, de véritables bombes explosives incandescentes qui, en retombant sur les villes de Sodome et Gomorrhe, les auraient incendiées.

Cette théorie formulée par le géologue est d'autant plus vraisemblable que les deux villes étaient situées exactement sur une faille géologique qui s'étire du nord au sud, à l'est et tout le long de la mer Morte (la partie nord du « grand rift africain »). La région est d'ailleurs encore touchée fréquemment par des tremblements de terre aujourd'hui.

De plus, récemment lors de travaux routiers dans ce secteur, on a également remarqué la présence de méthane dans le sous-sol, ce qui avait rendu le déroulement des travaux plus difficile en raison du risque d’explosion.
Il est donc évident que la combinaison de tous ces facteurs pourrait très bien expliquer ce qui s'est passé à Sodome et Gomorrhe il y a 4 000 ans.

Où se trouvent ces villes ?

C'est au début des années 1970 que les archéologues Walter Rast et Thomas Schaub ont découvert et mis au jour les cités de Sodome et Gomorrhe, grâce à la théorie du géologue F. G. Clapp et des recherches effectuées par W. F. Albright en 1924 (1).

Illustration d'après Michael Sanders
(biblemysteries.com)
En effet, en fouillant le cimetière de l'antique Sodome (à Bab edh-Dhra), les archéologues ont remarqué que les tombes étaient recouvertes d'une épaisse couche de cendre et que l'incendie responsable de la destruction du site funéraire et des deux villes avait débuté par le haut, et non pas par le bas comme cela est de coutume dans un incendie classique !

Les cinq villes mentionnées dans la Bible, dont celles de Sodome et Gomorrhe, ont été localisées au sud-est de la mer Morte et sont situées dans un axe nord-sud.

La première, qui correspondrait à Sodome se trouve sur le site actuel de Bab edh-Dhra, à l'est de la péninsule du Lisan. Puis, Numeira, une dizaine de kilomètres plus au sud, qui correspondrait à Gomorrhe, et enfin les trois autres villes, Soar, Adma et Seboïm, qui se trouveraient l'une en-dessous de l'autre, un peu plus bas que la mer Morte. Safi correspondrait à Soar, ville où se sont réfugiés Lot et ses deux filles (Genèse, chapitres 14 à 19).

Controverse au sujet de leur localisation

Cependant, tous les archéologues ne sont pas d'accord avec cette localisation au sud-est de la mer Morte, et certains d'entre eux pensent que les cinq villes se trouvaient plutôt au nord-est de la mer Morte, à hauteur de Jéricho, côté jordanien.
Selon cette hypothèse, Sodome se trouvait à Tall el-Hammam, une cité en ruine située au nord-est de la mer Morte qui fut habitée du bronze moyen à l'âge du fer.

A l'appui de cette théorie, ses partisans, dont le Dr Steven Collins, affirment que le lieu où Abraham se trouvait, lorsqu'il vit la fumée s'élever des deux villes, était situé entre Béthel et Aï, au nord de Jérusalem.

« Il {Abram} alla par étapes du Néguev jusqu'à Béthel, là où il avait déjà campé, entre Béthel et Aï, à l'endroit où il avait construit un autel. ... » (Gen. 13 : 3-4).

Mais la Bible nous fournit une autre précision !

Si ces villes avaient été localisées au nord-est de la mer Morte et que le l'endroit où Abraham se trouvait au moment de l'incendie avait été Béthel, alors il aurait très bien pu apercevoir la fumée s'élever au nord-est de la mer Morte. Mais, Abraham ne se trouvait pas à Béthel à ce moment-là !

« Abram déplaça son camp et vint s'installer aux chênes de Mamré, près d'Hébron, il y construisit un autel au seigneur. » (Gen. 13 : 18).

« 1 Le Seigneur apparut à Abraham près des chênes de Mamré. (...) 2 Soudain il vit trois hommes qui se tenaient non loin de lui. ... » (Gen. 18 : 1-2).

Lorsque cette catastrophe eut lieu, Abraham ne se trouvait plus à Béthel, mais bien dans la région d'Hébron, qui est vis-à-vis de la péninsule du Lisan. C'est donc d'Hébron qu'il a aperçu au loin la fumée de l'incendie s'élever de la vallée de Siddim, au sud-est de la mer Morte.

« Tôt le lendemain matin Abraham se rendit à l'endroit où il s'était tenu en présence du Seigneur. Quand il regarda en direction de Sodome, Gomorrhe et de toute la région environnante, il vit monter de la plaine une fumée semblable à celle d'un incendie. » (Gen. 19 : 27-28).

Quelques passages importants confirment l'emplacement des deux citées au sud-est de la mer Morte dans une région qui était appelée « La plaine du Jourdain », car très fertile et luxuriante à l'époque, et/ou « la vallée de Siddim », à cause de la mer Morte :

  • « Lot regarda ; il vit que toutes la région du Jourdain était bien arrosée. Jusqu'à Soar, avant que le Seigneur détruise Sodome et Gomorrhe, elle était comme un paradis, comme la vallée du Nil. » (Gen. 13 : 10).
  • « Ces derniers se rassemblèrent dans la vallée de Siddim, recouverte aujourd'hui par la mer Morte. » (Gen. 14 : 3),
  • « Il y avait de nombreux puits de bitume dans la vallée de Siddim. Les rois de Sodome et Gomorrhe s'enfuirent et ils y tombèrent les survivants se réfugièrent dans la montagne. » (Gen. 14 : 10). 

Un autre indice archéologique corrobore la localisation de Sodome à Bab edh-Dhra.
Au milieu des années 1970, on a découvert, dans l'ancienne cité d'Ebla en Syrie, une tablette d'argile écrite en caractères cunéiformes décrivant une ancienne route commerciale qui longeait la mer Morte par l'est. Parmi les nombreuses étapes jalonnant l'itinéraire, on retrouve le nom de Sodome mentionné très clairement sur le trajet à hauteur de la péninsule du Lisan (là où est situé Bab edh-Dhra) (2).

D'autre part, d'un point de vue chronologique, la destruction des deux cités a dû avoir lieu au début de l'âge du bronze moyen (vers 1900 av. J.-C.) et non à la fin du bronze moyen (vers 1600 av. J.-C.), comme le suggèrent les défenseurs du site de Tall el-Hammam.

L'autre faute reprochée à Sodome et Gomorrhe

Les cités de Sodome et Gomorrhe se trouvaient sur une route caravanière importante. Cette route, qui existe encore aujourd'hui, est appelée « La route de la mer Morte », et elle représentait un itinéraire secondaire et parallèle à la célèbre « Route des rois », qui reliait Damas à Pétra.
Sodome et Gomorrhe étaient donc des relais-étapes où les voyageurs pouvaient trouver repos et ravitaillement. On imagine donc très bien que le devoir d'hospitalité, qui a toujours été une valeur sacrée au Proche-Orient, comme l'attestent les Écritures, avait souvent dû être mis à contribution par les habitants des deux villes. Mais était-ce le cas ?

« Vous ne devez pas maltraiter ou exploiter les étrangers installés chez vous ; rappelez-vous que vous étiez aussi des étrangers en Égypte. » (Ex. 22 : 20 ; Deut. 10 : 19 et Lév. 19 : 33-34 ).

« L'étranger ne passait jamais la nuit dehors, ma porte était toujours ouverte au voyageur. » (Job 31 : 32).

« Rappelez-vous que vous devez bien recevoir ceux qui viennent chez vous. En effet, en agissant ainsi, quelques-uns ont accueilli des anges sans le savoir. » (Héb. 13 : 2).

Manifestement, ce devoir d'hospitalité n'était pas une priorité pour les habitants de Sodome et Gomorrhe, car le Texte nous apprend que seul Lot reçut et hébergea les deux anges « en voyage » :

« 1 Vers le soir les deux anges arrivèrent à Sodome. Lot était assis à la porte de la ville. Dès qu'il les vit, il se leva pour aller à leur rencontre et s'inclina jusqu'à terre devant eux. 2 - Je vous en prie, dit-il, faites-moi l'honneur de venir chez moi. Vous pourrez vous y laver les pieds et y passer la nuit. Demain matin, vous continuerez votre chemin. ... » (Gen. 19 : 1-2).

De plus, ils étaient orgueilleux, hautains, insensibles aux défavorisés, adultères, pervers, corrompus et voleurs.

« Vous, dirigeants corrompus, dignes de Sodome, écoutez bien ce que dit le Seigneur. Et vous, peuple perverti, digne de Gomorrhe, soyez attentifs aux instructions de notre Dieu. » (Esaïe 1 : 10).

« Mais ce que je constate à Jérusalem chez les prophètes est abominable : ils pratiquent l'adultère, ils vivent dans le mensonge, ils encouragent les malfaiteurs. Ils empêchent ainsi chacun de renoncer à mal agir. Ils m'apparaissent tous comme les gens de Sodome, et les habitants de Jérusalem ne valent pas mieux que ceux de Gomorrhe. » (Jér. 23 : 14).

« 46 ... Ta jeune sœur {de Jérusalem}, c'est Sodome, dans le sud, avec les localités voisines. 47 Tu ne t'es pas contentée d'imiter leur conduite et leurs actions abominables, c'était trop peu ! (...) 49 Voici quelles furent leurs fautes : elles ont vécu dans l'orgueil, le rassasiement et une tranquille insouciance ; elles n'ont pas secouru les pauvres et les défavorisés. 50 Elles sont devenues hautaines et ont commis des actes qui me sont insupportables. Alors je les ai fait disparaître de la terre, comme tu le sais. » (Ezéch. 16 : 46-50).

Un avertissement pour notre époque

Oui, les habitants de Sodome et Gomorrhe sont tombés dans la débauche et la luxure (l'inceste commis par les filles de Lot avec leur père ivre nous donne un aperçu de ce qui s'y passait). Mais ce ne fut pas là les seules fautes des deux villes !

A la lecture de tous ces passages, nous ne pouvons que constater l'évidente analogie entre cette histoire et notre monde moderne: mondain, arrogant, implacable, égoïste, corrompu, immoral et produisant toujours de plus en plus de déshérités partout dans le monde.

« Ce sera comme du temps de Lot : les gens mangeaient et buvaient, achetaient et vendaient, plantaient et bâtissaient ; mais le jour où Lot quitta Sodome, du feu et du soufre se mirent à pleuvoir du ciel et les firent tous périr. Il se passera la même chose le jour où le Fils de l'homme doit apparaître. » (Luc 17 : 28-30).

De toute évidence, cet avertissement concerne le monde entier. Mais, sur un plan plus local, lorsqu'on évoque le risque d'un séisme majeur consécutif au mouvement des plaques tectoniques, et que l'on connaît l'ampleur du phénomène homosexuel dans des villes comme San Francisco ou Los Angeles, on ne peut s'empêcher de faire un parallèle entre ces deux villes californiennes et celles de la vallée de la mer Morte.
De fait, ces deux villes américaines sont également situées sur une importante faille géologique appelée « faille de San Andreas ». Cette fracture terrestre en décrochement divise les plaques tectoniques du Pacifique et de l'Amérique et est à l'origine de nombreux séismes plus ou moins dévastateurs (3).

Le dernier tremblement de terre meurtrier qui a touché cette région a eu lieu le 18 avril 1906 tuant 3 000 personnes à San Francisco. Or, les géologues s'attentent au « Big One » qui a lieu tous les siècles ! ...

Jugement et rétablissement de Sodome et Gomorrhe

Seriez-vous surpris d'apprendre que les habitants de ces deux villes anciennes ressusciteront pour comparaître devant le Tribunal Divin, tout comme tous les êtres humais d'ailleurs ? Et la Bible déclare qu'ils ne seront certainement pas les pécheurs les plus à blâmer !

« Les torts de mon peuple sont plus grands que les fautes des gens de Sodome, qui fut bouleversée en un clin d’œil sans qu'on ait eu le temps de réagir. » (Lam. 4 : 6).

« Si, dans une maison ou dans une ville, on refuse de vous accueillir ou de vous écouter, partez de là et secouez la poussière de vos pieds. Je vous le déclare, c'est la vérité : au jour du Jugement le châtiment sera moins dur pour les habitants de Sodome et Gomorrhe que pour les habitants de cette ville-là. » (Matt. 10 : 14-15).

« Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu t'élèveras jusqu'au ciel ? Tu seras abaissée jusqu'au monde des morts. Car si les miracles qui ont été accomplis chez toi l'avaient été à Sodome, cette ville existerait encore aujourd'hui. C'est pourquoi, je vous le déclare, au jour du Jugement la punition sera moins dure pour Sodome que pour toi. » (Matt. 11: 23-24).

Remarquons que la première partie de cette sentence s'est déjà réalisée, car le site de Capharnaüm est toujours bel et bien en ruine !

Quant aux villes de Sodome et Gomorrhe, elles ne seront rebâties qu'au Millénium, lorsque la mer Morte redeviendra saine.

« 53 Je restaurerai ces villes : je rétablirai la situation de Sodome et des localités voisines ainsi que celle de Samarie et des localités voisines (...) 55 Sodome, Samarie et les localités voisines retrouveront leur ancienne situation. ... » (Ezéch. 16 : 53-55).

« Ce torrent se dirige vers l'est du pays, il descend la vallée du Jourdain et débouche dans la mer Morte. Lorsqu'il parvient à la mer, il en renouvelle l'eau, qui devient saine. » (Ezéch. 47 : 8).

Le Seigneur est bon et il pardonne ; écoutons ses avertissements mes amis !

Sources documentaires
Cordiales salutations

Le 31 Janvier 2014
Jacquy Mengal

jeudi 16 janvier 2014

Qui est le Dieu de la Bible ?

Il peut parfois sembler étonnant de voir que certains croyants ignorent qui est vraiment le Dieu de la Bible, qui est aussi le Dieu d'Israël ?
En effet, s'il est bien Celui qui a inspiré les différents livres qui constituent la Bible, il paraît évident qu'Il a dû se faire connaître des hommes dés le début de l'humanité, et qu'Il n'a jamais voulu nous laisser dans l'ignorance quant à sa vraie nature:

« Dieu déclara à Moïse: - « JE SUIS QUI JE SUIS ». Voici donc ce que tu diras aux Israélites : « JE SUIS m'a envoyé vers vous ». Puis tu ajouteras : « C'est Le SEIGNEUR qui m'a envoyé vers vous, le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ». Tel est mon nom pour toujours, le nom par lequel les hommes de tous les temps pourront m'invoquer. » (Ex. 3 : 14-15).

Diversité de noms pour un même Seigneur

La Bible utilise plusieurs noms pour désigner le Créateur de toutes choses. Ces différents noms se rapportant au même Seigneur sont employés selon le contexte donné, pour préciser Ses qualités spécifiques ou pour Le distinguer des fausses divinités.

ELOHIM :

Le nom « Dieu » que l'on retrouve dans différents passages est la traduction du nom hébreu « Elohim », qui n'est autre que le pluriel du nom « Eli » ou "Eloha" :

« Vers trois heures, Jésus cria d'une voix forte : - Eli, Eli, lema sabachthani ? (ce qui signifie : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?) » (Matt. 27 : 46).

Ce nom « Elohim » est un pluriel. La langue hébraïque utilise, en effet, la terminaison en « ïm » pour désigner les noms masculins au pluriel (L'hébreu sans peine, Assimil, 1982, p.382 et 383). Exemples :

  • Yéled, yéladim (garçon, garçons),
  • Moré, morim (professeur, professeurs),
  • Roé, roïm (berger, bergers),
  • Talmid, talmidim (élève, élèves), etc.
      
C'est ainsi que dans Genèse 1 : 1, où il est écrit : « Au commencement, Dieu avait créé le ciel et la terre », le nom hébreu pour « Dieu » est « Elohim », et ce nom est bien un pluriel, comme l'indique le verset 26, où le nom « Elohim » est aussi utilisé dans une phrase écrite au pluriel de l'impératif: « Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance, ... » (versets tirés de la Bible hébraïque bilingue Français-Hébreu, Zadoc Kahn, libraire Colbo, Paris, 1983).

C'est d'ailleurs le même nom (élohim) qui sert à désigner les êtres célestes :

« L’Éternel-Dieu dit : « Voici l'homme devenu comme l'un de nous, en ce qu'il connaît le bien et le mal ... » (Gen. 3 : 22, version Zadoc Kahn).

« Or, un jour les fils de Dieu vinrent se présenter devant l’Éternel, et Satan, lui aussi, vint au milieu d'eux. » (Job 1 : 6). (Ces fils de Dieu sont les anges).

Et dans Deutéronome 6 : 14 à 15, le nom « élohim » désigne d'autres êtres célestes qui sont manifestement, ici, des démons !

« Vous ne rendrez pas de culte à d'autres dieux, les dieux des nations qui vous entoureront, car le Seigneur votre Dieu, qui est présent au milieu de vous, exige d'être votre seul Dieu. »

YHVH :

Pour se distinguer de tous ces faux dieux (les démons), le Seigneur s'est également révélé à son peuple sous le tétragramme YHVH, que l'on traduit souvent par « Yahveh » ou « l’Éternel ». Mais la texte hébreu préfère le nom « Adonaï », qui signifie « Seigneur », pour remplacer le tétragramme qui n'est pas sensé être prononcé :

« Tu ne prononcera pas mon nom de manière abusive, car moi, le Seigneur ton Dieu, je tiens pour coupable celui qui agit ainsi » (Ex. 20 : 7).

Ce tétragramme est souvent suivi d'un épithète précisant ainsi les différentes qualités du Seigneur :

YHVH-Yireh = « Dieu pourvoira » (Gen. 22 : 13-14),
YHVH-Rapha = « Dieu guérisseur » (Ex. 15 : 26),
YHVH-Niss’i = « Dieu est ma bannière » (Ex. 17 : 8-15),
YHVH-Shalom = « Dieu est Paix » (Juges 6 : 24),
YHVH-Tsidkenou = « Seigneur notre Justice » (Jér. 23 : 6),
YHVH-Shama = « Dieu est là » (Ez. 48 : 35),
YHVH-Zeba’oth = « Dieu des Armées » (I Sam. 1 : 3),
YHVH-Mekaddishkem = « Dieu qui sanctifie » (Ex. 31 : 13 ; Lév. 20 : 8 ; 21 : 8 ; 22 : 32 ; Ez. 20 : 12),
YHVH-Elyon = « Dieu le Très Haut » (Ps. 7 : 17 ; 47 : 2 ; 97 : 9)
YHVH-Ro’I = « Dieu mon Berger » (Ps. 23 : 1).

Il existe aussi une abréviation du tétragramme que l’on retrouve dans le terme « Alléluia » (Hallelou Yah) et qui signifie « Rendez louange à Yah ».

EL :

On rencontre également dans la Bible les noms « El Shaddaï » et « El Elyion » que l’on traduit par « Dieu le Père, le Tout-Puissant ». Cette particule « El » est aussi fréquemment employée dans des noms d’origine hébraïque comme :

Ézéchiel = « L’Éternel rend fort »,
Daniel = « Dieu est Juge »,
Gabriel = « Héros de Dieu »,
Raphaël = « Dieu guérit », etc.

Qui est le Tout-Puissant ?

Dieu Tout-Puissant, appelé aussi « le Père » est un Être Céleste Unique. Il est Esprit, Éternel et Il est le Chef suprême de toute la création.

« Il y a un Dieu, le Père de tous, qui règne sur tous, agit par tous et demeure en tous. » (Eph. 4 : 6).

« Jésus lui répondit : - Voici le commandement le plus important : « Écoute, Israël ! Le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. » (Marc 12 : 29/Deut. 6 : 4 ; prière du « Shma Israël »)

« ... Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de savoir que je vais auprès du Père, parce que le Père est plus grand que moi. » (Jean 14 : 28).

Personne n'a jamais vu le Père, et c'est par son Fils Yéchoua que nous Le connaissons :

« Personne n'a jamais vu Dieu. Mais le Fils unique, qui est Dieu et demeure auprès du Père, l'a fait connaître. » (Jean 1 : 18).

« Personne n'a jamais vu Dieu ... » (I Jean 4 : 12).

C'est du reste au Tout-Puissant que nous devons adresser nos prières. Lorsque Yéchoua enseigna comment prier à ses disciples, il leur recommanda de s'adresser au Père en son nom :

« Voici comment vous devez prier : « Notre Père qui es dans les cieux, ... » (Matt. 6 : 9).

« ... Je vous le déclare, c'est la vérité : le Père vous donnera tout ce que vous lui demanderez en mon nom. » (Jean 16 : 23 et 26).

Attributs et qualités de Dieu :

Dieu est le Créateur du ciel et de la terre, et de toutes choses (Eph. 3 : 9/Esaïe 44 : 24).
Il est Esprit (Jean 4 : 24).
Il est Saint (Lév. 19 : 2/I Pierre 1 : 15-16).
Il est bienveillant, compatissant, patient, d'une immense bonté et fidèle à ses promesses (Ex. 34 : 6-7 ; Jér. 33 : 7-8 ; Ps. 86 : 15 ; Ps. 111 : 4-5 ; Ps. 116 : 5 ; I Pierre 4 : 19).
Il est unique (Deut. 6 : 4/Marc 12 : 29).
Il est le Dieu de tous les hommes (Gen. 1 : 26 ; Rom. 3 : 29).
Il est invariable (Jacq. 1 : 17 ; Malachie 3 : 6).
Mais Il peut aussi se mettre « en colère » (Nom. 11 : 10 ; Ps. 30 : 6 ; Apoc. 6: 17).

Divergence entre Juifs et Chrétiens

Chacun sait que le principal point de désaccord entre le judaïsme et le christianisme est la reconnaissance de la divinité de Yéchoua (Jésus-Christ) par le christianisme et de son titre de Messie d'Israël (ce que ne reconnaît pas le judaïsme rabbinique).

Pour le judaïsme, ce débat autour de la Divinité est très sensible et ce sujet est abordé avec beaucoup de précaution, car les Juifs rejettent vigoureusement le polythéisme qui a toujours été par le passé la pire menace pour Israël ; bien plus que l'assimilation.
En cela, ils ont entièrement raison, car les Écritures rapportent de nombreuses mises en garde et avertissements face aux dangers que représentaient tous ces cultes païens idolâtres et corrompus:

« - Je suis le Seigneur ton Dieu, c'est moi qui t'ai fait sortir d’Égypte où tu étais esclave. Tu n'adoreras pas d'autres dieux que moi. » (Ex. 20 : 2-3).

« Nous ne devez adorer aucun dieu étranger, car moi, le Seigneur, je m'appelle « L’Exigeant », et j'exige d'être votre seul Dieu. » (Ex. 34 : 14).

« Ne tombez donc pas dans le péché en vous fabriquant des idoles, des images représentant des divinités, des hommes ou des femmes, des animaux, des oiseaux, des reptiles ou des poissons. Ne levez pas les yeux vers le ciel pour contempler le soleil, la lune, les étoiles, toutes la multitude des astres, ne vous laissez pas entraîner à les adorer et à les servir ... » (Deut. 4 : 16-19). Etc.

Mais fallait-il rejeter le Messie qui est venu parmi son peuple comme cela était annoncé dans les Textes ?

« Quand ce moment sera venu, je ferai naître un vrai descendant de David. Il appliquera le droit en rendant la justice aux gens du pays. » (Jér. 33 : 15).

« Déclaration du Seigneur Dieu à mon Seigneur le roi : « Viens siéger à ma droite, je veux contraindre tes ennemis à te servir de marchepied » (Ps. 110 : 1/Matt. 22 : 44).

Qui est alors Yéchoua ?

Celui que le monde connaît son le nom de Jésus-Christ et que l'on nommait en son temps « Yéchoua » est le Fils du Père Tout-Puissant et le Messie d'Israël qui s'est incarné en tant qu'homme :

« Voici comment vous pourrez savoir s'il s'agit de l'Esprit de Dieu : quiconque déclare que Jésus-Christ est réellement devenu homme a l'Esprit qui vient de Dieu. » (I Jean 4 : 2).

« 5 Ayez entre vous les sentiments qui viennent de Jésus-Christ  (...) 7 Il est devenu semblable aux hommes, il a paru dans une situation d'homme » (Phil. 2 : 5 et 7).

« Simon Pierre répondit : - Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant.
Jésus lui dit alors : - Tu es heureux, Simon fils de Jean, car ce n'est pas un être humain qui t'a révélé cette vérité, mais mon Père qui est dans les cieux. » (Matt. 16 : 16-17). Voir aussi Jean 20 : 31.

«... Le grand-prêtre lui dit alors : - Au nom du Dieu vivant, je te demande de nous répondre sous serment : es-tu le Messie, le Fils de Dieu ?
Jésus lui répondit : - C'est toi qui le dis. Mais je vous le déclare : dès maintenant vous verrez le Fils de l'homme siégeant à la droite du Dieu puissant ; vous le verrez aussi venir sur les nuages du ciel. » (Matt. 26 : 63-64).

« ... Si tu es le Messie, dis-le nous clairement : Jésus leur répondit : - Je vous l'ai déjà dit, mais vous ne me croyez pas... » (Jean 10 : 24-25).

Même si les autorités religieuses de son époque ne l'ont pas reconnu ni accepté comme tel, la venue du Messie était pourtant bien annoncée par plusieurs prophètes de la Première Alliance :

Sa naissance prophétisée :

« La vierge sera enceinte et mettra au monde un fils, qu'on appellera Emmanuel. (Ce nom signifie « Dieu est avec nous »)» (Matt. 1 : 23/Esaïe 7 : 14).

« Et toi, Bethléem Efrata, déclare le Seigneur, tu es une localité peu importante parmi celles des familles de Juda. Mais de toi je veux faire sortir celui qui doit gouverner en mon nom le peuple d'Israël, et dont l'origine remonte aux temps les plus anciens» (Michée 5 : 1).

Ses souffrances prophétisées :

Mais ils n'ont pas compris que le Seigneur devait d'abord souffrir et être rejeté par les hommes, après quoi il reviendrait régner sur la terre entière :

« La plupart, en le voyant, ont été horrifiés, tant son visage était défiguré, tant son aspect n'avait plus rien d'humain. » (Esaïe 52 : 14).

« ... 7 Il s'est laissé maltraiter sans protester, sans rien dire, comme un agneau qu'on mène à l'abattoir, comme une brebis devant ceux qui la tondent (...) 8 il était frappé à mort du fait des péchés de son peuple (...) 10 Mais le Seigneur approuve son serviteur accablé, et il a rétabli celui qui avait offert sa vie à la place des autres. ... » (Tout le chapitre 53 d'Esaïe, dont ces quelques passages)

« A la fin de ces soixante-deux périodes, un homme consacré sera tué sans que personne le défende. Puis un chef viendra avec son armée et détruira la ville et le sanctuaire. » (Dan. 9: 26).

« J'animerai les descendants de David et les habitants de Jérusalem d'un esprit de bonne volonté et de prière. Ils regarderont à moi, à cause de celui qu'ils ont transpercé. Ils pleureront sur lui comme on pleure à la mort d'un fils unique, ils se lamenteront amèrement comme lorsqu'on perd un fils premier-né. » (Zach. 12 : 10).

« Comme l'éclair brille à travers le ciel et l'illumine d'une extrémité à l'autre, ainsi sera le Fils de l'homme en son jour. Mais il faut d'abord qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par les gens d'aujourd'hui. » (Luc 17 : 24-25).

« Ils disent de moi : « Il a remis son sort au Seigneur, eh bien, que les Seigneur le tire d'affaire! Le Seigneur l'aime, eh bien, qu'il le sauve ! » (Ps. 22 : 9/Matt. 27 : 43).

Son règne prophétisé :

« Le sceptre royal demeurera dans la famille de Juda, le bâton des chefs restera aux mains de ses descendants, jusqu'à ce que vienne son vrai possesseur, celui à qui les peuples seront soumis. » (Gen. 49 : 10).

« C'est qu'un enfant nous est né, un fils nous est accordé : la souveraineté repose sur son épaule, et on l'a appelé Conseiller merveilleux, Héros divin, Père de la conquête, prince de la Paix. Son rôle est d'agrandir l'empire, d'assurer une paix sans fin au trône de David et à sa dynastie, qui aura pour base et appui le droit et la justice, dès maintenant et à jamais. Le zèle de l’Éternel fera cela.» (Esaïe 9 : 5-6, version Zadoc Kahn). Voir aussi Esaïe chapitre 11.

« Le jour vient, dit le Seigneur, où je ferai naître un vrai descendant de David. Il sera un roi compétent, il appliquera le droit en rendant la justice dans le pays. Quand il régnera Juda sera libéré, Israël vivra tranquille. Voici le nom qu'on lui donnera : « Le Seigneur est notre justicier ». (Jér. 23 : 5-6).

« Je continuai de regarder les visions qui m'apparaissaient pendant la nuit : un être semblable à un homme arrivait parmi les nuages du ciel. Il s'avançait en direction du vieillard, devant lequel on le conduisit. La souveraineté, la gloire et la royauté fui furent données, afin que les populations de tous pays, de toutes nations et de toutes langues le servent. Sa souveraineté durera éternellement, elle n'aura pas de fin, et son royaume ne sera jamais détruit. » (Daniel 7 : 13-14).

Cet « homme » que le prophète Daniel a vu dans sa vision n'est autre que le Seigneur ressuscité qui va vers le Tout-Puissant (« le vieillard ») et qui reçoit la souveraineté et la gloire. De qui d'autre voudriez-vous qu'il s'agisse, mes amis ?

Le Fils révèle le Père

Il faut savoir aussi que c'est le Fils, Yéchoua, qui nous a fait connaître le Père, car personne n'a jamais vu ni entendu le Père. Et c'est par le Fils que nous pouvons accéder au Père. Attention mes amis, en rejetant le Fils, nous rejetons également le Père !

« Et le Père qui m'a envoyé parle aussi en ma faveur. Vous n'avez jamais entendu sa voix et vous n'avez jamais vu son visage. » (Jean 5 : 37).

« C'est par lui que Dieu a créé l'univers, et c'est lui que Dieu a désigné pour entrer en possession de tout. Il reflète la splendeur de la gloire divine ; il est la représentation exacte de ce que Dieu est, et il soutient l'univers par sa parole puissante. » (Héb. 1 : 2-3).

« Personne n'a jamais vu Dieu. Mais le Fils unique, qui est Dieu et demeure auprès du Père, l'a fait connaître. » (Jean 1 : 18).

« Qui est alors le menteur ? C'est celui qui déclare que Jésus n'est pas le Christ {le Messie}. Celui-là est l'Adversaire du Christ : il rejette à la fois le Père et le Fils. En effet, celui qui rejette le Fils rejette également le Père, celui qui reconnaît le Fils a également le Père. » (I Jean 2 : 22-23).

« - Si quelqu'un déclare publiquement m'appartenir, je déclarerai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux qu'il m'appartient ; mais si quelqu'un affirme publiquement ne pas me connaître, j'affirmerai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux que je ne le connais pas. » (Matt. 10 : 32-33).

« Mon Père m'a remis toutes choses. Personne ne connaît le Fils si ce n'est le Père, et personne ne connaît le Père si ce n'est le Fils et ceux à qui le Fils veut le révéler. » (Matt. 11 : 27).

« Personne ne peut venir à moi si le Père qui m'a envoyé ne l'y conduit, et moi, je le ramènerai de la mort à la vie au dernier jour. » (Jean 6 : 44).

« 10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? (...) 21 Celui qui retient mes commandements et leur obéit, voilà celui qui m'aime. Mon Père aimera celui qui m'aime ; je l'aimerai aussi et lui apparaîtrai. » (Jean 14 : 10 et 21).

Préexistence du Messie

Certains croyants pensent que Yéchoua n'existait pas avant son incarnation humaine. Mais les Écritures nous révèlent tout le contraire !

«15  Le Christ est l'image visible du Dieu invisible. Il est le Fils premier-né, supérieur à tout ce qui a été crée. 16 Car c'est par lui que Dieu a tout créé dans les cieux et sur la terre. (...) Dieu a tout créé par lui et pour lui. 17 Il existait avant toutes choses, ... » (Col. 1 : 15 à 17).

« Personne n'est jamais monté au ciel, excepté le Fils de l'homme qui est descendu du ciel ! » (Jean 3 : 13).

« Qu'arrivera-t-il alors si vous voyez le Fils de l'homme monter où il était auparavant ? (Jean 6 : 62).

« Jésus leur répondit : - Je vous le déclare, c'est la vérité : avant qu'Abraham soit né, « je suis ». (Jean 8 : 58).

« Je suis venu du Père et je suis arrivé dans le monde. Maintenant je quitte le monde et je m'en vais auprès du Père. » (Jean 16 : 28).

« Maintenant donc, Père, donne-moi en ta présence la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde existe. » (Jean 17 : 5).

« 5 Ayez entre vous les sentiments qui viennent de Jésus-Christ : 6 Il possédait depuis toujours la condition divine, mais il n'a pas estimé qu'il devait chercher à se faire de force l'égal de Dieu » (Phil. 2 : 5-6).

« Le Christ avait été choisi par Dieu avant la création du monde, et il a été manifesté pour votre bien dans ces temps qui sont les derniers. » (I Pierre 1 : 20).

La Bible est sans ambiguïté ! Avant de devenir un homme (Fils de l'homme), le Seigneur Yéchoua existait bel et bien, mais sous une autre forme et ayant un rôle et un nom différent.
Lisez le premier chapitre de l'évangile de Jean et comprenez bien que celui qui est désigné comme étant « la Parole » n'est rien d'autre que Celui qui allait devenir le Seigneur Yéchoua lui-même :

« Celui qui est la Parole est devenu un homme et a vécu parmi nous, plein de grâce et de vérité (...) » (Jean 1 : 14).

« 11 Puis je vis le ciel ouvert, et un cheval blanc apparut. Celui qui le monte s'appelle Fidèle et Véritable ; il juge et combat avec justice. (...) 13 Il s'appelle « La parole de Dieu ». (Apoc. 19 : 11 à 13). (Ce passage nous montre que « la Parole » est le Messie).

A une époque plus ancienne, il fut Melkisédec, le prêtre du Dieu Tout-Puissant :

« On ne connaît à Melkisédec ni père, ni mère, ni aucun ancêtre ; on ne parle nulle part de sa naissance ou de sa mort. Il est semblable au Fils de Dieu : il demeure prêtre pour toujours. » (Héb. 7 : 3). (Le père, la mère et les ancêtres dont il est question dans ce passage désignent des parents humains inexistants, car Son vrai Père est bien le Très-Haut).

« Le Seigneur a fait ce serment, il ne s'en dédira pas : « Tu es prêtre pour toujours, dans la tradition de Melkisédec. » (Ps. 110 : 4/Héb. 5 : 6).

Et on le retrouve à nouveau parmi les trois visiteurs qui vinrent à la rencontre d'Abraham pour annoncer à Sara qu'elle allait avoir un fils. L'un des trois visiteurs était Celui qui deviendrait plus tard le Seigneur Yéchoua ; les deux autres étant des anges (Genèse 18).

Mais Yéchoua, le Fils de Dieu n'est pas un ange !

« Le Fils est devenu d'autant supérieur aux anges que Dieu lui a accordé un nom plus important que le leur. En effet, Dieu n'a jamais dit à l'un de ses anges : « C'est toi qui es mon Fils, à partir d'aujourd'hui je suis ton Père. » Et il na jamais dit à propos d'un ange : « Je serai un Père pour lui et il sera un Fils pour moi. » (Héb. 1 : 4-5).

Dieu n'est pas une trinité

La doctrine de la trinité est un concept païen qui fut introduit dans l’Église dès le IIe siècle. Ce sujet a déjà été traité dans l'article : « La Bible enseigne-t-elle la trinité ? ». Il me paraît donc superflu d'en reparler ici.

Nous l'avons dit : Dieu (le Père) est unique (Deut. 6 : 4), et puisque le Fils (Yéchoua) vient du Père, ils sont tous deux considérés comme unis:

« Le Père et moi, nous sommes un. » (Jean 10 : 30).

« Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu'ils soient un comme toi et moi nous sommes un » (Jean 17 : 22).

« Maintenant nous savons que tu connais tout et que tu n'as pas besoin qu'on t'interroge. C'est pourquoi nous croyons que tu es venu de Dieu» (Jean 16 : 30).

La Parole de Dieu est claire, Dieu n'est pas une trinité ! Le Père Tout-Puissant est unique et Yéchoua, son Fils ressuscité, règne à présent à sa droite. Les différents passages nous décrivant le Trône de Dieu ne mentionnent que le Père et le Fils. L’Esprit saint n'est pas mentionné parce qu'il ne s'agit pas d'une troisième personne distincte, mais bien de la force et de la puissance commune au Père et au Fils.

« Au même moment Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui » (Marc 5 : 30).

« Car il y a un seul Dieu, et il y a un seul intermédiaire entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus-Christ qui s'est donné lui-même comme rançon pour les libérer tous. » (I Tim. 2 : 5-6).

« Jésus lui répondit : - C'est toi qui le dis. Mais je vous le déclare : dès maintenant vous verrez le Fils de l'homme siégeant à la droite du Dieu puissant ; vous le verrez aussi venir sur les nuages du ciel. » (Matt. 26 : 64).

« Mais lui, {Étienne} rempli du Saint-Esprit, regarda vers le ciel ; il vit alors la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu. » (Actes 7 : 55).

« Je ne vis pas de temple dans cette ville, car elle a pour temple le Seigneur tout-puissant, ainsi que l'Agneau. » (Apoc. 21 : 22).

Dieu (Elohim) est une famille, dont le Père est le Tout-Puissant

On peut considérer Dieu (Elohim) comme étant une famille, dont le Père Tout-Puissant est le Chef suprême au-dessus de tout. Son Fils bien aimé, Yéchoua, est appelé également Dieu (Elohim) parce que, comme Fils de Dieu, il est membre de cette famille divine tout en étant sous le Père.

La meilleure façon pour comprendre cette notion est peut-être de se reporter à la filiation humaine : dans une famille, le fils ne porte-t-il pas le même nom que son père, qui est le nom de famille ?
Ainsi, on peut dire que le nom « Elohim » est en quelque sorte le nom de famille. Le Fils ayant été tour à tour : la Parole, Melkisédec, puis Yéchoua. Et dans l'avenir, lorsqu'il sera revenu pour régner sur la terre entière, il sera appelé « Emmanuel ».

« Et bien, le Seigneur vous donne lui-même un signe : la jeune femme va être enceinte et mettre au monde un fils. Elle le nommera Emmanuel, « Dieu avec nous ». (Esaïe 7: 14/Matt. 1:23).

« ... Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de savoir que je vais auprès du Père, parce que le Père est plus grand que moi» (Jean 14 : 28).

« 4 ... Nous savons bien qu'une idole ne représente rien de réel dans le monde et qu'il n'y a qu'un seul Dieu. (...) 6 il n'en est pas moins vrai que pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, qui a créé toutes choses et pour qui nous vivons ; il n'y a également qu'un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui toutes choses existent et par qui nous vivons. » (I Cor. 8 : 4 et 6).

Les élus ressuscités feront également partie de cette famille divine, mais chacun selon son rang :

« mais chacun à son propre rang : le Christ le premier de tous, puis ceux qui appartiennent au Christ, au moment où il viendra. » (I Cor. 15 : 23).

« Par conséquent, vous les non-Juifs, vous n'êtes plus des étrangers ou des gens venus d'ailleurs ; mais vous êtes maintenant concitoyens des membres du peuple de Dieu et vous appartenez à la famille de Dieu» (Eph. 2 : 19).

Je remercie « Elisée » du forum: http://messianique.forumpro.fr/spa/Élisée/15 pour les nombreuses références bibliques données dans son étude « Le vrai Jésus ».
  
Cordiales salutations
Janvier 2014
Jacquy Mengal