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La Bible est-elle vraiment inspirée ? L'accomplissement de nombreuses prophéties et la découverte de nombreux vestiges archéologiques confirment son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir !
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible en français courant éditée par l'Alliance Biblique Universelle, 1983. Les commentaires anonymes et non signés ne seront plus publiés. Merci et bonne lecture. © Copyright 2009-2023 Tous droits réservés

jeudi 23 octobre 2014

Où va-t-on après la mort ?


Cimetière du Commonwealth
 
S'il y a un sujet qui nous concerne tous et toutes, c'est bien celui de la mort, même s'il est regrettable que certains d'entre nous partent trop vite ou de façon injuste.
 
De tous temps et dans toutes les civilisations, la perspective de la mort et de l'au-delà a toujours été un sujet d'inquiétude et de questionnement.
Alors, face à la mort, les hommes ont élaboré des concepts et développé des idées sur l'au-delà pour se rassurer et apporter une réponse apaisante à leurs angoisses. C'est ainsi que toutes les religions et croyances ont tenté de répondre à leur façon à cette fameuse question : 

Où va-t-on après la mort ?

Dans le Christianisme du premier siècle, c'est la doctrine de la résurrection qui était enseignée, mais dès le IIe siècle de notre ère, une autre croyance fit son apparition dans l’Église et se propagea si bien qu'elle devint par la suite une doctrine fondamentale pour de nombreuses églises chrétiennes. Il s'agit de la croyance en l'immortalité de l'âme.

Qu'est-ce que l'âme ?

A différents endroits, les Écritures nous parlent de l'âme des êtres vivants. Mais il est assez surprenant de constater que cette notion d'âme se retrouve aussi bien au sein des différentes religions monothéistes que dans des religions ouvertement polythéistes comme l'Hindouisme.

Que représente alors l'âme ? Est-elle immortelle ou non ? Ou s'agit-il d'un concept abstrait que chacun pourrait définir selon son milieu culturel ou ses croyances ?

Voici ce qui est écrit dans le livre biblique du Deutéronome, chapitre 6, verset 5 :

« Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. »

Mais ce verset ne nous dit pas ce que représente vraiment l'âme. Examinons alors d'autres passages dans deux versions différentes de la Bible :

« Cependant vous ne devez pas manger la viande qui contient encore la vie, c'est-à-dire le sang. Votre sang aussi, qui est votre vie, j'en demanderai compte ; j'en demanderai compte à tout animal qui aura tué un homme, comme à tout homme qui aura tué son semblable ; je demanderai compte de la vie de l'homme. » (Gen. 9 : 4-5, version en français courant).

« Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang. Sachez-le aussi, je redemanderais le sang de vos âmes, je le redemanderai à tout animal ; et je redemanderai l'âme de l'homme à l'homme, à l'homme qui est son frère. » (Gen. 9 : 4-5, version Louis Segond).

« Toutefois, évitez rigoureusement de consommer le sang de l'animal, car le sang est porteur de la vie. Ne consommez donc pas l'élément vital en même temps que la viande. » (Deut. 12 : 23, v. en français courant).

« Seulement, garde-toi de manger le sang, car le sang c'est l'âme ; et tu ne mangeras pas l'âme avec la chair. » (Deut. 12 : 23, v. L. Segond).

Ainsi, on s'aperçoit que dans la Bible l'âme représente la vie d'un être, qu'il soit humain ou animal ! En hébreu, l'âme se traduit par le mot «Nèphèsh» qui signifie «vie » ou « vivant », et qui a été traduit en grec par « Psyché » qui a plutôt la connotation d' « esprit ».

L'âme représente donc la vie et la vie se trouve dans le sang :

« C'est dans le sang que réside la vie d'une créature ... » (Lév. 17 : 11, v. en français courant).

« Car l'âme de la chair est dans le sang ... » (Lév. 17 : 11, v. L. Segond).

La Bible enseigne-t-elle l'immortalité de l'âme ?

Nous savons par le récit des écrivains de l'Antiquité que les druides enseignaient la doctrine de l'immortalité des âmes. Les Égyptiens de l'Antiquité avaient également un concept très élaboré sur le sujet (ils parlaient du « Ka »).
Or, le Judaïsme et la plupart des églises chrétiennes enseignent également cette doctrine de l'immortalité de l'âme.
Alors, comment ce fait-il que le même concept soit à la fois partagé par des chrétiens, des juifs, des polythéistes et les païens de l'Antiquité ? Voici, de toute évidence, une idée qui a fait son chemin et qui a très bien réussi à s'implanter !

Selon la doctrine de l'immortalité de l'âme, lorsqu'un être humain meurt, son âme quitterait le corps pour survivre après la mort dans un autre monde. Dans l'Église Catholique, où cette doctrine a été officialisée lors du concile de Latran V en 1513, l'âme rejoindrait le monde spirituel.

Dans l'Hindouisme, on parlera plutôt du « Karma » qui est bien sûr indissociable à la notion d'âme immortelle. Pour les hindous, l'âme se réincarnerait dans un autre être humain ou même un animal ! D'où leur très grand respect pour toute forme de vie, la pratique du végétarisme et la croyance dans la réincarnation.

D'autres pensent aussi que certaines âmes n'arriveraient pas à regagner cet au-delà, pour de multiples raisons. Ces âmes resteraient alors en errance dans notre monde; ce qui expliquerait, selon eux, tous ces phénomènes d'esprits frappeurs, de fantômes et autres esprits des morts avec lesquels certains prétendent communiquer.
Même dans notre société moderne à l'esprit cartésien, vous seriez étonnés de savoir combien de gens consultent régulièrement les médiums et autres marabouts afin d'entrer en contact avec ces soi-disant âmes des morts.

Or, c'est bien là que se trouve un des plus grands dangers de cette croyance. En effet, certaines personnes, pensant communiquer avec leur(s) défunt(s) disparu(s), s'adressent en fait aux démons, qui se font passer pour les âmes des morts ! (Voir l'article : « Les dangers du spiritisme et de l'occultisme » dans ce blog).
Voici ce que dit la Bible à propos de l'invocation des morts :

« Qu’on ne trouve parmi vous personne qui offre son fils ou sa fille en sacrifice, ni personne qui s’adonne à la magie ou à la divination, qui observe les présages ou se livre à la sorcellerie, qui jette des sorts ou qui interroge les esprits des morts. » (Deut. 18 : 10-11; voir également Esaïe 8 : 19-20 et Michée 5 : 11).

Peut-être, serez-vous surpris d'apprendre que la doctrine de l'immortalité de l'âme est le premier mensonge que Satan a fait à l'homme et la femme :

« Alors le serpent dit à la femme : vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » (Gen. 3 : 4-5, L. Segond).

Alors que Dieu avait bien mis en garde le premier couple en leur disant :

« mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Gen. 2 : 17, L. Segond).

Malgré cela, certains chrétiens citent la parabole de « L'homme riche et Lazare » (Luc 16 : 19-33), ou la vision de « La transfiguration » (Luc 9 : 28 à 36), pour affirmer que l'âme subsiste après la mort et qu'elle peut aller en enfer ou au paradis.
Mais, si cela était bien le cas, alors la Bible se contredirait de façon flagrante, car d'autres passages attestent très clairement que la personne qui meurt ne va ni au ciel ni en enfer, puisqu'elle est inconsciente et qu'elle « sommeille » dans l'attente de la résurrection et du Jugement :

« Personne n'est jamais monté au ciel, excepté le Fils de l'homme qui est descendu du ciel ! » (Jean 3 : 13).

« Car David n'est pas monté lui-même au ciel, ... » (Actes 2 : 34).

« Jésus lui dit : - Ton frère reviendra à la vie. Marthe répondit : - Je sais qu'il reviendra à la vie lors de la résurrection des morts, au dernier jour. » (Jean 11 : 23-24).

Précisons qu'à la suite de ce dernier passage, le Seigneur parlait de la seconde mort et de la vie éternelle, qui en est l'alternative heureuse :

« Jésus lui dit : - Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jean 11 : 25 -26). Voir aussi Jean 8 : 51.

La parabole de « L'homme riche et Lazare » est une métaphore et non pas la représentation réelle de l'au-delà ; autrement la Bible se contredirait et perdrait de ce fait toute crédibilité, ce qui n'est certainement pas le cas !
De la même façon la « Transfiguration » était une vision qui montrait partiellement ce que sera l'au-delà. Mais il est évident que ni Moïse, ni Élie, ni même Hénoch ne sont ressuscités à ce jour, puisque le roi David ne l'est pas non plus !

Un autre verset est également utilisé à tort pour affirmer que l'on peut aller immédiatement au paradis après la mort. Dans Luc 23 : 43, la façon dont la virgule est placée dans la phrase pourrait laisser croire que le Seigneur promit à un des crucifiés, qui se trouvait à ses côtés, qu'il ressusciterait le jour même de sa mort :

« Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. »

Mais, il s'agit manifestement, ici, d'une erreur de ponctuation qui conforte une autre erreur d'interprétation, car si de nombreux autres passages bibliques indiquent clairement que la résurrection n'a pas encore eu lieu, notons également que le Seigneur lui-même ne ressuscita pas le jour de sa crucifixion, mais bien trois jours plus tard !
En plaçant la virgule après le mot « aujourd'hui », on lira :

«Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis. »
 
Ce qui est plus conforme à la vérité. Remarquons que la ponctuation était absente dans le texte original et qu'elle fut nécessaire lors de la traduction du texte en français. Mais, vraisemblablement, ce travail de ponctuation a été réalisé par des gens qui croyaient en l'immortalité de l'âme, d'où cette erreur.

En fait, pour cette question de l'âme, comme pour tous les autres sujets théologiques, il est nécessaire de réunir tous les passages concernant le thème choisi. Car si l'on isole un passage de son contexte, on peut lui faire dire à peu près n'importe quoi et son contraire.

Voici encore un autre verset dont se servent allègrement les partisans de la doctrine de l'immortalité de l'âme :

« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais qui ne peuvent pas tuer l'âme; craignez plutôt Dieu qui peut faire périr à la fois le corps et l'âme dans l'enfer. » (Mat. 10 : 28).

A priori ce verset pourrait laisser penser que l'âme est immortelle, mais remarquez que Dieu a bien le pouvoir d'anéantir cette âme dans la géhenne. (Une fois encore, il s'agit ici de la seconde mort, puisqu'il est évident que tout homme doit mourir au moins une fois). L'âme n'est donc pas immortelle !

« Voici, toutes les âmes sont à moi; l'âme du fils comme l'âme du père, l'une et l'autre sont à moi; l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. » (Ezék. 18 : 4, version L. Segond).

Et encore : « Y a-t-il un homme qui puisse vivre et ne pas voir la mort, Qui puisse sauver son âme du séjour des morts ? » (Ps. 89 : 49).

Ici, nous remarquons clairement que l'âme peut mourir et donc rejoindre le séjour des morts (le cimetière). Et dans ce séjour des morts où elle va, lorsque nous mourons, l'âme est incapable de vivre puisqu'elle est morte et inconsciente.

« Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. » (Eccl. 9 : 5, voir aussi verset 10).

« Reviens, Éternel ! Délivre mon âme; sauve-moi, à cause de ta miséricorde. Car celui qui meurt n'a plus ton souvenir; Qui te louera dans le séjour des morts ? » (Ps. 6 : 5-6).

« Qui louera le Seigneur ? - Ce ne sont pas les morts, ceux qui sont tombés dans le grand silence. » (Ps. 115 : 17).

De fait, la Bible explique clairement que seuls le Père céleste et son fils Yéchoua possèdent l'immortalité.

« ... jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Jésus-Christ, que manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain, le roi des rois et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l'immortalité, ... » (I Tim. 6 : 14-16).

L'âme n'est donc pas immortelle et seul Dieu a le pouvoir de nous rendre éternel par la résurrection. Cette vie immortelle est donc un don de Dieu et non un fait acquis.

Qu'est-ce que l'enfer ?
 
Tombe mérovingienne
Dans la Bible, le mot « enfer » peut provenir de la traduction de quatre noms différents. L'un venant de l'hébreu et les trois autres du grec.
 
Dans le Premier testament le terme utilisé pour décrire le séjour des morts est le nom hébreu « shéol » qui signifie « tombe ou fosse ». Il s'agit donc de la fosse où est enseveli le mort (Eccl. 9 : 10).
Dans le Nouveau testament, le mont grec « hadès » a la même signification que le mot hébreu « shéol ». Il s'agit également de la fosse où est enterrée la personne décédée.

Un autre nom couramment utilisé est « la Géhenne » qui est la traduction grecque du nom hébreu « Gé Hinnom » (vallée de Hinnom).
La vallée de Hinnom est située au sud, sud-ouest de la vieille ville de Jérusalem. Si de nos jours l'endroit est devenu un agréable chemin de promenade, il n'en fut pas toujours ainsi.
Dans l'Antiquité, la vallée de Hinnom fut, pendant un certain moment, un lieu de culte païen où on sacrifia même des nouveaux-nés à Baal-Moloch (II Rois 23 : 10).
Ensuite, cette vallée servit de lieu de décharge publique où les immondices étaient jetés puis brûlés. Il arrivait aussi qu'on y brûle des restes d'animaux ainsi que des ossements et restes de cadavres de criminels. Bien que tous ces déchets étaient régulièrement brûlés, il pouvait arriver que des asticots et des vers terminent la besogne, d'où certaines allusions allégoriques rapportées dans les Écritures.

« ... mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu, n'ayant qu'un œil, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans la géhenne, où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point. » (Marc 9 : 47-48, version L. Segond).

C'est pour ces différentes raisons que cet endroit acquit une réputation d'effroi et d'horreur.
Les expressions « le feu qui ne s'éteint pas » ou « le ver qui ne meure pas » sont des expressions symboliques décrivant très bien l'horreur de ce que fut la vallée de Hinnom (la Géhenne) dans le passé.

Évidemment, certains utilisent ce verset (de Marc 9 : 48) et d'autres pour affirmer que le méchant souffrira éternellement dans le « feu de l'enfer ». Mais pensez-vous vraiment qu'un ver ou un asticot puisse vivre sans mourir? Bien sûr que non, voyons ! Au bout d'un certain temps, l'asticot devient une mouche et ainsi le cycle continue. Le pécheur, lui, sera précipité dans la Géhenne où il mourra aussitôt. C'est son jugement qui sera surtout pour lui un moment de douleur et d'angoisse.

Dieu n'est ni cruel ni sadique ! C'est le don de la vie éternelle qu'Il veut offrir aux repentants qui acceptent son Messie.

« Car Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que tout homme qui croit en lui ne meure pas mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16).

Quant aux méchants qui refusent de se repentir et qui n'acceptent pas le pardon de leurs péchés, ils seront tout simplement anéantis dans le feu de la seconde mort.

« Ce jour-là les arrogants et les malfaiteurs seront brûlés comme de la paille. Il ne restera rien d'eux, absolument plus rien. » (Mal. 3 : 19).

Un autre nom venant du grec est utilisé pour décrire le lieu de captivité des anges déchus. Il s'agit du nom « tartaros » (le Tartare) qui figure dans II Pierre 2 : 4. Ce nom vient directement de la mythologie grecque et a été utilisé dans le Nouveau testament pour désigner ce lieu de rétention destiné aux démons.

Notez bien que le Diable et les démons seront également jetés dans l'étang de feu et de soufre, tout comme les pécheurs endurcis. Mais, comme les anges déchus sont immortels, c'est pour eux que le feu sera éternel !

« Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. » (Mat. 25 : 41).

« Alors le diable, qui les trompait, est jeté dans le lac de feu et de soufre, où la bête et le faux prophète ont été jeté. Ils seront tourmentés jour et nuit pour toujours. » (Apoc. 20 : 10).


Vallée de Hinnom aujourd'hui
 

Où va le défunt après sa mort ?

Selon les Écritures, les morts sont « comme dans un sommeil ». Ils sont donc inconscients et ils ne peuvent communiquer ni avec les vivants ni avec Dieu. Dieu reprend leur esprit, qui leur sera rendu lors de la résurrection, tandis que le corps se décompose pour retourner à la poussière :

« Quant à toi, Daniel, tiens bon jusqu'au bout. Alors tu auras droit au repos, puis tu te relèveras pour recevoir ta récompense à la fin du monde. » (Dan. 12 : 13).

« A ce moment-là, le corps de l'homme s'en retourne à la terre d'où il a été tiré et le souffle de vie s'en retourne à Dieu qui l'avait donné. » (Eccl. 12 : 7).

« Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit ! Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte : Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! Et, après ces paroles, il s'endormit. » (Actes 7 : 59-60, L. Segond).

L'âme peut être rendue ou mourir

La Bible enseigne que seul Dieu a le pouvoir de nous rendre la vie (l'âme) ou de l'anéantir à tout jamais (lors de la seconde mort) :

« Élie s'étendit ensuite trois fois sur l'enfant, en adressant au Seigneur cette prière : - Seigneur mon Dieu, je t'en supplie, rends la vie à cet enfant. ». (I Rois 17 : 21, v. en français courant).

« Et il s'étendit trois fois sur l'enfant, invoqua l'Éternel, et dit : Éternel, mon Dieu, je t'en prie, que l'âme de cet enfant revienne au dedans de lui ! ». (I Rois 17 : 21, v. L. Segond).

Ou encore :

« En effet, la vie de chacun m'appartient, celle des parents comme celle des enfants, et c'est le coupable qui doit mourir. ». (Ezék. 18 : 4, v. en français courant).

« Voici, toutes les âmes sont à moi; l'âme du fils comme l'âme du père, l'une et l'autre sont à moi; l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. » (Ezék. 18 : 4, v. L. Segond).

La Bible enseigne la résurrection des morts

Concernant l'au-delà, c'est la doctrine de la résurrection des morts qui a toujours été enseignée dans les Écritures.

« Ainsi, progressons afin d'aborder un enseignement d'adulte, (...) l'annonce de la résurrections des morts et du jugement éternel. » (Héb. 6 : 1-2).

« Tandis que Pierre et Jean parlaient au peuple, survinrent les sacrificateurs, le commandant du temple, et les sadducéens, mécontents de ce qu'ils enseignaient le peuple, et annonçaient en la personne de Jésus la résurrection des morts. » (Actes 4 : 1-2, L. Segond).

« ... D'autres, l'entendant annoncer Jésus et la résurrection, ... » (Actes 17 : 18, L. Segond).

« - Frères, je suis Pharisiens, fils de Pharisiens. C'est parce que j'espère en la résurrection des morts que je suis mis en jugement. » (Actes 23 : 6, parole de Paul).

Même si le Nouveau testament semble en parler davantage que le Premier, l'espérance dans la résurrection a été partagée par tous les croyants, qu'ils aient été patriarches, rois, prophètes, apôtres ou simples disciples.

« Pour ce qui est des morts qui reviennent à la vie, n'avez-vous jamais lu dans le livre de Moïse le passage qui parle du buisson en flammes ? Il est écrit, là, que Dieu dit à Moïse : 'Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. ' Dieu, ajouta Jésus, est le Dieu d'hommes vivants, et non de morts.» (Marc 12 : 26-27). (ce passage, comme celui dans Luc pourraient être mal interprétés !).

« C'est dans la foi que tous ces hommes sont morts. Ils n'ont pas reçu les biens que Dieu avait promis, mais ils les ont vus et salués de loin, et ils ont déclaré qu'ils étaient des étrangers et des exilés sur la terre. » (Héb. 11: 13).

Quant à Hénoch et Élie, notez qu'ils sont bien morts, même si c'est le Seigneur qui les a enlevés, afin qu'ils ne subissent pas la mort ignominieuse que leur réservaient les hommes méchants de leur époque :

« Tous les jours d'Hénoc furent de trois cent soixante-cinq ans. Hénoc marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit. » (Gen. 5 : 23-24, L. Segond).

« 5 C'est par la foi qu'Hénoch fut enlevé pour qu'il ne vit point la mort, et qu'il ne parut plus parce que Dieu l'avait enlevé (...) 13 C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ... » (Héb. 11 : 5 à 13, L. Segond).

Remarquons que la vie d'Hénoch fut bien de 365 ans et que le verset de Hébreux 11 : 13 dit bien qu'il est mort comme tous les autres hommes de Dieu !

La Bible parle de deux résurrections et de deux morts ! Voyons ce que cela signifie :

La première mort :

C'est la mort qui frappe chaque être humain, depuis le début de l'humanité :

« Tout homme est destiné à mourir une seule fois, et après cela à être jugé par Dieu. » (Héb. 9 : 27).

« En effet le sort final de l'homme est le même que celui de la bête. Un souffle de vie identique anime hommes et bêtes, et les uns comme les autres doivent mourir. » (Eccl. 3 : 19).

La première résurrection :

Elle concerne un premier groupe d'êtres humains que l'on appelle « les élus ». Ces gens représentent tous ceux et celles qui sont morts depuis le début de l'humanité en ayant reçu la promesse de la (première) résurrection et de la vie éternelle :

« De même que tous les hommes meurent à cause de leur union avec Adam, de même tous revivront à cause de leur union avec le Christ, mais chacun à son propre rang : le Christ le premier de tous, puis ceux qui appartiennent au Christ, au moment où il viendra. » (I Cor. 15 : 22-23).

Lors du second avènement du Messie, des gens comme Abel, des patriarches, des rois comme David et Salomon, des prophètes, des hommes de Dieu de la Première alliance, des apôtres, des disciples de la Seconde alliance et tous les croyants véritables qui sont morts depuis 2000 ans reviendront à la vie pour l'éternité lors de cette première résurrection. Ils ressusciteront au son de la 7e trompette et ils ne subiront donc pas la seconde mort (éternelle) :

« ... nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous transformés en un instant, en un clin d’œil, quand sonnera la dernière trompette. Car lorsqu'elle sonnera, les morts reviendront à la vie pour être immortels et nous serons tous transformés. » (I Cor. 15 : 51-52).

« Voici en effet ce que nous déclarons d'après un enseignement du Seigneur : nous qui serons encore vivants quand le Seigneur viendra, nous ne précéderons pas ceux qui seront morts. On entendra un cri de commandement, la voix de l'archange et le son de la trompette de Dieu, et le Seigneur lui-même descendra du ciel. Ceux qui seront morts en croyant au Christ reviendront à la vie en premier lieu ; ensuite, nous qui serons encore vivants à ce moment-là, nous serons enlevés avec eux dans les nuages pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » (I Thess. 4 : 15-17).

« 4 ... Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été exécutés parce qu'ils avaient annoncé la vérité révélée par Jésus et la parole de Dieu. (...) Ils revinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans. 5 (Les autres morts ne revinrent pas à la vie jusqu'à ce que les mille ans soient passés.) C'est la première résurrection. 6 Heureux et particulièrement bénis sont ceux qui ont part à cette première résurrection ! La seconde mort n'a pas de pouvoir sur eux ... » (Apoc. 20 : 4-6).

Ce dernier passage nous montre fort bien ce que représente la première résurrection et qui elle concerne. Mais les autres hommes, qui n'ont pas eu l'occasion de connaître la vérité ou qui n'ont pas été appelés pendant leur existence, reviendront également à la vie pour être jugé et ils auront aussi l'occasion de se repentir et d'accepter ou pas ce don de la vie éternelle. Comme cela est écrit dans Apoc. 20, verset 5, c'est après le Millénium qu'ils reviendront :

La seconde résurrection :

« Ne vous en étonnez pas, car le moment vient où tous les morts qui sont enterrés entendront sa voix. Et sortiront de leurs tombeaux. Ceux qui ont fait le bien ressusciteront pour recevoir la vie, mais ceux qui ont fait le mal ressusciteront pour être condamnés. » (Jean 5 : 28-29).

« J'ai cette espérance en Dieu, espérance qu'ils ont eux-mêmes, que les hommes, les bons comme les méchants, seront ramenés de la mort à la vie. » (Actes 24 : 15).

« Ensuite, je vis les morts, grands et petits, debout devant le trône Des livres furent ouverts. Un autre livre encore fut ouvert, le livre de vie. Les morts furent jugés selon ce qu'ils avaient fait, d'après ce qui était écrit dans les livres. La mer rendit les morts qu'elle contenait. La mort et le monde des morts rendirent aussi les morts qu'ils gardaient. Et tous furent jugés selon ce qu'ils avaient fait. » (Apoc. 20 : 12-13).

Ces versets nous parlent bien d'une deuxième résurrection qui concernera les êtres humains qui n'ont pas pris par à la première résurrection ; soit parce qu'ils n'ont pas été appelés à faire partie de cette première résurrection ou qu'ils n'en n'ont pas eu l'occasion.

La seconde mort :

Cette seconde mort est réservée à ceux et celles qui, quoique ayant pris part à la seconde résurrection, n'ont pas été trouvés dignes de rejoindre les élus de la première résurrection. Ils seront par conséquent anéantis à jamais ! Il s'agit ici des pécheurs irrécupérables.

« La mort et le monde des morts furent jetés dans le lac de feu. (Ce lac de feu est la seconde mort.) Quiconque n'avait pas son nom écrit dans le livre de vie fut jeté dans le lac de feu. » (Apoc. 20 : 14-15).

Quel sera l'aspect des ressuscités ?

On peut légitimement se demander à quoi ressembleront les êtres ressuscités. Pour certains, ils conserveront leur corps physique tel qu'il est ! Mais cela est-il possible d'un point de vue biologique, et qu'en dit vraiment la Bible ?

« 35 Mais, demandera quelqu'un, comment les mots reviennent-ils à la vie ? Quelle sorte de corps auront-ils ? (...) 40 Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; les corps célestes ont une beauté différente de celle des corps terrestres. (...) 42 Il en sera ainsi lorsque les morts reviendront à la vie. Quand le corps est mis en terre, il est mortel ; quand il reviendra à la vie, il sera immortel. 43 Quand il est mis en terre, il est misérable et faible ; quand il reviendra à la vie, il sera glorieux et fort. 44 Quand il est mis en terre, c'est un corps matériel ; quand il reviendra à la vie, ce sera un corps animé par l'Esprit. (...) 49 Et de même que nous avons ressemblé à l'homme fait de terre, de même nous ressemblerons à celui qui est du ciel. 50 Voici ce que je veux dire, frères ; ce qui est fait de chair et de sang ne peut pas avoir part au Royaume de Dieu, et ce qui est mortel ne peut pas posséder l'immortalité. » (I Cor. 35 à 50).

Les corps ressuscités ne seront donc plus fait de chair et de sang. Ils deviendront immortels et spirituels. Ils auront la même apparence que ceux des anges.

« En effet, quand les morts reviendront à la vie, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils vivront comme les anges dans les cieux. » (Marc 12 : 25).

« Jésus leur répondit :
- Les hommes et les femmes de ce monde-ci se marient ; mais les hommes et les femmes qui sont jugés dignes de revenir de la mort à la vie et de vivre dans le monde à venir ne se marient pas. Ils ne peuvent plus mourir, ils sont pareils aux anges. Ils sont fils de Dieu, car ils sont revenus à la vie. » (Luc 20 : 34-36).

Néanmoins, tout comme les anges et le Seigneur lui-même peuvent leur faire, nous pourrons nous matérialiser en un instant et apparaître tels des êtres humains. C'est ce qui s'est passé lorsque les trois Messagers ont mangé avec Abraham, car deux d'entre-eux étaient des anges (Genèse, chapitre 18).
Tout comme le Seigneur le faisait après sa résurrection, il sera possible d'apparaître spontanément avec un corps physique et disparaître aussi rapidement pour regagner ce corps immatériel :

« Ils parlaient encore, quand Jésus lui-même se présenta au milieu d'eux et leur dit :
- La paix soit avec vous ! Ils furent saisis de crainte et de terreur, car ils croyaient voir un fantôme. Mais Jésus leur dit :
- Pourquoi êtes-vous troublés ? (...) Regardez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi et voyez, car un fantôme n'a ni chair ni os, contrairement à moi, comme vous pouvez le constater. » (Luc 24 : 36-39).

Conclusion

Au regard de ce que l'Histoire nous apprend, il semblerait bien que ce soit le philosophe Platon qui introduisit ce concept d'immortalité de l'âme dans notre culture occidentale. Les Celtes, dans leurs rapports avec les Grecs, auraient assimilé cette doctrine, et quelques siècles plus tard, c'est le judaïsme postexilique qui fut influencé par cette doctrine. Puis après, les « pères » de l'Église, qui auraient également repris cette idée pour devenir la doctrine que nous connaissons aujourd'hui.
Platon, lui-même, n'a fait que codifier et diffuser une croyance qui remontait aux origines de l'humanité et plus précisément à l'Égypte ancienne.

L'âme est dans le sang et elle représente la vie, le « souffle » que Dieu donne à chaque être vivant. Elle n'est pas immortelle et peut donc mourir et disparaître lors de la seconde mort. Mais, c'est Dieu seul qui en a le pouvoir ; tout comme Il a le pouvoir de ressusciter l'être humain et lui donner la vie éternelle.

D'autre part, Dieu n'est pas cruel ! Ceux qui refusent de se repentir ne souffriront pas éternellement dans le feu. Ils seront jugés et jetés dans la fournaise où ils disparaîtront aussitôt. Par contre, ce feu sera éternel pour Satan et ses démons, puisque ce sont des êtres immortels.

Note : Il est peut-être utile de préciser que je ne suis pas membre du mouvement des Témoins de Jéhovah et que je n’adhère pas à leurs croyances.

Cordiales salutations
Jacquy Mengal