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mercredi 21 janvier 2015

Étonnantes prédictions d'un rabbin du XIIe siècle

Un rabbin du douzième siècle avait prédit l’avenir d’Israël. Aujourd'hui, ses prophéties concernant le retour du Messie sont étudiées.

Publié le 14/11/2012. (1)

JERUSALEM - Judah Ben Samuel était un rabbin allemand légendaire et prolifique du douzième siècle qui a fait des prédictions étonnantes et précises concernant l’avenir de Jérusalem et d’Israël qui se sont réalisées.

Judah Ben Samuel, également connu sous le nom de Judah he-Hassid (Judah le Pieux), a vécu et travaillé de la fin du douzième siècle jusqu’au début du treizième siècle, à Regensburg (Ratisbonne), et il a été l’auteur d’un certain nombre de livres en langue allemande. (2)

Ludwig Schneider, du magazine Israel Today (3), a traduit certains de ses travaux en anglais au cours de ces dernières années ; notamment : « Le Livre du Pieux - Sefer Hassidim » et le « Livre des calculs - Sefer Gematriyot ».

Suite aux croisades chrétiennes en Terre Sainte, entre 1096 et 1270, une correspondance régulière s’est développée entre les Juifs de Terre Sainte et les Chrétiens d'Occident. Ainsi, par exemple, les rabbins de Worms et de Regensburg en Allemagne savaient que les Ayyoubides de Saladin avaient gouverné la Terre Sainte depuis 1187.

A cette époque, Judah Ben Samuel publia les résultats de ses calculs bibliques (Gematria) et ses observations astrologiques qu'il résuma comme suit :

«Quand les Ottomans (Turcs) - qui étaient déjà une puissance non négligeable sur le Bosphore à l’époque de Judah Ben Samuel - conquerront Jérusalem, ils régneront sur Jérusalem pendant huit jubilés. Ensuite, Jérusalem deviendra une terre interdite pendant un jubilé, puis, pendant le neuvième jubilé, la ville sera à nouveau en possession de la nation juive, ce qui signifierait le début de la fin des temps messianiques. »

Un jubilé, c'est 50 ans (Lévitique 25). C'est la cinquantième année après sept fois sept ans, (4) l’année où chaque personne doit reprendre possession de sa terre. Les calculs de Judah Ben Samuel étaient purement théoriques ; il n’y avait absolument aucun signe de leurs accomplissements à cette époque-là. Lui-même n’était pas en mesure de voir leurs accomplissements, parce que ce n’est que 300 ans après sa mort que la première de ses prédictions devait seulement se réaliser.

Les Mamelouks, qui ont régné sur Jérusalem depuis l'an 1250, ont été conquis en 1517 par les Turcs Ottomans. Les Ottomans y ont régné pendant huit jubilés (8 x 50 = 400 ans), ce qui veut dire qu’ils ont régné à Jérusalem pendant 400 ans. Exactement 400 ans plus tard, en 1917, les Turcs Ottomans ont été conquis par les Britanniques. La Société des Nations a confié le mandat de la Terre Sainte et de Jérusalem aux Britanniques. Ainsi, dès 1917, et en vertu du droit international, Jérusalem fut une terre interdite (no man’s land).

Puis, quand Israël s’est emparé de Jérusalem lors de la guerre des Six Jours en 1967, exactement un jubilé (50 ans) après 1917, Jérusalem est redevenue à nouveau la propriété des Juifs Israéliens. Ainsi, selon les prophéties de Judah Ben Samuel, la Fin des Temps messianiques commença.

De nombreux chercheurs ont étudié les écrits de Judah Ben Samuel et s'y sont référés pour faire l'effort de comprendre comment il avait atteint ses conclusions. Parmi ceux qui se référaient à Judah Ben Samuel, il y avait le Rabbi Isaac Ben Salomon Louria, un mystique traitant avec le monde messianique (Jérusalem, 1531-1572, Safed) ; Joseph Salomon Delmegido (1591 Candia – 1655 Prague), un mathématicien et astronome (« Mazref le-Chochma ») ; Azoulai I (1724-1806), un bibliographe célèbre ; Samuel David Luzzatto (1800-1865), un érudit de la Bible; l’historien Heinrich Graetz (1817-1891) ; et l’érudit de la Torah Jacob Epstein (1925-1993).

Le secret par lequel Judah le Pieux est arrivé à de telles prédictions si précises relève moins de calculs concrets, qu’au fait d'avoir consacré sa vie à Dieu. Ses élèves, le Rabbin Isaac ben Moïse (Vienne), le Rabbin Baruch ben Samuel (Mayence) et le Rabbin Simcha (Speyer), attestent que Judah Ben Samuel était un modèle d’abstinence, d’abnégation et qu'il attendait avec un ardent désir la venue du Messie.

Judah Ben Samuel était souvent appelé « Lumière d’Israël ». Même les évêques venaient lui demander conseil. Si quelqu’un lui demandait d’où provenait sa sagesse, il répondait :

« Le prophète Élie, qui va précéder le Messie, m’est apparu et m’a révélé beaucoup de choses et a souligné que la condition préalable pour une réponse à la prière, c’est qu’elle soit alimentée par l’enthousiasme, la joie de la grandeur et de la sainteté de Dieu. ».

Voici pour résumer ces prédictions étonnantes : en l’an 1217, ce rabbin érudit et pieux a prophétisé que les Turcs Ottomans régneraient sur la ville sainte de Jérusalem pendant huit jubilés. Maintenant, gardez à l’esprit qu’il a fait cette prédiction 300 ans avant que les Turcs Ottomans prennent le contrôle de Jérusalem en 1517. En effet, si vraiment 1217 et 1517 allaient être des années jubilaires comme le croyait Judah Ben Samuel, alors sa prophétie était tout à fait exacte, car exactement 400 ans après que les Turcs aient pris le contrôle de Jérusalem, ils furent chassés de la ville et de la terre sainte en 1917 par les forces alliées sous le commandement du général George Allenby, pendant Hanouccah d'ailleurs.

Mais, cela devient encore plus intéressant.

Le rabbin a aussi prophétisé que pendant le neuvième jubilé, Jérusalem serait une « terre interdite » (no man’s land). C’est exactement ce qui s’est passé de 1917 à 1967, en raison du fait que la Terre Sainte a été placée sous mandat britannique en 1917 par la Société des Nations et, littéralement « n’appartenait » à aucune nation.

Même après la guerre d’indépendance d’Israël en 1948-49, Jérusalem était encore divisée par une bande de terre passant pratiquement au cœur de la ville, avec la Jordanie contrôlant la partie orientale de la ville, et Israël contrôlant la partie occidentale. Cette bande de terre était considérée et même appelée « no-man land », à la fois par les Israéliens et les Jordaniens.

Il a fallu attendre la guerre des Six Jours de 1967, quand la totalité de la Cisjordanie en Terre Sainte fut conquise par l’armée israélienne, pour que la totalité de la ville de Jérusalem retourne entre les mains d’Israël. Donc, une fois de plus, une prophétie faite par un rabbin, 750 années auparavant, a été accomplie à la lettre.

Ce serait certainement significatif si les années 1917 et 1967 avaient été des années jubilaires, compte tenu de ce qui s’est passé à Jérusalem pendant ces années. Mais, ça devient même encore plus intéressant, parce que Judah Ben Samuel a aussi prophétisé que Jérusalem serait sous le contrôle des Juifs pendant le dixième jubilé et que «la fin des temps » messianique allait commencer. S’il a raison, le dixième jubilé a commencé en 1967 et s’achèvera en 2017.

« La Bible doit être notre norme pour les prophéties et l’interprétation des événements prophétiques », a déclaré Joseph Farah, rédacteur en chef et fondateur de WorldNetDaily, après avoir pris connaissance des prédictions de Judah Ben Samuel dans Israel Today.

« Mais, on ne peut ignorer ce que ce rabbin du douzième siècle a dit et écrit. Cela est bien documenté. Et j’applaudis Israel Today pour l'avoir apporté à la lumière. Les implications de ces prédictions sont stupéfiantes, c’est le moins que l’on puisse dire. » (Traduction: Jacq. Mengal).

Tableau des dix jubilés prophétisés (5)


Commentaires

Remarquons que si nous sommes bien aux temps de la fin - et peut-être depuis 1967 comme le disait le rabbin - 2017 ne peut pas représenter l'année du retour du Messie, puisque nous savons, par d'autres prophéties, qu'une dernière période de 7 ans (la 70e semaine de Daniel) doit avoir lieu avant le retour de notre Seigneur et Messie.

«Pendant la dernière période de sept ans, il imposera de dures obligations à un grand nombre de gens ... » (Dan. 9: 27).

Je voudrais aussi préciser que nous avons perdu le repère permettant de calculer précisément les années de Jubilés (Lévitique 25). Certains pensent - et j'en avait parlé dans l'article intitulé «L'année de relâche et le Jubilé» - que la prochaine année de relâche, qui tombe tous les sept ans, sera 2015 ... Mais il s'agit bien ici d'une supposition, car à la lecture des prédictions de Judah Ben Samuel, il semblerait que la prochaine année du Jubilé tombe en 2017. Que représentera alors vraiment cette année 2017 ? ...

«Ne vous endormez pas, priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à tout ce qui doit arriver et de vous présenter debout devant le Fils de l'homme.  » (Luc 21: 36).

Notes:


2) Rabbin Judah ben Samuel de Regensburg (1140-1217), lien:

3) Lien du magazine: Israel Today magazine

4) Pour être précis, l'année du Jubilé a lieu la cinquantième année, soit après sept cycles de sept ans (7 x 7 ans = 49 ans). L'année du Jubilé succède donc à la septième année sabbatique (Shmita) d'un cycle de 49 ans. Parfois, cette période de 50 ans est appelée improprement « jubilé », mais le Jubilé représente bien la 50e année et non les cinquante ans du cycle complet.

5) Vu que nous sommes à la fin de l'année 2017 et que la dernière semaine de Daniel n'a pas encore débuté, j'ai légèrement modifié le tableau des "Dix jubilés" afin de ne pas induire le lecteur en erreur (modification faite le 16/12/17).

Salutations
Jacquy Mengal

lundi 12 janvier 2015

Charlie ou pas ! ...

Mes amis, dans ce blog, je n'ai pas pour habitude de parler de politique ni de faire la revue de la presse quotidienne. Mais, voilà, l'actualité, oh combien brûlante de ces derniers jours, me pousse, moi aussi, à donner mon modeste « coup de gueule » !

Et puisque ce beau monde de la presse démocratique et progressiste défend tant la liberté d'opinion et de parole, permettez-moi alors de ne pas m'en priver et de dire à mon tour ce que je pense de ce qui c'est passé en France la semaine dernière.

Pourquoi je ne suis pas « Charlie »

Comme tout un chacun, j'ai été choqué et horrifié de voir avec quelle violence et détermination les auteurs de ces différents actes terroristes ont commis leurs crimes.
Personne ne peut approuver ou excuser de tels actes. De tout cœur, nous devons penser à toutes ces familles endeuillées qui ont perdu leur(s) proche(s) dans ces terribles attentats.
Il y a eu d’abord cette tuerie au journal « Charlie hebdo », puis au magasin cacher, avec à chaque fois des gens tués de sang froid. C'est inadmissible et inexcusable !

Certes, je n'habite pas Paris ; mais quant bien même j'y vivrais, je n'aurais pas été me fondre dans cette foule de gens le dimanche 11 janvier.

Pour défendre quoi mes amis ? Un journal satirique qui se moque de tout et de rien au non de la sacro-sainte laïcité et liberté de parole ? Pour défendre une soi-disant liberté de presse qui caricature souvent de façon blasphématoire, grotesque ou obscène des symboles religieux ou autres ?

Non, désolé, je ne partage pas ce genre de « liberté ». Au nom de quoi ou de qui, ces gens se moquent-ils ? Suffit-il d'être un intellectuel, un gauchiste bobo, un avant-gardiste athée, ou que sais-je encore, pour prendre tout le monde de haut et le ridiculiser ? Ne dit-on pas que sa propre liberté s'arrête là où commence celle d'autrui ?

Nul n'a le droit de ridiculiser autrui d'une façon méprisante ou humiliante.
Faut-il rappeler que les nazis et autres antisémites de tous bords étaient aussi passés maîtres dans l'art de la caricature anti-juive dans les années 30 et pendant la Seconde guerre mondiale ?

Non, nous n'avons pas le droit de nous moquer irrespectueusement de qui que ce soit ! Bien sûr, l'humour et la dérision n'ont jamais tué personne et, dans les limites du raisonnable, cela n'a jamais fait de tort à personne. Mais, pour peu que vous jetiez un coup d’œil sur certaines de ces caricatures, il est évident que ces gens dépassent souvent les limites du respectable.

Par ailleurs, j'ai été assez surpris de voir avec quelle rapidité toute cette classe politique s'est réunie in extremis pour se présenter aux premiers plans de la scène. Oh, ils n'étaient pas les seuls ! Nous avons aussi pu admirer une fois de plus tous ces artistes et autres intellectuels toujours préoccupés de leur image médiatique ; tous unis, main dans la main, aux côtés de nos chers élus pour défendre la liberté de la presse. Quelle mascarade et quelle hypocrisie ; certains n'avaient vraiment pas leur place là !

Salutations
Le 12/01/2015
(révisé le 18/01/2015)
Jacquy Mengal