Présentation :

La Bible est-elle vraiment inspirée ? L'accomplissement de nombreuses prophéties et la découverte de nombreux vestiges archéologiques confirment son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir !
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible en français courant éditée par l'Alliance Biblique Universelle, 1983. Les commentaires anonymes et non signés ne seront plus publiés. Merci et bonne lecture. © Copyright 2009-2023 Tous droits réservés

mercredi 28 septembre 2016

Le temps de la fin


Cher(e)s lecteurs et lectrices,

J'ai le grand plaisir de vous annoncer la sortie de mon troisième bouquin, dont le titre à lui seul ne manquera certainement pas de vous rappeler dans quels temps troublés nous sommes. Les fêtes bibliques automnales, que nous allons célébrer dans quelques jours, représentent d'ailleurs symboliquement cette époque de la fin et du second avènement de notre Seigneur et Messie Yéchoua.

Cependant, comme vous savez, l'eschatologie est devenue aujourd'hui un thème très à la mode, intéressant autant le croyant que l'agnostique. Mais peu de gens savent vraiment ce que recouvrent des expressions comme "le temps de la fin" ou "les derniers jours".

L’hyper-médiatisation de ce sujet aurait pourtant dû le rendre plus accessible et mieux compréhensible du grand public. Mais force est de constater que c'est l'inverse qui s'est produit. Que de confusions et d'idées erronées ! Chaque religion y va de sa théorie et beaucoup de prédicateurs ont leur propre interprétation des événements de la fin annoncés dans les Écritures. Qui dit vrai et vers qui se tourner pour obtenir l'information la plus crédible qui soit ?

En évitant les idées préconçues et les interprétations fantaisistes, ce livre décrit, sans complaisance ni faux-semblant, le déroulement de ce qui est convenu d'appeler "le temps de la fin", tel que l'Écriture le révèle. Loin d'être sombre ou pessimiste, cette révélation biblique constitue un réel espoir d'une paix future pour l'humanité.

Ce livre est disponible à mon adresse et/ou chez http://www.thebookedition.com/fr au prix de 8,90 € + frais de port, ou en format pdf au prix de 5,70 €.

Bonne lecture et à bientôt.
Jacquy Mengal

vendredi 12 août 2016

La prophétie sur Tyr est-elle accomplie ?


Tous ceux qui lisent la Bible savent que plusieurs prophéties ont annoncé la destruction en plusieurs étapes de l'ancienne cité phénicienne de Tyr.
La ville antique, située sur la côte sud du Liban, était bâtie en partie sur le continent et sur une île rocheuse située à quelque six cents mètres du littoral. Le commerce maritime très prospère et la production de la teinture pourpre avaient enrichi les habitants de cette ville qui connu une très grande renommée durant l'Antiqué.

« Tyr, tu étais une ville incomparable, et te voilà réduite au silence en pleine mer ! » (Ezék. 27 : 32).

Aperçu historique

La cité est très ancienne, puisque Hérodote, qui la visita au milieu du Ve siècle avant notre ère, fut informé par les prêtres du dieu Melqart que leur temple fut érigé 2 300 ans plus tôt. La ville aurait donc été fondée vers 2 700 ans avant notre ère.
Carthage fut d'ailleurs établie par des navigateurs venus de Tyr, au IXe siècle avant notre ère (vers -815).

C'est le roi Hiram, connu dans la Bible pour avoir fourni des matériaux de construction pour le palais de David et le Temple de Jérusalem, qui agrandit la ville de Tyr en construisant notamment deux ports sur l'île au Xe siècle av. J.-C : le port sidonien au nord et le port égyptien au sud.

« Hiram, roi de Tyr, envoya une délégation à David. Il lui fit livrer du bois de cèdre et lui envoya aussi des charpentiers et des tailleurs de pierres, pour lui construire un palais. » (II Samuel 5 : 11).

Aujourd'hui, la ville s'appelle Sour, qui signifie « rocher », évoquant le lieu où elle fut bâtie jadis. La partie insulaire est à présent reliée au continent par un isthme, et l'ensemble du site est devenu une petite ville de pêcheurs et d'artisans.

A l'instar d'autres villes très anciennes, Tyr bénéficia de plusieurs périodes florissantes et prospères, mais elle dû aussi faire face à de nombreuses convoitises et conquêtes.
C'est ainsi qu'à certaines époques, Israël et Juda ont entretenu de bons rapports avec Tyr.

« Les peuples de Juda et d'Israël faisaient du commerce avec toi et te procuraient du blé de Minnit, du millet, du miel, de l'huile et de la résine odorante. » (Ezék. 27 : 17).

La tristement célèbre Jézabel, fille d'Ithobaal Ier, roi de Tyr et de Sidon, fut d'ailleurs l'épouse du roi d'Israël Achab (-874 à -853).
Mais, au VIIIe et VIIe siècles av. J.-C., les Assyriens soumettent la cité, et Sidon, la ville sœur, se sépare de Tyr. Ensuite, après un siège de treize ans (-585 à -572), Nabuchodonosor II, roi de Babylone, prend la cité qui conserva malgré tout une certaine autonomie. Après la chute de Babylone, la ville tombe aux mains des Mèdes et des Perses. Puis, quand l'empire gréco-macédonien arrive au pouvoir, Alexandre le Grand, qui désire visiter le temple de Melqart, s'en voit refuser l'accès. Il décide alors de faire le siège de l'île qui durera sept mois, et il ne parviendra à la prendre d'assaut qu'en reliant la partie insulaire au continent par la construction d'une digue avec des débris de construction de la ville continentale. C'est l'ensablement progressif de cette digue qui transforma le site en presqu'île.

A la mort d'Alexandre, la ville passa sous la domination des Ptolémées, puis des Lagides et enfin des Séleucides. Elle tombera ensuite dans le giron de l'empire romain, dès 64 av. J.-C., où elle poursuivra sa lucrative activité commerciale pendant plusieurs siècles. Les Musulmans prennent la ville au VIIe siècle, qui passe ensuite aux mains des Seldjoukides en 1089, puis des Croisés en 1124. Les Mamelouks s'en emparent dès 1291, pour tomber ensuite dans la sphère ottomane en 1516. La ville fait actuellement partie de la République du Liban depuis 1920.

Une prophétie en plusieurs étapes

Ces différents épisodes historiques, dont certains sont relatés dans les Écritures, constituent les différentes phases d'une prophétie que beaucoup estiment définitivement accomplie. Voyons ensemble si cela est confirmé par l'histoire et la Bible :

Une cité très ancienne qui a fondé d'autres villes maritimes :

« Est-ce bien là votre ville jadis si animée, d'origine si ancienne, la ville qui était allée coloniser des régions lointaines ? » (Esaïe 23 : 7).

La beauté et la grande richesse de Tyr :

« ... Ô Tyr ! Tu te vantes de ta parfaite beauté ! Ton domaine s'étend jusqu'en pleine mer. Tu as été bâtie comme un splendide navire ... » (Ézékiel 27 : 3-4, et tout le chapitre).

« Les gens de Tyr, les peuples les plus riches chercheront ta faveur en t'offrant des cadeaux. » (Ps 45 : 13).

Sa soumission à l'Assyrie, puis la conquête de Nabuchodonosor et l'abandon de la cité continentale pendant soixante-dix ans :

« Voici ce que je déclare encore, moi, le Seigneur Dieu : Contre toi, ville de Tyr, je vais faire venir du nord le plus puissant des rois, le roi Nabuchodonosor de Babylone. Il viendra t'attaquer avec des chevaux, des chars, des cavaliers et une armée innombrable ... » (Ézékiel 26 : 7, et tout le chapitre).

«Alors Tyr restera oubliée pendant soixante-dix ans, durée de la vie d'un roi ... » (Esaïe 23 : 15, et tout le chapitre).

Nabuchodonosor a soumis la ville continentale, mais il n'a pas pu la piller car les habitants se sont réfugiés sur l'île avec leurs richesses :

« - Ézékiel, le roi Nabuchodonosor de Babylone a imposé à son armée des efforts considérables contre la ville de Tyr. Ses soldats ont tous la tête chauve et les épaules meurtries. Cependant ni le roi ni ses hommes n'ont tiré profit de leur opération contre Tyr. » (Ezék. 29 : 18).

Construction de la digue par Alexandre et pillage de Tyr continentale et insulaire :

« Ils voleront tes richesses et pilleront tes stocks de marchandises. Ils démoliront tes murs et raseront tes demeures luxueuses, ils en prendront les pierres, le bois et les gravats et les jetteront au fond de la mer. » (Ezék. 26 : 12).

Conquête par de nombreux peuples :

« Eh bien voici ce que je déclare, moi, le Seigneur Dieu : 'je vais intervenir contre toi, ville de Tyr. Je te ferai attaquer par des peuples nombreux, ils déferleront sur toi comme les vagues de la mer.' » (Ezék. 26 : 3).

Sa destruction définitive et son engloutissement sous les flots :

« 19 Oui, je le déclare, moi, le Seigneur Dieu, je te rendrai pareille aux villes en ruine, où plus personne n'habite. Je ferai monter du fond de la mer des masses d'eau qui te recouvriront. (...) 21 On recherchera tes vestiges, mais personne ne te trouvera plus jamais. Voilà ce que je déclare, moi, le Seigneur Dieu. » (Ezék. 26 : 19-21).

Chers lecteurs, si de nombreux pasteurs et enseignants de la Bible affirment que la prophétie concernant la destruction de Tyr est entièrement accomplie, au risque de les contredire, je dois vous dire que la dernière phase de la prophétie sur Tyr n'est toujours pas réalisée à ce jour !

Je vous invite d'ailleurs à consulter le site de Google Earth sur Internet, ou à vous rendre sur place, pour constater par vous-même que la ville de Sour (bâtie sur l'ancien site de Tyr) est toujours habitée aujourd'hui par une population de plusieurs dizaines de milliers d'habitants !
Certes, elle n'est plus la grande ville maritime opulente et célèbre qu'elle fût jadis, mais elle n'est certainement pas non plus un petit village de pêcheurs, comme certains se plaisent à le dire pour affirmer que la prophétie est entièrement réalisée.

Pourtant, si vous lisez l'ensemble des oracles se rapportant à Tyr, vous constaterez que la cité est vouée à disparaître sous les flots et à ne plus jamais être habitée. Or, le site est toujours accessible et habité de nos jours.

« Je ne laisserai subsister de toi qu'un rocher dénudé, où les pêcheurs mettront leurs filets à sécher, et la ville ne sera jamais rebâtie. C'est moi, le Seigneur Dieu, qui l'affirme. » (Ezék. 26 : 14).

Le passage ci-dessus peut être divisé en deux parties : « un rocher dénudé, où les pêcheurs mettront leurs filets à sécher », ce qui fut bien le cas au cours de ces derniers siècles, car Tyr était effectivement devenue un petit village de pêcheurs jusqu'au début du XXe siècle. Mais, en lisant la suite du verset (« la ville ne sera jamais rebâtie »), on se rend bien compte que cela ne s'est pas réalisé comme prévu, puisqu'elle est devenue une ville. Les prophètes nous auraient-ils menti et doit-on douter de la fiabilité des Écritures ? Certainement pas !

Il y a plusieurs dizaines d'années, certains pasteurs avaient donné une interprétation erronée de cette prophétie, en affirmant qu'elle était entièrement accomplie dans les moindres détails, et qu'elle constituait ainsi une preuve de la fiabilité des Écritures. Puis, au fil des années, cette théorie s'est propagée sans que personne ne la remette vraiment en question. A contrario, certains détracteurs n'ont pas hésité à discréditer les Écritures en affirmant que cette prophétie ne s'était pas réalisée.

Je ne me considère certainement pas comme étant plus clairvoyant ou mieux inspiré que d'autres, mais soyons honnêtes : cette prophétie n'est pas entièrement accomplie, et si une prophétie ne se réalise pas comme nous le pensons, c'est qu'il y a forcément un ou plusieurs éléments que nous n'avons pas compris, car il est certain que la Bible ne ment pas ! Il est donc inutile et même malhonnête de tordre l’Écriture pour essayer de lui donner le sens qui nous conviendrait.

En relisant Ézékiel 26, versets 19 à 21, nous pouvons nous rendre compte que cette prophétie n'est pas encore achevée !

« Oui, je le déclare, moi, le Seigneur Dieu, je te rendrai pareille aux villes en ruine, où plus personne n'habite. Je ferai monter du fond de la mer des masses d'eau qui te recouvriront. Je t'enverrai rejoindre dans les profondeurs les morts de tous les âges. Tu resteras dans le monde souterrain, semblable aux ruines antiques, en compagnie des morts qui t'ont précédée. Tu ne pourras plus en remonter et tu n'auras plus de place sur la terre des vivants. Tout le monde sera épouvanté par ton sort car tu seras complètement détruite. On recherchera tes vestiges, mais personne ne te trouvera plus jamais. Voilà ce que je déclare, moi, le Seigneur Dieu. »

Il paraît donc évident que Tyr sera engloutie sous les flots de la mer dans un avenir plus ou moins proche. Et c'est précisément dans les derniers jours que la prophétie trouvera son ultime et entier accomplissement :

« Vous, en particulier, villes de Tyr et de Sidon, et vous tous, les territoires philistins, que me voulez-vous ? Voulez-vous prendre une revanche sur moi ? Si telle est votre intention, je ne tarderai pas à vous rendre coup pour coup ... » (Joël 4 : 4, et tout le chapitre).

Le péché de Tyr

En lisant les différents chapitres se rapportant au destin de la ville de Tyr, vous aurez certainement compris que c'est son orgueil démesuré et son enrichissement malhonnête qui ont provoqué la malédiction divine.

« 17 Ton prestige t'a gonflé d'orgueil et l'éclat de ta réussite t'a fait perdre la tête. (...) 18 Tu as été injuste et malhonnête dans le trafic de tes marchandises ... » (Ezék. 28 : 17-18).

Mais ce n'est pas la seule faute qui lui fut reprochée : en plus d'être un lieu de débauche et d’idolâtrie, ses habitants se réjouirent bien à tort de la chute de Jérusalem en 587 av. J.-C. ; ce qui déplût fortement au Seigneur.

« - Ézékiel, dit-il, les habitants de Tyr se moquent de Jérusalem en disant : 'Ah ! Ah ! Elle est anéantie, la ville par où tout le monde passait ! Son rôle nous reviendra, nous allons nous enrichir encore plus, maintenant que Jérusalem est en ruine ! ' » (Ezék. 26 : 2).

Pourquoi cette prophétie n'est-elle pas encore entièrement accomplie ?

Chers lecteurs, la réponse à cette question se trouve probablement au chapitre 28 du livre d'Ézékiel. Dans ce chapitre, une menace est adressée au roi de Tyr, quel qu'il soit, mais à partir du verset douze et jusqu'au verset seize, le prophète fait une digression pour évoquer, non plus le roi, mais un être céleste qui s'est rebellé contre Dieu. Il s'agit de toute évidence de Lucifer qui devint Satan !
Or, nous savons que Satan sera banni aux derniers jours. Ainsi, le parallèle entre le destin final réservé à Tyr et à Satan est évident. C'est donc aux derniers jours que la cité de Tyr disparaîtra à tout jamais sous les flots !

« Les commerçants des peuples étrangers gémissent d'effroi à ton sujet, car tu es devenue un objet d'épouvante, tu es anéantie pour toujours ! » (Ezék. 27 : 36).

Août 2016
Jacquy Mengal

mardi 5 juillet 2016

Quelle est la prière qui sera exaucée?

Qu'est ce que la prière ?

Voici une question qui peut paraître a priori banale pour le croyant, mais dont la réponse n'est peut être pas si évidente qu'il y paraît, lorsque l'on sait qu'il est possible de prier en vain. Voyons ensemble ce qu'en dit la Bible.

Prier Dieu, c'est s'adresser au Père Tout-Puissant en esprit et/ou de vive voix pour lui demander quelque chose ou tout simplement pour le remercier en lui adressant nos louanges. On peut Lui demander le pardon pour nos péchés et/ou Son aide pour de multiples raisons :

« 4 Je présentai au Seigneur mon Dieu cette prière de confession des péchés (...) 20 Je continuai de prier, de confesser mes fautes et celles d'Israël mon peuple, et d'adresser mes supplications au Seigneur mon Dieu au sujet de sa montagne sainte. » (Dan. 9 : 4, 20).

« Approchons-nous donc avec confiance du trône de Dieu, où est la grâce. Nous y recevrons le pardon et y trouverons la grâce nécessaire pour être secourus au bon moment. » (Hébr. 4 : 16).

On peut donc adresser sa requête au Seigneur pour :
  • Soi-même : Phi. 4 : 6,
  • pour les frères et les sœurs : Eph. 6 : 18; Jacq. 5 : 16; I Sam. 7 : 5 et Job 42 : 8,
  • pour que l'Évangile soit annoncé : Eph. 6 : 19; Col. 4 : 3-4 et II Thes. 3 : 1-2,
  • pour la guérison des malades : Jacq. 5 : 14-15,
  • pour les autorités et les dirigeants : I Tim. 2 : 1-2,
  • et même pour nos ennemis : Matt. 5 : 44.
Mais nous pouvons également prier Dieu tout simplement pour le remercier et le louer :

« Je veux dire merci au Seigneur, de tout mon cœur je veux remercier le Dieu saint. Oui, je veux remercier le Seigneur sans oublier un seul de ses bienfaits. » (Ps. 103 : 1-2). Voir aussi Ps. 103 : 21-22 et tout le Psaume 104.

Sachez cependant qu'il est inutile de prier dans l'intention de changer le déroulement d'une prophétie fermement établie ! En effet, certaines personnes prient, par exemple, pour que l'enlèvement des élus ait lieu avant la grande tribulation. Mes amis, je regrette mais c'est en vain que ces gens prient !

« Dès le début j'ai annoncé mon but. Longtemps à l'avance j'ai prédit ce qui n'a pas encore eu lieu. Je dis : voici mon projet, il se réalisera. Tout ce que je veux, je le fais. » (Esaïe 46 : 10).

Conditions préalables à la prière :

Il est évident que l'on ne s'adresse pas au Créateur de l'univers d'une façon désinvolte et irréfléchie. Pour que la prière soit efficace et qu'elle ait des chances d'être exaucée, il faut d'abord être bien disposé et avoir l'esprit éveillé, loin des idées négatives et des assuétudes néfastes (alcool, drogues, etc) :

« La fin de toutes choses est proche. Vivez d'une manière raisonnable et ayez l'esprit éveillé afin de pouvoir prier. » (I Pierre 4 : 7).

Ensuite, si l'on veut que notre prière soit entendue, il est nécessaire de se tourner sincèrement vers Dieu avec la ferme intention et le désir de faire sa volonté :

« Nous savons que Dieu n'écoute pas les pécheurs, mais qu'il écoute l'homme qui le respecte et obéit à sa volonté. » (Jean 9 : 31).

« Nous recevons de lui tout ce que nous demandons, parce que nous obéissons à ses commandements et faisons ce qui lui plaît. » (I Jean 3 : 22).

Puis évidemment, il faut prier avec foi et conviction :

« Mais il faut qu'il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable à une vague de la mer, que le vent soulève et pousse de tous côtés. » (Jacq. 1 : 6).

« C'est pourquoi, je vous dis : Quand vous priez pour demander quelque chose, croyez que vous l'avez reçu et cela vous sera donné. » (Marc 11 : 24).

Et enfin, nous devons pardonner à ceux qui nous ont fait du tort :

« Et quand vous êtes debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez-lui, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos péchés. » (Marc 11 : 25, et Matt. 6 : 14-15).

Mais ceci nous amène à nous poser une autre question :

Pourquoi nos prières ne sont-elles pas toujours exaucées ?

Parfois, nos prières ne sont pas exaucées, parce que nous demandons mal et dans un but bassement intéressé ou vain.
En effet, sachant qu'il nous faut prier pour le rétablissement des malades, nous devons aussi comprendre et admettre que nous ne connaissons pas l'heure de notre mort, et quand cette heure est arrivée, la prière est bien sûr vaine !

« Et si vous demandez, vous ne recevez pas, parce que vos intentions sont mauvaises : ce que vous demandez, vous voulez l'utiliser pour vos propres plaisirs. » (Jacq. 4 : 3).

D'autre part, si nous voulons que nos prières soient entendues, il nous faut impérativement renoncer à toute forme de mal et faire la volonté du Seigneur :

« Pensez-vous que le Seigneur n'ait pas le bras assez long pour vous sauver ? Ou qu'il ait l'oreille trop dure pour vous entendre ? En réalité ce sont vos torts qui dressent une barrière entre vous et votre Dieu ; ce sont vos propres fautes qui le poussent à tourner la tête pour ne pas vous écouter. » (Esaïe 59 : 1-2).

« Le Seigneur déteste les sacrifices offerts par les méchants, mais il reçoit favorablement la prière des hommes droits. » (Prov. 15 : 8).

« Si quelqu'un fait la sourde oreille aux exigences de la loi, Dieu désapprouve même sa prière. » (Prov. 28 : 9).

« Si donc tu viens présenter ton offrande à Dieu à l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord faire la paix avec ton frère ; puis reviens et présente ton offrande à Dieu. » (Matt. 5 : 23-24).

Comment prier ?

D'abord, il faut éviter de prier comme le font les païens, qui répètent sans cesse les mêmes paroles, croyant que de cette façon ils seront mieux entendus. Un jour, j'ai compté le nombre de fois qu'une personne prononça le mot « Seigneur », lors de sa prière de clôture dans une assemblée. Me croirez-vous ou pas, cette personne a invoqué le Seigneur 85 fois dans une prière qui a duré moins de 5 minutes !

« Quand vous priez, ne prononcez pas un grand nombre de paroles comme font les païens : ils s'imaginent que Dieu les écoutera s'ils parlent beaucoup. » (Matt. 6 : 7).

« Tu ne prononcera pas mon nom de manière abusive, car moi, le Seigneur ton Dieu, je tiens pour coupable celui qui agit ainsi » (Ex. 20 : 7).

Ou comme les hypocrites, qui aiment qu'on les remarque et qu'on les admire :

« Quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à prier debout dans les synagogues et au coin des rues pour que tout le monde les voie ... » (Matt. 6 : 5). Voir également Luc 18 : 9-14 (parabole du Pharisien et du collecteur d'impôts).

La prière efficace est celle qui vient du cœur et qui est sincère. Elle peut être faite :
  • Seul(e) dans l'intimité : Matt. 6 : 6 (dans sa chambre) et Actes 9 : 40,
  • ou à plusieurs : Actes 1 : 14.
  • A genoux : I Rois 8 : 54; Dan. 6 : 11; Actes 20 : 36 et 21 : 5,
  • ou debout : Marc 11 : 25.
  • Avec les mains levées : I Rois 8 : 22, 54 et I Tim. 2 : 8.
  • Avec constance et conviction : Luc 18 :1-8; Col. 4 : 2 et Rom. 12 : 12.
  • Et enfin avec l'aide de l'Esprit saint : Rom. 8 : 26-27.

Qui faut-il prier ?

On adresse sa prière au Père, au nom de son Fils Yéchoua le Messie (Jésus-Christ) :

« Quand viendra ce jour, vous ne m'interrogerez plus sur rien. Je vous le déclare, c'est la vérité : le Père vous donnera tout ce que vous lui demanderez en mon nom. » (Jean 16 : 23 et le verset 26).

Quand faut-il prier ?

Sous la Première alliance, la coutume était de prier aux heures du Sacrifice perpétuel ; soit à la 3e heure (le matin) et à la 9e heure (l'après-midi) :

« Chaque jour, on offrira sur l'autel deux agneaux d'un an, à perpétuité. Le premier sera offert le matin, le second le soir. » (Ex. 29 : 38-39).

« 20 Je continuai de prier (...) 21 Tandis que je parlais ainsi, l'ange Gabriel, que j'avais vu dans ma vision précédente, s'approcha de moi d'un vol rapide, à l'heure où l'on offre le sacrifice de l'après-midi. » (Dan. 9 : 20-21).

« Un après-midi, Pierre et Jean montaient au temple pour la prière de trois heures. » (Actes 3 : 1).

Le prophète Daniel et le roi David priaient même à la 6e heure (vers midi) : Dan. 6 : 11 et Ps. 55 : 17-18. C'est d'ailleurs de par cette coutume que la prière des saints (les élus) est comparée à la fumée qui s'élève de l'autel :

« Quand il prit le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre anciens se mirent à genoux devant l'Agneau. Chacun d'eux avait une harpe et les coupes d'or pleines d'encens, qui sont les prières des membres du peuple de Dieu. » (Apoc. 5 : 8 et 8 : 3-4).

Néanmoins, depuis la résurrection du Seigneur, l'accès au trône de Dieu est ouvert et on peut prier à tout moment et en tout lieu :

« Ne vous endormez pas, priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à tout ce qui doit arriver et de vous présenter debout devant le Fils de l'homme. » (Luc 21 : 36).

« priez sans cesse, remerciez Dieu en toute circonstance. Voilà ce que Dieu demande de vous, dans votre vie avec Jésus-Christ. » (I Thes. 5 : 17-18). Voir aussi I Tim. 2 : 8.

Exemples de prières :

Il existe de nombreux exemples de prières dans la Bible qui ont été faites aussi bien par de simples hommes que par des rois ou Yéchoua lui-même. En voici quelques-uns :
  • Le « Shéma Israël » : Deut. 6 : 4-5/Marc 12 : 29.
  • La bénédiction sacerdotale (Birkat Cohanim) : Nomb. 6 : 22-26.
  • La prière de David : I Chron. 29 : 10-20,
  • de Salomon : I Rois 8 : 22-55,
  • d'Élie : Jacq. 5 : 17/I Rois 17 : 1,
  • des apôtres : Actes 4 : 24-31,
  • et du Seigneur lui-même : Jean 17, et nous terminerons dans Matt. 6 : 9-13 par le « Notre Père » :
Notre Père qui es dans les cieux,
que la sainteté de ton nom soit reconnue ;
que ton Règne vienne ;
que ta volonté soit faite sur la terre comme elle l'est dans le ciel.
Donne-nous aujourd'hui la nourriture nécessaire.
Pardonne-nous le mal que nous avons commis,
comme nous pardonnons à ceux qui nous ont fait du mal.
Et ne nous expose pas à la tentation,
mais délivre-nous du Mauvais.
Car c'est à toi qu'appartiennent le règne,
la puissance et la gloire, pour toujours.
Amen.

Cordiales salutations
Juillet 2016
Jacquy Mengal

lundi 23 mai 2016

Qui sont les Juifs messianiques ?

Quand on interroge les Juifs messianiques sur l'origine de leur mouvement, certains se plaisent à dire que le messianisme juif est né en l'an 30 de notre ère, lors de première fête de Shavouot (Pentecôte) qui suivit la résurrection du Seigneur Yéchoua (1). D'une certaine façon, cela est exact, puisque la majorité des croyants réunis lors la fête à Jérusalem étaient des Juifs ayant cru au message du Rabbi Yéchoua et ayant accepté le baptême (2) de repentance et de l'Esprit.

Mais, après les premières persécutions et la catastrophe de l'an 70, les premières communautés fondées en Terre sainte par les apôtres durent prendre le chemin de l'exil et vivre dans la clandestinité afin de sauvegarder leur foi judéo-chrétienne.

Au fil du temps, ces communautés exilées furent rejointes par un nombre toujours croissant de non-Juifs, dont quelques-uns, parfois très influents mais mal inspirés, apportèrent avec eux des fausses doctrines et des traditions issues du paganisme gréco-romain.

Alors que certaines congrégations, restées fidèles à la Torah et à l'enseignement des prophètes, continuaient à respecter le shabbat (samedi) et les fêtes bibliques, un autre courant, influencé par les « pères de l’Église », se développait au sein du christianisme en s'écartant toujours davantage de l'enseignement des débuts.

Et, dès le IVe siècle, lorsque la décision fut prise au concile de Nicée (en 325) de transférer officiellement le jour de culte du shabbat au dimanche et de célébrer Pessa'h (renommée « les Pâques ») à une autre date que celle du 14e jour du premier mois, la rupture entre le Judéo-christianisme et l’église de Rome fut définitivement consommée.
L'histoire nous apprend que ce fut le début d'une persécution à l'encontre de ceux que l'on appelait désormais avec mépris « les judaïsants ».

Si les premières communautés, constituées principalement de Juifs, mais aussi dans une moindre mesure de non-Juifs, ont d'abord dû faire face au rejet et à la persécution d'une partie des Pharisiens et des Sadducéens corrompus par le pouvoir romain, c'est finalement l'église de Rome qui, avec l'appui du pouvoir séculier, se chargera de reprendre le glaive de la répression pour de nombreux siècles contre à peu près tout ce qui n'était pas « catholique », et principalement contre les Juifs et les Chrétiens dits « judaïsants » ou « hérétiques ».
Seules quelques communautés, restées fidèles à l'enseignement des apôtres, ont pu traverser les siècles sous différents noms (Nazaréens, Ebionites, Pauliniens, etc), souvent en vivant dans l'exil et la clandestinité pour éviter les persécutions.

Le renouveau messianique

Le mouvement messianique juif moderne, que l'on peut considérer comme étant une des renaissances (3) du judéo-christianisme du premier siècle, est apparu en Angleterre au début du XIXe siècle.
C'est à Londres, en 1813, qu'une quarantaine de chrétiens d'origine juive fondent l'association « Bnei Abraham » (les Enfants d'Abraham). Puis, en 1866, le rabbin Carl Schwartz crée l'«Hebrew Christian Alliance » (l’Alliance Chrétienne Hébraïque) regroupant l'association « Bnei Abraham », et l'« Hebrew Christian Prayer Union » qui, fondé vers 1880, rejoindra le mouvement de Carl Schwartz.

Le mouvement gagna les États-Unis au début du XXe siècle où le révérend John Mark Levy proposa à l’Église anglicane américaine la création d'une assemblée hébraïque semblable à l’Église du premier siècle. Avec l'assentiment de l’Église anglicane, l'Alliance Chrétienne Hébraïque Américaine (HCAA) verra le jour en 1915.
Si la Seconde guerre mondiale mit un frein au développement du messianisme juif en Europe, il put tout de même s'épanouir aux États-Unis.

Ensuite, dans un désir d'indépendance vis-à-vis de l’Église anglicane, et en revendiquant son attachement au peuple juif, le mouvement messianique deviendra en 1975 «The Messianic Jewish Alliance of America » (MJAA).

De cette organisation sera issue en 1986 l'« International Alliance of Messianic Congregations and Synagogues » (IAMCS) qui regroupe la plupart des organisations juives messianiques dans le monde. L’Alliance Francophone des Juifs Messianiques (AFJM) en fait partie.

En 1925, les associations anglaises et américaines se regrouperont dans l'« International Hebrew Christian Alliance » qui donnera naissance à l'« International Messianic Jewish Alliance » (IMJA) en 1997.


Un autre mouvement verra également le jour à la fin du XIXe siècle; il s'agit de l'association « The Chosen People Ministries », fondée à New York en 1894 par Leopold Cohn, un Juif hongrois immigré. L'organisation compte aujourd'hui quelque 30 congrégations réparties dans le monde et possède un centre d'étude messianique (The Charles Feinberg Center for Messianic Jewish Studies).

Précisons qu'il existe aussi d'autres organisations et ministères qui ont vu le jour, ou se sont développées, après la réunification de Jérusalem en 1967. Parmi ceux-ci, citons le mouvement « Jews for Jesus » (Juifs pour Jésus), fondé par Moishe Rosen en 1973 qui est proche du mouvement Évangélique, et l'organisation « Union of Messianic Jewish Congregations » (UMJC) qui, composée à ses débuts de 19 congrégations, compte aujourd'hui quelque 80 congrégations affiliées.
L'UMJC, fondée en 1979, représente la seconde tendance du messianisme juif moderne qui est considérée, selon certains, comme étant plus « libéral » que l'IMJA sur le plan doctrinal.

Aujourd'hui, la plupart des congrégations sont affiliées, soit à l'IAMCS, soit à l'UMJC ; mais il existe d'autres congrégations indépendantes de toute organisation qui travaillent néanmoins dans le même but que les autres associations.
En effet, loin d'être rivales ou concurrentes, ces différentes organisations et congrégations partagent la même foi et les mêmes idéaux. Elles travaillent d'ailleurs souvent ensemble dans des projets communs ou célèbrent des fêtes et des événements importants ensemble.

Ainsi, tout en conservant leur identité juive et en revendiquant leur attachement au peuple d'Israël, les Juifs messianiques reconnaissent que le Messie annoncé dans les Écritures est Yéchoua Ha Machiah (Jésus, le Messie) qui est venu comme Sauveur, a été crucifié, puis est ressuscité le troisième jour. Ils ont aussi l'espérance et la conviction que le Messie reviendra sur terre pour régner.

Les Juifs qui composent les assemblées messianiques pratiquent la circoncision et la bar mitzvah. Ils respectent le shabbat, les fêtes juives, les règles alimentaires kascher et conservent certaines traditions juives. Bien que leurs assemblées soient ouvertes aux non-Juifs, la spécificité de leur mission est d'abord d'annoncer le Messie Yéchoua à leurs coreligionnaires Juifs.
Aujourd'hui, le nombre de Juifs messianiques dans le monde est estimé à plus ou moins 250 000 personnes. Et, s'ils sont surtout présents aux États-Unis, leur nombre ne cesse de croître en Israël et partout dans le monde.

Notes

1) Yéchoua est le nom hébreu que portait Celui qui est connu dans le monde sous le nom gréco-romain de Jésus-Christ.

2) Le baptême judéo-chrétien par immersion n'est rien d'autre qu'un bain rituel dans le mikveh traditionnel juif (Lév. 8 : 4-6).

3) D'autres mouvements se réclament du judéo-christianisme du premier siècle. Quoique constitués principalement de non-Juifs, ces croyants gardent aussi le shabbat, les fêtes bibliques et les règles de la casheroute.

Cet article a également été publié sur "Ops & Blogs" du « Times of Israel » :

Mai 2016
Jacquy Mengal

dimanche 24 avril 2016

Le décompte de l'Omer

Qu'est que l'Omer ?

L'«Omer» (littéralement « la gerbe ») était le grain de la première récolte d'orge qui était apporté au Temple comme première offrande des récoltes. Le décompte commençait le lendemain du shabbat {tombant} durant la semaine de Pâque quand la première gerbe d'orge était moissonnée et apportée au Temple.



Pourquoi faire le décompte de l'Omer pendant 49 jours ?
Dieu l'ordonne :

Lévitique 23 : 15, 16 « Depuis le lendemain du sabbat, du jour où vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d'autre, vous compterez sept semaines entières. Vous compterez cinquante jours jusqu'au lendemain du septième sabbat ; et vous ferez à l’Éternel une offrande nouvelle ». (Version L. Segond).

La Torah recommande que nous fassions, chaque année à la même époque, un décompte de 49 jours ou 7 semaines à partir du lendemain du shabbat de la semaine de Pâque. Le 50eme jour est la fête de Shavouot signifiant « semaines », qui vient du décompte des 7 semaines. Dans le christianisme cette fête est connue sous le nom de Pentecôte ! La première Pentecôte fut en fait célébrée 1 500 ans avant la rédaction du livre des Actes. La Pentecôte commémore le don de la Torah au mont Sinaï. Depuis ce jour, le peuple juif respecte toujours cette fête de la Pentecôte chaque année.

En effectuant ce décompte, nous obéissons avant tout au Seigneur, démontrant ainsi notre enthousiasme d'avoir l'occasion de recevoir à nouveau la Torah, l'instruction d'amour de Dieu. Juste comme un enfant décomptant souvent les jours jusqu'à la fin de la classe, ou l'arrivée des vacances familiales. Nous décomptons les jours pour montrer notre joie de recevoir à nouveau la Torah. Faire le décompte avant un événement réjouissant est tout à fait compréhensible. Il ne s'agit pas non plus d'un compte à rebours, mais plutôt de compter à mesure que l'on gravit la montagne du Seigneur.

Pour mieux comprendre cela, il nous faut répondre à une question essentielle : pourquoi Dieu a-t-il attendu 50 jours après que les Juifs soient sortis d’Égypte pour leur donner la Torah ? Pourquoi ne leur a-t-il pas tout simplement donné cela en Égypte, ou dès leur départ ? La réponse est qu'ils n'étaient pas encore prêts spirituellement pour recevoir la Torah.
Pendant plus de 200 ans, ils ont vécu au sein de la société égyptienne connue pour être le centre de l'immoralité et du vice dans le monde.

L'impact majeur de l'aventure de l'Exode – les 10 plaies miraculeuses et la séparation des eaux de la mer Rouge – donnèrent aux Juifs une liberté physique. Cependant, cette expérience unique, aussi puissante fut-elle, n'a pas changé de façon permanente l'attitude émotionnelle de quiconque.
La croissance spirituelle, comme quand on monte sur une échelle, doit se faire une étape à la fois. La croissance qui se produit alors est semblable à un marathon. Nous avançons et cherchons à nous améliorer jour après jour jusqu'au moment où nous recevrons à nouveau la Torah.
Mais la vie n'est pas une course pour battre autrui ; la vie est simplement une course pour conquérir votre propre vie intérieure. Comme lorsqu'on monte sur une échelle, le plus important est moins de le faire savoir, que de suivre la bonne direction. Ne vous contentez pas seulement de faire le calcul de l'Omer, impliquez-vous dans ce décompte.

Le Maître de la résurrection a fait de la période de l'Omer une saison réjouissante et particulièrement importante. Pour ses disciples, c'est le temps de se souvenir de Yéchoua ressuscité. Toutes ses apparitions et son ascension après sa résurrection ont eu lieu pendant les jours de l'Omer. Il est monté le 40eme jour du décompte de l'Omer.

Comment calculer l'Omer

L'Omer est compté chaque soir après le coucher du soleil.
Mais, avant de faire le décompte, nous récitons la bénédiction suivante debout :


« Bénis sois-Tu, Éternel notre Dieu, Roi de l'univers, qui nous as sanctifiés avec ses commandements et nous as ordonné de compter l'Omer.
Aujourd'hui est le ........ jour de l'Omer. »

Nous ajoutons :
Bénis sois-Tu, Ô Éternel notre Dieu, Roi de l'univers, qui nous as sanctifiés par Tes commandements et nous as ordonné d'être une lumière pour Tes nations et nous as offert Yéchoua notre Messie, la lumière du monde.

Le Psaume 67 est aussi récité parce qu'il est composé exactement de 49 mots hébreux qui correspondent aux 49 jours du décompte de l'Omer. Le psaume est de circonstance parce qu'il parle de moisson. Il est aussi spirituellement approprié parce qu'il parle clairement du salut de Dieu (Yéchoua) qui s'est fait connaître sur toute la terre.

Psaume 67 : 1-8 « Ô Dieu, accorde-nous ton appui et bénis-nous ; fais-nous bon accueil. Ainsi l'on saura sur terre, comment tu interviens ; on saura parmi toutes les nations que tu es le Sauveur. Que les peuples te louent, Dieu, que tous les peuples te louent ! Que les nations soient en joie, qu'elles t'acclament, car tu juges les peuples équitablement, et sur la terre tu conduis les nations. Que les peuples te louent, Dieu, que tous les peuples te louent ! La terre a donné ses produits ; que Dieu, notre Dieu, nous bénisse ! Oui, que Dieu nous bénisse, et que les peuples les plus lointains reconnaissent son autorité ! » (Version en français courant).

Après le décompte, je recommande aussi la lecture de ce qui suit :

Lire 8 versets par jour du Ps. 119 qui concernent l'amour de David pour la Torah.
Lire un chapitre du livre de Ruth qui concerne les non-Juifs greffés sur Israël durant le temps de l'Omer, qui va de la moisson de l'orge à la moisson du blé.
Lire un chapitre par jour du livre de l'Exode, chapitres 19-33, puisque cela concerne la grande aventure (l'Exode) qui eut lieu durant le décompte de l'Omer.
Lire un chapitre d’Ézékiel, 1-4 et 35-39, comme cela se fait à Shavouot.

Avril 2016
Newsletter de Mark Biltz

Notes (de moi-même) :
  • Cette newsletter a été traduite par moi-même après autorisation.
  • Le décompte de l'Omer commence ce dimanche 24 avril 2016.

dimanche 17 avril 2016

La Pâque 2016 en images

Avant-propos

Nous avons déjà eu l'occasion à maintes reprises de parler de la fête de la Pâque dans ce blog. Que dire de plus, si ce n'est de rappeler que notre Seigneur avait demandé à ses disciples ... et donc également à nous, croyants messianiques, de perpétuer le rituel du lavement des pieds, qui est un signe de l'humilité que nous devons avoir les uns vis-à-vis des autres :

« Après leur avoir lavé les pieds, Jésus remit ses vêtements, se rassit à table et leur dit : - Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m'appelez « Maître » et « Seigneur », et vous avez raison, car je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Je vous ai donné un exemple pour que vous agissiez comme j'ai agi envers vous. » (Jean 13 : 12-15).

Déroulement de la fête en images

Ainsi, puisqu'une image vaut mieux qu'un long discours, voici en quelques photos le déroulement habituel de la fête de la Pâque au sein de notre assemblée.

A l'instar de l'agneau qui était choisi le 10e jour du premier mois (Ex. 12 : 3), et de notre Seigneur qui a été acclamé (choisi) par la foule quelques jours avant la Pâque (Jean 12 : 12-16), nous mettons le pain azyme et le vin nécessaire au rituel de la Pâque de côté le 10e jour du premier mois.
Puis, avant la cérémonie de la Pâque, nous nous débarrassons de tous les aliments contenant du levain « hametz » (pains, biscuits, etc), (Ex. 12 : 15 et I Cor. 5 : 8).

Le sacrifice de la Pâque avait lieu le 14e jour du premier mois à la neuvième heure ; ce qui correspond au début de « l'entre deux soirs » (Ex. 12 : 6 et Matt. 27 : 46). Et puisqu'un jour est divisé en douze parties (Jean 11 : 9), la neuvième heure du 21 avril 2016 (le 14e jour) se situe entre 16h 03 et 17h 14 (horaire UTC+2). C'est donc au cours de cette heure-là que nous célébrerons le rituel de la Pâque.




1. Prière d'ouverture de la cérémonie et lecture de Exode 12 : 1-14 ; Deut. 16 : 16-17 ; I Corinthiens 5 : 6-8 et I Corinthiens 11 : 23-34,




2. Lecture de Jean 13 : 1-17, puis lavement des pieds,




3. Lecture de Jean 6 : 53-59 et bénédiction du pain et du vin,




4. Lecture de Matthieu 26 : 17-26, puis on mange le pain azyme,



5. Lecture de Matthieu 26 : 27-30, et on boit le vin,




6. Autres lectures : Romains 3 : 22-26 ; Hébreux 10 : 8-14 ; Hébreux 12 : 1-2 ; I Pierre 1 : 18-21 ; Esaïe 53 : 1-12 ; I Jean 2 : 1-6 et Exode 13 : 3-10.

7. Lecture finale de Marc 14 : 26 et chant(s) de la fête.

Sous la Première alliance, l'agneau de la Pâque était sacrifié le 14e jour « entre les deux soirs », puis le repas de la Pâque était consommé le soir même (Ex. 12 : 8).
A présent, comme nous ne sacrifions plus d'agneau lors de la fête, nous prenons le repas rituel (le lavement des pieds, le pain et le vin) au cours de la 9e heure du 14e jour, au moment même où notre Seigneur expira (I Cor. 5 : 7). Puis nous prenons un repas complet dans la soirée inaugurant ainsi la fête des Pains azymes (Ex. 12 : 15-20).

Rappelons qu'à l'instar des Israélites qui devaient être circoncis pour participer au repas de Pessa'h, le chrétien doit être baptisé pour participer au rituel de la Pâque (le pain et le vin à la 9e heure). Ceux qui ne sont pas baptisés peuvent néanmoins assister à la cérémonie et participer au repas du soir (Exode 12 : 43 à 48).

Cordiales salutations et bonne fête de la Pâque.

avril 2016
Jacquy Mengal