Présentation :

La Bible est-elle vraiment inspirée ? L'accomplissement de nombreuses prophéties et la découverte de nombreux vestiges archéologiques confirment son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir !
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible en français courant éditée par l'Alliance Biblique Universelle, 1983. Les commentaires anonymes et non signés ne seront plus publiés. Merci et bonne lecture. © Copyright 2009-2023 Tous droits réservés

samedi 2 décembre 2017

Un chrétien devrait-il célébrer noël ?

Noël serait-il la plus chrétienne des fêtes religieuses ? On prétend qu'il s'agit de l'anniversaire de la naissance du Christ, alors les chrétiens ne devraient-ils pas tous le célébrer ? On dit aussi que le Christ n'est pas né le 25 décembre, et chaque année, des centaines d'articles sont publiés sur les origines païennes de cette fête.

Ces faits, bon nombre de chrétiens pratiquants qui célèbrent cette fête les reconnaissent. Il suffit par exemple de consulter quelques articles sur Internet pour découvrir que la décision de célébrer Noël le 25 Décembre n’a été prise qu’au 4e siècle de notre ère par les évêques de Rome. Et s'ils le firent, il y avait une raison bien précise à cela.

De nombreuses cultures, dans les débuts de l'empire romain, adoraient le soleil. Les fêtes qu'on célébrait étaient basées sur le cycle annuel du soleil, notamment à l'époque du solstice d'hiver lorsque les jours sont les plus courts. Lors de ces fêtes, on allumait des bûchers, pensant ainsi donner de la force au dieu soleil et le ramener à la vie. Quand on constatait que les jours rallongeaient, on se livrait à de grandes réjouissances.

Les dirigeants de l'Eglise de Rome décidèrent de célébrer la naissance du Christ pendant le solstice d'hiver pour essayer de faire de cette fête populaire païenne une fête « chrétienne ». Or, les festivités païennes associées à ce jour continuèrent, dans la plupart des cas, d'être célébrées.

On essaie à présent, nous dit-on, de « redonner à Jésus la place qu'Il occupait jadis dans cette fête de Noël ». Or, le Christ n'a jamais fait partie de cette fête ! Le 25 décembre a toujours été une fête polythéiste, fondée sur un mythe.

Adopter des coutumes païennes plaît-il à Dieu ?

Quelle position un chrétien devrait-il adopter face à la célébration de Noël ? En Décembre 2007, le journaliste de l’Associated Press Tom Breen a cité Clyde Kilough, un pasteur de l'Eglise de Dieu, Association Mondiale : « Il est notoire que Noël et les coutumes qui y sont associées n'ont rien à voir avec la Bible. ... La question théologique est assez simple : Dieu accepte-t-Il qu'on L'adore en célébrant les fêtes païennes les plus populaires en les qualifiant de "chrétiennes" ? »

La Bible révèle que Dieu ne veut pas que nous L'adorions comme les païens adoraient leurs dieux. Par conséquent, selon les Écritures, Dieu et Son Fils ne veulent pas que les chrétiens célèbrent Noël.

Dieu mit clairement en garde l'ancien Israël de ne pas incorporer des coutumes païennes dans le culte du vrai Dieu. « Lorsque l’Eternel, ton Dieu, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi, lorsque tu les auras chassées et que tu te seras établi dans leur pays, garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Eternel, ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Eternel, et même elles brûlaient au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien » (Deutéronome 12:29-32).

Des siècles pus tard, Jésus dit à un groupe profondément religieux, les Pharisiens : « Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Il leur dit encore : Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:6-9).

Plusieurs problèmes

Ce que tout chrétien doit également comprendre, c'est que plusieurs choses, dans les crèches traditionnelles, ne sont pas bibliques.

Notons Luc 2:8-11 : « Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur.  Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. »

Un commentaire biblique précise que, « comme ces bergers n'avaient pas encore ramené au bercail leurs troupeaux, on peut en déduire que le mois d’octobre n'avait pas encore commencé, et que, par conséquent, notre Seigneur n'est pas né le 25 décembre – date où plus aucun troupeau n'est dans les champs. Fort de cet indice, l’idée d'une nativité au mois de décembre devrait être abandonnée » (Commentaire biblique d'Adam Clarke, note sur Luc 2:8).

On peut également lire, dans un autre commentaire biblique : « Ces humbles pasteurs sont dans les champs avec leur troupeau pendant la nuit, un élément de l'histoire qui s'oppose à l’idée que la naissance (de Christ) eut lieu le 25 décembre, car le temps ne l'aurait pas permis » (Commentaire biblique Interpreters, 1971, note sur Luc 2:4-7).

Concernant un autre aspect des crèches traditionnelles, Joe Kovacs, auteur de Choqué par la Bible, a écrit : « Vous ne trouverez pas trois rois mages qui se présentent à la crèche où Jésus est né. »

Cette déclaration se base sur ce que nous lisons dans Matthieu 2:1, 11 : « Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem ... Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. »

D’abord, la Bible ne mentionne pas combien de mages se rendirent auprès de Jésus, et ensuite,  il est précisé qu'ils entrèrent « dans la maison » et non dans un bercail ou une étable. Le tableau traditionnel de la crèche, dehors ou dans une étable, avec les trois mages, contredit donc le récit biblique.

Le fait de proclamer chrétien un jour ou une pratique, quels que soient nos raisonnements humains ou nos traditions, ne saurait suffire à le rendre conforme aux enseignements  ou aux directives divines.

Depuis des siècles, de nombreux parents racontent à leurs enfants l’histoire du Père Noël. Le problème ? Il n'existe pas. Où Dieu nous donne-t-Il la permission de mentir, et dans le cas présent à nos enfants ?

On vous dira qu'il n'y a aucun mal à échanger des cadeaux à cette époque de l'année. Toutefois, dans son livre 4000 ans de Noël : Un cadeau des âges (1997), le prêtre épiscopal Earl Count mentionne  les liens historiques entre l’échange des cadeaux lors des 12 jours de Noël et plusieurs coutumes originaires de l'ancienne Babylone païenne. Il ajoute que le gui remonte aux mystères druidiques et que le 25 décembre a plus à voir avec la célébration ancienne des Saturnales romaines qu’avec Jésus.

Comment en informer les proches ?

On nous demande : « Comment me conseillez-vous de m'y prendre pour informer ma famille de ma décision de ne plus célébrer Noël et de ne plus participer à l'échange de cadeaux ? » Plusieurs, dans notre Église, offrent des cadeaux à leurs proches ou à leurs amis à d’autres moments de l’année pour leur témoigner leur affection ou leur amitié. Puis, avant le mois de décembre, ils informent leurs proches qu'ils ne s’attendent pas à recevoir des cadeaux de Noël.

Certains parents accepteront cette décision ; d'autres trouveront que cela n'a pas de sens. Mieux vaut ne pas essayer de les convaincre qu'ils ont tort ; cela ne fera que les irriter. Nous évitons généralement d'entrer dans une discussion sur la question, à moins qu’on nous demande des explications. Et cela, conformément au principe énoncé dans 1 Pierre 3:15 : « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous ».

Les membres de l'Eglise de Dieu, Association Mondiale, ne participent pas aux célébrations de Noël. Au lieu de cela, nous honorons Jésus-Christ à l’anniversaire de Sa mort (et non de Sa naissance). Voir 1 Corinthiens 11:23-29. Jésus-Christ rappela à Ses disciples (lorsqu'ils mangeaient le pain sans levain pendant la Pâque du Nouveau Testament) : « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19).

Jésus est né pour être notre Sauveur, mais Il reviendra de nouveau comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19:15-16). Son règne millénaire débutera alors sur terre. Cet événement prophétique est dépeint et souligné lors de la Fête des Tabernacles, qui a lieu chaque automne dans l'hémisphère nord (Lévitique 23:33-35). Christ a dit à Ses disciples de célébrer cette fête, comme Il l’a Lui-même observée (Jean 7:2, 14, 37-39). Ainsi, au lieu de célébrer les fêtes comme Noël, un chrétien devrait célébrer les fêtes annuelles ordonnées par Dieu.

Si vous avez d'autres questions qui ne sont pas traitées dans le cadre de nos Questions et réponses bibliques, n'hésitez pas à nous les envoyer à info@eddam.org. Nos ministres chargés de la correspondance se feront un plaisir d'y répondre de leur mieux.


Décembre 2017

samedi 11 novembre 2017

Dieu: une Trinité ?

David Hulme, le 13/11/2016

L'une des idées les plus perplexes dans le christianisme traditionnel est que Dieu serait trois personnes en une. Les théologiens admettent volontiers que la doctrine de la Trinité est un grand puzzle. Si Dieu est le Créateur de l'humanité, pourquoi se voile-t-il dans un tel mystère ?

Nous devons admettre que l'un des concepts les plus difficiles de la théologie chrétienne est que Dieu est en quelque sorte trois êtres et un à la fois. Vous et moi n'avons aucune expérience pratique à laquelle nous pouvons faire appel pour nous aider à comprendre cette idée. Pourtant, l'Encyclopédie Catholique décrit la Trinité comme «la doctrine centrale de la religion chrétienne». Si un enseignement est aussi important, cela a-t-il du sens et est-ce aussi au-delà de la compréhension ?

Cependant, c'est exactement ce que dit cette autorité: l'Encyclopédie Catholique continue à décrire la Trinité comme «une vérité que nous sommes non seulement incapables de découvrir en dehors de la Révélation Divine, mais qui, même lorsqu'elle est révélée, reste cachée par le voile de foi et enveloppée, pour ainsi dire, d'une sorte d'obscurité. "

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais cela ne semble rien clarifier. Ce qui est encore plus surprenant, c'est que beaucoup d'érudits admettent que la doctrine de la Trinité n'a pas de base scripturaire directe.
Voici une déclaration de « The Stanford Encyclopedia of Philosophy » : «Le Nouveau Testament ne contient aucune doctrine trinitaire explicite... Beaucoup de théologiens et d'apologistes chrétiens semblent la considérer comme une déduction » (Dale Tuggy, « History of Trinitarian Doctrines »).

C'est-à-dire que c'est une idée qui est arrivée sans référence précise à la Bible. Cela doit venir d'autre part. Alors, d'où vient la doctrine de la Trinité ?

L'Encyclopédie catholique nous dit que c'était probablement le «père du christianisme latin», Tertullien, qui utilisa le mot « trinitas » pour la première fois, environ 150 ans après le Christ.

A peu près au même moment, le théologien influent Origène se référait à Dieu comme étant « triune ». Puis, au troisième siècle, le philosophe grec Plotin décrit «dieu» comme une triade comprenant l'Un, l'Esprit et l'Âme.
Cette pensée est passée à d'autres, y compris Augustin, qui devint plus tard un chrétien. Il mélangeait la philosophie grecque avec la tradition judéo-chrétienne et continua en écrivant un livre en l'an 400 intitulé « De la Trinité ».

« Origène avait été formé à la philosophie platonicienne et en était très influencé... Il a également développé une doctrine de la Trinité qui est très similaire, tant dans la conception que dans le vocabulaire, à la théorie de son plus jeune contemporain, Plotinus. » (GERALD BRAY, LA DOCTRINE DE DIEU)

Huit cents ans plus tard, le frère et théologien catholique italien Thomas d'Aquin, qui étudia les écrits d'Augustin, a donné à la doctrine de la Trinité sa forme finale.

Maintenant, vous pensez peut-être: «Mais la Bible dit quelque chose à propos de la Trinité.» Ses partisans citent généralement trois passages, mais chacun d'eux est problématique.

Le premier, et apparemment le plus fort, se trouve dans 1 Jean 5: 7-8: «Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel: le Père, la Parole et le Saint-Esprit; et ces trois sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre: l'Esprit, l'eau et le sang; et ces trois sont d'accord.»

Les chercheurs reconnaissent universellement que la première partie de ce passage est une invention ajoutée au texte original (probablement au XIVe siècle).

La deuxième référence supposée à la Trinité se trouve dans Matthieu 28:19: «Allez donc, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant dans le nom (ou « au nom ») du Père et du Fils et du Saint-Esprit».

Bien que ce verset puisse sembler fournir une base pour la pensée trinitaire, la plupart des érudits de la Bible sont d'accord sur le fait que ce n'est pas son but. Alors qu'est-ce que Jésus voulait dire par là ?

Le premier chapitre de l’Évangile de Marc fait référence au baptême de Jésus ainsi : le Père a parlé du ciel, et le Saint-Esprit (sous la forme d'une colombe) est descendu sur Jésus baptisé (Marc 1: 9-11).

L’Église primitive comprenait que la conséquence du baptême était de recevoir le pouvoir du Saint-Esprit. Le savant anglican John Nolland l'exprime bien quand il écrit que l’Évangile de Matthieu «a été sur l'action du Père à travers le Fils et par l'intermédiaire du Saint-Esprit» ( Le Commentaire du Nouveau Testament Grec International: L’Évangile de Matthieu).
Le baptême a marqué le début d'une relation personnelle avec le Père et le Fils au moyen du Saint-Esprit, qui est la puissance de Dieu. En aucun cas ce verset ne prouve quoi que ce soit sur la nature ou l'apparence de Dieu.

Un troisième verset souvent utilisé pour justifier la Trinité est 2 Corinthiens 13:14: "La grâce du Seigneur Jésus-Christ, et l'amour de Dieu, et la communion du Saint-Esprit soit avec vous tous."

Si ce verset était destiné à être une déclaration trinitaire, il est curieux que Paul ait mentionné le Fils avant le Père. Cependant, il n'y a aucune indication que Paul faisait une déclaration au sujet de la nature de la Divinité.

Dans la plupart des premières déclarations des lettres du Nouveau Testament, la référence au Saint-Esprit est manifestement absente. Par exemple, dans son salut à l'église de Rome, Paul écrit: «Grâce à vous et paix de Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ.» Si le Saint-Esprit était une troisième personne de la Divinité, cela ne serait-il pas un oubli sérieux?

La réalité est que le Nouveau Testament offre une preuve flagrante que Jésus-Christ est Dieu tout comme le Père est Dieu. D'autre part, le Saint-Esprit n'est pas mentionné en ces termes. La Bible ne parle pas directement de la personnalité de l'Esprit, alors qu'elle parle clairement du Père et du Fils en tant qu'Êtres individuels distincts.

Dans l'Évangile de Jean, Jésus dépeint l'Esprit comme un aide et un consolateur. Dans ses instructions finales aux disciples, le Christ leur a dit: «Vous recevrez le pouvoir lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous» (Actes 1: 8). Le Nouveau Testament montre donc clairement que le Saint-Esprit n'est pas une personne mais la puissance de Dieu.

Au premier siècle, l'apôtre Paul a lancé un avertissement fort aux disciples du Christ qui étaient influencés par les philosophes grecs. La Nouvelle Traduction Vivante le dit ainsi: "Ne laissez personne vous capturer avec des philosophies vides et des absurdités qui proviennent de la pensée humaine et des pouvoirs spirituels de ce monde, plutôt que de Christ" (Colossiens 2: 8).

Si les Écritures ne décrivent pas Dieu comme un Être comprenant trois personnes, devrions-nous nous fier à d'anciennes idées païennes ou philosophiques pour le définir en ces termes ? Emprunter des idées à d'anciens systèmes de croyances qui étaient souvent en opposition directe avec le Dieu de la Bible ne fait rien pour nous aider.

En tant qu'êtres humains, il est vrai que la pleine nature de Dieu ne nous est pas entièrement connue, et ne le sera probablement pas jusqu'au moment où il se révélera complètement à nous. En attendant, ce que nous pouvons savoir, c'est que la Bible parle du Père et du Fils en tant qu’Êtres distincts, et du pouvoir par lequel ils agissent comme étant le Saint-Esprit.

Sauf indication contraire, les citations des Écritures proviennent de la Nouvelle version King James (© 1988 par Thomas Nelson, Inc.), utilisées avec permission. Tous les droits sont réservés.


Traduction de Caleb dans: http://www.discernerlesondushofar.com/dieu-une-trinite-david-hulme-a132417488 et moi-même.

Novembre 2017
Jacquy Mengal

dimanche 1 octobre 2017

Quelle époque de confusion !

Mes amis, ce n'est pas la première fois que je me permets d'adresser une exhortation sous forme d'avertissement sur ce blog. Non pas que je me prenne pour une sentinelle veillant sur quelque âme vacillante ou un donneur de leçons qui n'aurait plus rien à apprendre. Non, cet avertissement, je le donne en toute humilité et sans aucun esprit de rivalité ou de condescendance, car nous sommes tous confrontés par l'immense confusion qui se répand, telle une tache d'huile, dans notre monde hyper-médiatisé.

C'est plus particulièrement aux nouveaux convertis et aux gens qui cherchent sincèrement la vérité dans la Bible que je m'adresse. En faisant preuve d’empathie à leur égard, je me dis parfois qu'ils (ou elles) doivent avoir beaucoup de patience et de détermination pour essayer de découvrir la vérité à travers ce dédale de fausses religions, de sectes et de doctrines erronées.

Quand j'ai été baptisé, au début des années 1980, Internet n'était pas encore développé comme il l'est aujourd'hui. Nous étions peut-être moins informés, mais aussi moi submergés par toutes ces inepties que l'on peut voir sur les réseaux sociaux, des forums, des blogs et autres sites web !

Je reconnais avoir eu la chance d'avoir été appelé au sein d'une congrégation qui était assez fidèle à la vérité biblique et qui enseignait des doctrines fondées sur les textes du Premier et du Nouveau testaments.
Je dis cela - même si j'ai quitté cette congrégation pour des raisons d'éloignement géographique et sans la moindre dispute - en ayant surtout fait le bilan de ce que j'y avais appris pendant le temps que j'y suis resté. C'est en effet quelques années après avoir quitté cette Église que j'ai commencé à ré-étudier minutieusement l'enseignement que j'y avais reçu à cette époque-là. Et je me rends compte que j'ai eu la chance d'avoir acquis un enseignement de base assez fidèle aux révélations des Prophètes, des Apôtres et, bien sûr, du Seigneur lui-même.

Cette congrégation m'a enseigné que le Nouveau testament ne remplaçait pas le Premier (l'Ancien testament), mais le complétait ; que la loi royale (le Décalogue) donné au mont Sinaï était toujours valable, et que le croyant, qu'il soit Juif ou non-Juif, plaisait au Seigneur en respectant autant le repos du shabbat (samedi) que les sept fêtes de Dieu mentionnées dans les Écritures. Cette Église m'a enseigné que la foi et la grâce n'annulaient pas la loi ; que personne n'était ressuscité à ce jour, excepté évidemment Yéchoua le Messie ; que Elohim (Dieu) représentait la famille divine, composée du Père Tout-Puissant, que personne n'a jamais vu, et son Fils, qui s'est fait homme sous le nom de Yéchoua (Jésus-Christ). Et enfin que l'Esprit-saint était la force et la puissance commune d'Elohim (le Père et le Fils).

Alors, vous savez mes amis, quand j'entends certains croyants censément instruits affirmer que la NASA nous aurait menti, parce que la terre serait plate comme une pizza, ou creuse comme un ballon ! Quand j'entends dire que des livres comme celui d’Hénoch ou d'autres livres apocryphes sont inspirés et devraient faire partie du canon biblique. Ou quand j'entends dire que le Seigneur était marié à Marie de Magdala, puis que je vois toutes les dérives sectaires de certains groupes ou individus isolés, je suis, comme certains d'entre-vous, abasourdi et consterné !

Mais devrions-nous être étonnés de voir apparaître toutes ces séductions ? Bien sûr que non, voyons, puisque les Écritures nous avaient avertis de ces dérives :

« Car le temps viendra où les hommes ne voudront plus écouter le véritable enseignement, mais ils suivront leurs propres désirs et rassembleront auprès d'eux une foule de maîtres qui leur diront ce qu'ils désirent entendre. Ils n'écouteront plus la vérité, ils s'en détourneront pour porter toute leur attention sur des légendes. » (II Tim. 4 : 3-4).

Mes amis, nous sommes bel et bien arrivés dans ce temps de séduction et de confusion, et si la plupart d'entre-nous avons pu éviter de tomber dans le piège des impostures grossières, il nous faut redoubler de vigilance face à d'autres mensonges plus subtils encore.

C'est ainsi qu'il y a malheureusement des gens qui ne supportent pas l'enseignement donné par d'autres, même s'il est véritablement fondé sur l’Écriture et argumenté objectivement avec de nombreuses références bibliques.
Quelques-uns, étant en effet persuadés d'avoir reçu une révélation, ou pensant avoir reçu une mission spéciale du ciel, remettent en question des doctrines évidentes et avérées comme la signification des fêtes, qui nous montrent clairement le plan divin pour l'humanité. D'autres élaborent des théories sur le retour du Messie en s'appuyant sur des calculs savants de datation. Puis il y a ceux qui interprètent les prophéties relatives au temps de la fin d'une façon tout à fait fantaisiste en négligeant certains passages des Écritures.

« Mes amis, je faisais tout mon possible pour vous écrire au sujet du salut que nous avons en commun, quand je me suis vu dans l'obligation de vous adresser cette lettre afin de vous encourager à combattre pour la foi que Dieu a donnée une fois pour toutes à ceux qui lui appartiennent. » (Jude 3).

J'ignore si ces gens agissent par orgueil ou par esprit de contradiction, mais il est certain que ce n'est pas de cette manière que l'on parviendra à obtenir le même esprit et à former un éventuel rassemblement dans le futur.

« Frères, je vous le demande au nom de notre Seigneur Jésus-Christ : mettez-vous d'accord et qu'il n'y ait pas de divisions parmi vous ; soyez parfaitement unis, en ayant la même façon de penser, la même intention. » (I Cor. 1 : 10).

Je vous exhorte donc à rester vigilants en évitant de vous laisser entraîner dans toutes ces dérives sectaires et ces divagations doctrinales, quant bien même elles paraissent séduisantes et novatrices.

« Je vous le demande, frères, prenez garde à ceux qui suscitent des divisions et égarent les croyants en s'opposant à l'enseignement que vous avez reçu. Eloignez-vous d'eux. » (Rom. 16 : 17).

Note :

Pour ceux et celles qui désirent commencer une étude sérieuse de la Bible, je ne peux que leur conseiller l'étude préalable d'un cours biblique très bien réalisé et entièrement gratuit : http://www.coursdebible.org/

Salutations et bonne fête des Tentes

Octobre 2017
Jacquy Mengal

lundi 11 septembre 2017

Alerte dans les Caraïbes !

Alors que la Floride et les îles situées dans la mer des Caraïbes n'ont pas encore eu le temps de se remettre des dégâts causés par l'ouragan « Irma », nous assistons indignés au chaos qui règne dans plusieurs îles antillaises touchées par l'ouragan et aux pillages de quelques bandes de voyous sans scrupules.

Nous ne pouvons évidemment pas rester insensibles aux appels à l'aide et aux cris de désespoir des habitants de ces îles qui, pour certains, ont tout perdu lors du passage de cet ouragan monstrueux. Et, en espérant que les autorités locales et nationales répondent diligemment aux besoins urgents de leurs ressortissants, nous ne pouvons que prier avec ardeur pour que le Seigneur protège les plus faibles et ceux qui lui appartiennent.

Cependant, il est inutile de se voiler la face mes amis : ces catastrophes naturelles à répétition, ainsi que les conflits meurtriers qui sévissent un peu partout dans le monde ne sont pas prêts de cesser !
Il nous faut bien admettre que nous sommes arrivés au seuil d'une époque troublée que plusieurs prophètes de l'ancien Israël avaient décrite comme étant « le temps de la fin » !

« Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Sur la terre, les nations seront dans l'angoisse, rendues inquiètent par le bruit violent de la mer et des vagues. » (Luc 21 : 25).

Tous ces signes célestes et ces phénomènes naturels auxquels nous assistons depuis plusieurs années sont autant d'avertissements qui font bel et bien partie du sixième sceau. Malgré le ricanement des moqueurs et l'insouciance des mondains, nous nous dirigeons inéluctablement vers la fin de notre civilisation consumériste !

Quoi qu'en pensent certains, la tétrade de 2014-2015 représentait bien un signe du sixième sceau. Mais ce n'est pas le seul ! Vous êtes-vous déjà demandés quel était le phénomène rapporté dans le passage : « le ciel disparut comme un livre en parchemin que l'on roule », dans Apocalypse 6 : 14 ? Ce phénomène représente assurément toutes ces tornades qui sont de plus en plus nombreuses et dévastatrices.
Quant aux montagnes et aux îles qui disparaissent (suite du verset 14), les rapports scientifiques de ces dernières années confirment bien le déroulement de ces catastrophes. Ainsi, au mois de mai 2016, il fut rapporté que cinq îles de l'archipel des Salomon dans le Pacifique avaient disparu sous les flots. Et il devient de plus en plus fréquent qu'une montage s’affaisse en raison de la fonte des glaces et/ou des séismes.

Alors que nous sommes déjà dans le septième sceau, sachez que les sceaux précédents sont toujours ouverts. En s'ouvrant, un sceau s'additionne aux précédents et ne les ferme pas !

Septembre 2017
Jacquy Mengal

vendredi 18 août 2017

La consommation du vin dans la Bible

A la veille de la fête des Tentes (Souccot), voici un sujet tout à fait de circonstance, puisque le vin et d'autres boissons, alcoolisées ou non, sont davantage consommées lors de cette fête de réjouissance.

« 13 Lorsque vous aurez terminé de battre les céréales et de presser le raisin, vous célébrerez pendant sept jours la fête des Huttes. 14 Vous en ferez une fête joyeuse ... » (Deut. 16 : 13 -14).

« Là, vous achèterez tout ce dont vous aurez envie, bœufs, moutons ou chèvres, vin ou autres boissons alcooliques, et vous les consommerez joyeusement avec vos familles. » (Deut. 14 : 26). (1)

Dans ces deux versets, nous remarquons que les Israélites produisaient du vin qu'ils consommaient notamment à l'occasion de la fête automnale de Souccot. D'autres passages des Écritures confirment cette habitude de boire du vin, principalement lors des repas.
Cependant, aujourd'hui certains croyants prônent l'abstinence totale de toutes boissons alcoolisées en se référant à d'autres passages des Écritures qui nous mettent en garde contre les conséquences néfastes de l'abus d'alcool.
Certains chrétiens prétendent même que le mot « vin » dans la Bible serait souvent mal traduit et qu'il faudrait plutôt lire : « jus de raisin » !

Du jus de raisin ou du vin ?

S'il est vrai que le mot hébreu « yayin » est un terme générique, se rapportant aussi bien au vin qu'à l'ivresse, la vigne ou le festin (2), il désigne plus souvent la boisson fermentée à base de jus de raisin que nous appelons communément le vin.
Comment savoir alors si le texte biblique en français nous parle de vin ou de jus de raisin frais (non fermenté) ? C'est en lisant le passage choisi que nous remarquerons, d'après le contexte, de quelle boisson il s'agit.

La première mention du vin dans la Bible se rapporte à la période post-diluvienne où il est écrit que l'ivresse de Noé eut des conséquences fâcheuses.

« Noé fut le premier cultivateur a planter de la vigne. Il but du vin, s'enivra et se déshabilla complètement à l'intérieur de sa tente. » (Gen. 9 : 20-21).

Le mot « vin » est traduit ici par yayin, comme presque partout dans la Bible hébraïque (Premier testament). Or, il est dit que Noé s'enivra et qu'il se dévêtit parce qu'il était saoul (vous connaissez la suite) ! Évidemment, il n'aurait pas pu être ivre en ayant bu du jus de raisin. Il s'agit donc bien dans ce cas de vin.

Un autre épisode, où la consommation de vin fut également exagérée, est relaté dans Genèse 19 : 32-35. Il s'agit de l'ivresse de Lot avec les conséquences que l'on connaît. Une fois encore, Lot n'aura certainement pas été ivre au point de ne pas se rendre compte qu'il coucha avec ses filles, s'il s'était contenté de boire du jus de raisin. Le nom « vin » est également ici la traduction de yayin, comme d' ailleurs dans presque tous les exemples mentionnés dans le Premier testament.

Dans le Nouveau testament le mot « vin » vient du nom grec oinos. C'est l'équivalent de yayin, et selon le contexte où l'on rencontre ce nom, nous remarquons, une fois encore, qu'il s'agit le plus souvent de vin et non de jus de raisin.

Dans l'épisode des noces de Cana, lorsque le Seigneur réalisa son premier miracle, il y a un détail qui nous prouve qu'il changea bien l'eau en vin et non pas en jus de raisin comme certains croyants le prétendent :

« - Tout le monde sert d'abord le meilleur vin, puis, quand les invités ont beaucoup bu, on sert le moins bon. Mais toi, tu as gardé le meilleur vin jusqu'à maintenant ! » (Jean 2 : 10).

En effet, le fait de servir le meilleur vin au début d'un repas et de garder le moins bon en réserve dans le cas où les convives en réclameraient davantage est évidemment la façon habituelle de faire ; et cela n'a guère changé aujourd'hui !
Il s'agissait donc bien de vin (oinos), et j'imagine que ce fut certainement un grand cru !

Bienfaits et dangers du vin

Beaucoup de passages dans les Écritures nous parlent de la consommation du vin, quelle soit festive et joyeuse, ou abusive. Ce sont les conséquences malheureuses et parfois tragiques, rapportées dans la Bible, et résultant de l'abus du vin, qui ont incités certains croyants à prôner l'abstinence totale de toutes boissons alcooliques (3).

« Malheur à ceux qui, dès le matin, se ruent sur les boissons fortes, et tard le soir encore s'échauffent avec du vin ! » (Esaïe 5 : 11).

Mais il y a aussi plusieurs passages qui soulignent les bienfaits du vin lorsqu'il est bu avec modération et convivialité.

« 13 Du haut du ciel tu fais pleuvoir sur les montagnes (...) Ainsi la terre leur fournit de quoi vivre : 15 du vin pour les rendre gais, de l'huile pour leur donner bonne mine, du pain pour leur rendre des forces. » (Ps. 104 : 13-15).

L'apôtre Paul conseilla d'ailleurs à Timothée de consommer un peu de vin au lieu de boire uniquement de l'eau pour l'aider à mieux digérer :

« Cesse de boire uniquement de l'eau, mais prends un peu de vin pour faciliter ta digestion, puisque tu es souvent malade » (I Timothée 5 : 23).

De toute évidence, la consommation du vin peut être la meilleure comme la pire des expériences ! Bon nombre de déboires et de malheurs rapportés dans les Écritures ont pour cause l'abus d'alcool. Nous avons déjà parlé de l'ivresse de Noé et de Lot avec les conséquences qui en découlèrent. Mais rappelons-nous aussi que Babylone fut prise avec facilité grâce au manque de vigilance d'une élite royale qui s'était complètement enivrée lors d'un banquet somptueux.

« 1 Un jour le roi Baltazar offrit un grand banquet à ses hauts fonctionnaires, au nombre de mille, et il se mit à boire du vin en leur présence. Sous l'influence de l'alcool, il ordonna qu'on apporte les coupes d'or et d'argent que son père Nabucodonosor avait prises au temple de Jérusalem. (...) 30 Au cours de la nuit suivante, Baltazar, roi de Babylone, fut tué et Darius, le Mède, succéda au pouvoir impérial. » (Daniel, chapitre 5).

Quoique la Bible nous mette en garde des conséquences de l'ivresse et des beuveries, contrairement à l'abstinence totale dictée par certains, c'est plutôt la modération que le Seigneur nous conseille.

« Le vin rend l'homme arrogant et les liqueurs fortes l'incitent au tapage. Qui en boit trop est dépourvu de bon sens. » (Prov. 20 : 1).

« Ne vous enivrez pas de vin : cela ne peut que vous amener à vivre dans le désordre ; mais soyez remplis de l'Esprit saint » (Eph. 5 : 18).

Le croyant peut-il boire du vin ?

Lorsque Yéchoua était sur la terre, n'a t-il montré l'exemple à suivre en consommant modérément du vin (4), autant avec ses disciples qu'avec des gens de tous bords ?

« Le Fils de l'homme est venu, il mange et boit, et l'on dit : 'Voyez cet homme qui ne pense qu'à manger et à boire du vin, qui est ami des collecteurs d'impôts et des autres gens de mauvaise réputation !' » (Matt. 11 : 19).

Dans l'Israël biblique le vin était consommé aussi bien lors des repas qu'à l'occasion des fêtes. Il est même devenu un des symboles principal de la fête de la Pâque :

« Il prit ensuite une coupe de vin et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant : - Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang qui garantit l'alliance de Dieu ...  » (Matt. 26 : 28).

Du reste, le Seigneur affirma qu'il boirait à nouveau du vin avec ses disciples (ressuscités) lorsque le Royaume de Dieu serait établi sur terre.

« Je vous le déclare : dès maintenant, je ne boirai plus de ce vin jusqu'au jour où je boirai avec vous le vin nouveau dans le Royaume de mon Père. » (Matt. 26 : 29).

Avec ces quelques passages, il semble évident que le croyant peut boire du vin, à condition que ce soit avec modération, afin de ne pas tomber dans l'ivrognerie ou la dépendance alcoolique. Et, si quelqu'un est touché par cette maladie qu'est l'alcoolisme, il est souhaitable qu'il devienne alors abstinent total ; et dans ce cas, le vin pourrait très bien être remplacé par du jus de raisin lors de la cérémonie de la Pâque.

Notes :

1) D'après le contexte, ce passage se rapporte bien à la fête des Tentes (Souccot).

2) Concordance Strong n°03196

3) Le mot « boissons alcoolisées » est la traduction du mot hébreu « shekar ».

4) A plusieurs occasions, le Nouveau testament rapporte que Yéchoua buvait occasionnellement du vin. Par conséquent, il n'était pas nazir, contrairement à Jean le Baptiste qui l'était (Matt. 11 : 18-19). Voir l'article : « Le vœu de naziréat » dans ce blog.

Août 2017
Jacquy Mengal

mardi 20 juin 2017

De la fausse rumeur à la théorie du complot

Avec la surabondance d'informations diffusées par les médias et les réseaux sociaux, nous sommes de plus en plus confrontés aux fausses rumeurs et autres théories du complot très en vogue actuellement.

Tout le monde sait ce qu'est une fausse rumeur : il s'agit d'une fausse information répandue dans le public dans l'intention de tromper ou de nuire. Mais les théories du complot constituent un danger peut-être plus grand encore car, une fois diffusées dans le public, elles sont difficiles à réfuter surtout en raison de leur impact psychologique sur l'individu et l'ampleur qu'elles prennent au fil du temps. Un des plus authentiques comploteurs du XXe siècle n'avait-t-il pas déclaré : « plus le mensonge est gros, plus il passe » (1).

Pour les complotistes, appelés aussi « conspirationnistes » (2), le monde dans lequel nous vivons serait dominé par un petit groupe de gens occultes et très puissants qui nous manipule à tous les niveaux (politique, spirituel et économique). Selon eux, ce groupe de personnes solidaires, riches et très influentes se réunit régulièrement dans le plus grand secret pour planifier des projets et mettre en œuvre des actions visant à dominer le monde et à en contrôler tous les secteurs au bénéfice de leurs propres intérêts.

Rien de nouveau sous le soleil !

Si Internet et les réseaux sociaux favorisent largement la propagation des théories conspirationnistes, ce type de mensonge n'est certes pas nouveau.

Au Moyen-Age, les Juifs d'Europe étaient parfois accusés d'empoisonner les puits et même de sacrifier rituellement des enfants chrétiens pour boire leur sang ! Ces rumeurs aussi farfelues que malveillantes ont bien sûr alimenté un antisémitisme latent et provoqué des persécutions à l'encontre des communautés juives vivant dans l'Europe du Moyen-Age et de la Renaissance.
Les Juifs ont malheureusement souvent été accusés de conspiration contre les chrétiens, alors que ce sont finalement eux qui furent surtout les victimes d'authentiques complots ourdis contre eux.

Le livre « Les Protocoles des Sages de Sion » est l'exemple typique d'un récit de complot imaginé par un faussaire. Ce livre, décrivant un soit-disant complot fomenté par les Juifs en vue de dominer le monde, fut avéré être un faux et un plagiat commandé par la police tsariste au début du XXe siècle. Malgré la mise au jour de la supercherie en 1921, certains croient encore aujourd'hui dans l'authenticité de ce récit délirant. Hitler s'en était d'ailleurs inspiré pour écrire « Mein Kampf ».

Les francs-maçons ont également souvent été accusés de comploter contre la « bonne société chrétienne ». Pour certains, ils seraient à l'origine de la Révolution française et de tous les grands complots qui touchent notre monde moderne.
C'est l'abbé Augustin Barruel qui, à la fin du XVIIIe siècle, décrivit dans son livre « Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme » que c'était les francs-maçons et les illuminés de Bavière qui étaient à l'origine de la Révolution française.
S'il est vrai que plusieurs chefs à la tête de la Révolution française étaient des francs-maçons, il n'en demeure pas moins qu'il s'agissait bel et bien d'une insurrection populaire issue de l'émancipation d'une société fatiguée d'un ancien régime devenu incompétent et corrompu.
Notez que le terme « complot judéo-maçonnique » est une expression récurrente parfois utilisée dans certains milieux catholiques pour désigner une soi-disant conspiration antichrétienne. Mais le comploteur n'est peut-être pas toujours celui que l'on croit !

Plus proche de nous, rappelons-nous du sénateur américain Joseph McCarthy qui, obsédé par l'idée d'un complot communiste, réussit à mettre en place aux États-Unis une véritable chasse aux sorcières dans les années 1950. Beaucoup de citoyens américains, dont des artistes célèbres comme Charlie Chaplin, perdirent leur emplois et durent même s'exiler hors des États-Unis, parce que accusés de sympathie ou de collusion avec le communisme.

Vrais et faux complots

Ne soyons pas naïfs : il y a toujours eu des complots et des gens qui ont conspiré en secret dans le but d'asservir les autres et parfois même pour les éliminer. Les génocides ont presque toujours été organisés en secret par des comploteurs qui ont commis leurs crimes avec préméditation.

Il y a aussi tous ces complots au sein du monde de la finance, de la politique, de l'industrie et du commerce qui, avec parfois la complicité des États, sont fomentés dans un but stratégique et/ou bassement mercantile. Ces complots inquiètent d'autant plus le citoyen ordinaire, que celui-ci se sent complètement désarmé et impuissant face aux pouvoirs considérables détenus par ces industriels, banquiers et autres marchands.

Il serait bien prétentieux et vain de dresser une quelconque liste des vrais et faux complots connus à ce jour ; et je vous épargnerai également les théories du complot farfelues et loufoques, telles que la théorie des reptiliens, des extra-terrestres, des crop circles, des Illuminati ou autres chemtrails.

Il est vrai que certains complots imaginaires ont débuté avec un fait avéré. La théorie des chemtrails (chemical trails) a comme origine des essais d'épandages par avion de produits destinés à traiter certaines cultures agricoles, ainsi que les épandages de défoliants lors de la guerre du Viêt Nam pour débusquer les combattants vietnamiens cachés en forêt. D'autres tentatives d'épandages par avion ont également été testées pour essayer de modifier le climat ; mais elles ont été abandonnées parce que plus néfastes que rentables !

D'autre part, s'il est vrai que la société des Illuminés de Bavière (Illuminati) a bien existé au XVIIIe siècle, cette loge maçonnique fut néanmoins dissoute en 1785.
Et, de nos jours, ce nom (Illuminati) est plus souvent utilisé par les complotistes pour désigner d'une manière générale le soit-disant « grand complot judéo-maçonnique » qui essayerait de dominer le monde au bénéfice de quelques grandes familles très puissantes.
Rien de nouveau sous le soleil : c'est toujours le même fantasme décrit dans le faux « Protocoles des sages de Sion » !

Certains me rétorqueront que les États-Unis d'Amérique ont bien été fondés par des francs-maçons. C'est exact, mais n'oublions pas non plus que le Nouveau monde fut aussi une terre d'accueil pour de nombreux européens affamés ou persécutés en raison de leur convictions religieuses. Les États-Unis furent un foyer d'accueil et un refuge pour des millions de gens victimes de véritables complots contre leur propre personne !

Le danger pour l'individu et la société

Je ne nie pas qu'il y ait de réels complots contre des personnes ou des groupes ciblés de populations. Les complots ont malheureusement toujours existé, et lorsqu'ils sont dévoilés au grand jour, c'est chaque fois avec indignation et effroi que la population découvre l'ampleur et la honte de tous ces scandales.

Mais le problème avec les adeptes du conspirationnisme, c'est qu'ils voient systématiquement des complots partout, même là où il n'y en a pas ! Ces gens, mal informés, ont souvent tendance à percevoir le monde d'une façon manichéenne et simpliste, sans nuance ni esprit critique. Au regard de la littérature spécifique et de tous ces sites complotistes qui fleurissent sur le Net, certaines personnes deviennent paranoïaques entraînant dans leur délire toute une foule de gens aussi crédules qu'eux-mêmes. Ces gens finissent alors par croire à des canulars, parfois absurdes, au risque de passer à côté des véritables complots qui se trament dans le plus grand secret !

L'état d'esprit conspirationniste est non seulement dommageable pour l'individu lui-même, dont sa vision déformée du monde réel lui fait courir le risque de développer des troubles psychologiques, mais n'oublions pas non plus que des accusations de faux complots ont aussi parfois été à l'origine de crimes et même de génocides !

« Le naïf croit tout ce qu’on dit, mais l’homme prudent avance avec réflexion. » (Prov. 14 : 15).

Notes :

1) Citation de Joseph Goebbels, ministre nazi de la propagande (1897-1945).

2) Le complotiste (ou conspirationniste) est la personne qui adhère aux théories du complot, alors que l'instigateur du complot est plutôt appelé le comploteur ou conspirateur.

Cet article a également été publié sur "Ops & blogs" du "Times of Israel" :
 http://frblogs.timesofisrael.com/de-la-fausse-rumeur-a-la-theorie-du-complot/

Juin 2017
Jacquy Mengal

samedi 20 mai 2017

Pentecôte - Shavouot 2017

Cette année encore, la fête de la Pentecôte (Shavouot) sera célébrée à deux dates différentes par les croyants messianiques, selon la façon dont ils auront calculé le décompte des cinquante jours (le Omer).
Ainsi la fête tombera soit le dimanche 4 juin pour certains (dont je suis), ou le mercredi 31 mai pour d'autres qui se réfèrent à la date choisie par le judaïsme rabbinique.

D'emblée, permettez-moi de dire qu'il y a décidément des enseignements qui ont du mal à être accepté par certains croyants, malgré les études réalisées par quelques-uns sur ce sujet en particulier. Mais encore faudrait-il que ces croyants soient sincèrement à la recherche de la vérité, et surtout qu'ils soient prêts à changer leur point de vue quand il est avéré que celui-ci est manifestement faux !

Une espérance légitime

Quelques groupes messianiques en Israël et dans d'autres pays souhaitent vivement que le miracle de l'effusion de l'Esprit saint (Rouah HaKodesh), qui eut lieu lors de la fête de la Pentecôte en l'an 30 à Jérusalem, se déroule à nouveau aujourd'hui au sein de nos assemblées.

« 1 Quand le jour de la Pentecôte arriva, les croyants étaient réunis tous ensemble au même endroit (...) 4 Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d'autres langues, selon ce que l'Esprit leur donnait d'exprimer. » (Actes 2 : 1-4).

C'est ainsi que les responsables et pasteurs de ces groupes, dans l'attente de cet événement, invitent les croyants du monde entier à jeûner et prier ardemment pour que cette effusion ait lieu.
A n'en pas douter, ces gens sont certainement sincères dans leur démarche et leur espérance est tout à fait légitime. Mais ont-ils vraiment compris ce que représente cette solennité, et surtout, quelle est l'importance de la célébrer au bon moment ?

Signification de la fête

Dans plusieurs articles précédents, nous avons déjà expliqué de façon détaillée ce que représente la fête de la Pentecôte. Je vous suggère donc de vous reporter à ces articles pour une compréhension globale de la fête, si vous le désirez (1).
Rappelons néanmoins que si Shavouot (nom de la fête en hébreu) commémore pour le judaïsme le don de la Torah (le Pentateuque) au mont Horeb ; pour le christianisme, la fête de la Pentecôte (du nom grec « cinquantième ») représente le don de l'Esprit saint. Ces deux interprétations étant tout à fait complémentaires.

D'autre part, comme chacun sait, la fête porte plusieurs noms, ce qui nous donne une signification complète de la fête, en nous indiquant même le moment de sa célébration.
Son nom hébreu « Shavouot » est traduit par « Semaines » dans Lévitique 23 : 15-16 et Deutéronome 16 : 9-10 où il est écrit que les Israélites devaient compter sept semaines complètes dès le lendemain du shabbat tombant durant la fête des Pains azymes, pour arriver ensuite à la fête de Shavouot :

« 15 Depuis le lendemain du sabbat, du jour où vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d'autre, vous compterez sept semaines entières. 16 Vous compterez cinquante jours jusqu'au lendemain du septième sabbat ... » (Lév. 23 : 15-16, version L. Segond).

« 9 Puis tu compteras sept semaines : aussitôt qu'on mettra la faucille aux blés, tu commenceras à compter ces sept semaines. 10 Et tu célébreras une fête des Semaines en l'honneur de l’Éternel, ton Dieu ... » (Deut. 16 : 9-10, version du Rabbinat français).

Le nom « Pentecôte », qui est d'origine grecque, signifie « cinquantième » (pentèkostè).
Ce nom rejoint la signification du nom hébreu « Shavouot » puisqu'en comptant sept semaines entières, on arrive au cinquantième jour :

« Cette période de cinquante jours s'étendra donc jusqu'au lendemain du septième sabbat, jour où vous me présenterez une nouvelle offrande. » (Lév. 23 : 16, version en français courant).

Importance de la célébrer à la bonne date

Vous êtes-vous jamais demandés ce qui se serait passé le jour de la Pentecôte de l'an 30, si les apôtres et les disciples ne s'étaient pas réunis tous ensemble le même jour à Jérusalem pour célébrer la fête ?
On pourrait en effet se demander si l'Esprit saint aurait été donné de la même façon sur des disciples assemblés lors de jours distincts ?

Réfléchissez à cela mes amis ! Nous ne pouvons pas avoir tous raison en déclarant que la fête de la Pentecôte tombe tel jour pour certains, ou tel autre jour pour d'autres ! Il y a forcément une interprétation erronée et une autre qui est correcte !
En toute humilité, il nous faut donc rechercher quelle est la bonne date de la fête, si nous voulons vraiment que l'Esprit saint soit donné à nouveau comme cela a été prophétisé dans le livre du prophète Joël :

« Mais c'est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ... » (Actes 2 : 16-18, version L. Segond, corroboré par Joël 2 : 28 à 32 dans la version L. Segond, ou Joël 3 : 1 à 5 dans la version en français courant).

Si l'apôtre Pierre mentionna cette prophétie en son temps et pour ce qui était en train de se passer en ce jour de Pentecôte de l'an 30, il ne fait aucun doute que cette prophétie se réalisera à nouveau à notre époque, puisqu'il y ait fait mention des « derniers jours » et du retour du Seigneur.
Nous pouvons donc avoir l'assurance que l'Esprit saint se répandra à nouveau sur des véritables croyants gardant les Commandements et ayant la foi en Yéchoua le Messie, pourvu qu'ils soient réunis ensemble au jour choisi par le Seigneur pour le louer !

Controverse au sujet de la date

Cette différence de date pour la célébration de la fête provient de deux interprétations du texte biblique.

- Les partisans de la Pentecôte rabbinique (2) considèrent que le décompte du Omer (les 50 jours) doit commencer dès le lendemain du 1er jour des Pains azymes, qu'ils considèrent comme un shabbat annuel, et non le lendemain du shabbat hebdomadaire tombant pendant la fête des Pains azymes.
De cette façon, pour eux, comme pour le judaïsme rabbinique, Shavouot peut tomber un autre jour que le dimanche, même s'il arrive parfois que ce jour tombe un dimanche, comme ce fut le cas en 2015.
Cette année 2017, ils célébreront donc la fête le mercredi 31 mai, soit 50 jours après le balancement de la gerbe du 12 avril 2017.

- A l'instar des Juifs Karaïtes, nous considérons que le shabbat à prendre en compte est le shabbat hebdomadaire (samedi) tombant pendant la fête des Pains azymes et non le 1er jour des Pains azymes du 15 Nissan, qui n'est d'ailleurs pas à proprement parlé un shabbat (3).
C'est ainsi que nous fêterons la Pentecôte le dimanche 4 juin, soit 7 semaines complètes comptées dès le dimanche 16 avril (lendemain du shabbat hebdomadaire et jour du balancement de la gerbe).

Quelle est la date exacte ?

Dans les articles précédents concernant la Pentecôte, nous avions déjà donné plusieurs arguments confortant le choix du premier jour de la semaine (le dimanche) comme étant celui du jour de la Pentecôte.

En effet, puisque le balancement de la gerbe se faisait le lendemain du shabbat (samedi) tombant durant la fête des Pains azymes, soit le premier jour de la semaine (yom richon en hébreu), le cinquantième jour tombait, lui-aussi, toujours un autre dimanche, jour de la Pentecôte. De cette façon, nous avons bien nos sept semaines complètes plus un jour (7 x 7) + 1 = 50 jours.

A l'appui de ce choix du dimanche, nous avions aussi expliqué que l'épisode de la résurrection du Seigneur Yéchoua confirmait admirablement bien ce choix du premier jour de la semaine comme jour de la fête.

Nous savons, en effet, que le Messie est ressuscité un samedi soir, puisque son corps a été déposé dans le tombeau un mercredi soir et qu'il est resté trois jours et trois nuits dans ce tombeau (Matthieu 12 : 40).
Remarquez cependant que le Seigneur n'est pas monté auprès du Père immédiatement le samedi soir après sa résurrection. Dans le livre de Jean au chapitre 20, il est précisé que le Seigneur est apparu d'abord à Marie de Magdala, lorsqu'elle vint au tombeau le dimanche à l'aube (Jean 20 : 11-18). Or, dès qu'elle eut reconnu le Seigneur, elle voulut l'étreindre, mais Yéchoua l'empêcha et lui dit :

« - Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père ... »

Comprenez-vous donc cela mes amis ? Aussitôt après cette épisode, en ce premier jour de la semaine, le Seigneur monta aux Cieux pour se présenter devant Le Père Très-Haut, tel la Gerbe offerte, précisément au moment même où le Grand prêtre faisait l'offrande de la gerbe d'orge dans le Temple (Actes 2 : 33; Actes 5 : 31).
Ainsi, si le Seigneur est monté à la rencontre du Père le premier jour de la semaine, symbolisant ainsi la gerbe d'orge offerte, c'est bien à partir de ce jour-là, le lendemain du shabbat hebdomadaire de le fête des Pains azymes qu'il nous faut commencer à compter le Omer (les 50 jours), pour arriver à un autre dimanche, lendemain du septième shabbat et jour de célébration de la Pentecôte. (voir l'article : « L'offrande de la gerbe, image du Messie ressuscité »).

Notez que ce choix du premier jour de la semaine (dimanche) pour célébrer la fête n'annule absolument pas le respect du shabbat. Le samedi est toujours bien le jour du shabbat, jour d'adoration du Seigneur et de repos hebdomadaire.

Notes :

1) Voir sur ce blog les articles suivants :


2) Le judaïsme rabbinique (courant majoritaire) est l'héritier du mouvement pharisien. Or, les Pharisiens commençaient le décompte du Omer à partir du lendemain du 1er jour des Pains azymes. Pour les Juifs karaïtes (qui sont plus ou moins les héritiers des Sadducéens), c'est dès le lendemain du shabbat hebdomadaire (le samedi) qu'il faut commencer ce décompte du Omer.

3) On considère souvent les jours de fête comme des shabbats annuels, ce qui n'est pas tout à fait exact. A l'exception du Jour des Expiations (Yom Kippour) durant lequel aucun travail n'est permis (comme le shabbat ; Ex. 35 : 2-3 ; Lév. 16 : 29), certaines tâches sont autorisées lors des autres jours de fête.

« Le jour de la Pentecôte, lorsque vous apporterez au Seigneur une offrande de céréales nouvellement récoltées, vous vous rassemblerez pour adorer le Seigneur et vous n'accomplirez pas votre travail ordinaire. » (Nom. 28 : 26).

L'argument selon lequel le premier jour des Pains azymes est un shabbat n'est donc pas valide. Bien que ce soit un grand jour de fête, il est cependant moins contraignant que le shabbat (ou le Yom Kippour).

Salutations et bonne fête de la Pentecôte
Mai 2017
Jacquy Mengal