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La Bible est-elle vraiment inspirée ? L'accomplissement de nombreuses prophéties et la découverte de nombreux vestiges archéologiques confirment son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir !
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible en français courant éditée par l'Alliance Biblique Universelle, 1983. Les commentaires anonymes et non signés ne seront plus publiés. Merci et bonne lecture. © Copyright 2009-2023 Tous droits réservés

samedi 1 avril 2017

L'origine païenne des Pâques

Le monde chrétien traditionnel observe une grande fête appelée «les Pâques». Avez-vous remarqué qu’il y a une autre orthographe dans la parole de Dieu?
Vous n'y trouverez pas les Pâques, car elles ne sont pas mentionnées dans les Saintes Écritures. La Bible révèle une fête printanière bien différente de celle que le monde observe. Si vous trouvez les Pâques dans votre Bible, n'hésitez pas à vérifier dans d'autres Bibles et vous constaterez qu'il s'agit alors d'une erreur de traduction ou d'impression.

L'origine de cette fête de Pâques, appelée Easter en anglais et Ostern en allemand, remonte très loin, bien avant la naissance du christianisme. L'origine de ce mot a un rapport avec l'est, avec le lever du soleil. Observer les Pâques, c'est adorer le soleil. Lisons ce que le prophète Ézéchiel appelle des abominations. Ce texte est repris de la Bible en français courant: «Il me transporta vers la porte nord de son temple. Des femmes y étaient assises et pleuraient sur la mort de Thammuz. Il me demanda: Vois-tu bien cela, Ézéchiel? Tu vas voir des pratiques plus abominables encore. Il me transporta alors vers la cour intérieure du temple. À l'entrée du sanctuaire, entre le vestibule et l'autel, il y avait environ vingt-cinq hommes. Ils tournaient le dos au sanctuaire et, face à l'orient, ils se prosternaient pour adorer le soleil» (Éz. 8:14-16).

La coutume de se tourner vers l'orient, vers le côté qui voit le soleil se lever, a été introduite dans le christianisme, comme le confirme la Nouvelle Encyclopédie «Théo»: «Une règle générale appliquée dès la construction des premières églises a été d'orienter vers l'orient leur abside, c'est-à-dire la tête de la croix que forme l'église; ainsi le peuple des célébrations se trouvait-il symboliquement tourné vers le soleil levant. [...] On remarquera que c'est en effet l'orientation de beaucoup d'églises anciennes et des grandes cathédrales. Le développement urbain n'a pas permis de continuer à respecter cette règle [...]» (p. 640).

Pourquoi ces femmes pleuraient-elles Thammuz, nom donné à Osiris ou Nimrod (Les Deux Babylones, p. 372)? Parce qu'il était le messie païen qui fut mis à mort et soi-disant ressuscité un dimanche. Les païens observaient un carême, ils pleuraient le vendredi et se réjouissaient le dimanche matin, le dimanche «de Pâques», d'Easter, d'Ostern. Pour l'Éternel, c'est une abomination (Éz. 8:15).

Alexandre Hislop écrit: «Que veut dire le mot de Easter lui-même? Ce n'est pas un nom chrétien: il porte en lui-même son origine chaldéenne. Pâques (en anglais Easter) n'est pas autre chose que Astarté, l'un des titres de Beltis, la reine des cieux, dont le nom, tel que le prononçaient autrefois les Ninivites, est évidemment identique à celui qui est usité aujourd'hui en Angleterre. Ce nom, tel que Layard l'a retrouvé sur les monuments Assyriens, est “Ishtar”. Le culte de Bel et d'Astarté fut introduit de très bonne heure en Grande-Bretagne avec les Druides, "prêtres des Bocages"» (Les Deux Babylones, p. 151).

Les Pâques précédées du carême sont d'origine païenne. Cette fête veut commémorer la résurrection du Christ, alors que la Pâque, qui a été instituée par l'Éternel Dieu, préfigurait la mort de notre Sauveur, l'Agneau de Dieu, et non Sa résurrection. C'est cette Pâque que le Christ a observée avec Ses disciples avant Son arrestation. C'est au cours de cette dernière Pâque qu'Il a changé les symboles, puisque le sacrifice de l'agneau de l'Ancien Testament allait être concrétisé par le sacrifice du Fils de Dieu. Voilà pourquoi Paul écrit: «Christ, notre Pâque, a été immolé» (1 Cor. 5:7). Remarquez bien qu'il est question de la Pâque, du mot «Pâque» au singulier, et non pas «des Pâques» au pluriel, qui ne tirent pas leur origine de la Bible mais du paganisme.

Le dimanche de Pâques, pour amuser les enfants, on cache des œufs dans le jardin. D'où vient cette coutume? Aux pages 49 et 50 du livre «La Cuisine Russe», nous lisons: «La tradition de l’œuf décoré, antérieure au christianisme, atteignit certainement son apogée en Russie au XIXe siècle. [...] L'archéologie a prouvé que l'on fabriquait déjà des œufs [décorés] en Ukraine des milliers d'années avant l'ère chrétienne [...]» (La Cuisine à travers le Monde, collections Time-Life).

De nombreuses civilisations anciennes considéraient les œufs comme sacrés et les utilisaient dans leurs cérémonies religieuses. C'était le cas en Égypte et en Orient. Les œufs faisaient également partie des rites secrets, des mystères, de l'ancienne religion babylonienne. Alexandre Hislop écrit: «Autrefois les œufs étaient en usage dans les rites religieux des Égyptiens et des Grecs, et on les suspendait dans les temples pour des cérémonies mystiques. [...] Voici l'histoire qu'en fait l'Égyptien Hyginus, [...] "On dit qu'un œuf de dimensions extraordinaires tomba du ciel dans l'Euphrate. Les poissons le poussèrent au rivage, là les colombes vinrent se fixer dessus, le couvèrent, et Vénus en sortit bientôt: elle fut appelée la déesse Syrienne", c'est-à-dire Astarté. De là vint l'emploi de l’œuf comme symbole d'Astarté ou Easter» (Les Deux Babylones, p. 159).
Après la mort du Christ, elle a été l'objet de nombreuses controverses, particulièrement au cours des IIe et IIIe siècles de notre ère, car cette fête n'est pas d'origine chrétienne.


N.B. Et pour ceux qui en douteraient encore, je tiens à leur rappeler que la véritable fête de la Pâque ne se limite pas à un bon repas bien arrosé ! La fête de la Pâque commémore le sacrifice de notre Sauveur pour nos péchés:

"En effet, jusqu'à ce que le Seigneur vienne, vous annoncez sa mort toutes les fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe." (I Cor. 11: 26).

Cette fête est aussi un signe, une marque d'appartenance au peuple saint:

"Cette célébration sera pour vous un rappel, tout aussi bien qu'une marque sur votre bras ou sur votre front ..." (Exode 13: 9 et 16).

Obéissons donc au Seigneur et pratiquons ce qu'il nous a enseigné au lieu de suivre les coutumes et traditions des hommes !

"Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Je vous ai donné un exemple pour que vous agissiez comme j'ai agi envers vous." (Jean 13: 14-15).

Jacquy Mengal