Pour la Fête des Tentes, appelée aussi Fête des Tabernacles (Souccot en hébreu), je vous propose la lecture d'un article publié sur le blog messianique de Déborah-Marinella Kremer.
Déborah et son époux, Philippe Kremer, sont tous deux Juifs messianiques. Fidèles à leur conviction depuis des années, ils expriment leur foi et leur attachement à Israël notamment à travers l'expression artistique : Philippe exerce son art dans la poésie, alors que Déborah a choisi la musique et le chant.
Je vous invite à découvrir leurs talents à travers le blog de Déborah, dont voici l'adresse :
http://deborahetfrance.over-blog.com/categorie-10968774.html
L’EXPRESSION
DE LA JOIE AU TRAVERS
DE
LA FETE DE SUCCOT
Pendant
la traversée du désert, Dieu ne s'est jamais éloigné de son
peuple, il était présent à leur côté.
En effet, c'est lors de cette traversée qu'il donne aux israélites cette ordonnance:
« Lorsque vous aurez terminé de battre les céréales et de presser le raisin, vous célébrerez pendant sept jours la fête des Huttes. Vous en ferez une fête joyeuse, vous, vos enfants, vos serviteurs et vos servantes, ainsi que les lévites, les étrangers, les orphelins et les veuves qui vivent parmi vous. Cette fête en l'honneur de du Seigneur Dieu durera sept jours, dans le lieu qu'il aura choisi. Réjouissez – vous pleinement, car le Seigneur vous accordera d'abondantes récolte et le succès dans tout ce que vous entreprendrez » Deutéronome: 16: 13-15
«
Le quinzième jour du septième mois, quand vous récolterez les
produits du pays, vous célébrerez donc une fête à l'Éternel,
pendant sept jours: le premier jour sera un jour de repos, et le
huitième sera un jour de repos. Vous prendrez, le premier jour, du
fruit des beaux arbres, des branches de palmiers, des rameaux
d'arbres touffus et des saules de rivière; et vous vous réjouirez
devant l'Éternel, votre Dieu, pendant sept jours. Vous célébrerez
chaque année cette fête à l'Éternel, pendant sept jours. C'est
une loi perpétuelle pour vos descendants. Vous la célébrerez le
septième mois. Vous demeurerez pendant sept jours sous des tentes;
tous les indigènes en Israël demeureront sous des tentes,
afin que vos descendants sachent que j'ai fait habiter sous des
tentes les enfants d'Israël, après les avoir fait sortir du pays
d'Égypte. Je suis l'Éternel, votre Dieu. C'est ainsi que Moïse dit
aux enfants d'Israël quelles sont les fêtes de l'Éternel. »
Lévitique 23: 39-44
Pensez
vous que l’Éternel n'était pas conscient de ce qu'endurait le
peuple Hébreux? Pensez vous qu'il était aussi indifférent à leur
souffrance? Pourtant en plein désert, il demande à son peuple
d'oublier la
douleur, la fatigue, les murmures, le soleil, les pleurs, la
sécheresse, pour se réjouir pleinement en célébrant une fête en
son Honneur.
À
l'instar du peuple d'Israël, en cette fête de Souccot, Dieu nous
demande également de nous oublier un peu, d'oublier nos difficultés,
d'oublier la crise qui sévit actuellement dans le monde, pour pensez
aux veuves, aux orphelins, aux démunis, aux étrangers, pour se
tenir sur la brèche pour intercéder pour Israël, pour nous réjouir
pleinement en lui, et enfin pour puiser notre joie en lui car c'est
dans sa joie que nous puisons la force de faire face aux lendemains,
de challenger les montagnes et tout autres obstacles qui se dressent
sur notre chemin.
Même
dans nos déserts, la joie du Seigneur est présente en nous!!!!
Souccot
est la plus solennelle et joyeuse des fêtes de l’Éternel. Appelée
fête des cabanes, des tentes ou des récoltes. Elle commémore, du
15 au 22 du mois de tishri (cette année en septembre), l’errance
du peuple d’Israël dans le désert après la sortie de l’esclavage
du pays d’Égypte et son vécu sous des tentes ou des cabanes.
La
fête de Souccot se caractérise par de très grandes réjouissances,
d’intenses célébrations, beaucoup de chants, de danses, et de
joie! Pour Souccot, chaque famille doit construire une « soucca ».
Idéalement on y habite et mange.
Le
nombre 7 caractérise la fête. Au 7ème
mois, elle est la 7ème
fête des 7 Fêtes de l’Éternel et dure 7 jours. Dans le temple au
7ème jour de la fête, 70 sacrifices étaient offerts pour les 70
nations du monde.
«
Tu
célébreras la fête des tentes pendant sept jours, quand tu
rentreras les produits de ton aire et de ton pressoir. Et tu te
réjouiras pendant la fête et, avec toi, ton fils et ta fille, ton
serviteur et ta servante, et le Lévite, l’étranger, l’orphelin,
la veuve qui seront dans tes murs. Tu fêteras ces sept jours en
l’honneur de l’Éternel, ton D.ieu, dans le lieu qu’Il aura
choisi, car Il te bénira, l’Éternel ton D.ieu, dans tous tes
revenus, dans tout le labeur de tes mains, et tu pourras t’abandonner
à la joie. »
Deutéronome 16: 13 à 15.
La
fête magnifie l’Amour de D.ieu, le miracle de Sa Protection et Sa
Présence bienveillante envers un peuple dans les conditions les plus
précaires. Souccot, «temps de notre Joie», exprime
l’affection mutuelle d’un Dieu qui protège Son peuple et d‘un
peuple qui remercie son Créateur. La « soucca »
représente une tente de protection divine par excellence. Il suffit
d’être sous la « soucca », là où Dieu se trouve,
pour que Sa protection s’exerce jour et nuit, constamment.
Souccot commémore l’achèvement du travail de D.ieu, car D.ieu se repose de Sa Création au 7ème jour.
Le
deuxième jour est caractérisé par un des rituels les plus
importants de la fête: le puisage de l’eau, il suscite une grande
liesse parmi le peuple et ses dirigeants.
On
voit la grande joie d’obéir au commandement du puisage de l’eau
à la Source parce que D.ieu l’a simplement dit.
Et
bien d’autres joies se vivent encore à Souccot:
-
La joie liée à l’obligation de se réjouir les jours de fêtes et
vivre 3 shabbats à Souccot: le premier et le 7ème jour de la fête,
ainsi que le shabbat hebdomadaire qui y est inclus.
-
Son alliance au Sinaï, sa protection dans le désert, sa
Bienveillance nourricière;
-
La joie de Sa Présence protectrice dans la Tente;
-
La joie du pardon qui vient d’être accordée à Kippour;
-
La joie liée à l’unité des croyants exprimée dans le Loulav;
-
La joie d’inviter des gens et spirituellement des êtres célestes;
-
La joie de l’anticipation des promesses de D.ieu liées au Repos
définitif dans le Pays promis et à lé célébration du mariage
d’Israël et du monde, avec son Messie c’est une fête
prophétique.
« La
joie de Souccot doit être immense, jusqu’à briser les limites du
monde, de l’exil, du temps et de l’espace et amener la vraie
Délivrance ».
Souccot
est une fête où la joie est « obligatoire ». Elle
s’exprime non seulement par le souvenir des hauts faits de D.ieu,
mais aussi par une bonne table, car la joie doit être matérielle,
physique à Souccot.
A
l’époque du Temple, au second jour de Souccot, on commençait à
puiser de l’eau de libation, aux sources de Gihon, pour la verser
sur l’autel.
Le
puisage se faisait la nuit, à la lumière de torches, et se
prolongeait par de très grandes réjouissances.
L’eau
versée sur l’autel symbolisait le Service de D.ieu:
L’homme
accepte le joug céleste et accomplit les ordres de D.ieu, simplement
parce que D.ieu l’a dit. C’est un service sans plaisir à priori,
à l’image de l’eau dont la nature n’est pas de réjouir, car
elle n’a ni goût, ni couleur. Cependant pour celui ou celle qui a
soif, l’eau est une boisson
délicieuse.
De même, le service d’acceptation du joug céleste, l’obéissance
aux commandements, procure joie et plaisir, pour tout l’humain qui
a soif de D.ieu.
Il
s’agit donc d’une vraie joie liée à l’essence de la vie et de
l’âme, au-dessus de l’intellect, puisque tout le sujet de cette
joie est l’attachement et la soumission à D.ieu: elle devient donc
une joie sans limite.
Souccot
commémore le pèlerinage du peuple dans le désert et son vécu sous
des tentes. Elle rappelle une errance de 40 ans due au découragement
du peuple, mais aussi le pardon de D.ieu et Sa grâce bienveillante
qui pourvoit aux besoins matériels et spirituels du peuple.
Pour
qu’une cabane soit une vraie « Soucca », il faut qu’on
puisse voir les étoiles au travers de son toit. Il est clairsemé et
fabriqué de branchages pour signifier que le pèlerinage sur cette
terre ne peut se vivre qu’avec la possibilité de voir D.ieu au
firmament. Lui seul dans son Amour délicat, presque invisible
conduit au vrai Repos, au Repos du Pays promis. La Soucca rend
sensible à cet Amour délicat. Il est visible à qui accorde du prix
à observer les étoiles et à la force de la délicatesse.
Le
toit de la Soucca clairsemé de branchages nous met ainsi en contact
avec le D.ieu du firmament, Son Amour délicat presque « invisible ».
Pour
le peuple Juif, l’Amour véritable est délicatesse, «sensibilité
à la sensibilité de l’autre», Il sait attendre. Depuis des
millénaires Dieu sait attendre le retour de sa créature qu’Il a
créée pour qu’elle marche avec Lui et revienne au Pays promis.
Comme
le décrit si bien le Cantique des Cantiques au chapitre 2: 6 et 8:
3, la découverte de l’Amour vrai est un long apprentissage, une
cure d’amour longue et lente. Dans ce grand poème, nous découvrons
combien de fermetures, de réveils, de recherches, de disparitions de
retrouvailles, d’oublis, de rencontres sont nécessaires pour
accéder à
l’Amour.
Cet apprentissage est très actif. Avec toutes ces tensions, l’Union
pourtant avance, car «Sa droite m’enlace et me soutient».
En
entrant dans la Soucca, chaque personne est invitée à sortir de ses
habitudes afin de s’asseoir sous la Tente de D.ieu pour se laisser
enlacer dans l’attente du Messie et du Banquet des noces de
l’Agneau. Donc malgré les différences, unis comme dans un seul
faisceau, tout Juif se met dans la Soucca « dedans »,
comme déjà assis dans le bonheur de la maison de D.ieu (Ps 84: 5)
car c’est dans la Soucca que le peuple plonge ses racines dans le
Nom de D.ieu aux quatre lettres, le Tétragramme: Yod, hé, vav, hé.
Souccot
est donc la fête de l’enlacement, de la profondeur, de la joie et
de l’anticipation des choses promises. Le chemin pour y arriver est
tracé: s’arrêter, vivre la repentance, s’asseoir, se laisser
entourer, écouter, se réjouir, se laisser inspirer, puiser à la
Source, prier, manger, boire, regarder les étoiles, vivre
collectivement la fragilité, les profondeurs et l’intériorité de
l’âme, bref se reposer, chanter, danser et regarder vers la
lumière…
Après
Yom Kippour, les enfants d’Israël commencent à préparer le
loulav. C’est
un bouquet de 4 espèces végétales représentant 4 types de
croyants et de croyantes.
Ce
bouquet est utilisé dans le rituel de Souccot selon certaines
règles. Les éléments suivant le composent. Ils sont
incontournables, car ils représentent chaque Juif d’Israël comme
absolument important et indispensable au peuple malgré les
particularités et stades de foi différents:
-
Le saule (arava) n’a ni goût, ni odeur. C’est le Juif qui
n’étudie pas la Thora et n’accomplit pas de bonnes actions.
-
La myrte (hadassa) sent bon mais n’est pas comestible, c’est le
Juif qui n’étudie pas la Torah, mais qui accomplit des bonnes
actions.
-
Le palmier (loulav) est comestible mais n’a pas d’odeur, c’est
le Juif qui étudie la Torah, mais qui n’accomplit pas de bonnes
actions.
-
Le cédrat (étrog) est délicieux et sent bon, c’est le type du
juif érudit dans la Torah qui met en pratique ce qu’il étudie.
Avec
Souccot, nous sommes invités à passer du stade de croyant de
Pessah, à celui de Shavouot, puis de Souccot, symbolisé par le
Loulav, du stade de Arava à celui de étrog, en prenant la partie la
plus inférieure de sa personnalité et lui apportant la plus grande
élévation, en l’unissant aux quatre lettres du Tétragramme: Yod,
hé, vav, hé.
A
Souccot, le Juif se tourne vers l’Est et agite son loulav dans
plusieurs directions et il proclame le psaume 118: 1 « Hodou
l’Adonaï ki tov ki léolam hasdo
».
(Gestuelle
du loulav, en prononçant: Hodou l’Adonaï ki tov ki léolam hasdo)
Ce
qui veut dire
:
"Louez Le Seigneur car il est bon et sa miséricorde dure à toujours"
"Louez Le Seigneur car il est bon et sa miséricorde dure à toujours"
A
Souccot, il y avait à l’époque du Temple, le commandement (la
mitsva) d’offrir 70 taureaux en sacrifice pour les 70 nations du
monde entier. Ils permettaient la purification de toutes les nations.
Israël
était devant D.ieu à Yom kippour. Maintenant à Souccot, nous,
Juifs tenons devant D.ieu nos loulavim et étrogim en signe de
victoire sur tout ce qui s’oppose à toute personne pour qu’elle
soit transformée en personne aimante et louant D.ieu par le puisage
régulier à la Source et à la Lumière du Messie.
Toute
nation bénissant Israël à Souccot, reconnaît la supériorité
d’Israël, car Israël a reçu en premier les révélations de
plonger ses racines dans la Source de D.ieu, la Torah et le Messie.
Bénir
Israël est donc le premier pas, l’abc, le aleph Bet,
l’introduction de base pour chaque nation. Avec cette bénédiction,
chaque nation reçoit les bénéfices « du sacrifice » pour entrer
avec Israël dans l’Union avec D.IEU et Son désir d’avoir une
Tente, un Temple ici-bas avec toutes Ses créatures.
Aucune
fête de la Bible n’est complète, ni acceptable sans le Messie.
Lui seul sanctifie toutes les fêtes, incarne leur mystère et leur
donne un sens. Si nous refusons qu’Il nous parle au travers des
fêtes ou
négligeons
son Salut révélé au travers d’elles, la nuit vient pendant
laquelle nous crierons avec le prophète Jérémie au chapitre 8: 20
«
La moisson est achevée, la récolte touche à sa fin et nous n’avons
pas reçu de secours! ... »
Au
temps du temple, le dernier soir de Souccot, des festivités
particulières se passaient à Jérusalem dans une liesse sans égale.
Les
leaders spirituels adressaient des louanges à l’Éternel,
chantaient, sautaient, dansaient, faisaient des pirouettes et
jouaient de l’instrument de musique qu’ils connaissaient.
Le
grand prêtre, le Cohen Gadol, descendait à la source de Gihon au
son d’une seule flûte. A la piscine de Siloé, il remplissait un
vase d’or avec de l’Eau de la guérison et de l’inspiration
divine. Cette eau était alors déjà perçue par les Anciens comme
celle de la Rua’h HaKodscha (de l’Esprit Saint).
Le
grand prêtre ensuite retournait au Temple, accueilli au son des
trompettes d’argent. Un chœur de Lévites chantait les psaumes 113
à 118 (le Hallél) et toute la congrégation agitait ses loulavim en
entonnant:
« Béni
soit celui qui vient au nom du Seigneur! Le Seigneur est le D.ieu
tout puissant, Il nous éclaire de sa Lumière ».
Puis
le grand prêtre tournait 7 fois autour de l’autel et y versait
l’eau de la guérison en libation. Des milliers de personnes
venaient à Jérusalem pour cette cérémonie finale et nocturne.
Chacun portait une torche. Des milliers de lumières brillaient et
entouraient celles des 4 grandes Ménorahs.
« On
éclairait les ténèbres de la nuit, l’obscurité de l’exil,
jusqu’à mériter les lumières du jour: la lumière de la
Délivrance totale et complète par le Messie. »
Des
prières d’action de grâce montaient vers D.ieu pour le remercier
par avance de la pluie qu’il allait envoyer pendant l’année et
dont il décidait la quantité en ce jour. Avec flûtes, trompettes,
harpes et autres
instruments,
les Lévites chantaient ensuite les 15 psaumes des degrés du 120
au134, en descendant les 15 marches séparant la cour intérieure du
Temple vers la cour des femmes.
Les
sages d’Israël disent que les personnes qui n’ont pas vu la joie
du puisage de l’Eau et Hochaana Rabba n’ont pas vu la VRAIE JOIE.
De
nos jours, en dansant et chantant dans la rue pour honorer le Saint
Béni soit-il, le peuple d’ISRAEL
transforme le domaine public en domaine privé pour l’Unique D.IEU
de l’univers: l’Éternel
« C’est
une préparation pour la venue du Messie »
Le
thème de l’eau ne peut donc qu’être mis en relation avec celui
de la Lumière, si manifeste au dernier jour de Souccot.
YESHOUA
est vraiment la Lumière de Hanoukkah et de Souccot, la Seule Vraie
Lumière de la joie d’Israël et de la Purification des nations.
Le 22 Tishri, c’est la fête de Chemini Atséret (convocation du 8ème jour); la tradition a placé ce même jour la fête de Sim’hat Torah (la joie de la Thora); c’est une fête qui ne se trouve pas dans les Écritures; Elle est une tradition du 11ème siècle, célébrant la joie de la Thora.
Le 22 Tishri, c’est la fête de Chemini Atséret (convocation du 8ème jour); la tradition a placé ce même jour la fête de Sim’hat Torah (la joie de la Thora); c’est une fête qui ne se trouve pas dans les Écritures; Elle est une tradition du 11ème siècle, célébrant la joie de la Thora.
Ces
célébrations ont pour but de prolonger la joie de l’intimité que
D.ieu vient de vivre avec son peuple à Soukkot.
A
Chemini Atséret, l’Éternel retient encore un peu auprès de Lui
Son peuple, et ce dernier Lui exprime encore une dernière fois, sa
plus grande JOIE: celle de posséder la Torah, ses commandements, la
révélation de l’Amour, de l’Alliance et de la Sagesse.
La
joie de cette journée est vraiment celle d’un mariage, celui de
D.ieu avec Israël grâce au don de la Torah.
On
sort les rouleaux des arches, on les porte avec joie et on fait sept
fois le tour de la synagogue tout en dansant, comme aux noces une
femme le fait autour de son homme.
On
danse pour exprimer la JOIE extrême d’être illuminé par la Loi
de D.ieu; on danse librement parce que les commandements de D.ieu
nous guident; on danse comme David devant l’Arche; on danse parce
que D.ieu est vraiment Présent dans sa Torah et on danse pour l’en
remercier. On danse aussi par solidarité dans « l’union »
avec les autres, pour rapprocher, accélérer le dévoilement de la
venue du Messie.
Nous
devons frapper des mains, danser avec nos pieds, nos chaussures,
jusqu’à agir même sur le sol sur lequel nous dansons. Nous devons
chanter avec notre bouche au point que toute notre existence ne soit
plus que JOIE. Nous prendrons exemple sur le roi David qui dansa et
fit des cabrioles devant Dieu de toutes ses forces, c'est-à-dire au
maximum de celles-ci.
En
ce 22 Tishri, on achève le cycle de la lecture de la Torah avec la
dernière Paracha (portion d’étude) du Deutéronome et les
premiers versets de la Genèse. Au Shabbat suivant, nous recommençons
TOUT le cycle de la lecture de la Torah.
ON
CELEBRE AINSI UNE FIN
ET
UN COMMENCEMENT !