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La Bible est-elle vraiment inspirée ? L'accomplissement de nombreuses prophéties et la découverte de nombreux vestiges archéologiques confirment son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir !
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samedi 12 décembre 2015

''Une leçon prophétique de Hanoukka" (suite)

Par rapport à certaines remarques qui ont été faites à propos de l'article traitant de Hanoukka, je voudrais fournir quelques précisions complémentaires aux lecteurs intéressés par ce sujet.

D'abord, il n'est pas dans mes habitudes de célébrer la fête de Hanoukka, sans pour autant que je critique ou juge ceux et celles qui la fêtent.

Si j'ai choisi de parler de la fête de Hanoukka dans cet article de début décembre, c'était pour expliquer qu'il y avait pour tout croyant un enseignement à retirer des événements dramatiques qui ont été à l'origine de cette fête (voir l'article en question).

Hanoukka, tout comme Pourim, sont des fêtes juives rabbiniques considérées par le judaïsme lui-même comme « mineures ». En effet, ces deux fêtes ne font pas partie des sept fêtes mentionnées dans la Torah (Lévitique 23), et ne sont par conséquent pas obligatoires.

A l'origine, Hanoukka était une fête civile, qui commémorait la victoire des Maccabées sur le pouvoir tyrannique des Séleucides au deuxième siècle avant notre ère. Puis au fil du temps, la fête a évoluée et sa célébration s'est enrichie de coutumes nouvelles, comme l'utilisation d'un chandelier à neuf branches (huit branches qui représentent les huit jours de la fête et une neuvième qui sert à allumer les autres mèches), la distribution de toupies, la consommation de beignets traditionnels et, depuis peu, l'échange de cadeaux comme le font certains chrétiens à Noël !
Vous aurez compris qu'il n'y a qu'un pas pour dire que Hanoukka est en concurrence avec Noël !

Les livres des Maccabées parlent bien d'une fête qui dure huit jours :

« Ils célébrèrent la dédicace de l'autel pendant huit jours et ils offrirent des holocaustes avec une grande joie, ainsi que des sacrifices de communion et d'action de grâce. » (I M. 4 : 56).

Mais, il faut savoir que le récit de la découverte de la fiole d'huile, qui permit miraculeusement d'alimenter la Ménorah pendant huit jours au lieu d'un seul, nous vient du Talmud (rédigé du second siècle au cinquième siècle de notre ère).

« Qu'est-ce que Hanoukka ? Les rabbins enseignaient: «Le vingt-cinquième jour du mois de Kislev commence Hanoukka qui dure huit jours, durant lesquels il est interdit de faire des éloges funèbres et de jeûner. Lorsque les Hellénistes entrèrent dans le Sanctuaire, ils souillèrent toutes les huiles qui s'y trouvaient. Et, lorsque les Hasmonéens prirent le dessus et les vainquirent, on rechercha de l'huile pour alimenter la lampe sainte dans le Sanctuaire, et on ne trouva qu'un seul flacon intacte marqué du sceau du grand prêtre. Alors que la fiole contenait suffisamment d'huile pour une seule journée, un miracle eut lieu et on put allumer le candélabre huit jours de suite. L'année suivante, on institua une fête de huit jours qui serait dorénavant célébrée par des psaumes et des louanges à la gloire des merveilles de l’Éternel. » (Talmud de Babylone, Traité Chabbat 21b, livre I, chapitre II. Traduit de l'anglais par moi-même).

Et, c'est à Flavius Josèphe (fin du 1er siècle de notre ère) que l'on doit le nom de fête des lumières.

« nous célébrons cette fête, que nous appelons fête des Lumières, d'un nom qui lui fut, je pense, donné parce que cette liberté avait lui pour nous d'une manière inespérée » (Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, livre XII).

Rien n'indique donc que la fête était à ses débuts nommée « la fête des lumières », et qu'elle fut célébrée en allumant une hanoukia.

Par ailleurs, lorsque le Nouveau testament mentionne une seule fois la présence du Seigneur Yéchoua au Temple de Jérusalem lors de la fête de la Dédicace (Hanoukka), il n'est absolument pas dit qu'il était là pour célébrer la fête !

« C'était l'hiver et l'on célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. Jésus allait et venait dans la galerie à colonnes de Salomon, dans le temple. » (Jean 10 : 22-23).

Car il faut savoir, qu'à une certaine époque, le Seigneur se rendait souvent au Temple pour enseigner le peuple, puisqu'il était Rabbi ; et quoi de plus normal de se rendre au Temple lorsqu'il y a beaucoup de monde (Matt. 26 : 55).

Il est donc regrettable que certains croyants messianiques ou autres utilisent ce verset dans l'évangile de Jean pour affirmer que le Seigneur se trouvait au Temple pour fêter Hanoukka, et que nous devrions à notre tour célébrer cette fête.
Permettez-moi, d'ailleurs, de mettre en garde ceux et celles qui font un amalgame en assimilant la symbolique du Seigneur, qui est la lumière du monde, à cette fête des lumières ! Il y a là, en effet, une dérive que l'on retrouve dans la fête de Noël qui n'a rien de biblique. Le Seigneur Yéchoua n'a rien avoir avec cette fête hasmonéenne des lumières !

« Jésus adressa de nouveau la parole à la foule et dit : - Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit aura la lumière de la vie et ne marchera jamais dans l'obscurité. » (Jean 8 : 12).

Hanoukka est une fête qui est devenue excessivement populaire dans le monde juif, au point que la hanoukia (chandelier à neuf branches) remplace souvent la Ménorah (chandelier à sept branches) dans les foyers juifs. Sa grande popularité gagne de plus en plus de terrain chez les non-Juifs qui y voient souvent un prélude ou un avant-goût aux fêtes de fin d'année. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir des personnalités politiques de premier rang se rendre sur les places publiques ou dans des synagogues pour allumer les bougies d'une hanoukia géante, signe du succès toujours croissant de la fête et du désir, somme toute louable, de nouer des liens d'amitiés entre les communautés juives et non-juives.

Tout récemment, un ami m'a fait remarquer que la fête de la Dédicace mentionnée dans Jean 10 : 22 ne correspondait pas à la fête de Hanoukka que l'on célèbre en décembre, mais était plutôt la commémoration de la dédicace du second temple de Zorobabel qui eut lieu à la fin de l'hiver 515 av. J.-C.

« Le temple fut terminé le troisième jour du mois d'Adar, durant la sixième année du règne de l'empereur Darius. Les Juifs, prêtres, lévites et autres gens revenus d'exil, célébrèrent dans la joie la dédicace du bâtiment. » (Esdras 6 : 15-16).

Bien que le verset de Jean 10 : 22 indique que c'était « l'hiver », rien ne prouve que la Dédicace qui se fêtait au Temple quand le Seigneur s'y trouvait ait été celle de la commémoration du Temple de Zorobabel, car le 25 Kislev (commémoration de Hanoukka) se fête aussi en hiver, mais au début de la saison hivernale cette fois.
D'autre part, aucun écrit ne confirme que ce fut la dédicace du Temple de Zorobabel qui fut fêtée en Jean 10 : 22, ni d'ailleurs la dédicace du 1er Temple de Salomon (I Rois 8 : 62-66), ou celle de l'autel de la Tente d'assignation (Nomb. 7 : 10-11).

Néanmoins, ce qui est tout à fait vraisemblable, c'est que les Hasmonéens (dynastie des Maccabées), dans un désir d'amalgamer les différentes dédicaces, aient choisi de célébrer huit jours de fête en raison des huit jours de la fête de Souccot non célébrés pendant le conflit entre les Maccabées et les Séleucides.

« Comme nous allons célébrer le vingt-cinq Kislev la purification du Temple, nous avons jugé de notre devoir de vous en informer, pour que vous aussi la célébriez à la manière de la fête des Tentes ... » ( II M. 1 : 18).

« Ils célébrèrent avec allégresse les huit jours à la manière des Tentes ... » (II M. 10 : 6).

Et ces passages du second livre des Maccabées nous renvoient à la Bible :

« A cette même occasion, Salomon célébra pendant sept jours la fête des Huttes en compagnie des Israélites assemblés en très grand nombre (...) Une assemblée solennelle eut lieu au huitième jours de la fête. » (II Chron. 7 : 8-9).

Conclusion

Bien que Hanoukka ne soit pas mentionnée parmi les sept fêtes de la Torah, libre à chacun de la célébrer, pourvu que sa signification reste la libération du peuple de la tyrannie païenne et non une assimilation avec notre Seigneur qui est la vraie lumière du monde.

Décembre 2015
Jacquy Mengal

mardi 1 décembre 2015

Une leçon prophétique de Hanoukka

Comme chacun sait, la fête juive de Hanoukka commémore la dédicace du Temple de Jérusalem qui eut lieu en 164 avant notre ère, après la victoire remportée par les Maccabées sur la tyrannie du roi séleucide Antiochus IV Épiphane.

La fête, qui dure 8 jours, sera célébrée cette année 2015 du 7 décembre (dès le 6 au soir) au 14 décembre. C'est en effet le 25 Kislev de l'an -164 que fut ré-inauguré le Temple de Jérusalem après avoir été débarrassé des souillures laissées par l'occupant séleucide. Et c'est lors de ce nettoyage que fut retrouvée un petite fiole d'huile qui servait à allumer le chandelier à sept branches (la Ménorah).
Par miracle, le peu d'huile contenue dans la fiole, juste nécessaire pour un jour, permit de maintenir la Ménorah allumée durant huit jours, soit le temps nécessaire à la fabrication d'une huile nouvelle. C'est pour cette raison que la fête porte également le nom de fête des Lumières et qu'elle est parfois assimilée aux fêtes de fin d'année (non-juives et non-bibliques) (1).

Hanoukka, signifiant « inauguration » ou « dédicace », est donc une fête rabbinique joyeuse qui possède ses propres traditions comme l'allumage journalier de la Hanoukia (chandelier à huit branches plus une servant à l'allumage des autres mèches), la distribution de toupies traditionnelles aux enfants et la confection de délicieux beignets que l'on mange en famille et/ou entre amis.

L'histoire de Hanoukka

Dans le passé, la terre d'Israël a été envahie à de nombreuses reprises en raison de sa situation géographique particulière, car coincée entre l'Égypte pharaonique et les empires assyro-babyloniens ; mais aussi à cause de sa religion singulière et unique dans un monde polythéiste.

C'est ainsi qu'au IIe siècle avant notre ère, Israël fut annexé par l'empire gréco-syrien de la dynastie des Séleucides. Le pouvoir séleucide, voulant imposer à tout prix la culture hellénistique dans tous les pays conquis, devint de plus en plus oppressant et dès l'an -167, à la faveur de rivalités au sein de l'institution du Temple, le roi Antiochus Épiphane, frustré dans ses projets de conquêtes, retourna sa colère contre les Juifs.
Des milliers d'entre-eux moururent en peu de temps. Puis ce roi impulsif et cruel imposa un régime de terreur : les rouleaux de la Torah furent brûlés, la circoncision, le respect des lois alimentaires, le shabbat et les pratiques religieuses furent interdits sous peine de mort.

Ce roi méchant alla même jusqu'à ériger une statue de Zeus sur l'autel des holocaustes du Temple et le profana en y sacrifiant des porcs selon la coutume hellénistique. Beaucoup de Juifs furent mis à mort parce qu'ils refusèrent de manger de la viande de porc et des nouveaux-nés circoncis furent tués avec leur propre mère (I Maccabées 1 : 54-64).

Mais un jour, Mattathias, un Cohen du village de Modîn, refusa de sacrifier aux dieux grecs et jura avec ses frères et ses fils de rester fidèle à l'alliance conclue avec le Dieu d'Israël. Il détruisit l'autel païen élevé dans son village, tua les Hellénistes et en chassa d'autres. Le prêtre s'enfuit alors dans les collines de Judée avec ses frères et ses cinq fils, les Maccabées (d'après le surnom donné à Judas, l'un d'entre-eux). Après la mort du vieux prêtre, ses fils prirent la tête de l’insurrection contre les Séleucides. De nombreux Juifs se rallièrent à eux et ce fut le début d'une révolte et d'une reconquête.

Les Maccabées réussirent d'abord à chasser les Syriens séleucides hors de Jérusalem, puis le Temple fut inauguré le 25 Kislev de l'an 164 avant notre ère, après avoir été débarrassé des idoles et nettoyé de fond en comble.

« 52 Le vingt-cinq du neuvième mois, nommé Kislev, en l'an cent quarante-huit, (...) 56 Ils célébrèrent la dédicace de l'autel pendant huit jours et ils offrirent des holocaustes avec une grande joie, ainsi que des sacrifices de communion et d'action de grâce. » (I Maccabées 4 : 52 et 56). (2)

Une leçon pour notre époque

Si la fête de Hanoukka concerne avant tout le monde juif, l’événement dramatique qui fut à l'origine de l'histoire de Hanoukka devrait attirer l'attention de tous les croyants.
En effet, outre toutes les horreurs que ce roi sanguinaire ait pu perpétrer en peu de temps, l'acte ultime de provocation qu'il commit fut « l'abomination de la désolation ».

« Le quinzième jour de Kislev en l'an cent quarante-cinq {en -167}, le roi construisit l'abomination de la dévastation sur l'autel des holocaustes, et dans les villes de Juda alentour on éleva des autels. » (I Maccabées 1 : 54).

L'expression « abomination de la dévastation » que l'on nomme aussi « abomination de la désolation », « abomination du dévastateur » ou encore « horreur abominable » se rencontre à différents endroits du Tanakh, mais aussi dans le livre apocryphe de I Maccabées et dans le Nouveau testament (3).
Cette expression fait référence à la fois à une construction et à un rituel. A l'époque qui nous occupe ici, il s'agissait de l'élévation d'une statue de Zeus Olympien devant le Temple et de son autel où des porcs furent sacrifiés selon la coutume hellénistique.

Évidemment, cet acte impie était tout à fait contraire aux lois de la Torah et aux Commandements divins (Ex. 20 : 3-6 et Lév. 11 : 7-8). De plus le Sacrifice perpétuel fut interdit puis remplacé par ce culte idolâtre (Ex. 29 : 38-46). Il s'agissait donc vraiment d'un acte de défiance vis-à-vis du Très-Haut.

Le livre du prophète Daniel nous donne également une version de cette histoire tragique qui conduisit à cet acte infâme de «l'abomination de la désolation » :

« Ils supprimeront le sacrifice qu'on offre chaque jour à Dieu et placeront sur l'autel l' ''Horreur abominable''» (Daniel 11 : 31). Voir également Dan. 8 : 9-14 et 8 : 23-26 qui concernent le même événement.

Pour le judaïsme rabbinique la prophétie de Daniel s'est accomplie avec cette épisode de la révolte victorieuse des Maccabées sur les Séleucides (ce que nous rappelle Hanoukka).
Mais pourquoi retrouve-t-on cette expression (Horreur abominable) dans le Nouveau testament (écrit au 1er siècle de notre ère), si cet événement décrit dans Daniel 11 : 31 est censé faire partie du passé ?

« Vous verrez celui qu'on appelle ''Horreur abominable'', dont le prophète Daniel a parlé; il sera placé dans le lieu saint. (Que celui qui lit comprenne bien cela !). » (Matthieu 24 : 15).

En lisant ce passage du livre de Matthieu (Mattiyahou), nous sommes invités à bien comprendre la prophétie ; et pour cause, car la référence à trouver dans le livre de Daniel n'est pas le verset de Dan. 11 : 31 (ni ceux du chapitre 8), mais bien celui de Dan. 12 : 11-12 qui nous parle aussi d'une « Horreur abominable », et qui est à mettre en relation avec les passages de Dan. 9 : 27 et Dan. 7 : 25.

« Depuis le moment où l'on ne pourra plus offrir à Dieu le sacrifice de chaque jour, et où l'''Horreur abominable'' sera placée sur l'autel, il s'écoulera mille deux cent quatre-vingt-dix jours. Heureux ceux qui demeureront fermes dans leur attente pendant mille trois cent trente-cinq jours. » (Daniel 12 : 11-12) (4)

Or, en lisant l'entièreté des chapitres 11 et 12 du livre de Daniel, on s'aperçoit que l'on a changé d'époque ! En effet, à partir de Daniel 11 : 40 et jusqu'à la fin du chapitre 12, le prophète nous décrit des événements qui doivent arriver au temps de la fin :

« A l'époque de la fin ... » (Dan. 11 : 40).

« Toi, Daniel, garde secret ce message, ne révèle pas le contenu de ce livre avant le temps de la fin. Alors beaucoup de gens le consulteront et leur connaissance en sera augmentée. » (Dan. 12 : 4).

Chers lecteurs, savez-vous que cette déclaration dans Dan. 12 : 4 est en train de s'accomplir de nos jours. En effet, est-il encore nécessaire de spéculer sur l'époque dans laquelle nous vivons ? Tous les signes d'avertissements donnés par les prophètes d'Israël sont bel et bien en train de se réaliser sous nos yeux.
Nous sommes dans les temps de la fin et malgré le scepticisme de certains ou la raillerie d'autres, nous allons voir arriver cet homme impie qui pénétrera dans un temple reconstruit à Jérusalem. Il fera cesser le Sacrifice et l'offrande et commettra l'ultime « abomination de la désolation ». (Celle commise par Antiochus Épiphane n'était en quelque sorte qu'une préfiguration d'un événement à venir).
Voici ce que le prophète Daniel écrivait à ce propos :

« Pendant la dernière période de sept ans, il imposera de dures obligations à un grand nombre de gens. Au bout de trois ans et demi, il fera même cesser les sacrifices et les offrandes. Ce dévastateur accomplira ses œuvres abominables avec rapidité, jusqu'à ce que la fin qui a été décidée s'abatte sur lui.» (Dan. 9 : 27).

Ainsi, pensez-vous qu'il soit impossible qu'un troisième Temple soit rebâti à Jérusalem et que le Sacrifice perpétuel y soit à nouveau pratiqué (peut-être son forme de prières comme le suggérait Maïmonide ? (5)

Car, soyez certain que ce n'est pas Antiochus Épiphane, ni même le général romain Titus en l'an 70 qui sont décrits dans ce verset de Daniel 9 : 27. Ni l'un, ni l'autre n'ont jamais fait d'alliance d'une durée de sept années qu'ils auraient rompue après trois ans et demi.
Cet homme qui mettra un terme au Sacrifice perpétuel à la moitié de la « semaine de sept ans » n'est rien d'autre que cet impie mentionné dans Daniel 7 : 25.

Et même si ce troisième Temple devait être à nouveau profané, sachez que plusieurs prophètes nous ont aussi annoncé l'arrivée d'une ère messianique, un âge d'or pour l'humanité, où Jérusalem tiendra une place de premier plan parmi les villes des nations et où un Temple magnifique y sera reconstruit (Ézékiel, chapitres 40 à 48).

Notes

1) Il semblerait que le rite de l'allumage des bougies pendant les 8 jours ait été ajouté à la fête à une époque plus tardive; et d'aucuns y verraient une tradition héritée des cultes du solstice d'hiver. Il est vrai que les Saturnales romaines duraient elles aussi 8 jours et se déroulaient à la même époque; alors hasard ou coïncidence ?

2) Les livres des Maccabées ne font pas partie du Canon biblique. Ce sont des livres apocryphes que l'on peut néanmoins considérer comme historiques.

3) Alors que la fête de Hanoukka n'est pas directement mentionnée dans le Tanakh, le Nouveau testament y fait référence à une seule occasion dans Jean (Yohanan) 10 : 22.

4) Ces différentes périodes de temps exprimées en jours sont longtemps restées une énigme pour beaucoup. Mais ceux qui célèbrent les fêtes bibliques se rendent bien compte qu'il s'agit de périodes de temps comprises entre certaines fêtes.
D'autre part, remarquons que la période de temps que dure la suppression du Sacrifice perpétuel n'est pas la même dans Dan. 8 : 13-14 et Dan. 12 : 11-13. Dans Dan. 8, on parle de 3 ans et 2 mois, et cela concerne « l'abomination » d'Antiochus, alors que dans Dan. 12, il s'agit d'une autre « abomination » qui durera 3 ans et demi et qui aura lieu au temps de la fin.

5) N° 559 – La prière de Minha.- Kol Sofaich

Cet article a également été publié sur "Ops & Blogs" du « Times of Israel » :

Décembre 2015
Jacquy Mengal