Présentation :

La Bible est-elle vraiment inspirée ? L'accomplissement de nombreuses prophéties et la découverte de nombreux vestiges archéologiques confirment son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir !
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible en français courant éditée par l'Alliance Biblique Universelle, 1983. Les commentaires anonymes et non signés ne seront plus publiés. Merci et bonne lecture. © Copyright 2009-2023 Tous droits réservés

mercredi 29 décembre 2010

Que représente vraiment la marque de la bête ?

Dans le livre de l’Apocalypse, l’Eternel nous met en garde en ces termes :

«…Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu…» (Apoc. 14 : 9-10).

Cette marque qui sera imposée à un grand nombre de gens aura des implications économiques et sociales non négligeables puisque, autant pour les riches que pour les pauvres, il sera impossible d’acheter ou de vendre sans cette marque (Apoc. 13 : 16-18).
Comme chrétiens, il est évident que nous devons mettre tout en œuvre pour éviter de recevoir cette marque ; mais encore faut-il savoir ce qu’elle représente vraiment ?

Ce mot « marque » provient du grec « charagma » qui signifie : signe ou marque imprimé, sculpté, gravé, ciselé au incisé. Au premier sens du terme, il s’agirait donc d’une marque physique qui est apposée, mais nous verrons que d’autres passages bibliques semblent faire référence à un sens figuré.

Plusieurs hypothèses ont déjà été avancées quant à la signification de cette marque. Ainsi depuis l’arrivée d’Internet et son expansion fulgurante à travers le monde, de nombreuses théories concernant ce sujet sont apparues sur le Web.

Avant l'apparition d'Internet certains ont vu, dans le système des code-barres, l’arrivée de la cette fameuse marque. En effet, ce système numérique était constitué d’un code associant des traits et des nombres, dont trois traits situés aux extrémités et au milieu du code qui étaient sensés représenter le chiffre 666.
 
Quelques années plus tard, d’autres technologies plus performantes ont également suscité l’inquiétude des chrétiens soucieux d’éviter cette marque.
Citons d’abord la puce électronique imposée par nos gouvernements sur les documents officiels comme les cartes d’identité, de mutuelle et bancaires.
Cette puce est sensée conserver en mémoire des données administratives comme l’état civil, l’adresse de résidence, la situation socio-professionnelle, etc. Et, pour autant que je m’en souvienne, il nous avait été dit, à l’époque, qu’aucune donnée privée et confidentielle ne serait reprise sur la puce. A bon entendeur salut !

Pour ma part, je dois reconnaître que j’ai été chercher ma nouvelle carte d’identité (obligatoire) avec une certaine appréhension. Mais, voilà, elle se trouve dans mon portefeuille ! Quelle sera la prochaine étape ?

Depuis peu, on parle de plus en plus d’une puce électronique (micro-chip) plus sûre et infalsifiable puisque placée sous l’épiderme du bras ou de la main de l’individu.
Cette puce de la taille d’un grain de riz conservera l’ensemble des renseignements administratifs, médicaux et bancaires de l’individu. Un simple passage devant le scanner permettra de nous identifier ou de créditer ou débiter notre compte bancaire.

Bien sûr, ce système n’est pas encore imposé, mais il est opérationnel et il est déjà utilisé dans certaines circonstances comme, par exemple, chez certains clients de discothèques qui préfèrent payer leurs entrées et leurs consommations via ce système. Cela évite les vols et la perte d’argent.

Une autre technologie très en vogue aujourd’hui devrait également nous mettre en garde. Le réseau informatique Internet, lui-même, est fait d’une telle façon que nous sommes obligés d’utiliser le code WWW pour accéder aux sites web. Or, la transcription de ce code en chiffres représente, dans la langue hébraïque, le nombre 666 ( triple vav).

Bien sûr, vous me direz qu’il n’y a aucun mal à utiliser cet outil formidable que constitue Internet. Quel moyen de communication extraordinaire. En l’espace de quelques minutes, vous pouvez entrer en communication avec un ami qui vit à Tokyo et un autre à New York, et cela en ayant imprimé votre dernière lettre et réglé votre facture d’électricité. Tout simplement génial !
Oui d’accord, mais sommes-nous certains que ce système Web, par ailleurs incontrôlable et utilisé par toutes les mafias du monde, ne sera pas un jour utilisé, en connexion avec les cartes à puces et/ou les micro-chips, par un pouvoir autoritaire qui n’aura, bien entendu, d’autres préoccupations que notre sécurité et notre confort ?…

Enfin, n’y a-t-il pas une autre signification au sujet de cette marque de la bête ?
Au début de ma conversion, j’ai souvent entendu le Pasteur dire que la Bible s’interprétait par elle-même. C’est exact, et nous allons découvrir que la Bible révèle, non seulement ce que représente la marque de la bête, mais aussi son opposée : la marque de Dieu.
Lorsque nous découvrirons en quoi consiste cette marque (ou ce signe) de Dieu, il nous sera facile de comprendre quelle est son opposée (la marque de la bête).

Dans Exode 13 : 9 et 16, il est dit que la Pâque :

«…sera pour vous un rappel, tout aussi bien qu’une marque sur votre bras ou sur votre front…».

Dans Deutéronome 6 : 8 et 11 : 18, il est conseillé d’attacher les commandements sur son bras et sur son front, pour ne pas les oublier. Bien sûr, dans ce cas-ci, il s’agit d’un sens figuré. Le front étant, comme tout le monde le sait, le centre de la mémoire et la main ou le bras le membre de l’action.
D’autre part, le shabbat, qui est le 4e commandement, est considéré comme un signe ou une marque de reconnaissance des vrais serviteurs du Tout-Puissant (Exode 31 : 13 ; Ezéchiel 20 : 12, 20).

« Ce jour sera à jamais un signe de la relation qui unit les Israélites à moi-même; en effet j'ai créé le ciel et la terre en six jours, mais le septième jour je me suis interrompu pour me reposer. » (Exode 31 : 17).

Et enfin, dans le livre de l’Apocalypse, on peut clairement faire la distinction entre ceux qui ont reçu la marque de la bête et ceux qui gardent la Parole de Dieu et le témoignage de Jésus :

«…Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son non.
C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » (Apoc. 14 : 11-12).

Par conséquent, si le respect des fêtes de l’Eternel, dont la Pâque, et l’obéissance aux commandements, dont le shabbat, constituent la marque ou le signe de Dieu, il est logique de retrouver à l’opposé la marque de la bête, dont le jour d’adoration est le dimanche, jour du soleil (sunday), et les fêtes, des jours de liesses issus du paganisme (Noël, Toussaint, Pâques, etc.).

Il n’est pas impossible qu’un système informatique global connecté avec nos cartes à puces, qu’elles soient d’identité, de mutuelle ou bancaires, voire des micro-chips sous cutanés, soient un jour instaurés par nos gouvernements afin d’assurer la sécurité des citoyens et la transparence des informations. 
Et ce système de fichage, qui semble si pratique, pourrait tout aussi bien tomber dans les mains de dirigeants bien moins intentionnés. Les opposants de tous bords et les récalcitrants au régime seraient vite tracassés.
Il est inutile de vous décrire tous les dangers et les dérives qu’un tel système peut engendrer. La Bible nous invite à rester vigilant et à refuser tout compromis.

Mais pensez-vous qu’il suffise de scruter les journaux et de regarder les infos du journal télévisé chaque soir pour éviter cette marque ? Cela serait un peu facile ! Cette marque sera forcément liée à l’acceptation d’un système de valeur qui est opposé à Dieu. Ceux qui refuseront cette marque refusent déjà d’obéir à ce système de pensée. Ils ont déjà choisi leur camp, même s’ils doivent faire des sacrifices ou vivre dans la pauvreté et dans l’ostracisme.

Ceux qui désirent respecter le shabbat et les fêtes de Dieu ont déjà beaucoup de difficultés à obtenir des congés en dehors de la période habituelle de vacance pour participer aux fêtes, ou simplement trouver un emploi qui ne s’exerce pas le samedi. Je vous assure que cela devient de plus en plus difficile !

Réfléchissons mes amis : si cette marque de la bête représentait uniquement un système de puce ou de carte qui sera imposé à la fin des temps, quel aurait été le mérite de ces vrais chrétiens qui ont vécu à l’époque romaine ou au milieu du XVIe siècle (sans cartes!) et qui ont dû également refuser cette marque de la bête ?
Ces milliers de véritables croyants qui nous ont précédés auront également droit à la résurrection pour avoir remporté la victoire.

Voici ce que l’Apôtre Jean écrit :

«…Je vis aussi ceux qui avaient remporté la victoire sur la bête, sur son image et sur le chiffre qui correspond à son nom. Ils étaient debout sur cette mer de verre et tenaient les harpes que Dieu leur avait données. » (Apoc. 15 : 2) ;

«…Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été exécutés parce qu’ils avaient annoncé la vérité révélée par Jésus et la parole de Dieu. Ils n’avaient pas adoré la bête, ni son image, et ils n’avaient pas reçu la marque de la bête sur le front, ni sur la main. Ils revinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans. ( …) Heureux et particulièrement bénis sont ceux qui ont part à cette première résurrection !…» (Apoc. 20 : 4-5).

Cette marque de la bête existe depuis le début. Elle constitue une entrave au respect des commandements (spécialement le quatrième). Et, si les premiers chrétiens n’ont pas été confrontés à l’inquisition papale du Moyen Age, à leur époque, ils ont dû refuser de rendre un culte obligatoire et public aux empereurs romains. A chaque époque son système de répression.
Ce système de puce (ou autre) représentera probablement une matérialisation de cette fameuse marque de la bête, à la fin de notre civilisation. Mais cette marque est avant tout spirituelle.

Rappelons-nous :

«…C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » (Apoc. 14 : 12).

Salutations fraternelles,

Fête des Tentes 2008.
(Révisé en décembre 2010)
Jacquy Mengal

vendredi 14 mai 2010

La Bible enseigne-t-elle la trinité ?

Pour la plupart des églises chrétiennes, la doctrine de la trinité représente sans nul doute un dogme fondamental. Le concept de trinité est si important pour ces églises qu'il constitue souvent le seul lien qui les unit, au-delà de leurs divisions et divergences doctrinales.
A ce propos, Césaire d'Arles, un des « pères » de l'Église, mort en 542, écrivait : « La foi de tous les chrétiens repose sur la Trinité ». Cependant, ce que ce dignitaire ne savait pas (ou ne voulait pas savoir) c'est que certains chrétiens ne reconnaissaient pas, déjà à son époque, cette doctrine.

Aujourd'hui, il existe un grand nombre d'églises et de congrégations différentes se réclamant du christianisme, mais depuis longtemps déjà l'acceptation ou non de ce dogme a divisé les chrétiens en deux courants principaux : les églises trinitaires et non-trinitaires appelées aussi unitaires.

Il y a donc des chrétiens dits « trinitaires », majoritaires et appartenant principalement à l'Eglise catholique, aux Eglises issues de la Réforme et aux Eglises orthodoxe, copte et arménienne.
Puis, il y a les églises non-trinitaires qui ne reconnaissent évidemment pas cette doctrine et qui sont plutôt minoritaires et pas nécessairement rattachées entre-elles.

Comment se définit ce dogme ?

Le dogme de la trinité est inscrit dans la profession de foi (ou crédo) de toutes les églises qui l'ont adopté.
Chez les catholiques romains, il est écrit :

« ... il y a en Dieu trois personnes, le Père, le Fils et le Saint Esprit, qui nous sont révélés par l'incarnation du Fils et par l'envoi du Saint Esprit. Elles possèdent l'unique nature divine et c'est la divinité entière et indivisible qui est en chacune des personnes, dans le Père, dans le Fils et dans l'Esprit... ».

Pour les protestants, c'est le même crédo formulé différemment :

«Nous adorons un seul Dieu, qui existe en trois personnes de toute éternité : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Tout en partageant pleinement la même et unique nature divine, les trois personnes demeurent distinctes et des rôles distincts leur sont appropriés...».

Ainsi, pour les trinitaires, l'Esprit saint représente une personne distincte tout comme le sont le Père et le Fils.
Mais, si tous les chrétiens affirment utiliser le même livre sacré : la Bible; comment se fait-il que certains aient rejeté cette doctrine, et cela dès le début du christianisme, malgré les persécutions dont ils ont souvent fait l'objet et qui étaient censées les ramener dans « le bon chemin »?

Histoire d'une doctrine

Aussi surprenant que cela puisse paraître, vous ne trouverez jamais le mot « Trinité » dans la Bible. Selon l'Encyclopaedia Britannica :

« Ni le mot Trinité, ni la doctrine explicite de la Trinité n'apparaissent dans le Nouveau Testament; Jésus et ses disciples n'avaient pas l'intention de contredire le « Shéma » (prière hébraïque) de l'Ancien Testament.».

En effet, cette prière, véritable crédo du judaïsme, a été citée par notre Seigneur Yéchoua, lui-même, en réponse à un maître de la loi :

« Jésus lui répondit : - Voici le commandement le plus important : « Ecoute, Israël! Le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. » (Marc 12 : 29).

Il s'agit, en fait, du premier commandement tel qu'il figure dans Deutéronome 6 : 4.

Il faut savoir que la doctrine de la trinité apparaît pour la première fois vers 180 ap. J.-C., dans les écrits de Théophile d'Antioche, un des « pères » de l'Eglise. Ensuite, de Tertullien (155-222) à Augustin (IVe siècle), le dogme s'est propagé petit à petit, puis s'est véritablement enraciné au sein de l'Eglise romaine.

C'est lors du concile de Nicée réuni par l'empereur Constantin en 325 que la doctrine fut formulée et précisée pour combattre, entre autres, l'hérésie d'Arius (1).
Mais, c'est surtout le concile de Constantinople I tenu en 381 qui fixera le dogme de façon définitive. Les conciles ultérieurs ne feront que confirmer la doctrine.

Pour combattre les théories d'Arius, les participants au concile de Nicée introduisirent le concept de Consubstantialité. Ainsi, selon eux, le Père, le Fils et l'Esprit saint avaient la même identité de substance et représentaient trois personnes distinctes.
Mais, tous les participants au concile ne furent pas d'accord sur ce point de doctrine, ni d'ailleurs sur d'autres sujets importants (2) et c'est dès cette époque (le IVe siècle) que les réfractaires furent déclarés hérétiques.

L'Histoire nous apprend que ce fut malheureusement le début d'une persécution qui ne fera que s'étendre et s'amplifier tout au long des siècles pour aboutir à l'inquisition, à des massacres comme la Saint-Barthélemy et les croisades contre les cathares et autres vaudois. Tout au long du Moyen Âge et de la Renaissance, l'Europe deviendra le triste théâtre des guerres meurtrières entre protestants et catholiques. Mais c'est d'abord les chrétiens non-trinitaires qui furent les premières victimes de ces conflits sanglants.

Que dit la Bible à ce sujet ?

Les partisans du dogme de la trinité citent souvent, à l'appui de leur croyance, certains passages « clés » de la Bible qu'ils considèrent comme des preuves de la personnalité de l'Esprit saint.
Ainsi, dans Jean 14 : 16, il est dit :

« Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir,... » (version L. Segond). Voir également Jean 15 : 26.

Et dans Ephésiens 4 : 30 :

« N'attristez pas le Saint esprit de Dieu; l'Esprit est en effet la marque de Dieu appliqué sur vous,... ».

De la même façon, certains ont crû voir dans les trois messagers de Dieu qui vinrent vers Abraham, les trois personnes de la trinité (Genèse 18 : 1-2).
Mais cela ne prouve rien! Ces messagers n'étaient autres que deux anges accompagnés par Celui qui deviendra plus tard Jésus-Christ.
En effet, si ces trois messagers étaient censés représenter les personnes de la trinité (le Père, le Fils et l'Esprit saint), comment se fait-il que le Père ait été vu par Abraham et sa femme, alors que la Bible dit formellement que personne n'a jamais vu le Père ? (Jean 1 : 18; I Jean 4 : 12).

Il est vrai que certains passages bibliques pourraient laisser croire que l'Esprit saint représente une personne. Mais, la Bible ne se contredit pas, et sur ce point de doctrine, comme pour d'autres, il est nécessaire d'examiner tous les passages y afférents, afin de se faire une opinion conforme à la vérité révélée.
En effet, beaucoup d'autres versets révèlent clairement et sans ambiguïté que l'Esprit saint est une puissance, une force agissante qui émane directement de Dieu et qui est donnée à ceux qui lui obéissent (Actes 5 : 32).

I Jean 5 : 7

L'argument le plus couramment avancé pour défendre la théorie de la trinité se trouve dans la version Louis Segond :

«Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. » (I Jean 5 : 7).

Mais, il faut savoir que ce verset est une rajoute des éditeurs de la Vulgate (une traduction latine de la Bible). Voici comment la Bible en français courant traduit l'original:

« Il y a trois témoins : L'Esprit Saint, l'eau et le sang, et tous les trois sont d'accord. » (I Jean 5 : 7-8).

Nous remarquons, ici, que l'eau et le sang sont désignés avec l'Esprit saint comme étant d'accord.
Mais comment des substances telles que l'eau ou le sang peuvent-elles être « d'accord » avec l'Esprit saint ? Manifestement, l'auteur utilise une personnification des éléments désignés. Cela n'a rien d'étonnant. Les Romains et les Grecs de l'Antiquité avaient aussi l'habitude de personnifier des éléments naturels, des sentiments et même des qualités humaines (3).

Chacun conçoit que le sang et l'eau ne sont pas des personnes. De la même façon, l'Esprit saint n'est pas une personne, mais une force, une puissance agissante, alors que le Père et le Fils sont véritablement des êtres spirituels distincts et unis par la même puissance qui les anime : l'Esprit saint.

Dans le cas présent (l'eau, le sang et l'Esprit), on pourrait parler, à la rigueur, d'une tri-unité; tout comme le Père, le Fils et l'Esprit saint représentent une tri-unité, puisque le Père et le Fils œuvrent de concert avec le même Esprit qui leur est commun (Matthieu 28 : 19; II Corinthiens 13 : 13). Mais il ne s'agit certainement pas d'une trinité dans le sens admis par le dogme.

Du reste, lors de son discours, Etienne, rempli de l'Esprit saint, eut une vision où il vit clairement la gloire du trône de Dieu et la présence du Seigneur Yéchoua debout à sa droite. Or, il ne dit rien de l'Esprit saint; ce qui se comprend, puisque cet Esprit n'est pas une personne siégeant aux côtés du Père et du Fils, mais bien leur propre puissance (Actes 7 : 55-56).

Dans le livre de l'Apocalypse, l'apôtre Jean aperçut en vision les ressuscités régner avec Dieu (le Père) et l'Agneau, notre Seigneur Yéchoua (Apoc. 20 : 6). Et lorsque la nouvelle Jérusalem descendra du ciel, c'est le Père Tout-Puissant et l'Agneau, son Fils qui seront le Temple (Apoc. 21 : 22-23; 22 : 1-4). Jean ne parle pas d'une troisième personne, puisqu'il savait très bien que l'Esprit saint est une force qui émane de Dieu et de l'Agneau et non une troisième personne!

Quelle est l'identité Dieu ?

Sous la Première Alliance, tous les prophètes d'Israël et les hommes de Dieu ont toujours considéré l'Esprit saint comme une force agissante, un souffle (Rouah hakodesh) qui représente l'Esprit même de Dieu et qui est donné afin que s'accomplisse sa volonté (Marc 12 : 36; Genèse 1 : 2).
Cette pluralité que désigne le nom « Elohim » (4) ne représente aucunement une trinité, mais bien le Père, et le Fils (assis à la droite du Père) pour qui et par qui tout a été fait (Jean 1 : 1-5; Colossiens 1 : 16). Le nom « Elohim » traduit par « Dieu » dans Genèse 1 désigne donc le Père et le Fils qui d'un commun accord créèrent toutes choses :

« Dieu dit enfin : « Faisons les êtres humains; qu'ils nous ressemblent vraiment!... » (Genèse 1 : 26).

Ce nom représente en quelque sorte le nom de famille et cette famille est composée du Père, le Tout-Puissant et du Fils, la Parole, qui est devenu Yéchoua ben David (Jésus-Christ). Si tous deux sont parfaitement d'accord entre eux, la Bible note clairement que le Fils est subordonné au Père :

« ... Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de savoir que je vais auprès du Père, parce que le Père est plus grand que moi. » (Jean 14 : 28). Voir aussi Jean 14 : 24; 20 : 17; Marc 13 : 32 et Matthieu 20 : 21-23.

De la même façon, lorsque les véritables croyants seront ressuscités, ils feront partie de cette famille divine, tout en étant, bien sûr, subordonnés au Père et à son Fils, notre Messie et Sauveur (Ephésiens 3 : 14; I Jean 3 : 1-2).
Remarquons, par ailleurs, que dans les formules de salutations qui ouvrent les lettres de l'apôtre Paul, seuls sont mentionnés le Père et le Fils. Exemple :

« Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous donnent la grâce et la paix » (Romains 1 : 7).

Et, l'apôtre Jean d'écrire :

« En effet, celui qui rejette le Fils rejette également le Père; celui qui reconnaît le Fils a également le Père. » (I Jean 2 : 23).

Si l'Esprit était une personne à part entière, on comprendrait difficilement pourquoi l'apôtre aurait omis de le nommer dans ses formules de salutations; et cela d'autant plus, que Matthieu déclarait qu'il n'y aura pas de pardon pour ceux qui parlent contre l'Esprit saint (Matthieu 12 : 31-32). Ce qui peut se comprendre, puisque cet Esprit n'est rien de moins que celui du Tout-Puissant (Matthieu 10 : 20; 12 :18; Philippiens 3 : 3).

Caractéristiques de l'Esprit saint :

1. Il émane de Dieu et lui appartient en propre : Romains 8 : 9-11; I Corinthiens 7 : 40; Matthieu 3 : 16; Galates 3 : 5 et I Pierre 1 : 2.

2. C'est un Esprit de vérité : I Jean 4 : 6; Jean 14 : 16.

3. Il appartient également au Fils et est donné par son intermédiaire : Luc 21 : 15/Marc 13 : 11; Galates 4 : 6; Tite 3 : 6.

4. C'est une force, une puissance comparée au souffle de Dieu : Actes 1 : 8; 4 : 31; Marc 5 : 30; Ephésiens 3 : 16, 20; II Timothée 1 : 7.

5. C'est un don de Dieu : Actes 2 : 38-39; 5 : 32; 8 : 15-20; 10 : 44-48; I Jean 3 : 24.

6. Il engendre des dons et des fruits différents : Hébreux 2 : 4; I Corinthiens 12 et 14; Galates 5 : 22-25.

7. Il peut être répandu avec plus ou moins d'intensité : Joël 3 : 1-3/Actes 2 : 17-18; Ephésiens 5 : 18.

8. Représentations métaphoriques de l'Esprit saint :
Un fleuve d'eau vive : Jean 4 :10-15; 7 : 37-39.
Une colombe : Matthieu 3 : 16.
Des langues pareilles à des flammes de feu : Actes 2 : 2-4.

D'où vient alors le concept de la trinité ?

Si cette doctrine ne trouve pas son origine dans la Bible, alors, d'où peut-elle bien venir?
Aussi loin que l'on remonte dans l'Histoire de l'humanité, on retrouve, dans pratiquement toutes les civilisations anciennes, des triades mythologiques et religieuses. En voici quelques exemples :

Triade égyptienne:
 Osiris, Isis et Horus
En Egypte : Osiris, Isis et Horus, ainsi que toutes les triades de chaque région.
Chez les Sumériens : Anu, Enki et Enlil
A Babylone : Shamash, Sin et Ishtar
Chez les Phéniciens : Baal, Astarté et Echmoun (à Sidon) ou Melqart (à Tyr)
A Rome : Jupiter, Junon et Minerve
Chez les Etrusques : Tinia, Uni et Mnerva
En Grèce : Eros, Chaos et Gaïa (divinités primordiales). Hécate, Séléné et Artémis (triade lunaire)
En Gaule : Teutatès, Esus et Taranis
En Inde : Brahma, Vichnu et Shiva (toujours vénérés aujourd'hui).

Selon certains chercheurs, il semblerait que la trinité platonicienne, élaborée par le philosophe grec Platon, influençât fortement les « pères » de l'Eglise dans leur quête sur l'identité et la nature de Dieu.
Les multiples triades païennes antiques du Proche-Orient seraient bel et bien à l'origine de ce concept de trinité qui s'immisça petit à petit au sein de l'Eglise, dès la disparition des apôtres.
Et, ce n'est pas sans raison que l'apôtre Paul s'étonnait de la dérive de certains chrétiens, dès son époque! (II Corinthiens 11 : 3-4; Galates 1 : 6-10).

Conclusion

Peut-on admettre, que ceux-là même qui, au nom d'un Dieu trinitaire, ont massacré tant de croyants lors de ces terribles guerres de religion, puissent avoir agi sous l'influence de l'Esprit saint ? Et, à plus forte raison, qu'ils aient compris ce que représentait véritablement l'Esprit saint ? ... Bien sûr que non, voyons!
Dieu n'est pas à une trinité! Il est Unique et Tout-Puissant (Le Père). Son Fils, Yéchoua, assis à sa droite, fait partie de cette famille divine (Elohim) et c'est pour nous accueillir au sein de cette famille que Le Père nous a appelés grâce à son Esprit saint et au sacrifice de son Fils :

« L'Esprit de Dieu affirme lui-même à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Nous sommes ses enfants, donc nous aurons aussi part aux biens que Dieu a promis à son peuple, nous y aurons part avec le Christ... » (Romains 8 : 16-17).

Notes :

1. Selon Arius, prêtre d'Alexandrie (mort en 386), le Christ était une personne créée par le Père. (Sur ce point de doctrine, il avait tort, puisque la Bible affirme que le Christ n'a pas de commencement { Jean 1 : 1-18; 17 : 5}).

2. C'est également lors de ce concile de Nicée que Constantin décida de fixer la date de la Pâque au dimanche qui suivait la Pâque juive, après l'équinoxe du printemps. Il prit cette décision pour harmoniser les différentes dates de Pâque célébrées par les chrétiens d'orient et d'occident, et dans un souci de préserver la paix sur le territoire de l'Empire. Ceux qui s'obstinèrent à célébrer leur Pâque à la même date que les Juifs furent appelés « églises quatuordécimantes » et furent traités d'hérétiques!

3. Sur les monnaies romaines, le Nil (Nilus) était personnifié par un homme barbu allongé, tenant une corne d'abondance et regardant un hippopotame face à lui et un crocodile à ses pieds, la paix (Pax) comme une femme debout tenant un rameau d'olivier et la joie ou l'allégresse (Lætitia) comme une femme debout s'appuyant sur une ancre et tenant une couronne.

4. Elohim est le pluriel d'Eloah. En hébreu, la terminaison «im» indique le pluriel masculin; exemple : yéled, yéladim - garçon, garçons, (Malca Kenigsberg, «L'hébreu sans peine», Assimil, France, 1982, p. 382 et 383).

Il est peut-être utile de préciser que je ne suis pas membre du mouvement des Témoins de Jéhovah et que je n’adhère pas à leurs croyances.

Salutations et bonne fête de Pentecôte.

Mai 2010
Jacquy Mengal

mardi 9 février 2010

La Fête de la Pâque

Institution de la Pâque

La Pâque fut célébrée pour la première fois (1) alors que les Israélites se préparaient à quitter l’Egypte, pays où ils étaient tombés en esclavage.

La fête, que l’on nomme « Pessah » en hébreu, signifie « passer au dessus » ou « passer outre ». Cette expression rappelle que l’ange du Seigneur était passé outre les habitations des Israélites dont les linteaux avaient été badigeonnés avec le sang des agneaux et des chevreaux sacrifiés pour le repas de la Pâque (Exode 12 : 12-14, 21-24).

La Bible indique que la Pâque a lieu le 14e jour du premier mois «entre les deux soirs». Pour Dieu, le premier mois de l’année, appelé nisan ou abib, se situe au printemps, après l’équinoxe, lorsque l’orge est en épis. La Pâque est donc une fête mobile puisqu’elle a lieu entre la mi-mars et la mi-avril (Exode 12 : 1-2).

Bien que ce 14e jour commence la veille au soir (comme d’ailleurs tous les autres jours de l’année), soit le 13 au coucher du soleil et se termine le 14 au soir, la Pâque devait être immolée « entre les deux soirs ».
Cette expression « entre les deux soirs » désigne, selon le Talmud et l’interprétation des Pharisiens, la période de temps comprise entre le déclin du soleil et son coucher.
Mais pour les Sadducéens et les Samaritains, il s’agissait de la période de temps comprise entre le coucher du soleil et le moment où les étoiles devenaient visibles. Cette dernière interprétation est pourtant incorrecte et est contredite par la Bible elle-même.

Préparation du repas de la Pâque

Le 10e jour du premier mois, chaque famille israélite devait se procurer un agneau ou un chevreau mâle d’un an sans défaut (Exode 12 : 3-5).
Ensuite, le 14e jour, l’animal était égorgé « entre les deux soirs » (Lévitique 23 : 5 ; Exode 12 :6), puis il était rôti avant d’être consommé le soir même. Aucun reste du repas ne devait être conservé jusqu’au lendemain et il n’était pas question d’abattre l’animal la veille pour le manger le lendemain (Exode 12 : 10 ; Deutéronome 16 : 4).

C’est avec ce repas de la Pâque, au soir du 14e jour, que l’on commençait à manger des pains sans levain (azymes) car, dans la précipitation du départ, les Israélites n’eurent pas le temps de faire lever la pâte (Exode 12 : 8, 39).

Ces pains azymes étaient consommés pendant sept jours, soit du soir du 14e jour avec le repas de la Pâque au soir du 21e jour (Exode 12 : 15-20 ; 13 : 6-7).
C’est la fête des Pains sans levain qui succède directement à la Pâque et qui lui est associée par le symbolisme évoqué de la libération de la servitude.

La première Pâque fut célébrée à la hâte « les sandales aux pieds et le bâton à la main » car c’est le lendemain, dès l’aube du 15e jour, que les enfants d’Israël quittèrent précipitamment le pays d’Egypte (Exode 12 : 11, 33 ; Nombres 33 : 3).

Un ensemble de prescriptions et de règles bien précises encadraient la célébration de la fête (Exode 12 : 43-51 ; 13 : 1-10). Une de ces règles précisait que les os de l’animal sacrifié ne pouvaient être brisés (préfiguration du Christ, notre Pâque, dont les membres n’ont pas été brisés lors de sa crucifixion {Jean 19 : 31- 36}).

Par ailleurs, la Pâque pouvait être célébrée un mois plus tard pour causes d’empêchements majeurs comme le décès d’un proche ou en cas d’absence pour raison de voyage (Nombres 9 : 6-14 ; II Chroniques 30).
Soulignons que c’est la seule fête dont la célébration peut ainsi être reportée ; ce qui confirme bien son importance aux yeux de Dieu.

La Pâque de la Nouvelle Alliance

Pour le chrétien, la Pâque représente le sacrifice ultime du Christ pour le pardon des péchés des hommes repentants (Actes 26 : 23 ; Romains 3 : 24-26 ; 6 : 11 ; 8 : 32-34 ; I Corinthiens 5 : 7 ; 15 : 3 ; II Corinthiens 5 : 21 ; Galates 1 : 4 ; Ephésiens 1 : 7 ; I Timothée 1 : 15 ; Hébreux 10 : 9-10 ; I Jean 2 : 2).

La Pâque est la commémoration de la mort de notre Seigneur (I Corinthiens 11 : 26). Ainsi, par son sacrifice, le Christ a rendu obsolète les sacrifices d’animaux pratiqués sous l’Ancienne Alliance pour le pardon des péchés du peuple (Hébreux 9 : 11-22 ; 10 : 3-22).
Tous les hommes, Israélites et non-Israélites, sont à présent égaux et réconciliés devant Dieu (Ephésiens 2 : 14 ; Apocalypse 5 : 9).

Christ, notre Pâque (I Corinthiens 5 : 7)

On peut certainement affirmer que sur le plan symbolique il y a une analogie entre la Pâque de la Première Alliance et celle au cours de laquelle notre Seigneur a été crucifié.
Mettons en parallèle les derniers moments vécus par notre Seigneur et le déroulement de la Pâque sous la Première Alliance :

A) Première Alliance, B) Christ, notre Pâque

A) "Le 10e jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille" (Exode 12 : 3).
B) Jésus se rend à Jérusalem et est acclamé par une foule nombreuse (Jean 12 : 12-16). D'après le contexte, cela a dû se passer le 10e jour. Le Christ, tel un agneau, a été choisi par le peuple.

A) "Ce sera un agneau sans défaut, mâle..." (Exode 12 : 5).
B) "... mais par le sang précieux du Christ, comme un agneau sans défaut et sans tache..." (I Pierre 1 : 18-20).

A) "Vous le garderez jusqu'au 14e jour de ce mois et toute l'assemblée d'Israël l'immolera entre les deux soirs" (Exode 12 : 6).
B) Jésus a été crucifié l'après midi (Jean 19 : 14-18, 31-37) et il a expiré à la neuvième heure (Matthieu 27 : 46; Luc 23 : 44).

A) "Le premier mois, le 14e jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de Yahveh" (Lévitique 23 : 5).
B) "... Ils n'entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pourvoir manger la Pâque" (Jean 18 : 28). Ce verset confirme que le Christ est bien mort le jour de Pâque.

A) "... vous n'emporterez point de chair hors de la maison, et vous ne briserez aucun os." (Exode 12 : 46).
B) "S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes..." (Jean 19 : 33).

Que signifient «entre les deux soirs» et «à la neuvième heure» ?

Avant d’aller plus loin, examinons de plus près à quoi correspondent vraiment les expressions « entre les deux soirs » et « à la neuvième heure ».
Si ces deux expressions ne sont pas vraiment similaires, il y a, cependant, une concordance entre elles. Il est donc important de comprendre la signification exacte de ces deux expressions qui sont liées à la fête de la Pâque.

Dans Exode 12 : 6, il est écrit que l’assemblée d’Israël immolera l’agneau « entre les deux soirs ». (Certaines versions notent « vers le soir »).
Comme la Bible considère que le jour commence la veille au soir, au coucher du soleil, certains, se référant à Deutéronome 16 : 6, en ont déduit que la Pâque était célébrée le soir du 13e jour, qui débute le 14e jour.
Leur argument principal étant une des interprétations de l’expression « entre les deux soirs » qui, selon eux, désignerait la période de temps comprise entre le coucher du soleil et le début de la nuit. Ils avancent, comme preuve de leur bonne foi, que la soirée au cours de laquelle Jésus a pris son dernier repas avec ses disciples représentait le moment même du sacrifice de la Pâque (Matthieu 26 : 17-20).

Pourtant, cette façon de raisonner est incorrecte !
Cette interprétation de « l’entre deux soirs » est celle des Samaritains (non-Juifs) et des Sadducéens, qui ne croyaient ni aux anges ni à la résurrection mais qui avaient cependant la main mise sur l’administration du Temple à l’époque du Christ.
Il faut savoir que ni les uns ni les autres ne pratiquaient un judaïsme « orthodoxe ».

Selon les Pharisiens (plus respectueux de la Loi, dans certains cas !) et le Talmud, « entre les deux soirs » désignait la période de temps qui débute avec le déclin du soleil (+/- vers 15 h.) et son coucher. Non pas le soir, comme l’affirmaient les Sadducéens mais bien en fin d’après midi, « beyn hâ’arvayim » en hébreu.
Remarquons qu’à l’époque du Christ, les deux interprétations coexistaient déjà !

Pourtant, la réponse correcte à cette énigme se trouve bien dans la Bible : ce déclin du soleil dans l’après-midi correspond en fait à la neuvième heure ; une des heures de la journée où était pratiqué le Sacrifice Perpétuel (Exode 29 : 38-39 ; Actes 3 : 1-2 ; Daniel 9 : 21-22).

Le sacrifice du matin avait lieu à la troisième heure (Actes 2 : 15) et celui de l’après midi à la neuvième heure. Or, c’est précisément à la neuvième heure que le Christ a expiré sur la croix (Matthieu 27 : 46 ; Luc 23 : 44 ; Marc 15 : 34).
Puisque d’une part, nous savons que le Christ représente notre Pâque (il est l’agneau de Dieu qui a été immolé (Apocalypse 5 : 9), qu’il a expiré à la neuvième heure et, d’autre part, que l’agneau pascal devait être immolé « entre les deux soirs », il est évident que les deux termes concordent.
En fait pour être plus précis, l’entre deux soirs, qui débute à la neuvième heure, se prolonge jusqu’au soir.

Remarquons que le Christ n’aurait pas pu immoler l’agneau pascal au moment de la Pâque puisqu’il était, lui-même, l’agneau de Pâque (I Corinthiens 5 : 7). Cela est tout à fait logique.
Néanmoins, il a pris un repas, le soir du 13, au cours duquel il a apporté un sens nouveau à la solennité en expliquant à ses disciples les symboles du pain, qui représente son corps rompu pour nous, et du vin, symbole de son sang versé pour la nouvelle alliance et en ajoutant le rituel du lavement des pieds, démonstration de l’humilité que nous devons avoir les uns envers les autres (I Corinthiens 11 : 23-26 ; Jean 6 : 48-58 ; 13 : 1-17 ; Matthieu 26 : 26-29).

Il est vrai que certains passages pourraient laisser penser que la Cène représente l'instant où était sacrifié la Pâque. De plus, on a parfois l’impression que les rédacteurs des évangiles ne s’y retrouvent plus ! Ils semblent confondre la Pâque et le 1er jour des Pains sans levain (Luc 22 : 1, 7 ; Marc 14 : 12-13).

Certes, la Pâque précède directement le 1er jour des Pains sans levain puisque le repas de l’agneau sacrifié à la neuvième heure avait lieu le soir du 14e jour, c’est à dire au début du 15e jour qui inaugure la fête des Pains sans levain ; d’où un amalgame qui pourrait prêter à confusion.

Mais la Bible ne souffre aucune contradiction.
Hélas, Bien souvent, ce sont les hommes qui interprètent les textes à leur manière. Déjà, à l’époque du Christ, les différents partis religieux avaient leur propre compréhension des Ecritures et leurs propres coutumes.

Aujourd’hui encore, alors que les Juifs célèbrent la Pâque pendant deux jours (il y a deux repas consécutifs appelés « séder »), certains chrétiens commémorent la résurrection du Christ en fêtant « les Pâques » le dimanche, tandis que d’autres célèbrent la Sainte Cène plusieurs fois par an.

La Pâque de l’Exode et Christ, notre Pâque

Repères :


1) L’agneau de Pâque devait être choisi le 10e jour du premier mois (Exode 12 : 3).
C’est vraisemblablement aussi le 10e jour que le Messie est acclamé (choisi) par le peuple lorsqu’il se rend à Jérusalem (Jean 12 : 12-16).

2) Au cours du repas du soir, le jour de la préparation, la veille de la Pâque, Jésus explique les nouveaux symboles propres à la Pâque de la Nouvelle Alliance (Jean 13 : 1).

3) Jésus est arrêté la nuit par la milice du Temple et comparaît devant les autorités religieuses puis devant Pilate, le gouverneur romain (Matthieu 27 : 1-2).

4) Dans l’évangile de Marc, Jésus est crucifié vers la 3e heure. Dans celui de Jean, c’est vers la 6e heure (Marc 15 : 25 ; Jean 19 : 14-18).

5) Le Christ meurt sur la croix à la 9e heure au moment même où les agneaux étaient sacrifiés pour le repas de la Pâque. C’est le sacrifice de la Pâque (Matthieu 27 : 46 ; Marc 15 : 34-37 ; Luc 23 : 44 ; Jean 18 : 28 et Exode 12 : 6).

6) Après le sacrifice de la Pâque, l’agneau était rôti pour être mangé au cours d’un repas (de la Pâque) qui se prolongeait jusque dans la nuit (la nuit mémorable) (Exode 12 : 8-11, 42).

7) Ce repas du 14 au soir inaugure la fête des Pains sans levain qui durera sept jours, soit du 15e jour au 21e jour (Exode 12 : 15-20). Le premier et dernier jour sont des sabbats annuels.

8) Les Israélites quittèrent précipitamment l’Egypte vers la fin de la nuit après avoir réclamé des objets précieux aux Egyptiens (Exode 12 : 31-42).

9) Christ est ressuscité samedi en fin d'après-midi juste avant la nuit, qui marque le début du premier jour de la semaine. En effet, les femmes constatent que le corps n’est plus dans le tombeau dimanche à l’aube. Marie de Magdala voit aussi le Christ le même jour au matin (Matthieu 28 : 1-10 ; Marc 16 : 2-9 ; Luc 24 : 1-11 et Jean 20: 12, 14-18).

Conformément à la prophétie, le corps du Christ est resté trois jours et trois nuits au sein de la terre. On peut donc affirmer qu’il est mort un mercredi vers 15h et non un vendredi, puisqu’il était déjà ressuscité le dimanche, premier jour de la semaine, avant l’aube (Matthieu 12 : 39-41 ; 16 : 4 ; Luc 11 : 29).
Précisons que la crucifixion précédait un sabbat annuel (Marc 15 : 42 ; Luc 23 : 54), alors que la résurrection succédait à un sabbat hebdomadaire (samedi) (Matthieu 28 : 1, etc…).

Jérusalem, ville des fêtes ...

Depuis toujours, Jérusalem fut la cité choisie par Dieu pour y faire résider son nom (Deutéronome 12 : 5-12; I Rois 8 : 48; Psaumes 87 et 132 : 13).
La ville, qui se nomme également Sion ou Ariel, était le lieu privilégié où étaient célébrées les fêtes de Dieu (Deutéronome 16 : 5-6). Ainsi, trois fois par an, tout Israélite était invité à se rendre à Jérusalem pour y célébrer la fête de la Pâque, la Pentecôte et la fête des Tentes (Exode 23 : 17).
C'est du reste pour cette raison que les parents de Yéchoua avaient l'habitude de monter à Jérusalem pour la Pâque (Luc 2 : 41-43).

Mais, après la destruction du Temple en l'an 70, il devint impossible de respecter cette ordonnance et c'est dans la diaspora (des Juifs et des premiers chrétiens) que la fête de la Pâque fut désormais célébrée. Aujourd'hui, partout dans le monde, c'est au sein des familles et des congrégations que la fête est célébrée.
Notre Seigneur Yéchoua avait prophétisé cette situation, lors d'une discussion avec la Samaritaine :

« - Crois-moi, le moment viendra où vous n'adorerez le Père ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. » (Jean 4 : 21).

Mais, le jour viendra où on se rendra de nouveau à Jérusalem pour y célébrer les fêtes en l'honneur du Seigneur et Messie Yéchoua-Emmanuel :

 « Alors on proclamera dans Sion la renommée du Seigneur; on chantera ses louanges à Jérusalem, quand tous les peuples s'y rassembleront, quand les royaumes y adoreront le Seigneur. » (Psaumes 102 : 22-23). (Voir aussi : Jérémie 3 : 17; Esaïe 2; et 52 : 7-10).

Quand faut-il célébrer la Pâque ?

Certaines congrégations ont choisi de célébrer la fête de la Pâque le soir du 13e jour, comme l’avaient fait le Seigneur et ses disciples. Bien qu’ils commémorent la Sainte Cène le 14e jour (le 13 au soir), ce début de soirée ne correspond néanmoins pas à « l’entre deux soirs ».

D’autres chrétiens commémorent cette Sainte Cène au moment de la neuvième heure. De cette façon, le rituel du pain, du vin et du lavement des pieds est célébré le 14 nisan « entre les deux soirs ». Ensuite, un repas fraternel, qui peut se prolonger tout au long de « la nuit mémorable », est pris en commun (Exode 12 : 42 ; Esaïe 30 : 29) ; inaugurant ainsi la fête des Pains sans levain, symbole du rejet du péché (I Corinthiens 5 : 6-8).

Avec le repas (cena en latin) du 13 au soir, le Christ nous a montré la manière de célébrer la fête avec de nouveaux symboles. Il n’aurait pas pu le faire le lendemain, au moment de la Pâque puisque, répétons-le, il est la Pâque et il est mort le 14e jour du premier mois.

Il a été immolé comme agneau de Pâque « entre les deux soirs », c’est à dire qu’il a expiré sur la croix à la neuvième heure, le jour même de la Pâque (Jean 19 : 31-37 ; 6 : 48-58). D’ailleurs, au même moment, les Juifs célébraient la fête de la Pâque conformément à la Loi mosaïque (Jean18 : 28).

La version que nous donne l’Apôtre Jean de cet évènement nous révèle que c’est bien la veille de la Pâque que le Seigneur a pris le repas (la Cène) avec ses disciples (Jean 13 : 1). Du reste, dans Jean 13 : 29, les disciples pensaient que Judas Iscariote était sorti acheter le nécessaire pour la fête (du lendemain 14), lorsqu’il quitta la salle au cours du repas.

Et si cela peut encore être nécessaire, reportons-nous au chapitre 35 du deuxième livre des Chroniques.
Le roi Josias célébra une Pâque avec son peuple qui n’eut pas sa pareille depuis l’époque de Samuel le prophète. En effet, ce sont des milliers d’agneaux, de chevreaux et de bœufs qui furent sacrifiés au cours de cette fête mémorable.

Mais pensez-vous que tout ce travail d’abattage, de dépeçage et de distribution des morceaux de viande ait pu être réalisé depuis le soir du 13 nisan jusque bien tard dans la nuit ?
Le verset 14, indique que les sacrificateurs furent occupés jusqu’à la nuit à offrir les holocaustes. C’est donc avant la nuit qu’ils ont commencé leur travail fastidieux. C’est à dire dans l’après-midi du 14 nisan et non du 13.
Au verset 16, on note que c’est « ce jour-là » que le service de Yahveh a été fait pour la Pâque ; il n’est pas écrit « cette nuit-là » même si le service a duré jusque dans la nuit.
En commençant ce service le 13 dans l’après-midi, ils n’auraient pas observé correctement la fête.

Il faut savoir que c’est l’acte d’immoler (le 14, entre les deux soirs) qui représente la Pâque. Quant au repas, il était pris en début de soirée, c’est à dire avec le début de la fête des Pains sans levain qui succède donc directement à la Pâque.

Remarquez : si les Israélites avaient pris le repas de la Pâque le 13 au soir, ils auraient eu largement le temps de préparer des pains classiques (au levain) puisqu’ils sont partis le 15, à l’aube. Or, ils n’ont pas eu le temps de faire lever la pâte (Exode 12 : 8, 39). Cela confirme bien que la Pâque avait lieu le 14, en fin d’après midi et non le 13 au soir.

Quand se situe « l’entre deux soirs » ?

Un simple calcul nous permet de connaître quelle est la neuvième heure et donc le début de « l’entre deux soirs ». La nouvelle lune (2) après l’équinoxe du printemps marque le début du premier mois de l’année. On compte 14 jours à partir de cette nouvelle lune et on détermine ainsi le jour où la Pâque doit être célébrée.

En 2010, ce 14e jour tombe le lundi 29 mars.
La partie diurne de ce 29 mars compte 12 heures et 44 minutes.
On divise ce laps de temps en 12, puisqu’un jour (diurne) compte 12 heures (Jean 11 : 9) et on obtient des « heures » de 64 minutes (arrondies) que l’on répartit comme suit :

Lundi 29 mars 2010 (heure UT + 2)




A noter qu'à Jérusalem, les heures de lever et de coucher du soleil sont fort différentes de celles en Europe et il est prudent de vérifier sur place quand a lieu la 9e heure.

Conclusion

Le Christ n’a pas changé la Loi (Matthieu 5 : 17-19).
La fête avait bien lieu le 14 nisan « entre les deux soirs », c'est-à-dire dans l’après-midi.
En célébrant la Pâque le 13e jour au coucher du soleil, c’est la Cène qui est commémorée (c'est à dire le repas que le Seigneur a pris avec ses disciples le soir du jour de la préparation).
Bien que le 13e jour au soir ne corresponde pas à « l’entre deux soirs » ni à la « neuvième heure », cette soirée (du 13) inaugure malgré tout le début du 14e jour.

Ainsi, si certaines congrégations commémorent la Cène le 13 au soir, d'autres ont choisi de célébrer la fête au moment exact de la Pâque (dans l’après-midi du 14), pour continuer avec un repas le soir qui inaugure la fête des Pains sans levain et passer ensuite une veillée (la nuit mémorable).

Notes :

1) Bien avant l’institution de la première Pâque, certains épisodes du livre de la Genèse peuvent être considérés comme des préfigurations de la Pâque. Par exemple : le repas partagé entre Abraham et les Messagers de Dieu en route pour Sodome et Gomorrhe (Gen. 18), ainsi que le « sacrifice » d’Isaac (Gen. 22).

2) Pour déterminer ce 14e jour, on compte à partir du jour de la nouvelle lune (le molad en hébreu). Ce jour de la nouvelle lune (invisible) est le début officiel du nouveau mois.

(Cet article a été écrit sur base des recherches de Pierre Georlette, Israël)

Salutations fraternelles,
Mars 2008 (article révisé en Février 2010)
Jacquy Mengal

dimanche 3 janvier 2010

La Bible cache-t-elle un code secret ?

La plupart d'entre-nous se souviennent certainement des deux livres écrits par Michael Drosnin : La Bible : le code secret I et II, publiés aux éditions Robert Laffont.
La parution du premier ouvrage en 1997 rencontra un véritable succès. Un second livre fut publié en 2002 et un troisième tome est attendu pour bientôt.

L'auteur, journaliste et écrivain new-yorkais, nous révélait l'existence d'un code secret caché à travers les pages de la Bible qui fut découvert par le mathématicien israélien Eliyahu Rips.(1)

Après de longues années de recherche, Eli Rips est arrivé à la conclusion que la Bible hébraïque renfermait un véritable code crypté qui pouvait nous révéler le passé, le présent et surtout le futur.(2) Tout serait écrit, depuis le début de l'humanité jusqu'à la fin des jours, et il suffirait d'interroger le programme informatique mis au point par le savant pour y découvrir des associations de noms, de lieux et autres détails susceptibles de nous avertir de l'imminence d'évènements majeurs ou banals.

L'assassinat du Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin en 1995 confirmerait la validité de cette découverte, puisque le savant israélien avait réussi à décrypter sur son écran d'ordinateur le nom du Premier ministre recoupé par les mots "l'assassin assassinera" ; et cela bien avant que n'ait eu lieu ce crime horrible.
Du reste, Michael Drosnin qui fut informé de cette prédiction par Eli Rips plus d'un an avant les faits essaya d'avertir le Premier ministre. Malheureusement, monsieur Rabin tomba sous les balles de son meurtrier, fin 1995. Le code avait raison !

Sans entrer dans des détails techniques, par ailleurs ardus, le programme informatique utilisé est basé sur la méthode du SLE (Séquences de Lettres Equidistantes). Les calculs de probabilités et de statistiques sont nécessaires pour ce travail et seules la vitesse et la puissance d'un ordinateur permettent de réaliser de telles combinaisons prémonitoires.
Ainsi, on aurait également retrouvé les prédictions des assassinats d'Anouar el-Sadate, de J.F.K. et d'autres faits marquants de l'histoire de l'humanité.
Enfin, on détenait, pensait-on, la clef du savoir en matière de prédictions de l'avenir et on pourrait ainsi anticiper ou influer sur notre futur !

Cependant, des critiques et des controverses sont apparues assez rapidement.
Si le professeur Rips attribue l'invention de ce code au Créateur de l'univers lui-même, selon Drosnin, il s'agirait plutôt d'un "Artéfact abandonné par des êtres extra-terrestres "...

D'autre part, la méthode de calcul utilisée est fortement remise en question par d'autres scientifiques qui prétendent pouvoir faire les mêmes prédictions avec des livres (profanes) tels que Moby Dick ou Guerre et Paix de Léon Tolstoï.
Du même coup, toute cette théorie mathématique est remise en question et le lecteur reste dans le doute et l'expectative quant aux prophéties révélées dans les ouvrages du Journaliste américain.

Mes amis, je ne me permettrais jamais de discréditer les travaux d'un homme aussi éminent que le professeur Rips. Au-delà du texte littéraire, il est probable qu'un code mathématique soit caché dans la Torah et, en affirmant que la Bible est inspirée par le Créateur du ciel et de la terre, Eli Rips avait tout a fait raison.

Mais, qu'il y ait un code ou pas, pensez-vous vraiment que la Bible et les prophéties qui y sont contenues ne soient accessibles qu'aux savants et aux "intelligents" de ce monde, même muni d'un P.C. et du logiciel ad hoc ?
Bien sûr, la réponse est non; et heureusement qu'il en soit ainsi.
Voici ce que déclarait notre Seigneur Yéchoua :

"Ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te remercie d'avoir révélé aux petits ce que tu as caché aux sages et aux gens instruits." (Matthieu 11 : 25). Voir aussi Jérémie 8 : 9.

Dieu se révèle à qui il veut, mais, avant tout, il s'adresse à des hommes repentants et respectueux de sa volonté, qu'ils soient riches, pauvres instruits ou non.
Si vraiment, la Bible renferme une structure numérique sensée nous dévoiler tous les évènements futurs de la marche du monde, vous pouvez être certains que de telles révélations ne tomberont jamais dans les mains d'une élite intellectuelle, politique ou sectaire qui aurait vite fait de manipuler de telles informations à son avantage.
Non, le "Monde" a rejeté Dieu et ses lois depuis le début de l'Histoire et seuls ceux qu'il a appelés pourront comprendre ce qui arrivera.

"En effet, le monde a été incapable, au moyen de la sagesse humaine, de reconnaître Dieu là où se manifestait la sagesse divine. C'est pourquoi Dieu a décidé de sauver ceux qui croient en utilisant ce message apparemment fou que nous prêchons." (I Corinthiens 1 : 21).

Evidemment, il y a un temps pour chaque chose : certaines prophéties ne pouvaient être comprises qu'à la fin des temps.

"Toi, Daniel, garde secret ce message, ne révèle pas le contenu de ce livre avant le temps de la fin. Alors beaucoup de gens le consulteront et leur connaissance en sera augmentée." (Daniel 12 : 4).

Il ne fait aucun doute que nous sommes arrivés à la fin des jours. Les nombreux signes décrits dans plusieurs livres de la Bible, dont nous avons déjà parlés, sont manifestes et bien présents. Mais, soyez-en sûr, mes amis, ce sont ses serviteurs, humbles et repentants, qui comprendront les avertissements du Tout-Puissant.

"Dans ce livre sont présentés les évènements que Jésus-Christ a révélés. Dieu lui a donné de les révéler pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt..." (Apocalypse 1 : 1).

Notes :

1- Cette découverte réalisée par Eliyahu Rips, Doron Witztum et Yoav Rosenberg fut publiée dans la revue Statistical Science en 1994. Le célèbre mathématicien, Robert Aumann, avait soutenu dès le début la thèse du professeur Rips.

2- Isaac Newton et le mathématicien russe, Ivan Panin, avaient déjà envisagé la possibilité de l'existence d'une structure numérique codée dans la Bible hébraïque.

Salutations

Le 03-01-10
Jacquy Mengal