Présentation :

La Bible est-elle vraiment inspirée ? L'accomplissement de nombreuses prophéties et la découverte de nombreux vestiges archéologiques confirment son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir !
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible en français courant éditée par l'Alliance Biblique Universelle, 1983. Les commentaires anonymes et non signés ne seront plus publiés. Merci et bonne lecture. © Copyright 2009-2023 Tous droits réservés

samedi 2 décembre 2023

Libérez les 137 otages encore à Gaza !

Au cours de cette trêve, 105 otages civils ont été libérés des prisons du Hamas à Gaza, dont 81 Israéliens, 23 Thaïlandais et un Philippin, en échange de 210 prisonniers sécuritaires palestiniens, tous des femmes ou des mineurs. Israël a également autorisé l’afflux d’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Selon le porte-parole du gouvernement, Eylon Levy, 137 personnes – 115 hommes, 20 femmes et deux enfants – seraient encore retenues en otage par les groupes terroristes de Gaza au moment de la rupture de la trêve. Dix des otages sont âgés de 75 ans et plus. La grande majorité des otages, 126, sont Israéliens. Onze sont des ressortissants étrangers, dont huit sont originaires de Thaïlande.

Israël a lancé une offensive contre le Hamas à Gaza après l’assaut du 7 octobre contre le sud d’Israël, qui a fait quelque 1 200 morts, pour la plupart des civils, et 240 otages.

Source: The Times of Israel, le 02/12/2023

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Tsahal : Le Hamas devait relâcher les Bibas dans le cadre de l’accord qu’il a violé

Le porte-parole de l'armée a indiqué que Shiri, 32 ans, et ses deux fils de 4 ans et de 10 mois devaient être libérés "mais le Hamas a décidé de ne pas le faire"

La famille Bibas - le père Yarden, Ariel, quatre ans, la mère Shiri et le bébé Kfir - a été enlevée par
des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 dans le kibboutz Nir Oz (Crédit : Autorisation)

Source: The Times of Israel, le 03/12/2023

vendredi 17 novembre 2023

Libérez les otages !

Appel pour la libération de tous les otages prisonniers à Gaza, victimes innocentes de cette folie meurtrière !


Crédit photo: www.tribunejuive.info

vendredi 10 novembre 2023

Gaza et Jérusalem il y a 3000 ans !

Chers lecteurs et lectrices, voici un texte publié sur un réseau social qui m'a été envoyé, suite à mon commentaire sur le conflit actuel à Gaza dans lequel je m'indignait de voir avec quelle rapidité l'opinion publique avait déjà oublié les massacres perpétrés par les terroristes du Hamas. Ma réponse à ce texte se trouve plus bas. (Je ne cite pas le nom de la personne qui m'a envoyé le texte). Bonne lecture !

GAZA et JERUSALEM 1000 ans avant notre ère …

Au commencement était le métissage.

Et si on parlait d’une ville (Gaza) et d’un village (Jérusalem), 1000 ans avant notre ère ? L’Histoire – la vraie - recèle toujours des vérités enfouies qu’il faut chercher comme des trésors dans les entrailles de la terre. La vérité est que les Israéliens d’hier (ancêtres réels ou choisis des Juifs d’aujourd’hui) et les Philistins d’hier (prédécesseurs des Palestiniens à qui ils ont donné leur nom) se mélangèrent pour former une constellation de populations au final assez proches contrairement à ce que martèlent les fadaises bibliques et coraniques. Ce n’est pas moi que le dit, c’est l’ADN des tombes de Gaza et de Judée, c'est l’archéologie des sites palestiniens et israéliens, c'est l’analyse intertextuelle des sources.

A l’origine était le métissage. Explications

A l’âge du Bronze, au 12e siècle avant JC, les Peuples de la mer (d’origine égéenne c’est à dire crétoise, anatolienne, chypriote) émigrent au Levant. Ces pirates ont un haut degré de civilisation (proto-écriture, maitrise de la céramique et du fer). Ils abattent l’Empire Hittite, le royaume d’Ougarit, menacent l’Egypte. Repoussés par Ramses III, ils envahissent son vassal, le pays de Canaan, c’est-à-dire des territoires sémitiques couvrant les actuels Israël, Palestine, Liban et Sud Syrie.

Un de ces peuples, les Philistins, s’établit sur la plaine côtière de Gaza à Jaffa. Ils fondent des cités-états florissantes : Éqron, Ashdod, Ashkelon, Gath et Gaza. Ils donnent leur nom au pays : Palestine. Le terme Palaistinè apparait sous la plume du géographe grec Hérodote, c'est une forme dérivée de l'araméen pelištaʾīn pour dire Philistins. On entend encore cette origine en arabe et en hébreu. Au 12e siècle avant notre ère, Gaza devient donc une cité égéenne au haut degré de civilisation. On va revenir au Philistins et à leur métissage dans quelques instants …

Au même moment, en ce 12e ACN, des populations rurales déracinées s’installent dans les hautes terres inoccupées des actuels Judée et Cisjordanie. Ces populations cananéennes s’appelleraient les Israélites (nom générique apparu aux alentours de 1200). Il est frappant de constater que les noms de Palestine et d’Israël surgissent en même temps.

Pourquoi les Israélites occupent-ils les hautes terres si peu fertiles et où l’eau est si rare ? Pour se mettre à l’abri des Peuples de la Mer. Peut-être. Mais ces populations sont peut-être aussi issues d’un exode social : des marginaux, les Apirous fuient les violentes oligarchies inégalitaires des cités cananéennes. Le petit village de Jérusalem (Urushalim), sur un site abandonné qui renait à cette époque, aurait donc pour origine un exil de pauvres déracinés ? Oui. Comme Gaza aujourd’hui.

Il semble que dans les hautes-terres de Judée, ces marginaux sédentaires établis dans une vingtaine de villages se soient mêlés aux populations pastorales, les Shasous, des nomades venus du Néguev. Premier métissage. Tous vivent dans un cycle alternatif de sédentarisation-nomadisation car la pluviométrie est faible et inconstante. Comme aujourd’hui. Parenthèse archéologique : on ne trouve très peu d’armes dans ces sites, preuve que la population est extrêmement pauvre. Autre parenthèse, on ne trouve aucun os de cochon. Pas de porc au menu pour les populations semi-nomades de Juda. Pourquoi ? Essayez de faire transhumer des cochons et vous verrez.

Et Gaza ? Gaza rayonne. Sa culture matérielle (urbanisme, économie, arts domestiques, armes, proto-écriture) demeure plutôt en pointe dans le monde du Levant comme le démontre Israël Finkelstein, chef du département d’archéologie de Tel-Aviv. Cette cité va se métisser avec ses voisins. Selon les sources égyptiennes et les informations intertextuelles bibliques, il apparait que les pauvres bergers israélites s’enrôlent comme mercenaires chez les Philistins. Il est vraisemblable que ces personnages anonymes aient inspiré le fictif David dont la Bible écrite des siècles plus tard fera un roi fondateur mythique. Mais un autre personnage biblique légendaire incarne le lien entre Israël et la bande de Gaza : le héros Samson, sorte d’Hercule biblique, qui va carrément épouser une jeune fille philistine : Dalila (nom signifiant en hébreu « Porte de la nuit » et « Guide » en arabe). Elle vient de la vallée de Sorek, faubourg de l’actuel Ramallah (on voit que ces Philistins Palestiniens étaient donc déjà – eux aussi - en Cisjordanie, c’est la Torah qui le dit, alors …).

Mais que nous dit ce mythe de Samson et Dalila ? Que les Philistins venus de Gaza et les Israélites des Hautes Terres se métissent. Et que dit l’archéologie et la génétique ? La même chose. Les échantillons ADN des tombes du début de l’âge du fer montrent un mélange grandissant entre populations d'origine européenne (les Philistins) et populations sémitiques (Cananéens Israélites). Les signatures génétiques des squelettes trouvés à Ashkelon sont sans appel. Je vous renvois aux travaux de Daniel Master, Michal Feldman, Aren Maeir. Les dernières sépultures philistines ont des signatures génétiques similaires aux populations locales.

Cependant cette rapide assimilation génétique des Philistins ne va pas modifier leur culture, clairement identifiable pendant des cinq siècles, jusqu'à la destruction / déportation des élites philistines par les Babyloniens en 604 ACN. Ce peuple philistin mêlé aux Cananéens Israélites, va se fondre au monde hellénistique à partir du 4e siècle ACN et rester grec de langue jusqu’à la conquête arabe au 7e siècle PCN, et même longtemps après. Certes mais quel rapport avec le métissage ? Il est dans la Bible, ce concentré de métissage culturel. Ecrite par strates entre le 7e siècle et le 1e siècle avant JC, elle comporte des influences diverses et notamment grecques. Une influence hellénistique tardive via notamment l'extraordinaire diaspora juive en Egypte Ptolémaïque ? Certes. Mais qui sait si le mythe de Samson inspiré d’Hercule et le mythe de David et Goliath inspiré d’Homère, ne sont pas venus aux Hébreux de Jérusalem via les Philistins hellénisés de Gaza ?

Pour finir, quittons la cité de Gaza et revenons à Jérusalem, petit village israélite isolé au 10e siècle ACN. L’identité israélite naissante est-elle ethnique ? Non. Les chefferies de Juda (Judée) et de Cisjordanie (Israël qui deviendra Samarie) construisent leur identité autour de généalogies tribales similaires ou qu’on va rapprocher. Autour d’une langue hébraïque aussi mais qui n’est pas encore ou si peu écrite (et qui sera remplacée à l’époque Perse par l’araméen venu de Syrie). Autour d’une vénération commune également, celle du dieu « Yhwh », Yahvé avec des voyelles, une divinité fonctionnelle de la nuée dans ce pays qui manque d’eau.

Mais ce Dieu marié à la Déesse Asherah, n’est absolument pas un Dieu unique puisque les Israélites sont polythéistes comme leurs voisins philistins et comme tous les peuples du Levant.

Pas d’identité fondée sur une unité ethnique alors ? Non. Pas plus que pour les Philistins de Gaza. L’élément originel cananéen du peuple d’Israël s’est métissé au Sud, avec les bédouins du Néguev, au Nord avec les Phéniciens et les Araméens et à l’Ouest avec les Philistins.

Cette origine métisse du peuple d’Israël est probablement à l’origine de l’obsession endogamique aux relents racistes qu’on retrouvera dans la Bible, ce livre qui va construire une identité nationale et religieuse israélienne sur une saga passionnante mais fausse. On ne répétera jamais assez que la Torah est, comme le Coran, un roman nationaliste postérieur de plusieurs siècles aux événements réels. Et les évènements réels disent que Gaza et Jérusalem viennent du même monde et des mêmes peuples.

Comme le symbolise cette image de Samson et Dalila tiré d’un Grand opéra de Saint-Saëns ou de Haendel. Bon samedi les gens et n’oubliez pas : les lueurs d’espoir viennent de l’histoire …

Voici ma réponse :

Monsieur,

Votre analyse est partiale et réductrice ! Cela peut se comprendre, puisque votre texte semble être inspiré par les écrits de Mr Israel Finkelstein qui est un archéologue biblique « minimaliste ». Ce qui signifie que cet archéologue ne considère pas le récit biblique comme étant fiable et digne de foi. Venant de la part d'un scientifique, c'est regrettable, car il se prive ipso facto d'une source textuelle majeure. Mais, il est bien connu que les textes bibliques sont souvent relégués au placard dans les milieux académiques. Drôle d'attitude pour des gens qui prétendent être « ouverts » à la vérité historique.

Reprenons votre texte :

Vous opposez la « ville » de Gaza au « village » de Jérusalem, mais à l'époque du roi David, dont vous semblez nier l'existence, la cité de Gaza, une des cinq cités des Philistins, n'était pas plus grande que Jérusalem.

La cité de Jérusalem (l'ancienne Jébus des Cananéens) fut prise de force par le roi David vers l'an 1000 av. J.-C. C'était une citadelle fortifiée dont David fit sa capitale. Gaza et Jérusalem étaient comparables en taille, excepté que la Cité de David était bâtie sur une colline, alors que Gaza était installée sur le littoral Levantin.

Mr Finkelstein affirmait que l'existence de ce roi était mythique ! Cependant, plusieurs découvertes archéologiques récentes attestent le contraire :

La stèle de Tel Dan, retrouvée en trois fragments entre 1993 et 1994 mentionne « la maison de David ». Cette pierre fut gravée par le roi d'Aram Hazaël après sa guerre contre Israël en - 840. L'inscription mentionne aussi Joram (852-841), fils d'Achab et Achazyahu (Ochoziaz), de la maison de David (842-841), qu'il aurait tué. (Le responsable du double meurtre serait plutôt Jéhu, comme indiqué dans la Bible en II Rois 9). Plus tard, la stèle avait été réutilisée par les Israélites comme pierre de pavement à Tel Dan. (Cette découverte n'est pas un faux, car retrouvée in situ par les archéologues).

La stèle de Mesha, datée de – 830 est une autre inscription mentionnant également « la maison de David ».

Certes, il y a peu de découvertes mentionnant directement le roi David ou son fils Salomon, mais comment se fait-il alors que bon nombre de leurs successeurs, dont l'existence est confirmée par l'archéologie, se soient réclamés descendants de la « Maison de David » ?

Bien sûr qu'il y a eu des unions entre les Israélites et les citoyens d'autres peuples ; ce qui est courant dans toutes les civilisations et à toutes les époques. Cela est d'ailleurs confirmé par l'Ecriture. Mais cette mixité ne fut pas aussi importante que vous le dites, car les « païens » qui rejoignaient le peuple d'Israël devaient suivre les coutumes et les règles religieuses propres à l'ancien Israël (ce qui n'est pas évident lorsque l'on connait les règles de la Torah). De ce fait, ces gens s'intégraient au peuple d'Israël avec une certaine difficulté.

C'est ainsi que le peuple d'Israël d'aujourd'hui est constitué de gens de tous horizons ! D'abord, des descendants des tribus de Juda, de Benjamin, de Siméon et des Lévites (la classe sacerdotale). Ensuite, des membres des autres tribus d'Israël qui se sont joints à eux, après la conquête assyrienne des tribus du nord en – 722. Enfin, il y a un certain nombre d'étrangers qui se sont rangés aux côtés du peuple juif après le retour d'exil de Babylone. N'oublions pas non plus ces milliers de Falashas descendants des unions entre Israélites et Ethiopiens à l'époque de Moïse, et plus tard, lors des échanges entre les citoyens de la reine de Saba et ceux du roi Salomon. Ces Falashas éthiopiens sont la preuve vivante de ce fait historique, car leur judaïsme est préexilique.

Ce que je veux dire, et a contrario de votre insistance sur les preuves ADN des uns et des autres, c'est qu'il ne s'agit pas ici d'une histoire de race, mais plutôt de choix culturel, de coutumes et de religion.

Il est vrai que les Israélites se sont installés principalement sur les hautes terres de Judée et Samarie vers le XIIIe siècle avant J.-C. Mais, ils étaient déjà présents dans tout le pays depuis la conquête éclair de Josué vers 1406 av. J.-C. ! Et, c'est en raison de l'invasion des Philistins, s'ils ont préféré se regrouper sur les Hautes Terres.

Oui, les Philistins étaient meilleurs guerriers et ils étaient plus raffinés que les Israélites, mais ils sacrifiaient aussi leurs nouveau-nés à leur abominable divinité et ils vivaient dans la débauche, ce que la Torah (le Pentateuque) interdisait formellement.

Les Israélites ne sont pas des Cananéens, comme le pense Mr Finkelstein ! Les Apirous (parfois orthographiés Habirous) mentionnés dans les tablettes cunéiformes de Tel el-Amarna sont des gens qui étaient en train d'envahir Canaan au début du règne d'Aménophis IV. Ces lettres d'El-Amarna décrivent des rois cananéens aux abois demandant au pharaon de l'aide pour combattre ces envahisseurs. Canaan était alors sous protectorat égyptien. Et visiblement, ni Aménophis ni son fils, Toutankhamon, ne sont intervenus.

Je vous invite à consulter le compte-rendu des fouilles archéologiques de Bryant Wood concernant la destruction de Jéricho datée de cette époque.

Ces Apirous ne sont rien d'autre que ces Israélites sortis 40 ans plus tôt d'Egypte !

Certains égyptologues demeurent encore sceptiques quant à la présence des Hébreux en Basse-Egypte. Et pourtant ! Qui sont ces Hyksôs, appelés aussi « Pasteurs étrangers » ou « Pasteurs asiatiques » par les Egyptiens ?

Les Hyksôs sont arrivés en Egypte vers 1730 av. J.-C. pour s'installer à l'est du Delta du Nil où leurs troupeaux pouvaient se rassasier d'une herbe abondante. Ces gens ont prospéré au point de devenir une menace pour les nouveaux dirigeants égyptiens du Nouvel Empire. Une partie des Hyksôs a été chassée vers – 1570, tandis qu'un reste est tombé en esclavage, jusqu'à sa délivrance lors de l'Exode (un second exode, dont le prêtre égyptien Manéthon a fait écho).

Les Hyksôs regroupaient plusieurs peuples de bergers venus de l'Est, dont des descendants d'Esaü, de Moab, d'Edom et de Jacob. Ne trouvez-vous pas étonnant que l'on ait mis au jour un cartouche avec l'inscription « Yacoub-Har » traduit aussi « Yacoub-El » ?

Les descendants de Jacob, faisant partie des Hyksôs, sont devenus les Habirous des textes anciens. Ces gens sont tout simplement les Israélites !

Je vous invite à consulter les travaux de l'archéologue autrichien Manfred Biatak : Avaris, The Capital of the hyksos, Recent Excavations at Tell el-Dab'a. Publié par le British Museum Press, London, 1996.

Malheureusement, les enfants d'Israël n'ont pas toujours été fidèles à l'alliance conclue au mont Horeb ni à l'enseignement des prophètes ; la Bible le confirme. Et c'est souvent pour cette raison qui leur est arrivé des malheurs ! (Voir le livre du Deutéronome, chapitre 28).

Mais, la Bible n'est absolument pas raciste et surtout pas obsédée sur l'origine raciale d'un peuple ou l'ADN d'une autre ethnie.

Par contre, son enseignement met en garde les croyants au sujet des mariages entre personnes croyantes et non-croyantes. Si cela n'a plus beaucoup de sens de nos jours, vous devez bien comprendre que dans l'Antiquité les pratiques païennes étaient parfois abominables (sacrifices de nouveau-nés, débauches sans limite, beuveries, prostitution sacrée, etc).

La Bible, qui englobe la Torah, n'est pas un livre nationaliste, comme vous l'écrivez : elle s'adresse à tous les êtres humains, mais nombreux la rejettent par orgueil, par ignorance ou tout simplement parce qu'elle nous révèle notre nature humaine profonde, et ça, on n'aime pas trop !

Pour conclure, permettez-moi de vous dire : Non ! Gaza et Jérusalem ne viennent pas du même monde, mais le jour viendra où la paix sera établie entre ces deux mondes. Une paix que l'homme n'est pas capable d'établir lui-même.

Salutations

samedi 7 octobre 2023

Attaque surprise sur Israël !

Mes amis, ce qui se passe en ce moment en Israël est grave, très grave !

A l'heure où j'écris ce petit mot, il y a déjà une centaine de victimes, sans compter les blessés et les Israéliens capturés par les terroristes du Hamas.

Il est évident que l'Etat d'Israël ripostera durement à cette agression surprise, perpétrée un jour de shabbat, qui clôture en plus la fête de Souccot avec la célébration de Simhat Torah.

Je peux me tromper, et je l'espère même, mais j'ai le sentiment que cette agression sera suivie d'une riposte très dure qui pourrait tout aussi bien déboucher sur un conflit beaucoup plus important.

Ce conflit, qui pourrait impliquer d'autres pays ennemis d'Israël, sera-t-il le déclencheur de cette fameuse "Semaine de Daniel" dont plusieurs parlent depuis des années ? 

Veillons mes amis, et prions pour ceux et celles qui appartiennent au Dieu d'Israël dans le pays, et pour que les otages soient libérés rapidement.

Jacquy

Des roquettes tirées depuis Gaza en direction d'Israël,
le 7 octobre 2023. (Crédit : Saïd Khatib/AFP)

mardi 12 septembre 2023

Bonne fête de l'Acclamation 2023

Je vous souhaite à tous et à toutes une excellente Fête de l'Acclamation, appelée aussi "Fête des Trompettes" ce vendredi 15 septembre 2023. En nous rappelant que cette solennité célèbre anticipativement la seconde venue du Seigneur Yéchoua.



Voici une vidéo d'introduction d'une émission du pasteur messianique Amir Tsarfati. Bonne écoute.


samedi 12 août 2023

dimanche 21 mai 2023

A qui appartient le symbole de l'arc-en-ciel ?

Savez-vous qu'il y a de plus en plus de croyants qui estiment que le drapeau arc-en-ciel du mouvement LGBTQ est une usurpation d'un symbole biblique très ancien ?

C'est ainsi que certains d'entre eux désirent réhabiliter ce signe divin qui fut donné à l'humanité après le Déluge.

«13 Je place mon arc dans les nuages ; il sera un signe qui rappellera l'engagement que j'ai pris à l'égard de la terre.14 Chaque fois que j'accumulerai des nuages au-dessus de la terre et que l'arc-en-ciel apparaîtra,15 je penserai à l'engagement que j'ai pris envers vous et envers toutes les espèces d'animaux : il n'y aura jamais plus de grande inondation pour anéantir la vie.16 Je verrai paraître l'arc-en-ciel, et je penserai à l'engagement éternel que j'ai pris à l'égard de toutes les espèces vivantes de la terre. » (Gen. 9 : 13-16).

Un signe céleste :

L'arc-en-ciel est un phénomène somme toute assez banal qui émerveille néanmoins toujours ses spectateurs.

Il apparaît habituellement dans le ciel, lorsque que le soleil éclaire les gouttes de pluie tombant à l'opposé des rayons lumineux.

Ce phénomène, à la fois visuel et météorologique, résulte de la dispersion de la lumière blanche et de la réfraction des rayons lumineux à travers les gouttes d'eau de l'atmosphère. Il se compose de deux parties : un arc principal et un arc secondaire plus atténué.

Les couleurs de l'arc principal sont, de l'extérieur vers l'intérieur, le rouge, l'orangé, le jaune, le vert, le bleu, l'indigo et le violet, mais ces sept couleurs se déclinent aussi en une infinité de nuances difficiles à percevoir à l'œil nu.

Un symbole divin pour l'humanité

Le mouvement LGBTQ n'est pas le seul à utiliser l'arc-en-ciel comme bannière de rassemblement pour ses membres. L'ASBL «Arc-en-ciel», qui organise notamment la collecte et la distribution d'aides alimentaires pour les enfants défavorisés en Belgique, n'a bien sûr rien à voir avec le mouvement précédent, mais il affiche pourtant les mêmes couleurs.

Si les membres de la communauté LGBTQ considèrent ce symbole comme leur appartenant, les croyants, qui basent leur foi sur la Bible, ne sont pas du même avis, et ils voient souvent cette appropriation comme une usurpation pur et simple d'un signe divin qui avait été donné à tous les êtres vivants (humains et animaux) et pas seulement à une petite partie de l'humanité.

« 17 Et Dieu le répéta à Noé : « L'arc-en-ciel est le signe de l'engagement que j'ai pris à l'égard de tous les êtres qui vivent sur la terre. » (Gen. 9 : 17).

Il faut savoir aussi que l'arc-en-ciel fait partie des attributs du Trône céleste :

« La lumière environnante ressemblait à celle de l'arc-en-ciel qui resplendit en un jour de pluie. C'était le reflet de la glorieuse présence du Seigneur. A cette vue, je tombai la face contre terre. Alors j'entendis quelqu'un me parler. » (Ezékiel 1 : 28).

« 2 Aussitôt, l'Esprit se saisit de moi. Et là, dans le ciel, se trouvait un trône. Sur ce trône quelqu'un siégeait ; 3 il avait l'éclat resplendissant de pierres précieuses de jaspe et de sardoine. Le trône était entouré d'un arc-en-ciel qui brillait comme une pierre d'émeraude. » (Apoc. 4 : 2-3).

Sans vouloir fustiger le mouvement LGBTQ, il existe plusieurs passages dans la Bible qui encouragent les membres de cette communauté à changer leur mode de vie diamétralement opposé à la volonté du Créateur pour adopter un comportement en accord avec l'enseignement des Ecritures.

« Mais Dieu ne tient plus compte des temps où les humains étaient ignorants, mais il les appelle maintenant tous, en tous lieux, à changer de comportement. » (Actes 17 : 30).

«Une femme ne doit pas porter des vêtements d'homme, ni un homme des vêtements de femme. Le Seigneur votre Dieu a en horreur ceux qui agissent ainsi.» (Deut. 22 : 5).


«Vous ne devez pas coucher avec un homme comme on couche avec une femme ; c'est une pratique monstrueuse. » (Lév. 18 : 22).

« C'est pourquoi Dieu les a abandonnés à des passions honteuses. Leurs femmes elles-mêmes changent les relations naturelles en des relations contre nature. 27 De même, les hommes abandonnent les relations naturelles avec la femme et brûlent de désir les uns pour les autres. Les hommes commettent des actions honteuses les uns avec les autres et reçoivent ainsi en eux-mêmes la punition que mérite leur égarement. » (Rom. 1 : 26-27).

« Le Seigneur ne tarde pas à réaliser sa promesse, comme certains le pensent. Mais il use de patience envers vous, car il ne veut pas que qui que ce soit aille à sa perte ; au contraire, il veut que tous aient l'occasion de se détourner du mal. » (II Pierre 3 : 9).

(Vidéo supprimée en raison de l'absence d'autorisation du pasteur messianique américain Schneider)


Mai 2023
Jacquy 

vendredi 21 avril 2023

"The Temple revealed" de Christian Widener

Cher(e)s lecteurs et lectrices, permettez-moi de vous présenter un livre remarquable dont je viens de terminer la lecture.

Si vous êtes intéressés par tout ce qui concerne le Temple de Jérusalem, vous l'apprécierez, sans aucun doute, comme ce fut le cas pour moi.

''The Temple revealed'' (Le Temple révélé) est une étude approfondie et argumentée sur la recherche de l'emplacement exact des deux temples qui se sont succédé sur le mont Moriah à Jérusalem.

Ce livre, écrit en anglais, mériterait d'être traduit en français. Cependant, il n'est pas nécessaire d'être un parfait anglophone pour le comprendre. Quoique mon niveau d'anglais soit moyen, je n'ai pas rencontré de difficulté majeure à le lire.

L'auteur

Le Dr Christian Widener est un ingénieur américain vivant dans le Dakota du Sud avec son épouse et leurs quatre enfants. Cet homme, croyant et impliqué dans sa congrégation, reconnaît lui-même qu'il n'est ni archéologue ni historien.

Cependant, de par son métier, Christian Widener est habitué aux contraintes de la rigueur scientifique. Ainsi, il a étudié ce sujet minutieusement avec une démarche logique, pendant plusieurs années, avant d'arriver à la conclusion évidente que l'emplacement du premier et du second temples devait se trouver au nord du Dôme du Rocher, juste dans l'alignement de la Porte Dorée toujours en place aujourd'hui. Les nombreux indices archéologiques et historiques qu'il révèle dans son ouvrage confirment cette hypothèse.

Un autre chercheur nommé Asher S. Kaufman était déjà convaincu de ce lieu, il y a plusieurs années. Par conséquent, le résultat des recherches menées par Christian Widener me conforte dans l'espoir de voir bientôt les fondations du Temple mises au jour et la prophétie de sa reconstruction enfin réalisée.

Le livre est disponible chez Amazon : https://www.amazon.com/Temple-Revealed-Location-Jewish-Hidden/dp/0578749874

Bonne lecture à tous et toutes et merci au Dr Christian Widener pour cet ouvrage que beaucoup attendaient.

Jacquy

vendredi 31 mars 2023

Inquiétude chez les Juifs messianiques

 Une vidéo émouvante

En visionnant récemment une vidéo de la chaîne messianique ''One for Israel Ministry'', j'ai été à la fois ému et surpris par le contenu de l'interview présentée.

Emu, parce que j'ai appris que les assemblées messianiques établies aujourd'hui en Israël craignaient de voir leur liberté d'action et de parole s'amenuiser, si le projet de réforme judiciaire en Israël était adopté.

Ensuite, j'ai été surpris de voir à quel point certains Juifs religieux avaient une aversion viscérale et un réflexe de rejet immédiat, à la seule évocation du nom Yéchoua (Jésus). Quelques-uns essayant même d'empêcher la diffusion de l'évangile en Terre sainte par les Juifs messianiques.

Comment en est-on arrivé là ?

Cette attitude radicale d'opposition à l'évangile (bonne nouvelle) peut paraître étrange, d'autant plus que Yéchoua n'a jamais inventé aucune religion !

Il est né Juif, d'une mère juive (Myriam), et il a été circoncis le huitième jour, comme la loi le demande. Ensuite, il a vécu comme un Juif de son époque en respectant fidèlement la loi mosaïque et en participant aux fêtes religieuses mentionnées dans la Torah.

« Une semaine après, le moment vint de circoncire l'enfant ; on lui donna le nom de Jésus, nom que l'ange avait indiqué avant que sa mère devienne enceinte.» (Luc 2 : 21).

« Un autre jour de shabbat, Jésus entra dans une synagogue et se mit à enseigner. (...) » (Luc 6 : 6).

« Quand ses frères se furent rendus à la fête [de Souccot], Jésus y alla aussi, mais sans se faire voir, en secret. » (Jean 7 : 10).

Bien sûr, nous savons que de nombreux Juifs ont été persécutés tout au long de l'Histoire par des soi-disant ''chrétiens''. Rappelons-nous des massacres perpétrés par les Croisés au Moyen Âge, des conversions forcées sous l'Inquisition ou la Shoah organisée par des soldats portant sur la boucle de leur ceinturon l'inscription ''Gott mit uns'' (Dieu avec nous). Or, tous ces gens qui ont commis ces crimes odieux prétendaient pour la plupart être ''chrétiens'' ! Mais pensez-vous vraiment qu'ils l'étaient ? ...

Il n'est donc pas étonnant que cela suffise à certains Juifs religieux pour rejeter unilatéralement le christianisme et par la même occasion le Messie Yéchoua.

Par empathie, je peux comprendre leur réaction, mais à ceux qui me liront, je peux aussi leur assurer formellement que le Nouveau testament n'a jamais, au grand jamais, ordonné tous ces crimes antisémites.

C'est la méchanceté, la bêtise et la jalousie des hommes alimentées par l'Ennemi qui sont à l'origine de toute cette confusion et cette haine.

Que vous lisiez la Bible hébraïque ou celle complétée par le Nouveau testament, les deux commandements les plus importants sont, et ont toujours été depuis le mont Horeb :

« Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ?

Jésus lui répondit: ''Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et de tout ton esprit''. C'est là le commandement le plus grand et le plus important. » (Matt. 22 : 36-38).

« Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » (Deut. 6 : 5).

« Et voici le second commandement, qui est d'une importance semblable: ''Tu dois aimer ton prochain comme toi-même''. Toute la loi de Moïse et tout l'enseignement des prophètes dépendent de ces deux commandements. » (Matt. 22 : 39-40).

« ... Chacun de vous dois aimer son prochain comme lui-même. Je suis le Seigneur. » (Lév. 19 : 18).

Une crainte compréhensible

De toute évidence, le judaïsme rabbinique craint de voir disparaître l'identité juive dans le futur, ainsi que le caractère juif de l'Etat d'Israël, en raison du prosélytisme évangélique en Terre sainte et de la conversion d'un certain nombre de Juifs au christianisme.

Certes, cette crainte peut se justifier, si ce christianisme est celui qui prévaut dans notre monde actuel ! Un christianisme qui a apostasié depuis le concile de Nicée en 325 de notre ère en substituant au repos du septième jour le dimanche, qui a supprimé toutes les fêtes bibliques pour les remplacer par la Noël et toutes ces fêtes venues du monde païen, ou pour croire que l'Esprit saint est la troisième personne d'une trinité divine (voir : ''La Bible enseigne-t-elle la Trinité ?'').

Là, permettez-moi de vous dire que je comprends l'appréhension des rabbins !

N'en déplaise à certains, mais le christianisme authentique, celui du premier siècle de notre ère, n'est pas celui qui est pratiqué majoritairement aujourd'hui !

Les premiers croyants messianiques, Juifs et non-Juifs, respectaient le shabbat et les sept fêtes mentionnées dans la Torah. Ils mangeaient kasher et ils se rendaient même au Temple à Jérusalem pour prier.

« Un après-midi, Pierre et Jean montaient au Temple pour la prière de trois heures. » (Actes 3 : 1).

Quant aux non-Juifs, qui se convertissaient à cette époque-là, ceux-ci renonçaient à leurs anciennes traditions païennes pour respecter le shabbat et les fêtes bibliques. Ils mangeaient également kasher, mais ils n'étaient pas tenus de se circoncire.

« Chaque jour de shabbat, Paul prenait la parole dans la synagogue et cherchait à convaincre aussi bien les Juifs que les Grecs. » (Actes 18 : 4).

« Si un homme était circoncis lorsqu'il a reçu l'appel de Dieu, il ne doit pas chercher à supprimer le signe de la circoncision; si un homme était incirconcis lorsqu'il a reçu l'appel de Dieu, il ne doit pas se faire circoncire. Être circoncis ou ne pas l'être n'a pas d'importance : ce qui importe, c'est d'obéir aux commandements de Dieu. » (I Cor. 7 : 18).

A vous, les Juifs religieux, n'ayez crainte ! Les Juifs messianiques restent Juifs à part entière. Ils gardent les traditions juives et sont attachés à la Terre d'Israël. S'ils ont l'espérance dans la venue du Messie Yéchoua, cela ne les empêche pas de conserver leur identité juive pleine et entière. Le judaïsme rabbinique n'est-il pas également dans l'attente de l'arrivée d'un Messie ?

Quant à nous, non-Juifs, qui avons rejoint ce véritable christianisme (celui des débuts), nous avons fait « table rase » de toutes ces fausses doctrines dont nous avions hérité. Nous gardons également le shabbat, les fêtes bibliques et les règles alimentaires de Lévitique 11, parce que la loi royale n'a jamais été abolie !

« Ne pensez pas que je sois venu pour supprimer la loi de Moïse et l'enseignement des prophètes. Je ne suis pas venu pour les supprimer mais pour leur donner leur véritable sens. » (paroles de Yéchoua, Matt. 5 : 17).

Le livre de l'Apocalypse décrit deux groupes de gens qui ressusciteront, ou qui seront changés pour ceux qui seront en vie à ce moment-là, à la fin. L'un est constitué de 144 000 Israélites et l'autre groupe d'une multitude de gens venus des nations.

L'origine de ces gens est évidente ! Les 144 000 sont des Juifs et des descendants des tribus d'Israël qui sont restés fidèles à l'Alliance sainte.

Quant à la grande foule, il s'agit de gens issus de toutes les nations qui ont été rachetés, puis qui ont été baptisés dans la vraie foi. (voir Apocalypse, chapitre 7).

Conclusion

Alors, chers amis messianiques, je rejoins tous ceux et celles qui vous soutiennent par la prière pour qu'il ne vous soit fait aucun tort. Mais, permettez-moi de vous exhorter à ne pas vous laisser séduire ni tromper par les traditions païennes et les fausses doctrines d'un christianisme dévoyé !

Article également publié sur "Ops & Blogs" du Times of Israel :

https://frblogs.timesofisrael.com/inquietude-chez-les-juifs-messianiques/


Pessah sameah 
Jacquy

vendredi 17 mars 2023

Symboles troublants !

 Un symbole fort des Etats-Unis

Je pense que tout le monde sait où se trouve la célèbre statue de la Liberté ? Haute de près de cent mètres, piédestal y compris, elle se dresse fièrement sur Liberty Island au sud de Manhattan, où elle accueille les immigrants et voyageurs arrivant à New York par bateau. (Je vous épargne bien sûr les détails techniques de cette œuvre monumentale que vous trouverez sur Wikipédia).

La statue, conçue et réalisée par Auguste Bartholdi, et Gustave Eiffel pour la structure métallique intérieure, avait été offerte aux Etats-Unis par la France en signe d'amitié et pour célébrer le centenaire de la Déclaration d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique en 1886.

Selon Bartholdi, l'œuvre était censée représenter ''la Liberté éclairant le monde'', d'où la torche ''enflammée'' portée à bout de bras par la femme statuaire et la couronne radiée constituée de sept pointes à l'image des ''Sept continents'' et des ''Sept océans''.

Mais, peu de gens savent ce que représente vraiment cette statue et quelle est la signification des attributs qui lui sont attachés.

C'est dans le panthéon gréco-romain que nous trouverons l'explication de tous ces symboles :

Dans l'Antiquité, la divinité qui apportait la lumière aux hommes s'appelait Diana Lucifera, qui signifie ''Diane portant la lumière'', du latin : lux (lumière) et ferre (porter). Sur les monnaies romaines, elle était représentée portant une torche enflammée pour éclairer les hommes. Or, nous savons que le premier nom de Satan était précisément Lucifer, c'est à dire : ''Porteur de lumière''. La Bible nous dit d'ailleurs, qu'il peut paraître comme un ange de lumière !

« Il n'y a là rien, d'étonnant, car Satan lui-même est capable de se déguiser en ange de lumière. » (II Cor. 11 : 14).

D'autre part, le choix d'une femme pour représenter la statue fut inspiré par la déesse romaine Libertas, dont l'équivalent grec est Eleuthéria. C'est pour cette raison qu'elle porte une stola à la romaine.

Mais, étonnamment, ce n'est pas le bonnet phrygien qui a été choisi comme couvre-chef, pourtant symbole de la liberté depuis l'Antiquité, mais plutôt la couronne radiale qui est un attribut solaire gréco-romain évident. Les pointes (ou cornes) de la couronne représentant les rayons du soleil.

C'est ce diadème radié que porte Hélios, le dieu grec du soleil. Les empereurs romains arboraient également cette couronne radiée à certaines occasions pour montrer leur attachement à la divinité solaire, et au dieu Mithra, dont le culte de Sol invictus (le soleil invaincu) fut officiellement instauré à Rome en 274 ap. J.-C. par l'empereur Aurélien.

C'est ce même Mithra qui était célébré le 25 décembre comme étant né dans une grotte ! Rappelons aussi que le soleil était honoré le premier jour de la semaine que nous appelons aujourd'hui dimanche ou Sunday et Zondag chez nos voisins britanniques et Allemands, et qui signifie ''jour du soleil'' !

Ne soyons donc pas surpris de trouver à travers les pages de la Bible des descriptions de symboles déjà utilisés dans l'Antiquité pour illustrer des prophéties futures. C'est ainsi qu'il est question d'une bête (symbolique) portant dix cornes dans le livre de l'Apocalypse au chapitre 13 et 17.

Le symbole de l'Europe

L'Europe n'a certainement rien à envier aux U.S.A. en matière de représentations allégoriques. Cependant, si la valeur numérique des lettres qui forment le nom Europe en grec (Εὐρώπη) ne totalise pas 666 comme certains l'ont crû, la représentation très ancienne du mythe fondateur de l'Europe (L'enlèvement d'Europe) est bien celle d'une princesse phénicienne enlevée par Zeus métamorphosé en taureau ; c'est à dire une femme montant une bête comme cela est décrit dans Apocalypse 17 : 3.

Ainsi, en grec ancien et moderne, nous avons : Εὐρώπη (Eurṓpē) qui totalise : 5 + 400 + 100 + 800 + 80 + 8 = 1 393.

Et on obtiendrait la valeur 666 en remplaçant le E (Epsilon) par Eta au début du nom et en changeant ώ (Oméga) par Omicron. Ce qui donnerait : 8 + 400 + 100 + 70 + 80 + 8 = 666. Mais ce calcul est incorrect, puisque le nom Europe en grec est bien celui écrit ci-dessus.

Un autre symbole interpellant est celui du Siège du Parlement européen à Strasbourg. Ce bâtiment, qui a la forme d'une immense tour, a manifestement été inspiré par les différentes représentations de la ''Tour de Babel'' peintes par plusieurs artistes, dont Pierre Brueghel l'Ancien.

On pourrait s'étonner du choix de nos contemporains de vouloir souvent utiliser des symboles issus du monde païen et cela malgré la connotation négative qui leur est attachée. Cela nous rappelle simplement que notre monde est toujours dirigé, jusqu'à présent, par le Malin !

« Le diable l'emmena encore sur une très haute montagne, lui fit voir tous les royaumes du monde et leur splendeur, et lui dit : - Je te donnerai tout cela, si tu te mets à genoux devant moi pour m'adorer.

Alors Jésus lui dit : - Va-t'en, Satan ! Car l'Ecriture déclare : ''Adore le Seigneur ton Dieu et sers-le, lui seul.'' » (Matt. 4 : 8-10).

Crédit photos :

Fig. 1. Reagan White House Photographs, 1/20/1981, domaine public,

Fig. 2. Diana Lucifera au revers d'une monnaie romaine,

Fig. 3. Monnaie de l'empereur romain Gordien III, collection privée,

Fig. 4. Pièce de 2 euros représentant le mythe de l'enlèvement d'Europe au revers.


Mars 2023
Jacquy

mardi 24 janvier 2023

Une petite anecdote en partage

Une fois n'est pas coutume, je voudrais vous faire part d'une expérience étrange dont j'ai été témoin vers la fin de l'été 2022.

Vers onze heure ou midi d'un jour de la semaine, j'étais dans mon jardin, prêt à rejoindre ma maison située à une quarantaine de mètres de là pour déjeuner en compagnie de mon épouse.

Comme à mon habitude, j'ai jetté un dernier coup d'oeil sur le ciel pour observer les oiseaux et plus spécialement un couple de milans royaux revenu depuis quelques années dans nos contrées. Leurs vols acrobatiques remarquables sont toujours une attraction dont on ne se lasse jamais.

Mais, cette fois, c'est à un autre spectacle étonnant que j'ai assisté.

En portant mon regard vers le nord-ouest, j'ai remarqué l'aspect étrange d'un nuage qui avait distinctement la forme d'une branche de palmier légèrement courbée vers la droite.

J'ai immédiatement pensé qu'il s'agissait d'une formation nuageuse créée par le vent donnant ainsi à ce nuage cette forme évocatrice tout à fait inattendue. Cependant, les autres nuages environnants étaient restés normaux et banals !

Puis, après quelques minutes, un point lumineux s'est développé vers le centre du nuage, précisément sur la tige de cette branche.

J'ai alors songé à regagner la maison rapidement pour saisir mon appareil photo, mais par crainte de voir disparaître le phénomène, je suis resté sur place en admirant simplement une scène que je n'oublirai probablement jamais.

Le point lumineux s'est alors agrandi en rayonnant de toute part et en devenant presque éblouissant, tandis que la branche elle-même s'étirait harmonieusement vers le haut du ciel. C'était vraiment magnifique à voir !

Le phénomène a finalement disparu en se désagrégeant lentement au bout d'une vingtaine de minutes, mais j'en garderai assurément un excellent souvenir car, d'une certaine façon, ce signe fut très positif.

En effet, quelques semaines auparavant, j'avais pris une bonne résolution personnelle, et ce signe fut véritablement pour moi un encouragement à persévérer dans le choix que j'avais fait.

Mais, ceux qui me connaissent savent que je ne suis ni mystique ni visionnaire. Je suis plutôt même cartésien et je pense toujours qu'il s'agissait, non pas d'une vision ou d'une apparition quelconque, mais plutôt d'un phénomène rare de formation nuageuse exceptionnelle. Quant à ce point lumineux tout aussi étrange, je crois qu'il s'agissait de la réflexion du soleil sur la branche nuageuse.

Je pense néanmoins que le Seigneur peut nous donner quelquefois des signes pour nous faire avancer ou pour nous encourager, mais aussi pour nous avertir. Je le remercie donc, car à chaque fois que j'ai un moment de découragement, je me souviens de ce signe qui m'incite à garder la résolution que j'ai prise.

Du reste, il faut savoir que le palmier, ses branches et ses fruits, les dattes, sont souvent mentionnés dans la Bible (Ps. 92 : 13 ; Cant. 7 : 7 ; Juges 4 : 4-5 ; etc). Comme dans d'autres civilisations, la branche du palmier, la palme, symbolise la victoire, la justice et l'acclamation. Le palmier et la branche de palmier figurent notamment sur les anciennes monnaies juives. La palme compose le Loulav, le bouquet végétal exhibé lors de la fête de Souccot. Cette branche de palmier est toujours utilisée pour couvrir les toits des cabanes de Souccot comme dans le passé.

« cette fête doit être annoncée par une proclamation publiée dans toutes les villes, y compris Jérusalem ; la population est invitée à se rendre dans la montagne et à en ramener des branches d'oliviers cultivés et sauvages, de myrtes, de palmiers et d'arbres touffus pour s'en faire des huttes, comme cela est écrit. » (Néh. 8 : 15).

Les parois du Temple de Jérusalem étaient notamment décorées de palmes.

« Sur tous les murs du temple, dans les deux salles, on grava des motifs en relief, des chérubins, des palmes et des fleurs épanouies. » (I Rois 6 : 29).

Rappelons aussi que c'est avec des branches de palmiers que le Seigneur Yéchoua fut accuelli lors de son entrée solennelle à Jérusalem la veille de la Pâque.

« Tous prirent alors des branches de palmiers et sortirent de la ville pour aller à sa rencontre ; ils criaient : ''Gloire à Dieu ! Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur ! Que Dieu bénisse le roi d'Israël ! ''» (Jean 12 : 13).

Enfin, les membres réssuscités de la Grande foule acclameront le Seigneur avec des branches de palmiers, symboles de leur victoire.

« Après cela, je regardai encore et je vis une foule immense de gens que personne ne pouvait compter. C'étaient des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'Agneau, vêtus de robes blanches et avec des palmes à la main. » (Apoc. 7 : 9).


Janvier 2023
Jacquy

samedi 21 janvier 2023