Est-il encore nécessaire de révéler la véritable origine de la fête de Noël ?
En effet, la plupart des gens, pour autant qu'ils souhaitent s'informer, savent très bien que cette fête vient du paganisme et non de la Bible.
Le plus étonnant est que cette solennité est célébrée, aussi bien chez les chrétiens, pour lesquels elle représente l'anniversaire de la naissance (supposée) du Christ, que partout dans le monde où le christianisme est minoritaire.
Noël est sans aucun doute une des fêtes les plus populaires et les plus commerciales de notre monde moderne, et ce n'est certainement pas les commerçants qui me démentiront. Malgré ces temps de crise et d'incertitudes où nous vivons, les dépenses d'argent occasionnées par les ménages au moment des fêtes de fin d'année n'ont jamais été aussi importantes que ces dernières années. Et ce n'est certes pas sans raison que certains commerçants attendent avec fébrilité et impatience ce moment de l'année où ils pourront renflouer leur caisse et clôturer leur bilan de fin d'année en boni.
Mais, comment se fait-il que des centaines de millions de chrétiens de par le monde continuent à célébrer cette fête avec autant d'enthousiasme et de ferveur, alors qu'ils savent pertinemment bien qu'elle ne provient pas réellement du christianisme ?
La magie de Noël
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi cette fête avait autant de succès partout dans le monde ?
Dans l'hémisphère nord, d'où elle provient, en plus d'avoir acquis une symbolique religieuse prétendument chrétienne, elle représente la lumière, la chaleur et la convivialité, à un moment de l'année où il fait froid et sombre. Énormément de gens apprécient l'ambiance de Noël, avec ces marchés pittoresques, ces musiques douces et ces chants mélodieux, toutes ces décorations lumineuses, les cadeaux offerts, puis ce repas familial plantureux devant le feu ouvert à quelques pas du sapin magnifiquement décoré pour la circonstance.
Et pour se dédouaner de toute culpabilité, on s'intéresse soudainement aux déshérités et aux sans-abris auxquels on offre abris et repas chauds!
Reconnaissons que tout cela semble bien agréable, et quelque peu hypocrite.
Mais sommes-nous certains de la bienveillance et du bien-fondé de cette fête à priori si chaleureuse ?
Les origines païennes multiples de Noël
La fête de Noël, telle qu'elle est célébrée aujourd'hui, représente un véritable syncrétisme pagano-religieux. Son étymologie nous vient du Celte noio (nouveau) et hel (soleil) qui nous donnent « noël » (renaissance du soleil).
C'est en effet autour du solstice d'hiver, au moment de l'année où les jours sont les plus courts, que les anciens célébraient des rites de fécondité en l'honneur de Saturne, le dieu des semailles et de l'agriculture, afin que le soleil renaissant puisse faire germer les graines enfuies dans le sol.
Les Romains, héritiers des rites babyloniens, célébraient la fête des Saturnales du 17 au 24 décembre. Ces festivités étaient l'occasion de réjouissances, de beuveries et de ripailles qui se terminaient souvent par des orgies et des excès en tout genre. Toutes les classes sociales se mêlaient : les esclaves commandaient leurs maîtres et ceux-ci servaient leurs esclaves à table. Un roi de la fête était nommé pour l'occasion et la plus grande débauche régnait parmi les convives. Les maisons étaient décorées de houx et de branches de sapin (symboles d'éternité, car toujours verts). Puis à la fin de la fête, on offrait des cadeaux aux amis et dans la famille.
Une autre fête se superposait aux Saturnales. La fête de Brumalia qui avait lieu du 24 novembre au 25 décembre et qui était dédiée à Bacchus (le Dionysos grec), dieu du vin, de l'ivresse et des débordements sexuels. C'est, dit-on, Romulus lui-même qui l'instaura.
Dès le III et IVe siècle av. J.-C., une autre fête solaire fit son apparition et se propagea dans tout le bassin méditerranéen. Il s'agit du culte de Mithra, originaire de Perse, qui gagna très rapidement une grande popularité au sein de l'empire romain.
Le mithriacisme considérait le premier jour de la semaine (le dimanche) comme sacré et on célébrait la fête du Sol Invictus (le Soleil invaincu) en l'honneur de Mithra le 25 décembre par le sacrifice d'un taureau. Mithra était un jeune dieu solaire qui renaissait d'un rocher ou d'une grotte sous la forme d'un nouveau-né !
Cette fête, qui comportait une initiation par étapes, rencontra un très grand succès chez les légionnaires romains qui s'empressèrent de la diffuser dans tout l'empire.
C'est l'empereur soldat Aurélien qui l'instaura officiellement à Rome en 274 ap. J.-C.
Sol Invictus au revers d'une monnaie d'Aurélen |
« ... le 25 décembre, devenu officiellement à la fin du IIIe siècle le jour anniversaire du Soleil, Natalis Solis Invicti ... » (Extrait de Mithra et le Mithriacisme de la collection « Que sais-je ? », page 80).
Lorsque le christianisme devint la religion d'État de l'empire romain au IVe siècle, les pères de l'Église, incapables d'éradiquer tous ces cultes solaires et désireux de faire un grand nombre d'adeptes, furent contraints d'accepter ce paganisme qu'ils intégrèrent au christianisme.
Les autorités de l'Église, soutenues par l'empereur Constantin, décidèrent de substituer à la fête du Natalis Solis Invicti (naissance du Soleil invaincu) celle du Natalis Christi (la naissance du Christ). Cette fête du 25 décembre devint pour les chrétiens l'anniversaire de la naissance du Seigneur. Mais cette décision arbitraire et mensongère ne fit que confirmer l'apostasie de l'Église romaine.
En plus, le premier jour de la semaine, le dimanche, remplaça le shabbat biblique et devint le Dominica dies (Jour du Seigneur). Pour rappel, les langues germaniques ont conservé la racine d'origine de ce premier jour de la semaine : Sunday en anglais, Zondag en allemand et Sondag en néerlandais (Sun, Zon et Son signifiant soleil).
Tous les symboles attachés à la fête de Noël ont une origine païenne. Le gui, qui est un parasite, vient des Celtes, la bûche (Yule log) nous vient des pays scandinaves, tout comme le père noël (le dieu Odin), que les Anglo-saxons ont assimilé à Santa Claus (saint-Nicolas), et incarne ce fameux roi-bouffon des Saturnales romaines. Celui-ci n'étant rien d'autre que la représentation burlesque de Nimrod, le tyran babylonien et le roi du chaos. Puis, il y a le houx et le sapin, toujours verts, symboles de l'immortalité, qui ont une origine païenne très ancienne.
Le Seigneur n'est pas né un 25 décembre
Nous ne connaissons pas la date de naissance de notre Seigneur Yéchoua, et cela nous montre que le Tout-Puissant n'a jamais voulu que l'on célèbre son anniversaire.
Néanmoins, en se rapportant aux récits de la naissance du Seigneur dans les Écritures, on peut affirmer qu'il n'est certainement pas né en hiver, car lors de sa naissance les bergers paissaient encore leurs troupeaux sur les collines de Judée. Or, nous savons que la fête des Tabernacles, qui a lieu au début de l'automne, annonçait le début des pluies hivernales et la fin du pâturage du cheptel ovin :
« Dans cette même région, il y avait des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leur troupeau. » (Luc 2 : 8).
Qui se cache derrière la fête de Noël ?
La fête de Noël trouve ses origines bien avant la naissance de notre Seigneur Yéchoua.
Mes amis, ne participez pas aux « réjouissances » de Noël. En célébrant cette fête de la lumière, ... de la lumière éphémère et trompeuse, c'est Satan et ses démons que l'on fête.
Son premier nom n'était-il pas Lucifer, qui vient du latin fero (porter) et lux (lumière), signifiant « porteur de lumière » ?
« Il n'y a là rien, d'étonnant, car Satan lui-même est capable de se déguiser en ange de lumière. » (II Cor. 11 : 14).
N'est-il pas celui qui a séduit toute la terre ?
« L'énorme dragon fut jeté dehors. C'est lui le serpent ancien, appelé le diable ou Satan, qui trompe le monde entier. ... » (Apoc. 12 : 9).
Ne nous conformons pas aux coutumes et aux habitudes du monde mauvais dans lequel nous vivons :
« Ne vous conformez pas aux habitudes de ce monde, mais laissez Dieu vous transformer par un changement complet de votre intelligence. ... » (Rom. 12 : 2).
« N'allez pas vous associer avec des incroyants : ce ne sont pas des partenaires qui vous conviennent. Comment, en effet, ce qui est juste pourrait-il avoir à faire avec ce qui est mauvais ? Comment la lumière pourrait-elle être unie à l'obscurité ? Comment le Christ pourrait-il s'entendre avec le diable ? ... » (II Cor. 6 : 14-15).
Décembre 2011
Jacquy Mengal
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