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La Bible est-elle vraiment inspirée ? L'accomplissement de nombreuses prophéties et la découverte de nombreux vestiges archéologiques confirment son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir !
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible en français courant éditée par l'Alliance Biblique Universelle, 1983. Les commentaires anonymes et non signés ne seront plus publiés. Merci et bonne lecture. © Copyright 2009-2023 Tous droits réservés

mardi 22 décembre 2009

Le Temple de Dieu à Jérusalem, entre espérance et nécessité

Introduction

Pour de nombreux Juifs religieux et certaines congrégations évangéliques et messianiques, la réunification de la ville de Jérusalem en 1967 a fait naître l’espoir de la reconstruction d’un temple à l’emplacement même de ceux d'Hérode et de Salomon.
Et même si l’esplanade des mosquées, où s’élevaient autrefois les deux premiers temples, se trouve aujourd’hui sous le contrôle de la Wakf, (1) plusieurs organisations juives (2) se préparent activement en vue d'un rétablissement du culte cohanique qui devrait prendre place dans ce futur temple.

Bien sûr, une grande partie du monde musulman est opposée à ce projet, tout comme certains Chrétiens et même des Juifs qui n’acceptent pas non plus cette idée de la reconstruction d’un tel édifice.
En effet, si certains considèrent cette entreprise comme irréalisable à la vue des problèmes politico-religieux qu’elle pourrait susciter, d’autres estiment que la présence d’un temple à Jérusalem n’est absolument pas nécessaire à leur foi ni à leur vision de l’avenir.

Cependant, la question n’est pas tant de savoir si la reconstruction d'un temple est nécessaire ou pas, mais plutôt si, d’un point de vue prophétique, la Bible annonce bien la réalisation d’un tel projet !

Historique

L’histoire des temples de Salomon et d’Hérode a déjà fait l’objet d’une abondante littérature. (3) Nous nous contenterons donc de faire un résumé du récit de ce qui fut la Demeure du Seigneur sur terre.

C’est le roi David qui prépara la construction du Temple, en amassant de grandes quantités de matériaux en tous genres. Et bien qu’il pût établir les plans du Temple, la charge de réaliser l’ouvrage incomba à son fils Salomon (II Samuel 7 : 2-7 ; I Chroniques 22 ; 28 : 11-12 ; 29).

Ainsi, le Premier Temple fut construit sur le mont Moriah par le roi Salomon en 966 av. J.-C., soit la 4e année de son règne, 480 ans après la sortie d'Égypte (I Rois 6 : 1).
La construction dura sept années et c’est sur le modèle de la « Tente de Rencontre » ou « Tabernacle » qu’il fût bâti.
En plus du bâtiment principal et de ses annexes en pierre, différents éléments et objets de culte furent réalisés pour le service des prêtres (cuve et chariots en bronze, autel des holocaustes en pierre et divers ustensiles en argent et en or).

Ce culte du Temple consistait en différents types de sacrifices d’animaux et en offrandes comme du vin, de la farine et de l’huile. Des prières et des cantiques étaient également adressés à la gloire du Dieu d’Israël.
Ce service était quotidien mais il revêtait un caractère plus fastueux et solennel lors des fêtes.

Si le Temple a pu subsister après le schisme entre les dix tribus d’Israël et le royaume de Juda, malheureusement, l’idolâtrie qui s’était développée au sein du royaume de Juda provoqua la colère de Dieu. Il laissa alors le Pharaon Schichac emporter les trésors du Temple vers 925 av. J.-C. (I Rois 14 : 25-28 ; II Chroniques 12 : 1-11).

Ensuite, le Sanctuaire subit des dégradations ou bénéficia de réfections selon que le roi en place était fidèle ou non à l’Alliance sainte.
C’est ainsi que le roi Joas fit réparer l’édifice vers 815 av. J.-C. (II Rois 12 : 5-17), alors que le roi Achaz (-739 à -723) fit démanteler des éléments propres au service du culte et offrit l’or et l’argent du Temple aux Assyriens afin d’obtenir leur protection (II Chroniques 28).

Peu de temps après, le roi Ézéchias entreprit une grande réforme religieuse. Il restaura le Temple et le débarrassa des objets impurs déposés par Achaz (II Chroniques 29-31).
Mais, il fut aussi contraint de livrer l’or et l’argent à Sennachérib, roi d’Assyrie, en 701 av. J.-C., afin d’épargner la ville de Jérusalem (II Rois 18 : 13-16).

A l’instar d’Ézéchias, vers 620 av. J-C., le roi Josias fit réparer le Temple et il renouvela l’Alliance avec Dieu (II Chroniques 34 ; 35).
Mais cette réforme ne dura pas longtemps. Sous le roi Sédécias, l’idolâtrie et la rébellion contre Dieu provoqua à nouveau sa colère. Le Seigneur permit une première déportation du peuple en - 606, puis finalement le Temple fut détruit et le reste de la population fut déporté en 586 av. J.-C. (II Rois 23 : 26-27 ; 25 : 9-15 ; II Chroniques 36 : 14-21).
Comme l’avait annoncé le prophète Jérémie, le pays fut abandonné pendant 70 ans (Jérémie 25 : 11 ; 29 : 10 ; II Chroniques 36 : 21).

En 538 av. J.-C., Cyrus, roi des Perses et vainqueur des Babyloniens, promulgua un édit célèbre par lequel il permit le retour des Juifs d’exil et la reconstruction du Temple du Seigneur (Esdras 1 : 1-4 ; 6 :3 ; II Chroniques 36 : 22-23).

Conformément à ce décret, les peuples de la région, dont celui de Juda, furent libérés de l’oppression chaldéenne et la pierre de fondation du Temple fut posée en 536 av. J.-C. par le gouverneur Zorobabel en compagnie des premiers Juifs revenus d’exil (Esdras 3 : 10 ; Aggée 2 : 18 ; Zacharie 4 : 9).

Cependant, la reconstruction du Second Temple rencontra une vive opposition de la part des Samaritains et le déroulement des travaux en fut affecté (Esdras 4 : 4-5).
Le prophète Aggée stigmatisa alors les Juifs en leur assurant la promesse d’une vie meilleure dès que le sanctuaire serait rebâti. Le gouverneur Zorobabel et le grand-prêtre Yéchoua reprirent courage et le Temple fut reconstruit puis inauguré peu avant la Pâque de l’année -516 (Aggée 1-2 ; Zacharie 4 : 8-10 ; Esdras 4 : 24 ; 5 ; 6 : 1-15).


L’empire gréco-macédonien succéda à celui des Mèdes et des Perses et une prophétie de Daniel était en train de se réaliser : l’empire d’Alexandre le Grand se divisa en quatre royaumes et un roi cruel sortit d’un de ces royaumes (Daniel 8 : 1-9).
Ce roi impudent nommé Antiochos IV Epiphane de la dynastie séleucide investit Jérusalem et fit cesser les sacrifices et les offrandes pratiqués quotidiennement dans le Temple du Seigneur. Il eut même l’audace d’élever une statue de Zeus olympien dans le sanctuaire et sacrifia des porcs sur l’autel. De plus, il fit interdire le respect du shabbat et la pratique de la circoncision en mettant à mort quiconque lui résistait. Cette profanation du Lieu Saint appelée aussi « l’abomination de la désolation » eut lieu en 167 av. J.-C. (Daniel 8 : 9-12, 23-25 ; 11 : 31-35).

Comme Daniel l’avait annoncé, au terme de 3 ans et quelques mois, Judas Maccabée et ses frères libérèrent le pays et Jérusalem. Le Temple fut purifié et dédicacé en décembre 164 av. J.-C. (4) (Daniel 8 : 13-14 ; I Maccabées).

Mais cette prophétie est particulière, car si elle a bien trouvé sa première réalisation avec la profanation d’Antiochos Epiphane, la Bible indique qu’une autre « abomination de la désolation » doit encore avoir lieu dans le futur.
En effet, l’ange Gabriel indiqua à Daniel que la vision concernait {aussi} les temps de la fin (Daniel 8 : 17 ; 9 : 27 ; 11 : 40-45 ; 12). Les évangiles de Matthieu et de Marc font également référence au livre de Daniel pour affirmer qu’un tel événement se déroulerait à nouveau (Matthieu 24 : 15 ; Marc 13 : 14).

Longtemps après, l’empire romain, qui était devenu la puissance dominante de l’époque, envoya le général Pompée conquérir la Terre sainte en 63 av. J.-C. (Daniel 2 : 40 ; 7 : 7, 19).
Le roi Iduméen Hérode le Grand, soutenu par le pouvoir romain, entreprit de grands travaux d’embellissement du Temple. Ces travaux remarquables commencés vers – 20 furent terminés en l’an 27 (Jean 2 : 20).

C’est dans ce temple restauré que notre Seigneur Yéchoua se rendit à plusieurs reprises, notamment pour les fêtes, comme cela était prescrit dans la loi de Moïse (Jean 7 : 14, 28 ; Luc 19 : 47). Et bien qu’il ne contestât jamais la sacralité du Temple, il s’opposa fermement à l’hypocrisie et au mercantilisme qui prévalaient au sein de l’institution sacerdotale (Jean 2 : 14-16).

Par ailleurs, il annonça la destruction complète du Temple, qui eut bien lieu en l’an 70, soit une quarantaine d’années après sa mort et sa résurrection (5) (Matthieu 24 : 1-2, 34 ; Daniel 9 : 26). Il fit également référence au livre de Daniel pour annoncer qu’une autre profanation du Lieu Saint devait arriver à la fin des temps (Matthieu 24 : 3, 15 ; Daniel 9 : 27).

En 135, l’empereur Hadrien mit un terme définitif aux espérances de reconstruction du Sanctuaire en détruisant complètement le Lieu Saint et en provoquant une diaspora considérable.

Après l’élévation d’un temple païen dédié à Jupiter par Hadrien, l’Islam conquérant érigea, au 7e siècle, le Dôme du Rocher et la mosquée El-Aksa sur le Mont Moriah.
Ainsi, depuis près de 2000 ans, les Juifs religieux prient quotidiennement pour la reconstruction du Temple de Dieu, un Troisième Temple !

Le Temple, symbole et métaphore

Les deux premiers temples ont été construits et disposés selon des impératifs divins précis. Aucun détail architectural ou cultuel n’a été mis en place et voulu par hasard (Hébreux 8 : 5). C’est ainsi que l’édifice, en entier ou en partie, revête une signification symbolique puissante et a souvent été utilisé comme métaphore.

Lorsque notre Seigneur, tel un agneau, a donné sa vie en sacrifice une fois pour toute, il a rendu obsolète les sacrifices sanglants pratiqués devant le Temple (Hébreux 9 :12-14).
De ce fait, l’édifice a perdu sa principale raison d’existence (Hébreux 9 : 1-10).

Le rideau devant le Saint des saints, qui se déchira lors de la crucifixion du Seigneur, nous indique que l’accès au trône de Dieu est désormais rendu possible (symboliquement par la prière) pour tous les hommes repentants et pas seulement au grand-prêtre le jour de Kippour.

Ces symboles du voile déchiré et du sacrifice ultime de notre Seigneur confirment qu’un temple n’est plus indispensable (actuellement) pour rendre un culte convenable à Dieu (Hébreux 10 : 19-20 ; Matthieu 27 : 51).

Depuis la résurrection du Seigneur, la disparition du Sanctuaire et la diaspora des Juifs et des premiers chrétiens, le Temple est utilisé comme symbole pour décrire et expliquer les concepts propres au Judéo-christianisme.

A présent, c’est l'Assemblée qui représente le Temple de Dieu (I Corinthiens 3 : 9-17), dont le Messie est devenu le Grand-prêtre, c'est-à-dire notre intermédiaire auprès du Père Tout-Puissant (Hébreux 7 : 15-28 ; 8 ; I Timothée 2 : 5).

D’autre part, si l'Assemblée et ses membres sont comparés à l’édifice de Dieu formé de pierres vivantes, le Seigneur est la pierre principale de cet édifice, celle que les hommes ont rejetée (I Pierre 2 : 5-8 ; Actes 4 : 11 ; Psaumes 118 : 22 ; Éphésiens 2 : 20-22). Cette pierre principale est à l'image de cette pierre de fondation qui était posée en début de construction. Même les colonnes du sanctuaire (du portique) symbolisent les élus ressuscités (Apocalypse 3 : 12).

Par ailleurs, Yéchoua, face à ses accusateurs, a utilisé une métaphore qui a été retenue contre lui parce qu’incomprise. En effet, lorsqu’il leur parlait de la destruction du Temple et de sa reconstruction après trois jours, il s’agissait bien sûr du Temple de son corps (Jean 2 : 19-21 ; Actes 6 : 14).

De la même façon, notre corps est devenu le Temple du Saint esprit (I Corinthiens 6 : 19), et nos prières sont comparables à l’encens qui s’élève de l’autel vers Dieu (Apocalypse 8 : 3-4).

Un Troisième Temple sera-t-il rebâti ?

Depuis une trentaine d’années, plusieurs organisations juives se préparent minutieusement en vue de la reconstruction du Temple de Dieu. (6)
Mais malgré cette évidence, parmi ceux qui étudient la Bible, peu croient vraiment en cette reconstruction, pour différentes raisons (voir l'introduction).

Si certains sont franchement hostiles à ce projet, parce qu’ils sont antisémites ou pour d’autres raisons nébuleuses, d’autres considèrent les prophéties annonçant un Troisième Temple uniquement sur un plan métaphorique : « puisque l'Église représente le Temple de Dieu, c’est au sein de l'Église que la Bête s’assoira pour se proclamer Dieu! ». Mais cela a-t-il vraiment du sens ?

Tout d’abord, permettez-moi cette digression:
Au début des années 80, j’ai connu un journaliste qui dirigeait la rubrique de la politique économique européenne pour un grand journal allemand. Cet homme, très compétent dans son domaine, était absolument persuadé que jamais l’Allemagne se réunirait et que le mur de Berlin subsisterait encore longtemps.
Quelques années plus tard (en 1989) le monde fut stupéfait de voir s’écrouler ce fameux mur et d’assister à la réunification de l’Allemagne.
Malheureusement, ce journaliste n’a pas eu l’occasion de voir cet événement se produire puisqu’il est décédé peu avant.

Cette anecdote me revient souvent à l’esprit, chaque fois que je songe à l’éventualité de la reconstruction d’un Troisième Temple. Il est vrai que cela paraît tellement impensable puisque le mont du Temple est toujours sous contrôle de la Wakf.
Et pourtant, la Bible annonce clairement et sans équivoque la présence d’un temple sur le mont Moriah peu avant le retour de notre Messie.

Reprenons les passages de Matthieu 24 : 15 et de Marc 13 : 14. Notre Seigneur faisait référence à Daniel 9 : 27 pour annoncer qu’une seconde « abomination » devait se dérouler dans le Lieu Saint ; c’est-à-dire dans le Temple.

Certains commentateurs pensent en toute bonne foi que cet événement a déjà eu lieu à l’époque de la destruction du Temple en 70. Mais le général romain Titus n’a jamais fait d’alliance de sept ans avec personne (l’alliance dont parle Daniel 9 : 27).

De plus, il n’a pas fait cesser le Sacrifice perpétuel quotidien de façon délibérée et volontaire (voir article « Le Sacrifice perpétuel sera-t-il rétabli ?»). Si le Sacrifice perpétuel a été interrompu, c’est parce que le sanctuaire a été incendié accidentellement car, de l’aveu même de Flavius Josèphe, Titus voulait épargner l’édifice qu’il trouvait magnifique. (7)

La prophétie qui se rapporte à la destruction de Jérusalem et du Temple par les troupes de Titus est mentionnée au verset 9 : 26 du livre de Daniel.
D’ailleurs, en lisant l’entièreté des chapitres de Matthieu 24 et de Marc 13, on s’aperçoit que cette prophétie se rapporte bien aux temps de la fin, (8) comme cela est corroboré dans II Thessaloniciens 2 : 4 :

« Il s’opposera à tout ce que les hommes adorent et à tout ce que les hommes considèrent comme divin. Il s’élèvera contre tout cela, et ira jusqu’à pénétrer dans le Temple de Dieu pour s’y asseoir et se faire passer lui-même pour Dieu.»

On pourrait alors se demander quelle devra être l’attitude des Chrétiens lorsque le 3e Temple sera rebâti ? Non seulement nous n’aurons pas à nous opposer ni à critiquer cette reconstruction (cela fait partie du plan de Dieu), mais il sera même possible de se rendre dans ce temple, sans pour autant que cela ne soit une obligation, afin de prier notre Seigneur comme l’ont fait en leur temps les apôtres Pierre et Jean qui montaient au Temple pour prier aux heures des sacrifices (Actes 3 : 1 ; 5 : 12, 19-21, 42 ; Jean 10 : 23).

Évidemment, pour nous, Croyants messianiques, il n’est plus question de prendre part aux sacrifices sanglants qui pourraient éventuellement y être pratiqués. Mais, je pense que certains Croyants, se trouvant précisément à Jérusalem à cette époque-là, se rendront au Temple pour y prier (Apocalypse 11 : 1-2).

Il est même fort probable que les partisans d’un Temple « métaphorique » rejoignent finalement ceux qui soutiennent l’idée d’un sanctuaire rebâti en pierre !
En effet si, d’une part, un temple est élevé aux temps de la fin avec le Sacrifice perpétuel rétabli, et d’autre part, que des Chrétiens (véritables) s’y rendent pour prier à ces heures de sacrifices et lors des fêtes, « l’abomination » perpétrée par l’Impie au milieu de « la semaine de sept ans » mettra un terme, aussi bien aux cérémonies juives, qu’aux prières du peuple de Dieu, le Temple spirituel (Apocalypse 7 : 1-8 ; Daniel 12 : 11-13).
Ainsi, cette « abomination de la désolation » concernera autant le Temple juif (matériel) que l'Assemblée, le Temple spirituel.

Le Temple du Millénium

Il ne fait aucun doute que les temps de la fin seront une époque d’angoisse et de conflits majeurs pour le monde (Sophonie 1 : 14-18 ; Apocalypse 3 : 10).

La Terre sainte ne sera malheureusement pas épargnée et Jérusalem se trouvera à nouveau au centre de cette tragédie. Et même si le Messie revient pour sauver son peuple (Juifs et Chrétiens véritables), la ville de Jérusalem subira des dommages et une destruction partielle (Zacharie 14 : 1-3).

Il paraît donc peu probable que le Troisième Temple résiste aux ravages d’un conflit et au tremblement de terre annoncé par les prophéties du livre de Zacharie et de l’Apocalypse (Zacharie 14 : 1-4 ; Apocalypse 11 : 13).
Mais lorsque notre Seigneur et Messie s’installera à Jérusalem, c’est dans un Temple magnifique qu’il régnera, d’où il gouvernera le monde avec force et amour (Esaïe 2 : 2-4 ; Ézéchiel 37 : 26-28 ; Zacharie 14 : 20-21 ; Apocalypse 19 : 15-16).

Ce Temple du Millénium est parfaitement décrit dans les chapitres 40 à 48 du livre d'Ézéchiel. Une source d’eau jaillira du trône du Seigneur et coulera vers la Méditerranée et la Mer Morte purifiant tout ce qu’elle atteindra (Ézéchiel 47 : 1-12 ; Zacharie 14 : 8 ; Joël 4 : 18).

Durant cette époque messianique, chaque année, les nations devront envoyer des ambassadeurs à Jérusalem, lors de la fête de Souccot, pour honorer le Seigneur (Zacharie 14 : 16-19).
Jérusalem sera à nouveau une ville sainte où il ne se fera plus jamais aucun mal (Esaïe 11 : 6-9). Les Saints du Très-Haut régneront alors avec l’Agneau pour toujours et on n’apprendra plus la guerre (Michée 4 : 1-4).
Quelle époque ce sera, mes amis ! Reviens vite, Seigneur Emmanuel.

Et après les mille ans …

Le Temple terrestre était aussi une représentation matérielle du Temple céleste où se trouve le trône du Tout-Puissant avec à sa droite notre Seigneur (Actes 7 : 48-49 ; Apocalypse 11 : 19 ; 14 : 15, 17 ; 15 : 5-8).

Après le Millénium et le Jugement final, la ville sainte céleste descendra sur une nouvelle terre où la mort n’existera plus. Cependant, cette nouvelle Jérusalem n’aura plus de temple car le Tout-Puissant et l’Agneau seront le Temple (Apocalypse 21 : 1-2, 10-21, 22-27).

Notes :

1) Dans le monde musulman, la Wakf est une donation faite à perpétuité par un particulier à une œuvre d’utilité publique, pieuse ou charitable. Dans le cas de l’esplanade des Mosquées, la gestion de la Wakf revient à l’autorité palestinienne.

2) Il existe plusieurs organisations indépendantes qui travaillent néanmoins dans le même but :
- « Le Mouvement des Fidèles du Mont du Temple et de la Terre d’Israël », créé après la guerre des six jours par Gershon Salomon, est un groupe pacifique d’activistes qui prône la souveraineté d’Israël sur sa Terre et sur le mont du Temple.

- « L’Institut du Temple », qui regroupe des rabbins, des chercheurs, des artisans et des architectes, est une organisation fondée par le rabbin Yisrael Ariel en 1987. Cette organisation a déjà fabriqué un grand nombre d’ustensiles pour le culte, des instruments de musique ainsi que des vêtements destinés aux prêtres (Cohanim). Installé au sein du quartier juif de la vieille ville, l’Institut expose au public les différents ustensiles, habits et même une Ménorah en or, réplique exacte de celles qui ont disparues.

- Enfin, plusieurs yeshivot (écoles talmudiques), dont celle appelée « Ateret Cohanim », préparent assidûment les candidats lévites à l’exercice de la prêtrise. Seuls les cohanim, dont l’analyse de leur ADN permet de les identifier comme des descendants de la lignée ancestrale d’Aaron, seront autorisés à exercer la fonction (cette descendance qui existe toujours aujourd’hui est corroborée par la Bible : Jérémie 33 : 21-22).

3) Le site internet : « The Temple Mount in Jerusalem » est vivement recommandé pour ses excellents articles variés et approfondis.

4) Cette dédicace du Temple purifié par Judas Maccabée fut célébrée pendant les huit jours qui suivirent le 25 kislev (-164), jour anniversaire de la profanation par Antiochos IV. La fête connue sous le nom de Hanoukka est toujours célébrée de nos jours.

5) L’affirmation du Seigneur : « En vérité, je vous le déclare, cette génération ne passera pas que tout cela n’arrive. » (Matthieu 24 : 34) se vérifie pour le laps de temps compris entre la mort (et la résurrection) du Seigneur et la destruction du Temple par Titus en l'an 70. Lorsque Pierre, Jacques, Jean et André interrogent Yéchoua, celui-ci répond aux trois questions posées (dont deux sont concomitantes) :

a) Quand le Temple sera-t-il détruit ?
b) Quels seront les signes de ton avènement ?
c) Et (les signes) de la fin du monde ?

Cette déclaration (Matthieu 24 : 34) se rapporte vraisemblablement à la première partie de la question posée.

6) L’emplacement exact des deux premiers temples demeure hypothétique. Trois lieux ont été retenus comme plausibles : le premier, à peu de distance du Dôme du Rocher, au nord ; un autre entre le Dôme et la mosquée El-Aksa ; et enfin, le troisième à l’endroit même du Dôme du Rocher. Mais ce dernier emplacement supposerait la disparition de la mosquée à la coupole d’or !

7) Flavius Josèphe « La guerre des Juifs », Livre VI, chapitre IV, 5-8, traduit par René Harmand, révisée et annotée par Théodore Reinach, membre de l’Institut, Édition Ernest Leroux, 1911, Paris.

8) La fuite précipitée des premiers chrétiens, avant que Jérusalem ne soit encerclée par les troupes de Titus, constitue en quelque sorte une préfiguration des événements décrits aux versets 16 à 20 de Matthieu 24 et 15 à 18 de Marc 13. Ceux-ci se sont effectivement cachés dans les montagnes de Judée et à Pella.

Septembre 2009

Cordiales salutations
Jacquy Mengal

2 commentaires:

  1. les arabes foutent la merde partout . j’en peux plus de leurs présence qui tuent nos frères et nos espérances .

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    1. Ils ne sont pas tous mauvais, vous savez. Mais, dès que le Messie sera arrivé, toute mauvaise présence d'où qu'elle vienne sera balayée. Jérusalem sera entièrement et définitivement Sainte, Amen ! Jacquy Mengal

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