Introduction
Pour
de nombreux Juifs religieux et certaines congrégations évangéliques
et messianiques, la réunification de la ville de Jérusalem en 1967
a fait naître l’espoir de la reconstruction d’un temple à
l’emplacement même de ceux d'Hérode et de Salomon.
Et
même si l’esplanade des mosquées, où s’élevaient autrefois
les deux premiers temples, se trouve aujourd’hui sous le contrôle
de la Wakf, (1) plusieurs organisations juives (2) se préparent activement en vue d'un rétablissement du culte cohanique qui devrait prendre place dans ce futur temple.
Bien
sûr, une grande partie du monde musulman est opposée à ce projet,
tout comme certains Chrétiens et même des Juifs qui n’acceptent
pas non plus cette idée de la reconstruction d’un tel édifice.
En
effet, si certains considèrent cette entreprise comme irréalisable
à la vue des problèmes politico-religieux qu’elle pourrait
susciter, d’autres estiment que la présence d’un temple à
Jérusalem n’est absolument pas nécessaire à leur foi ni à leur
vision de l’avenir.
Cependant,
la question n’est pas tant de savoir si la reconstruction d'un
temple est nécessaire ou pas, mais plutôt si, d’un
point de vue prophétique, la
Bible annonce bien la réalisation d’un tel projet !
Historique
L’histoire des temples de Salomon et d’Hérode a déjà fait l’objet d’une abondante littérature. (3) Nous nous contenterons donc de faire un résumé du récit de ce qui fut la Demeure du Seigneur sur terre.
C’est
le roi David qui prépara la construction du Temple, en amassant de
grandes quantités de matériaux en tous genres. Et bien qu’il pût
établir les plans du Temple, la charge de réaliser l’ouvrage
incomba à son fils Salomon (II Samuel 7 : 2-7 ; I
Chroniques 22 ; 28 : 11-12 ; 29).
Ainsi,
le Premier Temple fut construit sur le mont Moriah par le roi
Salomon en 966 av. J.-C., soit la 4e année de son règne,
480 ans après la sortie d'Égypte (I Rois 6 : 1).
La
construction dura sept années et c’est sur le modèle de la
« Tente de Rencontre » ou « Tabernacle »
qu’il fût bâti.
En
plus du bâtiment principal et de ses annexes en pierre, différents
éléments et objets de culte furent réalisés pour le service des
prêtres (cuve et chariots en bronze, autel des holocaustes en pierre
et divers ustensiles en argent et en or).
Ce
culte du Temple consistait en différents types de sacrifices
d’animaux et en offrandes comme du vin, de la farine et de l’huile.
Des prières et des cantiques étaient également adressés à la
gloire du Dieu d’Israël.
Ce
service était quotidien mais il revêtait un caractère plus
fastueux et solennel lors des fêtes.
Si
le Temple a pu subsister après le schisme entre les dix tribus
d’Israël et le royaume de Juda, malheureusement, l’idolâtrie
qui s’était développée au sein du royaume de Juda provoqua la
colère de Dieu. Il laissa alors le Pharaon Schichac emporter les
trésors du Temple vers 925 av. J.-C. (I Rois 14 : 25-28 ;
II Chroniques 12 : 1-11).
Ensuite,
le Sanctuaire subit des dégradations ou bénéficia de réfections
selon que le roi en place était fidèle ou non à l’Alliance
sainte.
C’est
ainsi que le roi Joas fit réparer l’édifice vers 815 av. J.-C.
(II Rois 12 : 5-17), alors que le roi Achaz (-739 à -723) fit
démanteler des éléments propres au service du culte et offrit l’or
et l’argent du Temple aux Assyriens afin d’obtenir leur
protection (II Chroniques 28).
Peu
de temps après, le roi Ézéchias entreprit une grande réforme
religieuse. Il restaura le Temple et le débarrassa des objets impurs
déposés par Achaz (II Chroniques 29-31).
Mais,
il fut aussi contraint de livrer l’or et l’argent à Sennachérib,
roi d’Assyrie, en 701 av. J.-C., afin d’épargner la ville de
Jérusalem (II Rois 18 : 13-16).
A
l’instar d’Ézéchias, vers 620 av. J-C., le roi Josias fit
réparer le Temple et il renouvela l’Alliance avec Dieu (II
Chroniques 34 ; 35).
Mais
cette réforme ne dura pas longtemps. Sous le roi Sédécias,
l’idolâtrie et la rébellion contre Dieu provoqua à nouveau sa
colère. Le Seigneur permit une première déportation du peuple en -
606, puis finalement le Temple fut détruit et le reste de la
population fut déporté en 586 av. J.-C. (II Rois 23 : 26-27 ;
25 : 9-15 ; II Chroniques 36 : 14-21).
Comme
l’avait annoncé le prophète Jérémie, le pays fut abandonné
pendant 70 ans (Jérémie 25 : 11 ; 29 : 10 ; II
Chroniques 36 : 21).
En
538 av. J.-C., Cyrus, roi des Perses et vainqueur des Babyloniens,
promulgua un édit célèbre par lequel il permit le retour des Juifs
d’exil et la reconstruction du Temple du Seigneur (Esdras 1 :
1-4 ; 6 :3 ; II Chroniques 36 : 22-23).
Conformément
à ce décret, les peuples de la région, dont celui de Juda, furent
libérés de l’oppression chaldéenne et la pierre de fondation du
Temple fut posée en 536 av. J.-C. par le gouverneur Zorobabel en
compagnie des premiers Juifs revenus d’exil (Esdras 3 : 10 ;
Aggée 2 : 18 ; Zacharie 4 : 9).
Cependant,
la reconstruction du Second
Temple rencontra une vive
opposition de la part des Samaritains et le déroulement des travaux
en fut affecté (Esdras 4 : 4-5).
Le
prophète Aggée stigmatisa alors les Juifs en leur assurant la
promesse d’une vie meilleure dès que le sanctuaire serait rebâti.
Le gouverneur Zorobabel et le grand-prêtre Yéchoua reprirent
courage et le Temple fut reconstruit puis inauguré peu avant la
Pâque de l’année -516 (Aggée 1-2 ; Zacharie 4 : 8-10 ;
Esdras 4 : 24 ; 5 ; 6 : 1-15).
L’empire
gréco-macédonien succéda à celui des Mèdes et des Perses et une
prophétie de Daniel était en train de se réaliser : l’empire
d’Alexandre le Grand se divisa en quatre royaumes et un roi cruel
sortit d’un de ces royaumes (Daniel 8 : 1-9).
Ce
roi impudent nommé Antiochos IV Epiphane de la dynastie séleucide
investit Jérusalem et fit cesser les sacrifices et les offrandes
pratiqués quotidiennement dans le Temple du Seigneur. Il eut même
l’audace d’élever une statue de Zeus olympien dans le sanctuaire
et sacrifia des porcs sur l’autel. De plus, il fit interdire le
respect du shabbat et la pratique de la circoncision en mettant à
mort quiconque lui résistait. Cette profanation du Lieu Saint
appelée aussi « l’abomination de la désolation » eut
lieu en 167 av. J.-C. (Daniel 8 : 9-12, 23-25 ; 11 :
31-35).
Comme
Daniel l’avait annoncé, au terme de 3 ans et quelques mois, Judas
Maccabée et ses frères libérèrent le pays et Jérusalem. Le
Temple fut purifié et dédicacé en décembre 164 av. J.-C. (4)
(Daniel 8 : 13-14 ; I Maccabées).
Mais
cette prophétie est particulière, car si elle a bien trouvé sa
première réalisation avec la profanation d’Antiochos Epiphane, la
Bible indique qu’une autre « abomination de la désolation »
doit encore avoir lieu dans le futur.
En
effet, l’ange Gabriel indiqua à Daniel que la vision concernait
{aussi} les temps de la fin (Daniel 8 : 17 ; 9 : 27 ;
11 : 40-45 ; 12). Les évangiles de Matthieu et de Marc
font également référence au livre de Daniel pour affirmer qu’un
tel événement se déroulerait à nouveau (Matthieu 24 : 15 ;
Marc 13 : 14).
Longtemps
après, l’empire romain, qui était devenu la puissance dominante
de l’époque, envoya le général Pompée conquérir la Terre
sainte en 63 av. J.-C. (Daniel 2 : 40 ; 7 : 7, 19).
Le
roi Iduméen Hérode le Grand, soutenu par le pouvoir romain,
entreprit de grands travaux d’embellissement du Temple. Ces travaux
remarquables commencés vers – 20 furent terminés en l’an 27
(Jean 2 : 20).
C’est
dans ce temple restauré que notre Seigneur Yéchoua se rendit à
plusieurs reprises, notamment pour les fêtes, comme cela était
prescrit dans la loi de Moïse (Jean 7 : 14, 28 ; Luc 19 :
47). Et bien qu’il ne contestât jamais la sacralité du Temple, il
s’opposa fermement à l’hypocrisie et au mercantilisme qui
prévalaient au sein de l’institution sacerdotale (Jean 2 :
14-16).
Par
ailleurs, il annonça la destruction complète du Temple, qui eut
bien lieu en l’an 70, soit une quarantaine d’années après sa
mort et sa résurrection (5) (Matthieu 24 : 1-2, 34 ;
Daniel 9 : 26). Il
fit également référence au livre de Daniel pour annoncer qu’une
autre profanation du Lieu Saint devait arriver à la fin des temps
(Matthieu 24 : 3, 15 ; Daniel 9 : 27).
En
135, l’empereur Hadrien mit un terme définitif aux espérances de
reconstruction du Sanctuaire en détruisant complètement le Lieu
Saint et en provoquant une diaspora considérable.
Après
l’élévation d’un temple païen dédié à Jupiter par Hadrien,
l’Islam conquérant érigea, au 7e siècle, le Dôme du
Rocher et la mosquée El-Aksa sur le Mont Moriah.
Ainsi,
depuis près de 2000 ans, les Juifs religieux prient quotidiennement
pour la reconstruction du Temple de Dieu, un Troisième Temple !
Le
Temple, symbole et métaphore
Les deux premiers temples ont été construits et disposés selon des impératifs divins précis. Aucun détail architectural ou cultuel n’a été mis en place et voulu par hasard (Hébreux 8 : 5). C’est ainsi que l’édifice, en entier ou en partie, revête une signification symbolique puissante et a souvent été utilisé comme métaphore.
Lorsque
notre Seigneur, tel un agneau, a donné sa vie en sacrifice une fois
pour toute, il a rendu obsolète les sacrifices sanglants pratiqués
devant le Temple (Hébreux 9 :12-14).
De
ce fait, l’édifice a perdu sa principale raison d’existence
(Hébreux 9 : 1-10).
Le
rideau devant le Saint des saints, qui se déchira lors de la
crucifixion du Seigneur, nous indique que l’accès au trône de
Dieu est désormais rendu possible (symboliquement par la prière)
pour tous les hommes repentants et pas seulement au grand-prêtre le
jour de Kippour.
Ces
symboles du voile déchiré et du sacrifice ultime de notre Seigneur
confirment qu’un temple n’est plus indispensable (actuellement)
pour rendre un culte convenable à Dieu (Hébreux 10 : 19-20 ;
Matthieu 27 : 51).
Depuis
la résurrection du Seigneur, la disparition du Sanctuaire et la
diaspora des Juifs et des premiers chrétiens, le Temple est utilisé
comme symbole pour décrire et expliquer les concepts propres au
Judéo-christianisme.
A
présent, c’est l'Assemblée qui représente le Temple de Dieu (I
Corinthiens 3 : 9-17), dont le Messie est devenu le
Grand-prêtre, c'est-à-dire notre intermédiaire auprès du Père
Tout-Puissant (Hébreux 7 : 15-28 ; 8 ; I Timothée
2 : 5).
D’autre
part, si l'Assemblée et ses membres sont comparés à l’édifice
de Dieu formé de pierres vivantes, le Seigneur est la pierre
principale de cet édifice, celle que les hommes ont rejetée (I
Pierre 2 : 5-8 ; Actes 4 : 11 ; Psaumes 118 :
22 ; Éphésiens 2 : 20-22). Cette pierre principale est à
l'image de cette pierre de fondation qui était posée en début de
construction. Même
les colonnes du sanctuaire (du portique) symbolisent les élus
ressuscités (Apocalypse 3 : 12).
Par
ailleurs, Yéchoua, face à ses accusateurs, a utilisé une métaphore
qui a été retenue contre lui parce qu’incomprise. En effet,
lorsqu’il leur parlait de la destruction du Temple et de sa
reconstruction après trois jours, il s’agissait bien sûr du
Temple de son corps (Jean 2 : 19-21 ; Actes 6 : 14).
De
la même façon, notre corps est devenu le Temple du Saint esprit (I
Corinthiens 6 : 19), et nos prières sont comparables à
l’encens qui s’élève de l’autel vers Dieu (Apocalypse 8 :
3-4).
Un
Troisième Temple sera-t-il rebâti ?
Depuis
une trentaine d’années, plusieurs organisations juives se
préparent minutieusement en vue de la reconstruction du Temple de
Dieu. (6)
Mais
malgré cette évidence, parmi ceux qui étudient la Bible, peu
croient vraiment en cette reconstruction, pour différentes raisons
(voir l'introduction).
Si
certains sont franchement hostiles à ce projet, parce qu’ils sont
antisémites ou pour d’autres raisons nébuleuses, d’autres
considèrent les prophéties annonçant un Troisième Temple
uniquement sur un plan métaphorique : « puisque
l'Église représente le Temple de Dieu, c’est au sein de l'Église
que la Bête s’assoira pour se proclamer Dieu! ». Mais
cela a-t-il vraiment du sens ?
Tout
d’abord, permettez-moi cette digression:
Au
début des années 80, j’ai connu un journaliste qui dirigeait la
rubrique de la politique économique européenne pour un grand
journal allemand. Cet homme, très compétent dans son domaine, était
absolument persuadé que jamais l’Allemagne se réunirait et que le
mur de Berlin subsisterait encore longtemps.
Quelques
années plus tard (en 1989) le monde fut stupéfait de voir
s’écrouler ce fameux mur et d’assister à la réunification de
l’Allemagne.
Malheureusement,
ce journaliste n’a pas eu l’occasion de voir cet événement se
produire puisqu’il est décédé peu avant.
Cette
anecdote me revient souvent à l’esprit, chaque fois que je songe à
l’éventualité de la reconstruction d’un Troisième Temple. Il
est vrai que cela paraît tellement impensable puisque le mont du
Temple est toujours sous contrôle de la Wakf.
Et
pourtant, la Bible annonce clairement et sans équivoque la
présence d’un temple sur le mont Moriah peu avant le retour de
notre Messie.
Reprenons
les passages de Matthieu 24 : 15 et de Marc 13 : 14. Notre
Seigneur faisait référence à Daniel 9 : 27 pour annoncer
qu’une seconde « abomination » devait se dérouler dans
le Lieu Saint ; c’est-à-dire dans le Temple.
Certains
commentateurs pensent en toute bonne foi que cet événement a déjà
eu lieu à l’époque de la destruction du Temple en 70. Mais le
général romain Titus n’a jamais fait d’alliance de sept ans
avec personne (l’alliance dont parle Daniel 9 : 27).
De
plus, il n’a pas fait cesser le Sacrifice perpétuel quotidien de
façon délibérée et volontaire (voir article « Le
Sacrifice perpétuel sera-t-il rétabli ?»). Si le
Sacrifice perpétuel a été interrompu, c’est parce que le
sanctuaire a été incendié accidentellement car, de l’aveu même
de Flavius Josèphe, Titus voulait épargner l’édifice qu’il
trouvait magnifique. (7)
La
prophétie qui se rapporte à la destruction de Jérusalem et du
Temple par les troupes de Titus est mentionnée au verset 9 : 26
du livre de Daniel.
D’ailleurs,
en lisant l’entièreté des chapitres de Matthieu 24 et de Marc 13,
on s’aperçoit que cette prophétie se rapporte bien aux temps de
la fin, (8) comme cela est corroboré dans II Thessaloniciens
2 : 4 :
« Il
s’opposera à tout ce que les hommes adorent et à tout ce que les
hommes considèrent comme divin. Il s’élèvera contre tout cela,
et ira jusqu’à pénétrer dans le Temple de Dieu pour s’y
asseoir et se faire passer lui-même pour Dieu.»
On
pourrait alors se demander quelle devra être l’attitude des
Chrétiens lorsque le 3e Temple sera rebâti ? Non
seulement nous n’aurons pas à nous opposer ni à critiquer cette
reconstruction (cela fait partie du plan de Dieu), mais il sera même
possible de se rendre dans ce temple, sans pour autant que cela ne
soit une obligation, afin de prier notre Seigneur comme l’ont fait
en leur temps les apôtres Pierre et Jean qui montaient au Temple
pour prier aux heures des sacrifices (Actes 3 : 1 ; 5 :
12, 19-21, 42 ; Jean 10 : 23).
Évidemment,
pour nous, Croyants messianiques, il n’est plus question de prendre
part aux sacrifices sanglants qui pourraient éventuellement y être
pratiqués. Mais, je pense que certains Croyants, se trouvant
précisément à Jérusalem à cette époque-là, se rendront au
Temple pour y prier (Apocalypse 11 : 1-2).
Il
est même fort probable que les partisans d’un Temple
« métaphorique » rejoignent finalement ceux qui
soutiennent l’idée d’un sanctuaire rebâti en pierre !
En
effet si, d’une part, un temple est élevé aux temps de la fin
avec le Sacrifice perpétuel rétabli, et d’autre part, que des
Chrétiens (véritables) s’y rendent pour prier à ces heures de
sacrifices et lors des fêtes, « l’abomination »
perpétrée par l’Impie au milieu de « la semaine de sept
ans » mettra un terme, aussi bien aux cérémonies juives,
qu’aux prières du peuple de Dieu, le Temple spirituel (Apocalypse
7 : 1-8 ; Daniel 12 : 11-13).
Ainsi,
cette « abomination de la désolation » concernera autant
le Temple juif (matériel) que l'Assemblée, le Temple spirituel.
Le
Temple du Millénium
Il ne fait aucun doute que les temps de la fin seront une époque d’angoisse et de conflits majeurs pour le monde (Sophonie 1 : 14-18 ; Apocalypse 3 : 10).
Il
paraît donc peu probable que le Troisième Temple résiste aux
ravages d’un conflit et au tremblement de terre annoncé par les
prophéties du livre de Zacharie et de l’Apocalypse (Zacharie 14 :
1-4 ; Apocalypse 11 : 13).
Mais
lorsque notre Seigneur et Messie s’installera à Jérusalem, c’est
dans un Temple magnifique qu’il régnera, d’où il gouvernera le
monde avec force et amour (Esaïe 2 : 2-4 ; Ézéchiel 37 :
26-28 ; Zacharie 14 : 20-21 ; Apocalypse 19 :
15-16).
Ce
Temple du Millénium est parfaitement décrit dans les
chapitres 40 à 48 du livre d'Ézéchiel. Une source d’eau jaillira
du trône du Seigneur et coulera vers la Méditerranée et la Mer
Morte purifiant tout ce qu’elle atteindra (Ézéchiel 47 :
1-12 ; Zacharie 14 : 8 ; Joël 4 : 18).
Durant
cette époque messianique, chaque année, les nations devront envoyer
des ambassadeurs à Jérusalem, lors de la fête de Souccot, pour
honorer le Seigneur (Zacharie 14 : 16-19).
Jérusalem
sera à nouveau une ville sainte où il ne se fera plus jamais aucun
mal (Esaïe 11 : 6-9). Les Saints du Très-Haut régneront alors
avec l’Agneau pour toujours et on n’apprendra plus la guerre
(Michée 4 : 1-4).
Quelle
époque ce sera, mes amis ! Reviens vite, Seigneur Emmanuel.
Et
après les mille ans …
Le Temple terrestre était aussi une représentation matérielle du Temple céleste où se trouve le trône du Tout-Puissant avec à sa droite notre Seigneur (Actes 7 : 48-49 ; Apocalypse 11 : 19 ; 14 : 15, 17 ; 15 : 5-8).
Après
le Millénium et le Jugement final, la ville sainte céleste
descendra sur une nouvelle terre où la mort n’existera plus.
Cependant, cette nouvelle Jérusalem n’aura plus de temple car le
Tout-Puissant et l’Agneau seront le Temple (Apocalypse 21 :
1-2, 10-21, 22-27).
Notes :
1) Dans le monde musulman, la Wakf est une donation faite à perpétuité par un particulier à une œuvre d’utilité publique, pieuse ou charitable. Dans le cas de l’esplanade des Mosquées, la gestion de la Wakf revient à l’autorité palestinienne.
2)
Il existe plusieurs organisations indépendantes qui travaillent
néanmoins dans le même but :
-
« Le Mouvement des Fidèles du Mont du Temple et de la Terre
d’Israël », créé après la guerre des six jours par
Gershon Salomon, est un groupe pacifique d’activistes qui prône la
souveraineté d’Israël sur sa Terre et sur le mont du Temple.
-
« L’Institut du Temple », qui regroupe des rabbins, des
chercheurs, des artisans et des architectes, est une organisation
fondée par le rabbin Yisrael Ariel en 1987. Cette organisation a
déjà fabriqué un grand nombre d’ustensiles pour le culte, des
instruments de musique ainsi que des vêtements destinés aux prêtres
(Cohanim). Installé au sein du quartier juif de la vieille ville,
l’Institut expose au public les différents ustensiles, habits et
même une Ménorah en or, réplique exacte de celles qui ont
disparues.
-
Enfin, plusieurs yeshivot (écoles talmudiques), dont celle appelée
« Ateret Cohanim », préparent assidûment les
candidats lévites à l’exercice de la prêtrise. Seuls les
cohanim, dont l’analyse de leur ADN permet de les identifier
comme des descendants de la lignée ancestrale d’Aaron, seront
autorisés à exercer la fonction (cette descendance qui existe
toujours aujourd’hui est corroborée par la Bible : Jérémie
33 : 21-22).
3)
Le site internet : « The Temple Mount in Jerusalem »
est vivement recommandé pour ses excellents articles variés et
approfondis.
4)
Cette dédicace du Temple purifié par Judas Maccabée fut célébrée
pendant les huit jours qui suivirent le 25 kislev (-164), jour
anniversaire de la profanation par Antiochos IV. La fête connue sous
le nom de Hanoukka est toujours célébrée de nos jours.
5)
L’affirmation du Seigneur : « En
vérité, je vous le déclare, cette génération ne passera pas que
tout cela n’arrive. »
(Matthieu 24 : 34) se vérifie pour le laps de temps compris
entre la mort (et la résurrection) du Seigneur et la destruction du
Temple par Titus en l'an 70. Lorsque Pierre, Jacques, Jean et André
interrogent Yéchoua, celui-ci répond aux trois questions posées
(dont deux sont concomitantes) :
a)
Quand le Temple sera-t-il détruit ?
b)
Quels seront les signes de ton avènement ?
c)
Et (les signes) de la fin du monde ?
Cette
déclaration (Matthieu 24 : 34) se rapporte vraisemblablement à
la première partie de la question posée.
6)
L’emplacement exact des deux premiers temples demeure
hypothétique. Trois lieux ont été retenus comme plausibles :
le premier, à peu de distance du Dôme du Rocher, au nord ; un
autre entre le Dôme et la mosquée El-Aksa ; et enfin, le
troisième à l’endroit même du Dôme du Rocher. Mais ce dernier
emplacement supposerait la disparition de la mosquée à la coupole
d’or !
7)
Flavius Josèphe « La guerre des Juifs », Livre VI,
chapitre IV, 5-8, traduit
par René Harmand, révisée et annotée par Théodore Reinach,
membre de l’Institut, Édition Ernest Leroux, 1911, Paris.
8)
La fuite précipitée des premiers chrétiens, avant que Jérusalem
ne soit encerclée par les troupes de Titus, constitue en quelque
sorte une préfiguration des événements décrits aux versets 16 à
20 de Matthieu 24 et 15 à 18 de Marc 13. Ceux-ci se sont
effectivement cachés dans les montagnes de Judée et à Pella.
Septembre 2009
Cordiales
salutations
Jacquy
Mengal
les arabes foutent la merde partout . j’en peux plus de leurs présence qui tuent nos frères et nos espérances .
RépondreSupprimerIls ne sont pas tous mauvais, vous savez. Mais, dès que le Messie sera arrivé, toute mauvaise présence d'où qu'elle vienne sera balayée. Jérusalem sera entièrement et définitivement Sainte, Amen ! Jacquy Mengal
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