En
effet, si ce livre reste un des ouvrages le plus traduit et le mieux
vendu au monde, c'est aussi, parmi les livres religieux, celui dont
les textes sont les plus interprétés et suscitent le plus de
controverses; voire de l'hostilité de la part de ses détracteurs
(1).
Un
ensemble unique de livres ...
La
Bible, du grec « ta
Biblia »
(les livres), est composée de 66 livres (2) qui ont été écrits
par une quarantaine d'écrivains (3) sur une période de temps de
plus ou moins 1500 années.
La
première partie des Écritures, appelée « Ancien Testament »
par les Chrétiens et Tanakh
(la Bible hébraïque) par les Juifs, compte 39 livres qui ont été
rédigés en hébreu (avec des parties en araméen) entre 1400 et 400
av. J.-C. Son Canon a été fixé définitivement à Jamnia (Israël)
en 98 ap. J.-C.
La
deuxième partie appelée « Nouveau Testament » comprend
27 livres qui ont été rédigés en grec entre 49 et 95 ap. J.-C.
Ils sont reconnus uniquement par le monde chrétien et leur Canon a
été fixé au IIe siècle de notre ère.
L'intérêt
de la Bible réside non seulement dans les différents genres
littéraires qu'elle nous offre (prophétique, poétique, historique,
etc), mais également en tant que source historique comparative
ancienne, et bien entendu, pour chaque croyant, dans sa révélation
inspirée par le Dieu d'Israël.
Le
Premier Testament (4) est divisé en trois
parties principales
auxquelles le Seigneur Yéchoua s'est référé à plusieurs
reprises, lors de son ministère :
«-
Voilà ce que je vous ai déclaré quand j'étais encore avec vous :
tout ce qui est écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, dans les
livres des prophètes et dans les psaumes devait se réaliser. »
(Luc
24 : 44).
Ces
trois parties étant :
1°
Le
Pentateuque
(Torah),
le Livre de la Loi ou Livre de Moïse (Deut. 31 : 24-26; Josué 8 :
34; II Chron. 25 : 4; Néh. 8 : 14 et Matt. 5 : 17),
2°
Les
Prophètes
(Nebiim),
ou Livres des prophètes (Matt. 7 : 12),
3°
Les
Psaumes
(Ketubim),
appelés aussi Autres Écrits (Luc 24 : 44).
Au
départ, il faut savoir qu'il y avait un plus grand nombre de livres
et c’est par
sélection que
s’est constituée la Bible que nous connaissons aujourd'hui.
Et
si certains livres n’ont pas été retenus, tels ceux appelés
apocryphes, d’autres ont été perdus, quoique certains aient été
conservés en partie dans d'autres livres du Premier Testament.
Ces
livres « perdus » sont :
-
Le Livre des Guerres du Seigneur, qui était un recueil de poèmes
(Nomb. 21 : 14),
-
Le Livre du Juste (Josué 10: 13), également un recueil de poèmes,
dont « La Complainte de l’Arc » qui est repris dans II
Sam. 1 : 18-27,
-
Actes de Salomon (I Rois 11 : 41),
-
Le Livre de Samuel, le voyant (I Chron. 29 : 29 ; I Sam.
9 : 9-11),
-
Le Livre de Nathan, le prophète (I Chron. 29 : 29 ; II
Chron. 9 : 29; II Sam. 12),
-
Le Livre de Gad, le prophète (I Chron. 29 : 29),
-
Prophétie d'Ahia, de Silo (II Chron. 9 : 29),
-
Vision du prophète Yédo (histoire de Jéroboam, fils de Nebat et
roi d'Israël; II Chron. 9 : 29),
-
Actes du prophète Chemaya (histoire de Roboam; II Chron. 12 : 15),
-
Livre d'Iddo, le voyant, où figurent les listes généalogiques (II
Chron. 12 : 15),
-
Actes de Yéhou, fils de Hanani, repris dans I Rois 16 (II Chron. 20
: 34),
-
Actes de Hozaï (histoire du roi Manassé; II Chron. 33 : 19),
-
Le texte de la « Complainte sur la mort du roi Josias »
(II Chron. 35 : 25).
Bien
sûr, les livres originaux de la Bible ont tous disparu depuis fort
longtemps et nous ne possédons que des copies de copies.
Quant
à ces livres « perdus », leur absence ne constitue pas
une lacune importante, puisque ces livres étaient des poèmes, des
récits historiques ou des prophéties à court terme.
Pour
le Nouveau Testament, le fragment le plus ancien que l’on ait
découvert date de 125 ap. J.-C. Il s'agit du papyrus P52,
dit de « John Ryland » où sont inscrits, au recto, le
verset de Jean 18 : 31, et au verso, ceux de Jean 18 : 37-38.
Pour
le Premier Testament, le document complet le plus ancien que nous
possédions est le Codex Leningradensis daté de 1008 ap. J.-C, et
qui se trouve à Saint-Pétersbourg.
Il
y a aussi des fragments datés du VIe au VIIIe siècle, dont ceux
découverts au Caire, et le fragment du papyrus Nash (Ier ou IIe
siècle de notre ère) découvert en Égypte et qui contient les 10
Commandements et les versets de Deut. 6 : 4-5.
Il
faut aussi mentionner le Codex Sinaïticus (IVe siècle), qui est
partiel, le Codex Alexandrinus (Ve siècle) presque complet et le
Codex Vaticanus (IVe siècle) qui, comme son nom l'indique, se trouve
au Vatican.
Les
manuscrits de Qumrân
On
peut dès lors comprendre toute l’importance de la découverte
exceptionnelle des manuscrits de la mer Morte en 1947.
Parmi
l’ensemble des nombreux manuscrits (5) mis au jour et récemment
traduits figurent presque tous les livres de la Bible (le plus
souvent à l'état partiel), dont celui d’Esaïe qui est complet.
Après
une longue et fastidieuse traduction de l'ensemble des manuscrits de
la mer Morte, on s’est rendu compte que nos copies les plus
anciennes (provenant de la version massorétique (6)), étaient assez
fidèles, à quelques détails près, à ces manuscrits datés du 1er
siècle av. J.-C. au 1er siècle ap. J.-C.
Ainsi,
les quelque mille
ans,
qui séparent cette copie du livre d'Esaïe trouvée à Qumrân de
celle du Codex Leningradensis (1008 ap. J.-C.), n’ont pas altéré
la transmission fidèle du Texte.
On
peut donc être assuré que l’intégrité des écrits de la Bible
et leur bonne transmission à travers les siècles ont été
soigneusement préservées grâce aux travail rigoureux et minutieux
des scribes juifs :
« Les
Juifs sont les gardiens des oracles de Dieu »
(Romains
3 : 2).
« Le
ciel et la terre disparaîtront, tandis que mes paroles ne
disparaîtront jamais »
(Luc 21 : 33).
Y
a-t-il des erreurs dans la Bible ?
Les
détracteurs de tous bords objecteront qu'il est impossible qu'un
ensemble de livres écrits sur une si longue période et par tant
d'hommes provenant d'horizons si différents ne comporte aucune
erreur.
Et
bien oui, certaines erreurs se sont glissées dans le Texte mais, de
toute évidence, il ne s'agit que d'erreurs de traduction, de
compréhension ou tout simplement d'interprétation.
Voici
un exemple classique
d'erreur de traduction
: le terme « mer Rouge », noté dans Exode 15 : 4 de la
Bible de L. Segond, s'écrit aujourd'hui « mer des Roseaux »
ou encore « mer des Joncs », car la traduction « mer
Rouge » est une erreur avérée d'un copiste qui écrivit au
XVIIe siècle dans la Bible anglaise du roi Jacques « Red Sea »
(mer Rouge) au lieu de « Reed Sea » (mer des Roseaux).
Malgré
la correction faite dans nos Bibles modernes depuis quelques années,
cette erreur perdure encore chez certains croyants.
Un
autre exemple
d'erreur d'interprétation
se trouve dans Luc 23 : 43. Selon l'endroit où l'on place la virgule
dans la phrase, on pourrait comprendre que le Seigneur promit à un
des crucifiés, qui se trouvait à ses côtés, qu'il ressusciterait
le jour même de sa mort :
« Jésus
lui répondit : Je te le dis en vérité,
aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. »
Alors
que toute la Bible déclare que la résurrection n'a pas encore eu
lieu et que le Seigneur, lui-même, ne ressuscita pas ce jour-là !
Manifestement, il s'agit, ici, d'une erreur de ponctuation qui
conforte une autre erreur d'interprétation ! En plaçant la virgule
après le mot « aujourd'hui »,
on lira :
«Jésus
lui répondit : Je te le dis en vérité aujourd'hui,
tu seras avec moi dans le paradis. ».
Ce
qui est plus conforme à la vérité, compte tenu de tous les autres
versets qui proclament que la résurrection n'a pas encore eu lieu.
Notons également que la ponctuation était absente dans le texte
original et qu'elle fut nécessaire lors de la traduction du texte en
français.
Puis,
voici une erreur
de compréhension.
Dans Luc 23 : 54, la Bible en français courant écrit :
« C'était
vendredi et le sabbat allait commencer. ».
Il
s'agit bien ici d'une erreur de compréhension, car ce n'était pas
un vendredi, veille du sabbat hebdomadaire, mais bien la
veille d'un sabbat annuel,
qui était en l'occurrence le Premier jour des Pains Azymes. Et la
veille de ce jour était selon toute vraisemblance un mercredi, jour
du sacrifice de la Pâque et de la crucifixion du Seigneur ! Voici la
version L. Segond :
« C'était
le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer ».
Ainsi,
si la Bible a bien été écrite par des hommes avec leur caractère,
leur tempérament, leur éducation et leur culture, c'est avant tout
sous l'inspiration divine qu'elle a été rédigée :
« Nous
savons qu'on ne peut pas supprimer ce qu'affirme l'Écriture ... »
(Jean 10 : 35).
« Car
aucune prophétie n'est jamais venue de la seule volonté d'un homme,
mais c'est parce que le Saint esprit les guidait que des hommes ont
parlé de la part de Dieu. »
(II Pierre 1 : 21).
Bien
sûr, il y a des anachronismes et des petites contradictions, mais
elles ne sont qu'apparentes et elles s'expliquent très facilement en
analysant le texte dans sa version originale. Ce qui fait la force de
la Bible et sa surprenante
fiabilité
est que le message qu'elle donne est identique, du livre de la Genèse
à la fin du livre de l'Apocalypse.
Sa
cohérence est stupéfiante
et c'est le même « fil conducteur » qui unit et lie
l'ensemble des livres entre eux.
C'est
pour cela qu'il est nécessaire de rassembler tous les passages
parlant d'un même sujet pour défendre un point de vue et prouver
qu'une doctrine est bien fondée.
« 9
A qui veut-on enseigner la sagesse ? A qui veut-on donner des leçons
? Est-ce à des enfants qui viennent d'être sevrés, qui viennent de
quitter la mamelle ?
10
Car c'est précepte sur précepte, précepte sur précepte, règle
sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là. »
(Esaïe 28 : 9-10).
On
peut donc vraiment considérer les Écritures comme étant la Parole
inspirée de Dieu :
«Ta
parole est la vérité»
(Jean 17 : 17).
Les
livres apocryphes et pseudépigraphes
Les
livres dits apocryphes («cachés» ou «douteux») par les
Protestants et appelés Deutérocanoniques par les Catholiques sont
des livres qui sont apparus pour la première fois dans la traduction
dite des « Septante » (Bible hébraïque traduite en
grecque dès le IIe siècle av. notre ère).
Mais,
lors de l'établissement définitif du Canon de la Bible hébraïque,
ces livres n'ont pas été reconnus comme divinement inspirés et
n'ont donc pas été repris dans la liste des livres canoniques, et
cela pour diverses raisons.
Il
existe aussi des livres apocryphes du Nouveau Testament qui n'ont pas
été repris dans le Canon du Nouveau Testament pour les mêmes
raisons que pour le Premier Testament.
Parmi
ces livres apocryphes, il y a ceux qui sont appelés
« pseudépigraphes », c'est à dire qui sont faussement
attribués à un auteur connu (ex. : le Protévangile de Jacques).
Tous
les apocryphes du Nouveau Testament sont pseudépigraphes et datent
du IIe siècle. C'est du reste en raison de la prolifération de tous
ces livres douteux que l'établissement d'un Canon fut nécessaire,
afin d'enrayer les déviances des gnostiques et montanistes.
D'une
façon générale, ces livres apocryphes n'ont pas été retenus dans
les Canons du Premier et du Second Testament parce qu'ils posaient
des problèmes de cohérence, de crédibilité ou comportaient des
fables et des notions parfois contradictoires par rapport aux livres
reconnus depuis le début; et ceci est valable pour les deux
Testaments.
Jérôme,
dans sa traduction de la Bible en latin au IVe siècle (la Vulgate),
a inclus les apocryphes du Premier Testament, mais avec une mise en
garde sérieuse sur la crédibilité de ces livres. Quant aux
Catholiques, ils ont inclus ces livres dans leurs versions en
réaction à la Réforme protestante qui les avait rejetés (7).
Ces
livres apocryphes appartiennent à plusieurs styles différents
(poétique, historique, fabuleux et apocalyptique), et si le livre de
I Macchabées est intéressant d'un point de vue historique, un livre
comme Bel et le dragon est un récit tout à fait légendaire.
Liste
des livres apocryphes de la Septante :
1.
Le Livre de Tobie (ou Tobit),
2.
Le Livre de Judith,
3.
Le Livre de la Sagesse,
4.
Le Livre du Siracide (ou l'Ecclésiastique),
5.
Le Livre de Baruch (+ La Lettre de Jérémie),
6.
I Macchabées,
7.
II Macchabées,
Les
suppléments grecs d'Esther,
Les
suppléments grecs de Daniel, dont : le cantique des 3 jeunes
Hébreux, l'histoire de Suzanne et l'histoire de Bel et le dragon.
Personnellement,
s'il m'arrive de me référer aux livres des Macchabées en tant que
source historique, je ne considère pas ces livres apocryphes sur le
même plan que ceux reconnus et, bien que je ne sois pas Protestant,
je préfère m'en tenir à la déclaration de Luther : «Apocryphes
: livres à ne pas considérer à l'égal des Écritures Saintes,
mais utiles et bons à lire».
Le
Nouveau Testament remplace-t-il l'Ancien ?
Il
est très surprenant d'entendre certains chrétiens dire que le
Nouveau Testament a davantage d'importance que l'Ancien ou qu'il
remplace tout bonnement ce dernier !
Cette
idée est non seulement erronée, mais contredite par l'Écriture
elle-même.
« Selon
son habitude, Paul alla dans la synagogue. Trois sabbats de suite, il
discuta des Écritures avec les gens qui étaient là, il les leur
expliquait et montrait que, d'après elles, le Messie devait souffrir
et être ramené de la mort à la vie. »
(Actes 17 : 2-3).
« Alors
Jésus s'adressa aux foules et à ses disciples : - Les maîtres de
la loi et les Pharisiens, dit-il, sont chargés d'expliquer la loi de
Moïse. Vous devez donc leur obéir et accomplir tout ce qu'ils vous
disent; mais n'imitez pas leur façon d'agir, car ils ne mettent pas
en pratique ce qu'ils enseignent. »
(Matt. 23 : 1-3).
« Ceux-ci
{les
Béréens}
avaient de meilleurs sentiments que les Juifs de Thessalonique; ils
reçurent la parole de Dieu avec beaucoup de bonne volonté. Chaque
jour, ils étudiaient les Écritures pour voir si ce que Paul disait
était exact. »
(Actes 17 : 11).
« car,
avec des arguments solides, il démontrait publiquement aux Juifs
qu'ils étaient dans l'erreur : il leur prouvait par les Écritures
que Jésus est le Messie. »
(Actes 18 : 28).
Mais
de quelles Écritures est-il question ici ? De la Bible hébraïque
bien sûr, le Premier Testament, qui est la
base de la foi
de chaque croyant, qu'il soit Juif ou Chrétien.
Lorsque
les apôtres et les premiers chrétiens se réunissaient chaque
sabbat et parlaient au peuple, c'est avec les livres de la Première
alliance (l'Ancien Testament) qu'ils enseignaient. Ce qui est
logique, puisque le Nouveau Testament n'était tout simplement pas
encore écrit !
« Jésus
se rendit à Nazareth, où il avait été élevé. Le jour du sabbat,
il entra dans la synagogue selon son habitude. Il se leva pour lire
les Écritures et on lui remit le livre du prophète Esaïe ... »
(Luc 4 : 16-17).
« 14
Pierre se leva alors avec les onze autres apôtres; il se mit à
parler d'une voix forte et dit à la foule : - Vous, Juifs, et vous
tous qui vivez à Jérusalem, apprenez ceci et écoutez bien ce que
je vais vous dire. (...). 16 Mais maintenant se réalise ce que le
prophète Joël a annoncé »
(Actes 2 : 14-16).
« Depuis
ton enfance, en effet, tu connais les Saintes Écritures; elles
peuvent te donner la sagesse qui conduit au salut par la foi en
Jésus-Christ. »
(II Tim. 3 : 15).
Le
Premier Testament n'a bien sûr pas été remplacé par le Nouveau.
Si ce Premier Testament est la base de notre foi et le fondement de
nos connaissances, le Second Testament ne fait que magnifier le
Premier et rendre
témoignage du Messie
que nous avons reconnu en Yéchoua (Jésus-Christ).
« Vous
étudiez les Écritures parce que vous pensez trouver en elles la vie
éternelle : ce sont justement elles qui parlent de moi ! »
(Jean 5 : 39).
Pourquoi
étudier les Écritures ?
Comme
vous le savez, beaucoup de gens ont un certain a
priori
lorsqu'on leur parle de la Bible; et ils sont encore plus réticents,
si on les invite à la lire ou à l'étudier.
En
effet, si certains considèrent les Écritures comme un livre
dépassé, ennuyeux ou rébarbatif, d'autres pensent qu'il ne s'agit
rien d'autre que d'un recueil de légendes ou de mythes anciens
auquel il ne faut attacher aucune importance !
Mais,
nous qui sommes croyants, nous savons très bien qu'il s'agit ni plus
ni moins que de la
Parole écrite de Dieu
et que tous les livres qui la composent sont inspirés par le
Seigneur, lui-même :
« Toute
Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner la vérité,
réfuter l'erreur, corriger les fautes et former à une juste manière
de vivre. »
(II Tim. 3 : 16).
Ainsi,
nous remarquons que cette Parole est utile pour instruire
et corriger
les erreurs. Par conséquent, il nous faut l'étudier régulièrement
pour bien la connaître, comme le faisaient les apôtres et les
prophètes.
« L'
Écriture déclare : 'L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de
toute parole que Dieu prononce'. »
(Matt. 4 : 4/Deut. 8 : 3).
Mais,
quelle est vraiment l'utilité d'étudier les Écritures ?
1)
Nous avons vu que la connaissance des Écritures servait à instruire
et corriger (d'abord nous-mêmes, et puis les autres), mais elle
entretient également la foi et l'espérance : Rom. 15 : 4; Actes 24
: 14-15.
2)
Elle sert à connaître la Volonté de Dieu et à la mettre en
pratique : Matt. 7 : 24-27; 23 : 1-3.
3)
Elle est également utile pour comprendre les temps prophétiques :
Matt. 2 : 3-8/Michée 5 : 1; Jean 1 : 45; 5 : 46-47; 6 : 45; 7 : 52;
Dan. 12 : 4 et Apoc. 1 : 1-3.
4)
Car, en effet, tout ce qui est écrit se réalisera (ou s'est déjà
réalisé) : Matt. 26 : 54, 56; Jean 17 : 12; 19 : 24/Ps. 22 : 19 et
Dan. 9 : 1-2/Jér. 29 : 10 .
5)
Et enfin, elle sert à confondre les imposteurs et les détracteurs
de tous bords (ainsi que les esprits démoniaques) : Matt. 4 : 1-11
(Yéchoua répondit à Satan avec les Écritures); Héb. 4 : 12-13 et
II Pierre 3 : 16.
Si
la connaissance des Écritures n'est pas tout, elle est bien sûr
utile et nécessaire pour croître dans la grâce et la connaissance
du Seigneur et elle nous conduira en fin de compte à vie éternelle,
qui nous est offerte par le Messie Yéchoua :
« -
Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles qui donnent la vie
éternelle. »
(Jean 6 : 68).
Notes
:
1)
Rappelons tout de même que de nombreux croyants furent brûlés sur
les bûchers de l'inquisition pour la seule faute d'avoir possédé
une Bible et de l'avoir lue et/ou propagée.
2)
Dans ce chiffre ne sont pas repris les livres apocryphes, mais
seulement les 39 livres de l'Ancien Testament et les 27 livres du
Nouveau Testament.
3)
Moïse est vraisemblablement le plus ancien de ces écrivains (Deut.
31 : 24-26), et l'apôtre Jean le dernier d'entre-eux (Apoc. 1 :
1-3).
4)
L'appellation « Ancien Testament » pouvant sembler
péjorative, je préfère utiliser le terme « Premier
Testament ».
5)
Outre des fragments et des copies partielles de tous les livres de la
Bible (excepté celui d'Esther), on a également retrouvé une copie
complète du livre d'Esaïe, ainsi qu'un grand nombre de fragments et
de copies de livres appartenant à la communauté essénienne.
Ce
rouleau d'Esaïe est à ce jour la plus ancienne copie de ce livre
que nous possédions.
6)
Le Texte massorétique est une des versions de la Bible hébraïque
écrite en hébreu et constitue le Canon hébraïque. Cette version
est la plus souvent utilisée pour la traduction de l'Ancien
Testament des chrétiens. (La Septante est l'autre version grecque de
la Bible hébraïque). Ce sont les Massorètes (« Maîtres de
la Tradition ») qui introduisirent le système de notation des
voyelles pour l'hébreu entre le 7e et le 11 siècle.
7)
C'est pour cette raison que les versions de la Bible dites
« catholiques » comportent les livres Deutérocanoniques,
alors que les versions protestantes ne les ont pas repris.
Salutations
Novembre 2013
Jacquy
Mengal
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