Noël
serait-il la plus chrétienne des fêtes religieuses ? On
prétend qu'il s'agit de l'anniversaire de la naissance du Christ,
alors les chrétiens ne devraient-ils pas tous le célébrer ?
On dit aussi que le Christ n'est pas né le 25 décembre, et
chaque année, des centaines d'articles sont publiés sur les
origines païennes de cette fête.
Ces
faits, bon nombre de chrétiens pratiquants qui célèbrent cette
fête les reconnaissent. Il suffit par exemple de consulter quelques
articles sur Internet pour découvrir que la décision de célébrer
Noël le 25 Décembre n’a été prise qu’au 4e siècle de
notre ère par les évêques de Rome. Et s'ils le firent, il y avait
une raison bien précise à cela.
De
nombreuses cultures, dans les débuts de l'empire romain, adoraient
le soleil. Les fêtes qu'on célébrait étaient basées sur le cycle
annuel du soleil, notamment à l'époque du solstice d'hiver lorsque
les jours sont les plus courts. Lors de ces fêtes, on allumait des
bûchers, pensant ainsi donner de la force au dieu soleil et le
ramener à la vie. Quand on constatait que les jours rallongeaient,
on se livrait à de grandes réjouissances.
Les
dirigeants de l'Eglise de Rome décidèrent de célébrer la
naissance du Christ pendant le solstice d'hiver pour essayer de faire
de cette fête populaire païenne une fête « chrétienne ».
Or, les festivités païennes associées à ce jour continuèrent,
dans la plupart des cas, d'être célébrées.
On
essaie à présent, nous dit-on, de « redonner à Jésus la
place qu'Il occupait jadis dans cette fête de Noël ». Or, le
Christ n'a jamais fait partie de cette fête ! Le 25 décembre a
toujours été une fête polythéiste, fondée sur un mythe.
Adopter
des coutumes païennes plaît-il à Dieu ?
Quelle
position un chrétien devrait-il adopter face à la célébration de
Noël ? En Décembre 2007, le journaliste de l’Associated
Press Tom
Breen a cité Clyde Kilough, un pasteur de l'Eglise de Dieu,
Association Mondiale : « Il est notoire que Noël et les
coutumes qui y sont associées n'ont rien à voir avec la Bible. ...
La question théologique est assez simple : Dieu accepte-t-Il
qu'on L'adore en célébrant les fêtes païennes les plus populaires
en les qualifiant de "chrétiennes" ? »
La
Bible révèle que Dieu ne veut pas que nous L'adorions comme les
païens adoraient leurs dieux. Par conséquent, selon les Écritures,
Dieu et Son Fils ne veulent pas que les chrétiens célèbrent Noël.
Dieu
mit clairement en garde l'ancien Israël de ne pas incorporer des
coutumes païennes dans le culte du vrai Dieu. « Lorsque
l’Eternel, ton Dieu, aura exterminé les nations que tu vas chasser
devant toi, lorsque tu les auras chassées et que tu te seras établi
dans leur pays, garde-toi de te laisser prendre au piège en les
imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi.
Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment
ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux
faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Eternel,
ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les
abominations qui sont odieuses à l’Eternel, et même elles
brûlaient au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs
dieux. Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses
que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en
retrancherez rien » (Deutéronome 12:29-32).
Des
siècles pus tard, Jésus dit à un groupe profondément religieux,
les Pharisiens : « Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé
sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des
lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils
m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements
d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez
la tradition des hommes. Il leur dit encore : Vous rejetez fort
bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition »
(Marc 7:6-9).
Plusieurs
problèmes
Ce
que tout chrétien doit également comprendre, c'est que plusieurs
choses, dans les crèches traditionnelles, ne sont pas bibliques.
Notons
Luc 2:8-11 : « Il y avait, dans cette même contrée, des
bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour
garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut,
et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis
d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit : Ne
craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui
sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est
qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un
Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. »
Un
commentaire biblique précise que, « comme ces bergers
n'avaient pas encore ramené au bercail leurs troupeaux, on peut en
déduire que le mois d’octobre n'avait pas encore commencé, et
que, par conséquent, notre Seigneur n'est pas né le 25 décembre –
date où plus aucun troupeau n'est dans les champs. Fort de cet
indice, l’idée d'une nativité au mois de décembre devrait être
abandonnée » (Commentaire
biblique d'Adam Clarke,
note sur Luc 2:8).
On
peut également lire, dans un autre commentaire biblique : « Ces
humbles pasteurs sont dans les champs avec leur troupeau pendant la
nuit, un élément de l'histoire qui s'oppose à l’idée que la
naissance (de Christ) eut lieu le 25 décembre, car le temps ne
l'aurait pas permis » (Commentaire biblique Interpreters,
1971, note sur Luc 2:4-7).
Concernant
un autre aspect des crèches traditionnelles, Joe Kovacs, auteur
de Choqué
par la Bible,
a écrit : « Vous ne trouverez pas trois rois mages qui se
présentent à la crèche où Jésus est né. »
Cette
déclaration se base sur ce que nous lisons dans Matthieu 2:1, 11 :
« Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi
Hérode, voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem ... Ils
entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa
mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent
ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de
l’encens et de la myrrhe. »
D’abord,
la Bible ne mentionne pas combien de mages se rendirent auprès de
Jésus, et ensuite, il est précisé qu'ils entrèrent « dans
la maison » et non dans un bercail ou une étable. Le tableau
traditionnel de la crèche, dehors ou dans une étable, avec les
trois mages, contredit donc le récit biblique.
Le
fait de proclamer chrétien un
jour ou une pratique, quels que soient nos raisonnements humains ou
nos traditions, ne saurait suffire à le rendre conforme aux
enseignements ou aux directives divines.
Depuis
des siècles, de nombreux parents racontent à leurs enfants
l’histoire du Père Noël. Le problème ? Il n'existe pas. Où
Dieu nous donne-t-Il la permission de mentir, et dans le cas présent
à nos enfants ?
On
vous dira qu'il n'y a aucun mal à échanger des cadeaux à cette
époque de l'année. Toutefois, dans son livre 4000
ans de Noël : Un cadeau des âges (1997),
le prêtre épiscopal Earl Count mentionne les liens
historiques entre l’échange des cadeaux lors des 12 jours de Noël
et plusieurs coutumes originaires de l'ancienne Babylone païenne. Il
ajoute que le gui remonte aux mystères druidiques et que le 25
décembre a plus à voir avec la célébration ancienne des
Saturnales romaines qu’avec Jésus.
Comment
en informer les proches ?
On
nous demande : « Comment me conseillez-vous de m'y prendre
pour informer ma famille de ma décision de ne plus célébrer Noël
et de ne plus participer à l'échange de cadeaux ? »
Plusieurs, dans notre Église, offrent des cadeaux à leurs proches
ou à leurs amis à d’autres moments de l’année pour leur
témoigner leur affection ou leur amitié. Puis, avant le mois de
décembre, ils informent leurs proches qu'ils ne s’attendent pas à
recevoir des cadeaux de Noël.
Certains
parents accepteront cette décision ; d'autres trouveront que
cela n'a pas de sens. Mieux vaut ne pas essayer de les convaincre
qu'ils ont tort ; cela ne fera que les irriter. Nous évitons
généralement d'entrer dans une discussion sur la question, à moins
qu’on nous demande des explications. Et cela, conformément au
principe énoncé dans 1 Pierre 3:15 : « Mais sanctifiez
dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous
défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous demande
raison de l’espérance qui est en vous ».
Les
membres de l'Eglise de Dieu, Association Mondiale, ne participent pas
aux célébrations de Noël. Au lieu de cela, nous honorons
Jésus-Christ à l’anniversaire de Sa mort (et non de Sa
naissance). Voir 1 Corinthiens 11:23-29. Jésus-Christ rappela à Ses
disciples (lorsqu'ils mangeaient le pain sans levain pendant la
Pâque du
Nouveau Testament) : « Faites ceci en mémoire de moi »
(Luc 22:19).
Jésus
est né pour être notre Sauveur, mais Il reviendra de nouveau comme
Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19:15-16). Son
règne millénaire débutera alors sur terre. Cet événement
prophétique est dépeint et souligné lors de la Fête
des Tabernacles,
qui a lieu chaque automne dans l'hémisphère nord (Lévitique
23:33-35). Christ a dit à Ses disciples de célébrer cette fête,
comme Il l’a Lui-même observée (Jean 7:2, 14, 37-39). Ainsi, au
lieu de célébrer les fêtes comme Noël, un chrétien devrait
célébrer les fêtes annuelles ordonnées par Dieu.
Si
vous avez d'autres questions qui ne sont pas traitées dans le cadre
de nos Questions
et réponses bibliques,
n'hésitez pas à nous les envoyer à info@eddam.org. Nos ministres
chargés de la correspondance se feront un plaisir d'y répondre de
leur mieux.
Décembre 2017
Merci encore pour cela faut dire que moi je ne savais pas mais je me posai toujours cette question par rapport a noël. Gloire a Dieu
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