Cérémonie du Yom Kippour |
Cette solennité que l'on célèbre le dixième jour du septième mois est un shabbat annuel et un jour de jeûne complet :
« Le dixième jour du septième mois, vous vous rassemblerez pour adorer le Seigneur, vous jeûnerez et vous ne devrez faire aucun travail. » (Nombres 29 : 7).
« 27 Le dixième jour du septième mois sera le grand jour du pardon des péchés. (...) 32 Vous en ferez un jour de repos, semblable au sabbat, et vous jeûnerez. Vous observerez ce repos sabbatique, du neuvième jour du mois au soir jusqu'au lendemain soir. » (Lévitique 23 : 27-32).
Sous la Première Alliance, le Jour des Expiations était l'occasion d'une grande cérémonie à Jérusalem au cours de laquelle le grand-prêtre effectuait le rituel du pardon des péchés pour le peuple et pour lui-même :
« En effet c'est le jour où l'on effectue sur vous le geste rituel du pardon des péchés et de la purification et où vous êtes ainsi purifiés de toutes vos fautes devant le Seigneur. Vous devez en faire un jour de repos complet et de jeûne. Cette prescription est valable pour toujours. » (Lév. 16 : 30-31); et tout le chapitre 16 du Lévitique.
C'était le seul jour de l'année où le grand-prêtre avait le droit de pénétrer dans le Saint des saints pour accomplir le rituel du pardon des péchés :
« Mais seul le grand-prêtre entre dans la seconde tente, et il ne le fait qu'une fois par an. Il doit y apporter du sang d'animal qu'il offre à Dieu pour lui-même et pour les péchés que le peuple a commis par ignorance. » (Hébreux 9 : 7).
Mais c'était également à l'occasion du Yom Kippour de la 49e année qu'était proclamée, pour l'année suivante (la 50e), l'année du Jubilé (Lév. 25 : 8-9).
Que représentent les deux boucs dans Lévitique 16 ?
Lors de la cérémonie de la fête des Expiations, les Israélites devaient apporter aux lévites deux boucs destinés à un rituel dont la signification revête une importance considérable et malheureusement parfois mal comprise par certains.
Les deux boucs étaient conduits devant le Sanctuaire et après tirage au sort, l'un des animaux était attribué au Seigneur et l'autre à Azazel (Lév. 16 : 5, 7-8).
Le bouc destiné au Seigneur était sacrifié pour le pardon des péchés, mais l'autre attribué à Azazel était envoyé dans le désert après que l'on ait énuméré sur lui toutes les fautes et désobéissances des Israélites (Lév. 16 : 9-10).
Il est évident que ce rituel avait une signification symbolique puissante et même prophétique. Par analogie, on peut facilement comprendre que le bouc offert en sacrifice pour le pardon des péchés du peuple représente le Seigneur Yéchoua lui-même qui s'est offert en sacrifice à notre place et pour nos péchés (Lév. 16 : 15-19).
L'autre bouc, sur la tête duquel le grand-prêtre a posé ses mains en énumérant toutes les fautes et les péchés du peuple, représente Satan qui est le responsable du péché (Lév. 16 : 20-28).
Si le Seigneur, qui était sans péché, a été sacrifié à notre place pour les fautes que nous commettons, c'est finalement Satan, l'auteur du péché, qui supportera la responsabilité du mal commis (Apoc. 12 : 7-9).
Remarquons que le bouc destiné à Azazel n'a pas été sacrifié, mais il a été banni et envoyé au désert, loin des hommes; tout comme Satan, qui bien que toujours vivant, sera jeté dans l'abîme afin qu'il ne puisse plus égarer les hommes durant le Millénium :
« Il saisit le dragon, le serpent ancien, c'est à dire le diable ou Satan, et il l'enchaina pour mille ans. » (Apoc. 20 : 2).
Quel est le sens de cette fête aujourd'hui ?
Depuis que le Seigneur s'est offert en sacrifice une fois pour toutes en acceptant de supporter à notre place la punition qui aurait dû nous toucher, il n'est plus question de pratiquer des sacrifices d'animaux dans un sanctuaire :
« 9 Puis il ajoute : 'Me voici, ô Dieu, je viens pour faire ce que tu veux.' Ainsi, Dieu supprime tous les anciens sacrifices et les remplace par le sacrifice du Christ. 10 Parce que Jésus-Christ a accompli ce que Dieu voulait, nous sommes purifiés du péché par l'offrande qu'il a faite de son propre corps, une fois pour toutes. (...) 12 Le Christ, par contre, a offert un seul sacrifice pour les péchés, un sacrifice dont l'effet dure toujours, puis il s'est assis à la droite de Dieu. » (Héb. 10 : 9-12).
Mais alors, me direz-vous, cette fête a-t-elle encore un sens aujourd'hui ?
Assurément ! Cette fête trouve très bien sa place dans la succession des fêtes bibliques représentant la chronologie du plan divin pour l'humanité.
En effet, après la fête des Trompettes qui symbolise la venue du Messie, et avant la fête des Tabernacles qui représente le Royaume de Dieu instauré sur terre (le Millénium), vient le Jour des Expiations, qui célèbre le pardon de nos péchés grâce au sacrifice du Messie Yéchoua (symbolisé par le bouc sacrifié pour nos péchés), la confirmation de son autorité comme seul Roi et Sauveur et le bannissement de Satan (le bouc envoyé au désert).
Note :
Remarquons que les deux boucs sont présents devant le Sanctuaire (symbole du trône de Dieu); tout comme Satan lui-même qui a toujours accès au Sanctuaire céleste (Job 1 : 6 et 2 : 1).
D'autre part, c'est toujours Satan qui dirige les royaumes du monde actuel (Matt. 4 : 8-9). Il ne sera détrôné que lorsque le Messie reprendra le pouvoir sur le monde entier (Apoc. 11 : 15).
Salutations et bonne fête des Expiations (Yom Kippour).
Jacquy Mengal
Bonne fête Yom Kippour 2014
RépondreSupprimer:-)
Merci bien. Je vous souhaite également une excellente fête de Yom Kippour, puis des Tentes et enfin du Dernier Grand Jour (8e jour de la fête des Tentes). Jacquy Mengal
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