Dans
certains milieux judéo-chrétiens, on parle de plus en plus
ouvertement des signes des derniers temps ; et avec raison,
puisque ces signes prophétisés depuis longtemps dans les Écritures
sont à présent visibles et évidents.
Mais
savez-vous qu'il existe un autre signe annoncé, dont on parle
beaucoup moins et qui est pourtant bien présent au sein des
assemblées, des congrégations et entre les croyants eux-mêmes :
il s'agit des divisions,
qui peuvent aboutir à l'émergence de sectes :
« Dans
les derniers temps, il y aura des gens qui se moqueront de vous et
vivront selon leurs mauvais désirs. Ce sont eux qui causent des
divisions ; ils sont dominés par leur propre nature et non par
l'Esprit de Dieu. »
(Jude 18-19).
Un
signe annoncé depuis le début
Tout
le monde sait que les dissensions au sein du Christianisme ne datent
pas d'hier.
Dès
la disparition des apôtres, au deuxième siècle de notre ère, des
divisions plus ou moins profondes sont apparues au sein des
assemblées ; ce qui a malheureusement eu pour effet d'éloigner
davantage les croyants les uns des autres. Mais de plus, ces
dissensions ont également altéré la véritable doctrine
enseignée par le Seigneur et les apôtres, débouchant ainsi au fil
des siècles sur une multitude d'églises et confessions différentes.
Dans
cet article, nous n'essaierons pas de discriminer qui a raison de qui
a tort. Ce serait d'ailleurs bien prétentieux de notre part et, de
toute façon, nous n'y parviendrions pas, puisque chaque église,
chaque congrégation et, parfois même, chaque croyant tient en
réserve sa propre argumentation visant à défendre son point de vue
et le bien fondé de ses croyances.
Cependant,
une chose est certaine : en dépit de toutes ces divisions, le
Seigneur avait promis de protéger Son Église,
et cette église était prophétisée comme étant « petite »
et « obéissante aux Commandements et
fidèle au Seigneur »
(Mat. 16 : 18 ; Luc 12 : 32 et Apoc. 14 : 12).
Ce
message ne s'adresse donc pas à ceux qui rejettent d'emblée
l'obéissance aux Commandements (le décalogue), mais bien à tous
ceux et celles qui prétendent faire partie aujourd'hui de cette
véritable église qui respecte les Commandements et est fidèle au
Seigneur. Car malheureusement c'est aussi au sein de cette
assemblée-là, et parmi ceux et celles qui se disent élus tout en
étant indépendants de toute assemblée, qu'il y a des divisions,
des querelles et des dissensions !
Quoique
l'apôtre Paul fût souvent attristé et parfois même irrité de
voir naître ces querelles et divisions au sein même des
congrégations qu'il avait établies, il reconnaissait que cela
pouvait être nécessaire afin de faire le tri entre les croyants
sincères et repentants et ceux qui ne l'étaient tout simplement
pas :
« Tout
d'abord, on m'a dit que lorsque vous tenez des assemblées, il y a
parmi vous des groupes opposés, - et je le crois en partie. (Il faut
bien qu'il y ait des divisions parmi vous pour qu'on puisse
reconnaître ceux d'entre vous qui sont vraiment fidèles.) »
(I Cor. 11 : 18-19).
Pourquoi
tant de divisions ?
Il
peut y avoir une foule de raisons pour lesquelles les gens se
querellent et se disputent, mais très souvent c'est
l'orgueil, la jalousie et la rébellion
qui sont à l'origine des divisions :
« Les
hommes deviennent ennemis les uns des autres, ils se querellent et
sont jaloux, ils sont dominés par la colère et les rivalités. Ils
se divisent en partis et en groupes opposés. »
(Gal. 5 : 20).
L'orgueilleux(se)
a toujours le sentiment d'être supérieur aux autres. Il (ou elle)
pense pouvoir se passer de l'aide d'autrui et ne supporte ni
l'enseignement, ni les conseils avisés, ou les remarques de ses
proches.
« L'orgueil
ne sert qu'à provoquer des querelles. Il est plus sage d'accepter
les conseils. »
(Prov. 13 : 10).
Il
est certain que nous avons tous besoin les uns des autres pour nous
soutenir et progresser. Certains sont éloquents, d'autres sont doués
pour l'organisation, puis d'autres pour l'écriture, les langues ou
l'art, etc ...
Vous
en conviendrez, nous sommes tous et toutes différents avec nos
qualités et nos défauts, puis il y a évidemment les circonstances
et les vicissitudes de la vie qui déterminent aussi ce que nous
sommes. Mais, au-delà de tout cela,
si nous refusons d'admettre que notre prochain peut être meilleur
que nous-même dans un domaine ou un autre, et que nous rejetons son
aide, alors nous manquons d'humilité et nous n'avons pas le
véritable amour chrétien !
« 1
... Avez-vous de l'affection et de la bonté les uns pour les
autres ? (...) 3 Ne faites rien par esprit de rivalité ou par
désir inutile de briller, mais soyez humbles les uns à l'égard des
autres et que chacun considère les autres comme supérieurs à
lui-même. »
(Phil. 2 : 1, 3).
Il
en est de même avec cet affreux sentiment qu'est la jalousie. La
jalousie est un cancer qui ronge celui qui en est atteint et fait
du mal à celui qui en est la victime. La personne jalouse est
frustrée, soit parce qu'elle éprouve un sentiment d'infériorité,
ou parce qu'elle ne peut obtenir ce que l'autre possède. Elle
devient alors envieuse et convoite le bien d'autrui, ses richesses,
sa beauté ou son talent.
Parfois,
il peut arriver que nous éprouvions de la jalousie - c'est humain -
mais il est évident qu'il nous faut combattre ce mauvais sentiment
de toutes nos forces. Est-il nécessaire de rappeler que le dixième
commandement condamne la convoitise, qui est souvent une conséquence
de la jalousie :
« Tu
ne convoiteras rien de ce qui appartient à ton prochain, si sa
maison, ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf,
ni son âne. »
(Ex. 20 : 17).
« ...
Gardons-nous des orgies et de l'ivrognerie, de l'immoralité et des
vices, des querelles et de la jalousie. »
(Rom. 13 : 13).
Ce
péché détruit non seulement les meilleures amitiés, mais il peut
également causer véritablement du tort à celui qui en est
atteint :
« La
paix de l'esprit favorise la santé, mais la jalousie est comme un
cancer. » (Prov.
14 : 30)
Ne
devrions-nous pas plutôt nous réjouir du succès d'autrui ? De
sa nouvelle promotion, de l'augmentation salariale qu'il a obtenu, ou
n'importe quel autre avantage ?
C'est
cela l'amour agapë !
Cet amour qui veut le bonheur de celui ou celle que Dieu a aussi fait
à son image. Si nous aimons seulement ceux que nous appelons « nos
frères et nos sœurs » - et encore faut-il que cela soit
effectivement le cas - alors nous n'avons aucun mérite, car les
païens font aussi cela.
« -Vous
avez entendu qu'il a été dit : 'Tu dois aimer ton prochain et
haïr ton ennemi.' Mais moi je vous dis : aimez vos ennemis et
priez pour ceux qui vous persécutent, afin que vous deveniez les
fils de votre Père qui est dans les cieux. »
(Mat. 5 : 43-45).
« Il
est vrai que certains d'entre eux prêchent le Christ par jalousie à
mon égard, dans un esprit de dispute ; mais d'autres le
prêchent dans de bonnes intentions. »
(Phil. 1 : 15).
« parce
que vous vivez encore comme des hommes de ce monde. Du moment qu'il y
a de la jalousie et des querelles entre vous, ne montrez-vous pas que
vous êtes des hommes de ce monde et que vous vous conduisez d'une
façon toute humaine ? Quand l'un de vous déclare :
'J'appartiens à Paul', et un autre : 'J'appartiens à Apollos',
n'agissez-vous pas comme n'importe quel homme ? »
(I Cor. 3 : 3-4).
Rébellion
à l’Évangile !
Les
moyens de communications et d'échanges d'idées n'ont jamais été
aussi importants et répandus qu'aujourd'hui. L'accès généralisé
à Internet permet à tout un chacun de partager ses idées et ses
connaissances avec un grand nombre de gens à travers le monde, grâce
aux sites web, blogs, forums et autres réseaux sociaux.
Malheureusement, la prolifération de nombreux sites « bibliques »
ne fait qu’accroître la confusion et la diffusion
d'idées fausses ou de doctrines plus ou moins erronées.
Certaines
personnes, persuadées d'avoir reçu une mission évangélique
spéciale s’autoproclament enseignantes, prophètes, pasteurs ou
que sais-je encore ! C'est le cas de plusieurs personnes, dont
quelques femmes qui, à travers leur site web, répandent leur
enseignement ou leurs points de vue personnels, fruits de leurs états
d'âme ou de leurs soi-disant révélations, alors que la Bible, dont
elles se servent allègrement, dit expressément que la femme ne
devait pas enseigner les Écritures :
« 12
Je ne permets pas à la
femme d'enseigner ou de prendre autorité sur l'homme ; elle
doit garder le silence. »
(I Tim. 2 : 11-12). Voir aussi I Cor. 14 : 33 à 35.
« Un
dirigeant d’Église doit être un homme à qui l'on n'a rien à
reprocher ... » (I
Tim. 3 : 2).
En
lisant ces quelques versets, vous admettrez que nous sommes bien loin
de cet enseignement des débuts ! Je souligne que ces paroles
sont bien de l'Apôtre Paul qu'on ne suspectera pas qu'il fût
dépourvu de l'Esprit saint.
Ayons
un même esprit !
« Frères,
je vous le demande au nom de notre Seigneur Jésus-Christ :
mettez-vous d'accord et qu'il n'y ait pas de divisions parmi vous ;
soyez parfaitement unis, en ayant la même façon de penser, la même
intention. » (I
Cor. 1 : 10-11).
Mes
amis, il y aura toujours des opinions différentes sur tel sujet ou
tel autre détail ; c'est normal, et même souhaitable si l'on
veut progresser dans une saine émulation.
Mais,
si l'on accepte de se réunir ensemble pour partager la même foi et
les mêmes croyances, il est évidemment nécessaire de s'entendre
sur une base commune de croyances fondamentales ; comme par
exemple : le respect du shabbat et des fêtes bibliques,
l'espérance dans le retour du Messie Yéchoua (Jésus-Christ) sur
terre, la reconnaissance de sa divinité et de son identité réelle.
« Si
quelqu'un enseigne une autre doctrine et n'est pas d''accord avec les
véritables paroles de notre Seigneur Jésus-Christ et avec
l'enseignement conforme à notre foi, il est gonflé d'orgueil et ne
sait rien. Il a un désir maladif de discuter et de se quereller à
propos de mots. De là viennent des jalousies, des disputes, des
insultes, des soupçons malveillants, et des discussion sans fin
entre des gens qui ont l'esprit faussé et qui ne connaissent plus la
vérité. » (I
Tim. 6 : 3-5).
Voyez-vous
mes amis, sans porter aucun jugement, je suis parfois atterré de
voir comment certains peuvent discuter et se quereller à propos de
détails qui revêtent pour eux une importance surdimensionnée,
alors que souvent leur propre comportement dans la vie est loin
d'être exemplaire. C'est le cas pour le nom donné aux fêtes
bibliques, la date de leur célébration et leur signification ;
ou bien les nouvelles lunes ou encore la manière de célébrer les
shabbats ou les fêtes.
« Ainsi,
ne laissez personne porter des jugements sur ce que vous mangez ou
buvez, ou au sujet de l'observance des jours de fête, de la nouvelle
lune ou du sabbat. Tous cela n'est que l'ombre des
biens à venir ;
mais la réalité, c'est le Christ. »
(Col. 2 : 16-17).
D'autres
s'évertuent à retrouver le nom soi-disant « perdu » du
Seigneur (pour eux le nom « Jésus » ne signifie plus
rien et ils ne se contentent même plus du nom hébreu « Yéchoua »).
Puis il y a ceux et celles qui voudraient imposer la circoncision aux
croyants, le paiement obligatoire d'une dîme ou le port de la
barbe et des franches aux vêtements !
Ne
pensez-vous pas que ces gens passent tout simplement à côté de
l'essentiel ? Car, avant tout, voici ce que le Seigneur désire :
"Voici ce que Dieu veut: c'est que vous soyez saints et que vous vous gardiez de l'immoralité" (I Thess. 4: 3).
"Voici ce que Dieu veut: c'est que vous soyez saints et que vous vous gardiez de l'immoralité" (I Thess. 4: 3).
« 14
Rappelle cela à tous et
demande-leur solennellement devant Dieu de ne pas se quereller à
propos de mots. Ces querelles ne servent à rien, si ce n'est à
causer la ruine de ceux qui écoutent. (...) 23 Mais rejette les
discussions folles et stupides : tu sais qu''elles se terminent
par des querelles. »
(II Tim. 2 : 14, 23).
« Mais
évite les discussions stupides, tout ce qui concerne les longues
listes d'ancêtres, les querelles et luttes au sujet de la loi. »
(Tite 3 : 9).
Cordiales
salutations
Jacquy
Mengal
Une correction au sujet de Colossiens 2: 16-17: Le texte original grec ne fait pas mention du sens restrictif et à la limite péjoratif indiqué par le n'est ... que au sujet des nourritures, des fêtes, des nouvelles lunes et des sabbats comme si ce n'est que l'ombre des choses à venir mais il fait mention de l'importance que ces choses revêtent en écrivant c'est l'ombre (dans le sens d'un symbole) des choses à venir, sous-entendu le royaume de notre Créateur, alias le monde à venir. Cela veut dire que le croyant ne doit pas prendre en considération le monde actuel qui va vers sa fin critique s'il émet des jugements au sujet du mal-fondé d'attribuer de l'importance à ces choses.
RépondreSupprimerAutrement ce texte va dans le sens de I Jean 4. (A vous de le lire dans votre bible!)
Merci pour cette rectification, Pierre. Il est vrai que l'on rencontre parfois, ci et là, dans le Texte quelques petites erreurs de traduction. L'expression "n'est que l'ombre des biens à venir" comporte effectivement un sens restrictif pouvant être mal interprété. Mais en oubliant ce "n'", la signification de l'expression reste indemne et il n'en demeure pas moins qu'il faille effectivement célébrer les shabbats et les Fêtes annuelles qui sont bien l'ombre des biens à venir !
SupprimerJacquy