La
plupart des gens sont persuadés que le peuple juif représente
entièrement Israël et réciproquement. Les deux noms seraient pour
eux synonymes.
Or, en étudiant attentivement l'histoire du peuple
d'Israël dans les Écritures, on s'aperçoit qu'après la division
du royaume de Salomon, le nom "Israël" se référait plus souvent aux dix tribus du Nord, alors que "Juda" désignait plutôt le peuple juif (1).
Distinction entre Juda et Israël
"Alors la population de Juda rejoindra celle d'Israël, et toutes deux reviendront du pays du nord au pays que j'ai donné à leurs ancêtres comme propriété personnelle." (Jérémie 3 : 18).
D'après
le contexte, cette prophétie de Jérémie se rapporte aux temps
messianiques. Si
nous lisons que le peuple de Juda rejoindra celui d'Israël et que
tous deux regagneront leur pays ancestral, cela signifie qu'il y
existe forcément deux peuples distincts qui se réuniront dans un
avenir plus ou moins proche.
Il
est donc essentiel de comprendre cette distinction et de reconnaître
quels sont les peuples désignés par les noms « Israël »
et « Juda »,
car un grand nombre de prophéties se rapportent tantôt à l'un,
tantôt à l'autre, ou aux deux peuples à la fois.
Voici
ce que le prophète Zacharie écrivait :
"Ensuite je cassai le second bâton, celui de l'unité, pour rompre la fraternité entre les gens de Juda et d'Israël." (Zacharie 11 : 14).
Nous
remarquons ici que Juda et Israël sont frères, mais que leur unité
est rompue. Que s'est-il donc passé ?
Deux
peuples, deux destins ...
Si
les peuples de Juda et d'Israël ont eu une histoire distincte après
leur division, leur origine est cependant commune.
Jacob,
petit-fils d'Abraham, dont le nom fut changé en celui d'Israël, eut
douze fils et une fille (Dina) de quatre femmes différentes. Soit,
de Léa, fille de Laban : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar et
Zabulon. De Bila, servante de Rachel : Dan et Neftali. De Zilpa,
servante de Léa : Gad et Asser. Et enfin de Rachel, fille de Laban :
Joseph (2) et Benjamin (Genèse 29 : 31-35; 30 : 1-24 et
35 : 16-18).
Au
fil des siècles, ces douze patriarches formèrent des clans, puis
des tribus que le roi David unifia au sein du royaume d'Israël. Le
roi Salomon affermit le trône mais, aussitôt après sa mort, le
royaume fut divisé vers 930 avant notre ère.
Les
dix tribus du Nord (3) firent sécession et se séparèrent de la
Maison de David constituée de la tribu de Juda, de Lévi, de
Benjamin et d'une partie de la tribu de Siméon (I Rois 12 :
16-24; II Chron. 11 : 13-14).
Dès
cette époque les dix tribus du Nord devinrent le royaume d'Israël,
alors que les habitants de la Maison de David appelés Judéens ou
Juifs formèrent le royaume de Juda (4). Ce
schisme entre Juda et Israël conduira même les deux peuples à des
conflits fratricides (II Chron. 13).
Alors
qu'Israël se détournait de plus en plus de son Dieu (Osée 12 :
1-2), Juda demeura fidèle à l'Alliance sainte et conserva le
sceptre (Royauté et prééminence messianique, Gen. 49 : 10).
Hélas,
malgré les avertissements des prophètes, le royaume du Nord ne se
détourna point de sa mauvaise conduite et la catastrophe annoncée
depuis de nombreuses années s'abattit sur Samarie, la capitale du
royaume d'Israël (Lév. 26 : 33; Ezék. 20).
En
721 avant notre ère, Sargon II, roi d'Assyrie et successeur de
Salmanasar V s'empara de Samarie et déporta la population d'Israël
au delà de l'Euphrate, comme l'avait fait dix ans auparavant le roi
assyrien Téglath-Phalasar, qui déporta principalement les habitants
de Galilée et du pays de Neftali (II Rois 15 : 29).
Même
si de nombreux fugitifs parvinrent à rejoindre Jérusalem, une
grande partie des Israélites du royaume du Nord fut déportée et
seuls quelques milliers d'entre-eux furent autorisés à rester sur
place (II Chron. 34 : 6-7, 9).
D'après
les chroniques assyriennes, Téglath-Phalasar déporta quelque 10 000
israélites et Sargon II, un peu moins de 30 000 personnes :
"J'assiégeai, j'occupai la ville de Samarie, et réduisis en captivité 27 280 personnes qui l'habitaient ..." (déclaration de Sargon II) (5).
Après
la déportation, les Assyriens installèrent des Samaritains
dans le pays pour pallier la dépopulation (II Rois 17 : 24).
Ainsi, le royaume d'Israël disparut et ne fut jamais reconstitué:
"... Seule la tribu de Juda subsista" (II Rois 17 : 18).
Mais
la fidélité du royaume du Sud fut de courte durée. Quelque 120
années après l'exil d'Israël, la rébellion de Juda provoqua aussi
la colère du Seigneur qui permit au roi de Babylone, Nabuchodonosor,
la déportation des Juifs en 606 et en 597 av. J.-C. Peu après, le
Temple fut détruit et le reste de la population fut déporté à
Babylone en 586 avant notre ère (II Rois 23 : 26-27 et 25 :
9-15).
Selon
les historiens, ce n'est pas moins de 20 000 personnes qui furent
déportées en trois vagues successives (en - 606, - 597 et en -
586).
Comme
l'avait annoncé le prophète Jérémie, le pays fut abandonné
pendant une durée de soixante-dix ans (Jér. 25 : 11). Et, au
terme de cet exil, Cyrus permit aux Juifs de revenir à Jérusalem et
de s'installer dans le pays. Le livre d'Esdras précise que 42 360
Juifs revinrent d'exil (Esdras 2 : 64).
"... Quand le royaume de Babylone aura duré soixante-dix ans, alors j'interviendrai pour vous et je réaliserai le bien que je vous ai promis: je vous ferai revenir ici, à Jérusalem." (Jérémie 29 : 10).
Cependant,
beaucoup de gens croient que tous les Israélites revinrent d'exil.
Mais cette croyance largement répandue est tout à fait fausse !
Dans
les livres d'Esdras et de Néhémie, seuls les Juifs sont mentionnés
dans la liste des exilés qui revinrent de Babylone. Ces gens étaient
issus des tribus de Juda, de Lévi et de Benjamin (Esdras 1 : 5;
2 et Néh. 7 : 6-72). Les autres Israélites déportés en - 721
ne sont jamais revenus avec leurs frères juifs en 536 av. J.-C.;
cela est un fait historique certain !
Bien
sûr, les Juifs représentent une partie du peuple d'Israël; c'est
donc pour cette raison que certains passages des Écritures les
désignent comme étant des Israélites ; ce qu'ils sont bien
évidemment ! (Esdras 1 : 4 et Néh. 7 : 61). Mais
comme le déclarait un bibliste américain :
"Les Juifs sont des Israélites, certes, mais tous les Israélites ne sont pas des Juifs!" (6)
Les
tribus « perdues » d'Israël
Nous
savons que la destruction de Jérusalem et du Temple en l'an 70 a été
à l'origine de la diaspora du peuple juif à travers le monde. Mais,
bien avant cette diaspora juive, les autres Israélites (non-Juifs)
avaient déjà pris le chemin de l'exil.
Que
sont alors devenus ces Israélites après leur déportation au delà
de l'Euphrate et où se trouvent leurs descendants aujourd'hui ?
Voici
une énigme historique qui a déjà suscité bon nombre de
controverses et de fantasmes. En effet, plusieurs hypothèses ont été
proposées par des historiens et différents hommes religieux, qu'ils
soient d'ailleurs juifs ou chrétiens.
Pour
les partisans de la théorie de « l'Anglo-israélisme »
(7), les dix tribus d'Israël auraient migré vers le Nord et leurs
descendants se seraient installés dans les pays Anglo-saxons.
Cette
idée est évidemment rejetée vigoureusement par tous ceux qui
considèrent que le peuple juif constitue intégralement Israël.
Pour
d'autres, comme certains rabbins (8), les descendants des dix tribus
auraient été identifiés parmi les Pachtounes en Afghanistan, les
« Bnei Ménaché » du Mizoram en Inde et les Chiang-Min
du Sichuan en Chine. Enfin, il existe d'autres hypothèses plus
improbables qu'il est inutile de mentionner.
Mais
que dit vraiment la Bible au sujet du destin des dix tribus d'Israël
?
Les
Écritures recèlent plusieurs prophéties, parfois très anciennes,
qui s'adressent directement aux descendants des douze tribus
d'Israël; donc aussi bien aux Juifs, qu'aux autres Israélites de
l'ancien royaume du Nord.
Des
promesses de bénédictions décrivent des tribus qui deviendraient
des peuples puissants, riches et influents dans le monde (Gen. 24 :
60; 48; 49; Deut. 28 :1-14; 33). Mais il y avait aussi des
avertissements et des malédictions dans le cas où l'Alliance sainte
serait délibérément rompue (Deut. 28 : 15-68 et 31 :
16-29).
Ceux
qui proclament avoir découvert les tribus d'Israël en Afghanistan,
en Inde et en Chine, ont l'habitude de décrire ces gens comme ayant
conservé des noms, des coutumes et des mœurs plus ou moins proches
du judaïsme. Pour eux, cela faciliterait leur conversion officielle
au judaïsme et leur intégration en Israël.
Certes,
mais les Écritures ne disent pas tout à fait la même chose !
Les véritables descendants des dix tribus d'Israël ne possèdent
plus aucune tradition ni coutume issue du judaïsme ancien.
L'identité même de ces tribus est perdue, car elles ont rejeté
Dieu et se sont assimilées aux païens. Ces tribus ne portent même
plus le nom d'Israël :
"Tu l'appelleras Etranger, car vous, les gens d'Israël, vous n'êtes plus mon peuple, et moi je ne suis plus rien pour vous." (Osée 1 : 9).
"Il y a si longtemps que nous ne sommes plus le peuple sur lequel tu règnes, le peuple qui porte ton nom!.." (Esaïe 63 : 19).
Aujourd'hui,
c'est Juda (le peuple juif) qui porte le nom d'Israël :
"Ecoutez, peuple de Jacob, vous qui êtes si fiers de porter le nom d'Israël, et qui descendez de Juda ..." (Esaïe 48 : 1).
Tous
ces gens en Afghanistan, en Inde, en Chine, mais aussi les Falashas
éthiopiens qui ont conservé des traditions et des coutumes qui les
rattachent au judaïsme sont en fait des convertis de longue date au
judaïsme antique. Ils sont Juifs par conversion (parfois très
ancienne), et également par mariages mixtes (9).
On
ne peut rejeter les Écritures, et elles sont très explicites quant
au devenir des descendants d'Israël. Les Pachtounes, les Falashas ou
les « Bnei Ménaché » n'ont jamais bénéficié des
promesses faites aux dix tribus d'Israël (Gen. 24 : 60 et Deut.
33). Ces gens qui conservent des coutumes juives bénéficieront des
promesses faites à Juda pour autant qu'ils l'acceptent et qu'ils
rejoignent Israël (10).
Si
la théorie de « l'Anglo-israélisme » paraît quelque
peu excessive sur certains points, il semble néanmoins qu'elle
contienne un fond de vérité historique.
En
effet, la Bible nous décrit un exil forcé de tribus qui se sont
dirigées vers le Nord (Jér. 16 : 15), puis qui se sont
disséminées aux quatre coins de la terre (Jér. 31 : 8; Ezék.
34 : 6). A l'exception de Juda, ces peuples auraient perdu leur
identité originelle (Deut. 32 : 26; Jér. 3 : 8), mais ils
subsisteraient jusqu'au temps de la fin, car un reste reviendra dans
le pays de Samarie (Jér. 31 : 4-5).
Réfléchissons
mes amis, quels sont les peuples dont l'histoire correspond le mieux
à ce destin extraordinaire relaté dans les prophéties ? Ne
serait-ce pas les tribus celtes aux origines si mystérieuses ?
Les
Celtes ont envahi l'Europe de l'Ouest dès le 7e siècle avant notre
ère, soit après la disparition de l'empire assyrien, le vainqueur
des Israélites.
Ensuite,
une partie des Celtes, poussée par l'empire romain puis par les
invasions barbares du Ve siècle, a migré vers l'Angleterre. Et tout
le monde sait que les colons qui arrivèrent en Amérique sont
précisément des Britanniques, des Irlandais, des Français, des
Belges et des Hollandais; ceux-là même qui se sont disséminés aux
quatre coins du monde pour coloniser de nouvelles terres et accroître
leurs richesses.
Demi shekel |
Euro irlandais |
Les
Celtes avaient des coutumes et des mœurs proches des Israélites :
ils débutaient le mois à la nouvelle lune et le jour au coucher du
soleil. Leur nouvel-an commençait en automne et les druides, comme
les Lévites, étaient exempts du service militaire et d'impôts. Les
Bardes et les Ovates, comme les musiciens israélites, appartenaient
à la caste sacerdotale et la harpe représentait un instrument
emblématique (figurant aujourd'hui sur le demi-shekel israélien et
l'euro irlandais). Ils avaient aussi en commun la coutume (païenne)
de sacrifier sous les arbres verts (Ezék. 6 : 13) et de couper
la tête de leurs ennemis en guise de trophées ! (II Rois 10 :
7).
Ainsi,
les descendants des dix tribus d'Israël se trouveraient aujourd'hui
dans les pays conquis par les Celtes ; soit : l’Europe
occidentale (France, Suisse, Belgique, Hollande, Danemark) et dans
les pays Anglo-saxons (Royaume-uni, Irlande, États-Unis, Australie,
Canada, Afrique du Sud et Nouvelle Zélande). Et même s'ils sont
dispersés parmi les peuples et dans les pays où ils habitent (nos
nations ne sont pas homogènes), ils ont toujours bénéficié d'une
prépondérance évidente (Michée 5 : 6-8).
Israël
et Juda reviennent dans leur pays
Avec
la création de l'État d'Israël en 1948, le peuple juif, qui a
toujours conservé son identité, a déjà regagné en partie son
pays ancestral, et cela était prophétisé (Nomb. 13 : 6 et
14 : 24; Zach. 14 : 14).
Mais,
une fois encore, la plupart des gens pensent que l'ensemble des
prophéties qui annoncent le retour de tout Israël en Terre sainte
concernent exclusivement le peuple juif.
Il
est vrai que le retour des Juifs au sein de leur foyer national
constitue, sans aucun doute, un premier accomplissement important de
la prophétie. Mais les Écritures sont tout à fait claires :
Juda (le peuple juif) sera rejoint par un reste des descendants de
l'ancien Israël et les deux peuples seront à nouveau réunis :
"Alors Juda et Israël retrouveront leur unité, ils se donneront un chef unique et seront maîtres du pays. Ah, le grand jour de Jizréel." (Osée 2 : 2).
Si
Juda a déjà regagné en partie la Terre sainte, le reste des
descendants d'Israël accompagné par les Juifs encore en diaspora
reviendront ensemble pour s'établir dans leur territoire ancestral,
c'est-à-dire sur les antiques collines de Samarie et dans l'ancienne
Phénicie (Abdias 1 : 16-21).
"Je te rétablirai, chère Israël; de nouveau tu prendras ton joli tambourin pour te joindre aux danseurs joyeux. De nouveau tu planteras des vignes sur les collines de Samarie, et les vignerons pourront enfin profiter de leurs plantations. De nouveau un jour viendra où, sur les collines d'Efraïm, ceux qui veillent s'écrieront: "Allons, montons à Sion auprès du Seigneur notre Dieu!" (Jérémie 31 : 4-6).
Ce
rassemblement se réalisera au début de l'ère messianique, car
c'est le Messie d'Israël lui-même qui ira rechercher les rescapés
d'Israël et de Juda partout où ils se trouveront à cette époque-là
(Deut. 30 : 4).
"Il dressera un signal pour avertir ces nation qu'il va rassembler les exilés d'Israël et regrouper les Judéens dispersés aux quatre coins du monde." (Esaïe 11 : 12).
Aussi
incroyable que cela puisse être, la plupart de ces gens (exceptés
les Juifs qui se savent Israélites) ignorent encore qu'ils sont des
descendants de l'ancien Israël, jusqu'au moment où ils finiront
bien par s'en rendre compte. Car ils seront irrésistiblement attirés
par Eretz Israël et désireront s'y rendre.
Et
si la Bible parle d'un « reste »
qui doit revenir au pays, c'est malheureusement parce que le monde
actuel va devoir faire face à cette grande tribulation dont parlent
plusieurs prophètes (Esaïe 10 : 20-23). Les descendants
d'Israël seront eux-aussi affectés par cette grande détresse.
C'est donc après cette tribulation que les Juifs en diaspora et un
reste des Israélites regagneront la Terre sainte :
"C'est alors, déclare le Seigneur, qu'Israélites et Judéens viendront d'un même pas, marchant tout en pleurant pour me chercher, moi leur Dieu." (Jér. 50 : 4).
Notes
1)
Cette distinction ne signifie pas que les Juifs ne sont plus
considérés comme des Israélites. Ils sont bien sûr Israélites à
part entière puisqu'ils sont descendants d'une partie des tribus
(Esdras 2 : 2 et 4 : 12).
2)
Manassé et Efraïm, les deux fils de Joseph, sont considérés comme
deux tribus distinctes. Quelques fois même, Efraïm représente les
dix tribus d'Israël (Ezék. 37 : 16; Jér. 31 : 6).
3)
Les dix tribus du nord regroupent : Ruben, Issachar, Zabulon,
Dan, Neftali, Gad, Asser, Manassé, Efraïm et une partie de Siméon.
4)
C'est dans II Rois 16 : 5-6 qu'il est fait mention pour la
première fois de Judéens (Juifs).
5)
Jules
Oppert (1825-1905), Grande Inscription du palais de Khorsabad, page 9.
6)
Dibar Apartian (1916-2010), Les pays de langue française selon la prophétie,
USA, 1982, page 3.
7)
La théorie de l'Anglo-israélisme prétend que les Anglo-Saxons sont
les descendants des dix tribus d'Israël et que la Couronne
britannique trouverait son origine dans la postérité du trône de
David. Cette théorie, largement diffusée par Herbert W. Armstrong
(1892-1986) et Yaïr Davidiy (Brit-am), est née suite à la
séparation de l'Église d'Angleterre avec l'Église catholique au
XVIe siècle.
Et,
si par certains aspects cette hypothèse peut être corroborée par
la Bible, il est regrettable qu'elle soit entachée de mythes et de
légendes qui la discréditent. Par ailleurs, cette théorie a
malheureusement été récupérée par certaines organisations
racistes et élitistes.
8)
L'association Shavei Israel, et
l'institut
juif Amishav fondé en 1975 par plusieurs rabbins d'Israël cherchent à
identifier et localiser les descendants des dix tribus d'Israël.
9)
Avant leur arrivée en Israël, les Juifs éthiopiens pratiquaient un
judaïsme assez archaïque et plusieurs chercheurs tentent toujours
de découvrir l'origine de leur conversion. Pour rappel, Moïse
s'était uni à une femme éthiopienne; il n'est donc pas impossible
que cette union ait engendré une descendance. On sait également que
les bonnes relations entre le roi Salomon et la reine de Saba ont pu
être à l'origine de multiples conversions et mariages mixtes.
10)
Si quelques milliers de « Bnei Ménaché » et autres
membres de la communauté Chiang-Min sont déjà revenus en Israël,
par contre les Pachtounes d'Afghanistan convertis à l'Islam depuis
de nombreuses années ne sont pas du tout prêts à migrer en Israël
et encore moins à se convertir au judaïsme.
Cet
article a également été publié sur "Ops & Blogs" du "Times of Israel"
Bonne
fête de Succot 2015
Jacquy
Mengal
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