Alors que les querelles politiques entre la Gauche et la Droite semblent s'estomper peu à peu depuis la fin de la « Guerre froide », l'idée d'un rassemblement consensuel des nations autour d'un projet de vie en commun est en train de prendre forme, principalement dans les pays occidentaux.
Cet idéal politique porté par les mondialistes n'est rien de moins que la volonté d'instaurer un nouvel ordre mondial !
Parmi les adeptes de cette idéologie, on trouve aussi bien des chefs d'Etat que des politiciens, des banquiers, des industriels, des hommes d'affaires, des intellectuels, des financiers et des milliardaires soi-disant philanthropes.
Pour ces gens, les vieilles rivalités entre la Gauche et la Droite sont tout à fait dépassées. Ils veulent rassembler aussi bien les tenants du capitalisme que les socialistes, les écologistes ou les centristes. Leur projet se veut humaniste et progressiste, combinant habilement l'idéal libéral pour la gestion de l'économie aux principes du socialisme pour gouverner les populations.
Mais tout le monde n'adhère pas à cette vision utopique de la société, et ceux qui y sont opposés sont souvent vilipendés par les médias (acquis au mondialisme) qui les considèrent comme des nationalistes rétrogrades, des conservateurs ou des nostalgiques d'extrême-droite ! C'est le cas de Mme Le Pen en France qui est cataloguée de cette façon, ou Donald Trump aux USA qui s'était toujours opposé au globalisme.
Evidemment, pour beaucoup de nos compatriotes, les idées défendues par les mondialistes paraissent séduisantes. C'est l'ouverture des frontières et l'abolition des Etats-nations, la reconnaissance du mouvement LGBTQ et du droit d'adoption pour ses membres, la dépénalisation complète de l'avortement, l'eucuménisme religieux et philosophique, la tolérance face à l'immigration massive, etc.
Ainsi, de cette façon, tout le monde semble y trouver son compte, sauf que parmi ces valeurs certaines sont en contradiction avec les préceptes enseignés dans l'Ecriture ! Donald Trump avait très bien compris cela, puisqu'il croit en l'existence de Dieu. Mais beaucoup d'autres croyants sont également réticents à accepter ces idées prétendument tolérantes.
Car derrière ce projet mondialiste, se cachent d'autres intentions plus insidieuses. Pour le monde de la finance, c'est l'opportunité d'accroitre les gains via des opérations spéculatives rendues plus aisées par la taille des marchés, les banques, sorties de leur rôle d'agent économique de base, s'enrichissent également par la spéculation et leur mainmise sur le système économique. L'immigration massive fournit une main d'œuvre servile et peu couteuse au détriment des travailleurs autochtones protégés par la sécurité sociale. Puis, avec le contrôle policier accru, la vidéo-surveillance des espaces publics et le développement du fichage des populations, nos libertés individuelles s'amenuisent chaque jour davantage. Enfin, de par la légitimation des différents mouvements de libération, la moralité et l'éthique s'érodent de plus en plus.
Le premier mondialiste de l'Histoire
« Rien de nouveau sous le soleil », écrivait Salomon (Eccl. 1 : 9), et vous serez peut-être surpris d'apprendre que l'idée de rassembler les hommes autour d'un projet commun de vie en société est très ancien ! C'est Nemrod, quelques années seulement après la grande inondation, qui a essayé d'instaurer un gouvernement mondial (à son échelle évidemment).
Fig. 1
Nemrod est le premier homme a avoir voulu dominer sur ses semblables. Pour cela, il a rassemblé les hommes autour d'un projet commun pour ensuite pouvoir les asservir.
« Kouch fut aussi le père de Nemrod qui a été le premier souverain sur la terre ». (Gen. 10 : 8).
« ... Puis ils se dirent : ''Allons ! Au travail pour bâtir une ville, avec une tour dont le sommet touche au ciel ! Ainsi nous deviendrons célèbres, et nous éviterons d'être dispersés sur toute la surface de la terre. » (Gen. 11 : 4).
Ceux qui lisent la Bible connaissent bien cet épisode. La tour de Babel fut érigée à l'endroit même où la cité de Babylone fut bâtie. C'est Nemrod qui en fut l'instigateur. De par ce projet, il s'était opposé à Dieu qui désirait plutôt que les hommes se dispersent sur toute la surface de la terre (Gen. 1 : 28). Mais, vous connaissez la suite :
« Le Seigneur descendit du ciel pour voir la ville et la tour que les hommes bâtissaient. Après quoi il se dit : ''Eh bien, les voilà tous qui forment un peuple unique et parlent la même langue ! S'ils commencent ainsi, rien désormais ne les empêchera de réaliser tout ce qu'ils projettent''. » (Gen. 11 : 5-6).
Connaissant leurs mauvaises intentions, le Seigneur brouilla leur language2 et les empêcha de poursuivre les travaux en les dispersant aux quatre coins de la terre. Il établit ensuite les peuples sur des territoires délimités par des frontières naturelles comme les fleuves, les montagnes et les grandes étendues d'eau pour qu'ils y vivent en paix et en sécurité.
« Lorsque le Dieu Très-Haut a réparti les pays entre les hommes, il a fixé les frontières des nations ; il a placé chaque peuple sous l'autorité d'un être céleste. » (Deut. 32 : 8). Voir aussi Actes 17 : 26.
Vouloir supprimer les frontières et détruire l'identité des peuples est une grave erreur. De la même façon, si le droit d'asile et la protection des étrangers sont recommandés dans les Ecritures, l'immigration massive telle que nous la subissons en ce moment, et qui est organisée notamment par des ONG mondialistes, est un danger pour nos sociétés. L'Empire romain est tombé de cette manière.
« Vous donc aussi, aimez les étrangers qui sont parmi vous ; rappelez-vous que vous étiez des étrangers en Egypte. » (Deut. 10 : 19).
« Ephraïm est contaminé par les autres peuples. On dirait une galette qui n'a pas été retournée. Des étrangers sucent ses forces et lui ne s'en aperçoit pas... » (Osée 7 : 8-9). (Passage prophétique pour notre époque).
Un nouveau Nemrod apparaîtra
Nous savons par l'Ecriture qu'un homme politique puissant doit arriver sur la scène mondiale, peu avant le retour de notre Seigneur Yéchoua.
« Puis je vis une bête qui sortait de la mer.3 (...) Le dragon lui confia sa puissance, son trône et son grand pouvoir.» (Apoc. 13 ; 1-2).
Que cet homme politique soit issu de la mouvance mondialiste ou pas, il est certain qu'il aura des velléités de gouvernance mondiale. Mais il rencontrera des oppositions et certains pays se tourneront finalement contre lui. Ce sera le cas du roi du Sud et des pays situés au Nord et à l'Est qui s'opposeront à lui.
« 40 A l'époque de la fin, le roi du Sud reprendra les hostilités, (...) 44 Mais des nouvelles en provenance de l'est et du nord le terrifieront : il se mettra en campagne, plein de fureur, pour exterminer un grand nombre de gens. » (Dan. 11 : 40 à 45).
Dans son discours en 2009, l'ancien président Nicolas Sarkozy, avait déclaré : « Nous irons tous vers le nouvel ordre mondial et personne, je dis bien personne ne pourra s'y opposer » !
Bill Gates, un autre partisan du mondialisme déclarait en 2015 : « Compte-tenu des problèmes urgents dans le monde, un gouvernement mondial est un mal nécessaire. »4
Bien d'autres déclarations de se genre ont été lancées depuis par d'autres hommes politiques qui ne cachent pas leur désir d'instaurer une gouvernance mondiale de façon à régler les problèmes de la planète plus efficacement. Et, il semblerait bien que cette crise sanitaire hypermédiatisée du Covid-19 devienne un prétexte pour accélérer l'instauration de ce nouvel ordre mondial tant souhaité par les élites mondialistes.
Voici ce que déclarait Jacques Attali, il y a peu : « L'histoire nous apprend que l'humanité n'évolue significativement que lorsqu'elle a vraiment peur. La pandémie qui commence pourrait déclencher une de ces peurs structurantes. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l'aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d'un véritable gouvernement mondial. ».
Au début de son mandat, le président Macron déclarait devant les caméras sur le ton de la confidence : « Je crois que notre génération doit savoir que la bête de l'évènement est là ! ... Elle arrive ... ». Mais de qui parlait-il ? De lui-même ou d'un autre personnage ?
D'où qu'il vienne, ce chef politique, appelé l'Antichrist, sera secondé par un autre leader, religieux cette fois, que la Bible nomme : « la bête qui sort de la terre » ou « le faux prophète ».
« Puis je vis une autre bête qui sortait de la terre... » (Apoc. 13 : 11).
Ces deux hommes agiront de concert pendant sept ans, mais c'est surtout durant la seconde partie de cette septaine qu'ils parviendront à faire basculer le monde dans un chaos indescriptible que seul le Seigneur parviendra à arrêter au terme de la bataille d'Harmaguédon. Ils seront finalement jugés et tout deux subiront le même sort.
« La bête fut faite prisonnière, ainsi que le faux prophète qui avait accompli des miracles en sa présence... » (Apoc. 19 : 20).
Notes :
Fig. 1) Stèle de la tour de Babel, Babylone, 604-562 av. J.-C.
Illustration par Martin Schøyen d'après un original dessiné par Andrew George.
( https://www.schoyencollection.com/ )
2) Il n'est pas étonnant de voir que le milliardaire G. Soros, qui est un des plus fervents promoteurs du mondialisme, soit aussi un défenseur de l'Espéranto. Mais la promotion de cette nouvelle langue, qui se veut internationale, va aussi tout à fait à l'encontre de la volonté divine !
3) Sachez que la bête sortant de la mer dans Apoc. 13 : 1 est la même que celle décrite dans Daniel 7 : 2 à 7. La mer symbolisant les nations dominées par leur(s) dirigeant(s).
4) Avant de vouloir vacciner tous les habitants de la terre, cet informaticien ferait mieux d'éradiquer les virus présents dans le système informatique qu'il a inventé.
Janvier 2021
Jacquy Mengal
Bonjour,
RépondreSupprimerPensez vous comme quelques uns que nous sommes dans la dernière semaine de sept ans annoncée dans le livre de Daniel ? Merci pour votre réponse monsieur.
J-M Corsini
Bonjour M. Corsini,
SupprimerNon, je ne pense pas que la dernière semaine d'années prophétisée dans le livre de Daniel ait déjà commencé. Je sais que certains le prétendent en avançant même des dates ! Moi, je préfère rester prudent, en sachant néanmoins que nous ne sommes plus très loin de cette échéance Comme l'écrivait l'apôtre Paul : «1 Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, 2 de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. 3 Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition » (II Thes. 2 : 1-3).
Ces gens qui avancent des dates, en les postposant d'année en année, finiront bien par avoir raison, vous savez ! Bien à vous.
Jacquy